Publié par Michèle Mazel le 1 septembre 2021

Cela se passe au mois de mai. Le mardi 11 exactement. A six heures du soir la veille, le hurlement des sirènes avait pris les habitants de Jérusalem par surprise. A peine une minute plus tard de sourdes déflagrations avaient retenti.

Le Hamas venait de lancer six roquettes contre la capitale d’Israël.

Tsahal n’avait pourtant pas attaqué la bande de Gaza et ne s’était livré à aucune provocation mais le mouvement terroriste, au pouvoir à Gaza depuis 2007, veut se poser en défenseur des Palestiniens ; il a pris prétexte de heurts déclenchés en cette période de Ramadan par les dizaines de milliers de fidèles qui se pressent sur ce qu’ils appellent «l’esplanade des Mosquées» ou «Le Haram es Sherif» et qui est pour les Juifs «La montagne du Temple.»

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Heureusement, les roquettes sont tombées dans les environs de la Ville Sainte, ne faisant que des dégâts matériels ; seulement, elles furent suivies de dizaines d’autres visant le reste du pays.

L’armée israélienne riposta, déclenchant l’opération «Gardien des Murailles» qui durera onze jours.

Au cœur du Néguev, cette vaste région semi-désertique dans le sud d’Israël, des Arabes israéliens décident de contribuer à l’effort de guerre – du côté du Hamas.

On sait pourtant que le Néguev fait partie des territoires attribués à Israël lors du vote des Nations Unies sur la partition de la Palestine mandataire.

En ce mardi 11 mai, ils sont cinq à se poster en embuscade le long de la «route no.6», l’autoroute de près de 200 kilomètres qui traverse le pays du nord au sud.

Les cibles sont soigneusement choisies. Pas question de prendre de risque.

Une voiture approche ; elle est conduite par une femme seule. Une volée de pierres la force à s’arrêter. Arrachée à son siège, rouée de coups, elle arrive à se dégager, court vers un camion qui arrive à vive allure, s’arrête pour la laisser monter et la conduit à l’hôpital. Sa voiture incendiée est la proie des flammes.

Arrive un autre véhicule. Au volant, un homme seul. Le même scénario se reproduit. Volée de pierres, conducteur extirpé et violemment frappé pendant que les flammes dévorent sa voiture.

Soudain les assaillants comprennent que leur victime n’est pas israélienne, ni même juive : c’est un travailleur thaïlandais. Ils l’abandonnent sur le bord de la route et se cherchent une nouvelle proie.

Elle se présente. Le conducteur est bien un Juif Israélien ; il est seul dans la voiture qu’il est forcé d’arrêter après la pluie de pierres qui l’a atteinte.

Toutefois il se défend vigoureusement et résiste aux cinq hommes qui tentent de le sortir de force mais qui s’empressent de déguerpir à l’arrivée des forces de police alertées par la première passagère.

Retrouvés par les forces de sécurité après plusieurs semaines d’enquête, ils sont aujourd’hui sous les verrous.

Ils sont nés et ont grandi en Israël. Ils sont Arabes ; ils sont musulmans mais ne se considèrent pas comme des Palestiniens.

Il s’agit en effet de Bédouins ; des Bédouins qui appartiennent tous les cinq à la même tribu, l’une des plus importantes du Néguev.

Comme le disait si bien le Général de Gaulle, dans l’Orient compliqué, il faut venir avec des idées simples.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Michèle Mazel pour Dreuz.info.

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