Depuis quelques mois, les membres du personnel de la Maison Blanche en sont rendus au point où ils estiment n’avoir pas le choix que de couper la parole du président Biden quand il bavarde, radote ou dit des choses qu’ils ne devraient pas dire. Lundi dernier, ils étaient si inquiets de la tournure que prenait son bavardage qu’ils ont débranché son micro au beau milieu d’une phrase. D’aucuns estimaient que la présidence de Joe Biden allait durer tout au plus six mois, un an et que Kamala Harris allait prendre la relève avant les élections de mi-mandat en novembre 2022. À 8 mois de sa présidence, plus personne ne se hasarde à faire de telles prédictions, mais il est difficile d’imaginer combien de temps les collaborateurs de Joe Biden, qui tremblent chaque fois qu’il remue les lèvres, vont continuer à fonctionner de cette façon.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article d’Andrea Widburg, paru sur le site d’American Thinker, le 14 septembre.
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La Maison Blanche censure Joe Biden
La semaine dernière, il est devenu évident que le personnel de la Maison Blanche ne supporte pas de d’écouter Joe Biden.
Ce n’est pas qu’ils ne sont pas d’accord avec sa politique (ce sont probablement eux qui l’ont mise au point). C’est plutôt qu’il est tellement bavard qu’ils tremblent lorsqu’ils l’entendent parler à bâtons rompus.
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Hier (le 13 septembre), les membres du personnel de la Maison Blanche qui écoutaient ses réponses concernant les incendies de forêt dans l’ouest du pays étaient si inquiets de la tournure que prenait son bavardage qu’ils ont débranché son micro au beau milieu d’une phrase.
Nous, ainsi que tous les médias politiques américains, avons fait état la semaine dernière d’un article de Politico (https://www.politico.com/newsletters/west-wing-playbook/2021/09/07/biden-anxiety-levels-494228) expliquant que le personnel de M. Biden s’inquiète constamment de la présence de M. Grande Gueule à la Maison-Blanche. Comme nous le résumions alors, « nous ne savons toujours pas qui dicte sa politique, mais il semble que tout le monde dans l’orbite de M. Biden le supplie de se taire et d’être la bonne petite marionnette dont ils ont besoin ».
Le même article de Politico notait que « [Joe Biden] a fait des erreurs verbales qui ont causé des maux de tête, à lui et à son équipe. M. Biden a commis plusieurs erreurs au cours de séances de questions-réponses en roue libre qui ont nécessité des corrections immédiates ».
Ce problème peut expliquer pourquoi, lundi, ses assistants de la Maison Blanche, paniqués, ont coupé son micro au milieu d’une phrase :
« La Maison Blanche a brusquement coupé la retransmission du briefing du Président Biden concernant les incendies de forêt avec les responsables fédéraux et des Etats. Lors de sa visite lundi à Boise, dans l’Idaho, M. Biden a reçu un briefing sur les feux de forêt qui ravagent plusieurs États de l’Ouest. »
Bien que M. Biden ait parlé pendant la majeure partie de la réunion, il a déclaré à un moment donné qu’il souhaitait entendre davantage George Geissler, de l’Association nationale des forestiers d’État.
« Puis-je vous poser une question ? » a demandé Joe Biden.
« Bien sûr », a répondu M. Geissler.
« L’une des choses sur lesquelles j’ai travaillé avec d’autres est... » a dit M. Biden avant d’être coupé au milieu de sa phrase.
Cette censure n’est pas une anomalie.
Le reportage de Fox News cité ci-dessus souligne qu’en août, la Maison-Blanche a coupé le flux audio de M. Biden lorsqu’un journaliste l’a interrogé sur la date limite du retrait de l’armée d’Afghanistan.
La Maison-Blanche a fait de même en mars lorsque Biden s’est porté volontaire pour répondre aux questions de politiciens démocrates.
Les politiciens marionnettes sont très bien lorsqu’ils suivent les ordres et font ce qu’on leur dit.
Ils deviennent un problème lorsqu’ils tentent de s’emparer du pouvoir réel ou lorsqu’ils deviennent si incontinents verbalement qu’on ne peut plus leur faire confiance de s’en tenir au script et ne parler que lorsqu’on les autorise.
En janvier, j’ai prédit que Biden démissionnerait en juin. J’avais manifestement tort. Je ne vais pas me risquer à prévoir la date précise de son départ. Cependant, je ne vois pas comment ses collaborateurs peuvent continuer à l’appuyer s’ils en sont réduits à le faire taire dès qu’il s’emballe et se met à parler de manière autonome.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : Americanthinker
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Je ne sais plus où j’ai lu que KH ne pouvait pas prendre la place de JB, puisqu’alors le Sénat serait à 50/50 sans VP pour départager.
Je pense que si: Une procédure doit être prévue.
En effet c’est prévu. Cruella Harris pourrait devenir « président » et désigner la future vice-présidente ou le futur vice-président. Dans ce cas elle ne pourra plus être la « 101 ème voix ».
L’ennui c’est qu’il faudra l’accord du Congrès pour le choix de la ou du vice-président et les élections à mi-mandat ne sont pas favorables aux « démocrates ». A moins que les « démocrates » ne finissent par céder, sans cela il pourrai y avoir une présidence sans vice-président. Dès lors les « démocrates » perdront le Sénat qui sera à égalité des voix (50/50) tant qu’il n’y aura pas de vice-président.
Les élections de mi-mandat ne sont que très rarement favorables au pouvoir en place. Et les républicains pourraient céder également.Il me semble que le poste ne peut pas rester vacant. 25 amendement.
Chère Magali,
Grâce à vous je lis régulièrement American Thinker. J’ai pris connaissance de l’article que vous nous avez gracieusement traduit. Ainsi que beaucoup de lecteurs je me pose souvent la même question: » Combien de temps cela pourra-t-il encore durer? » Parce que, soumises au stress associées à sa charge, les facultés cognitives de Joe ne peuvent que se dégrader.
Beaucoup de « démocrates » modérés qui ont voté pour le Capitaine cornet de glace doivent fort probablement se dire: » D’accord Trump a été vaincu mais à quel prix? » Fort probablement ils refusaient de s’imaginer qu’il soit aussi élevé.
PS: Je me permets de conseiller aux lectrices et lecteurs de Dreuz de regarder la vidéo qui est associée à l’article (cliquez sur le lien) . C’est beaucoup plus brutal que ce qu’écrit A. Widburg. Il en résulte un sentiment où se partagent la consternation et la colère.
Le bonjour vous va.
Cordialement
Ils avaient commencé avec Trump, maintenant Biden !
La censure devrait être interdite, en plus la censure de la parole Présidentielle ——et je pensais que la Constitution Américaine protégeait le droit d’expression !
Le staff de Biden doit en avoir du taf! Entre ceux, fébriles dans leurs starting-blocks, prêts à lui couper le sifflet lorsqu’il part en vrille ou ceux dédiés à maintenir une « safe zone » protégeant les cibles potentielles de l’amateur de glaces gros dégueulasse patenté (sauf par la gent féminine prépubère) …
Quant aux offusqués inquiets pour la santé mentale d’un Donald J Trump naguère, comme ce général d’opérette grand stratège dont le génie a explosé aux yeux du monde avec un retrait d’Afghanistan digne d’une ballerine grabataire qui se serait pochtronnée, que pense-t-il de celle de Biden?
Me vient une idée en tête: en dernier ressort, si le POTUS (et bouche cousue) devient trop ingérable ils pourront faire appel à….Jeff Panacloc!
Le spectacle en serait (peut-être) encore plus drôle mais, et surtout, beaucoup moins affligeant.