Lors de la cérémonie à Ground Zero à New York, étaient présents le président Joe Biden et les ex-présidents Barack Obama et Bill Clinton. L’ex-président George W. Bush est allé en Pennsylvanie, à l’endroit où s’est écrasé l’avion dans lequel les passagers et l’équipage ont lutté pour en reprendre le contrôle et l’empêcher d’atteindre la Maison Blanche. L’ex-président Donald Trump, pour sa part, a rendu visite aux policiers et aux pompiers de New York, samedi après-midi, les remerciant pour leur service et déplorant le manque de leadership du président Joe Biden en Afghanistan.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Monica Showalter, paru sur le site d’American Thinker, le 12 septembre.
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9/11 : Les quatre visages de l’échec
Dans la couverture du 11 septembre, la presse a fait tout un plat de la merveilleuse (lire : post-Trump) unité présidentielle.
Voici le reportage de la chaîne CBS, et ce n’est qu’un exemple :
« Trois présidents et leurs épouses se sont tenus sombrement côte à côte au Mémorial national du 11 septembre, partageant un moment de silence afin de marquer l’anniversaire de la pire attaque terroriste de la nation par une démonstration d’unité. »
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L’ex-président George W. Bush était à Shanksville, en Pennsylvanie, en parfaite harmonie avec la photo de Ground Zero.
Tout cela avait l’air très joli, comme si on cherchait à persuader les Américains de quelque chose. L’unité ? N’est-ce pas ce dont parle Joe Biden ?
La démonstration de force présidentielle des Démocrates et de leur unique allié républicain ne constitue pas vraiment l’unité, sauf si le Président Trump n’avait jamais existé.
En effet, Donald Trump, le seul président à être un natif de New York, participait à son propre mémorial avec les intervenants de première ligne.
Pour un observateur ordinaire, l’«unité présidentielle» était, en fait, les quatre visages de l’échec. C’était un rappel au public du nombre de présidents qui nous ont fait défaut.
L’Afghanistan a été une guerre désastreuse qui a duré 20 longues années dans le sillage du 11 septembre et les échecs présidentiels de ce pays étaient symbolisés par la présence de ces quatre ex-présidents.
1) Bill Clinton, qui occupait la première place, était le président minable qui a renoncé à l’occasion en or de faire exécuter Oussama ben Laden, qui avait lancé une série d’attaques terroristes avant le 11 septembre, lorsque le Soudan la lui a offerte sur un plateau.
2) George W. Bush, qui est arrivé juste après, était également assez pitoyable. Plutôt que d’éliminer les terroristes là où ils nichaient, il a transformé tout son projet en une opération de construction nationale, qui s’est soldée par un grand nombre de contrats de consultants. Pire encore, il n’a pas su tirer les leçons de l’après-Seconde Guerre mondiale tant qu’il s’est occupé d’édification nationale. Les droits de propriété et la sécurité personnelle ont-ils été placés au premier plan, comme l’avait fait le Général Douglas MacArthur ? Non, pas du tout. Tout tournait autour des filles afghanes et de l’éducation des ouvriers, renforçant la dynamique des villes au détriment des campagnes. La longue histoire troublante, obsédante et probablement vraie d’Anand Gopal paru dans le New Yorker expose assez bien l’échec total du projet de construction de la nation de M. Bush. Aux USA, il a donné la Transportation Security Administration (TSA) nationalisée, permettant la fouille des mamies aux cheveux bleus, comme si les jeunes hommes inadaptés du Moyen-Orient en âge de faire l’armée n’étaient pas les véritables auteurs du terrorisme.
3) Puis il y a eu Barack Obama, qui a renforcé les menottes légales de nos militaires envoyés combattre en Afghanistan. Il a donné l’ordre de capturer Ben Laden, mais il a ruiné la victoire en donnant à Ben Laden un enterrement musulman digne de ce nom, comme si ce monstre était un bon musulman qui le méritait, et n’a ensuite autorisé aucune photo de sa carcasse pourrie pour démoraliser l’ennemi, comme s’il ne voulait pas heurter l’amour-propre des terroristes. Pire encore, il a échangé cinq hauts dirigeants talibans emprisonnés à Gitmo contre le déserteur américain Bowe Bergdahl, avec une cérémonie bizarre à la Maison Blanche. Aujourd’hui, ces sauvages dirigent l’Afghanistan, à des postes puissants comme les services de renseignement. Un Échec ? C’est une façon polie de le dire.
4) Mais personne n’a pu surpasser le roi du désastre, l’incapable Joe Biden, l’homme qui était le seul à s’opposer à l’assassinat de Ben Laden en 2011. Après cela, en tant que président, il a livré le fiasco du retrait de l’Afghanistan, le pire désastre de politique étrangère de l’histoire américaine. Il n’a pas su prévoir l’inévitable en préparant le retrait, il s’est attaché à donner à l’ennemi une date symbolique du 11 septembre et il en a profité.
Lorsque le désastre est arrivé, il s’est caché dans sa cave pendant la majeure partie du passage des horribles images de l’actualité. Quand il est sorti, c’était pour blâmer son prédécesseur et se proclamer le héros. Il a laissé tomber les alliés de l’Amérique de longue date, comme la Grande-Bretagne et l’armée afghane à l’aérodrome de Bagram, en se retirant sans préavis et en refusant de prendre leurs appels téléphoniques. Il a fait venir des dizaines de milliers d’Afghans aux identités non vérifiées qui ont réussi à se frayer un chemin dans les avions américains en partance pour les États-Unis, laissant derrière eux des Américains et des traducteurs afghans.
Aux dernières nouvelles, quelque 44 Afghans sans papiers qui ont été amenés aux États-Unis ont été reconnus comme ayant des liens avec des terroristes et Joe Biden ne sait pas quoi en faire. Ses échecs ont été le point culminant et la cascade de tous les échecs qui pourraient résulter de son retrait.
Nos ennemis se lèchent les babines maintenant, comme la Chine qui a un œil sur la base de Bagram.
L’unité ? Une merveilleuse image présidentielle ? Non, juste l’échec, l’échec sous tant de formes différentes.
Franchement, je ne peux pas supporter de regarder ces photos.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : Americanthinker
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Et Trump ? Ce n’est pas lui qui a acté le fait de se barrer d’Afghanistan , au nom du « Les Américains en ont marre des guerres » ?
Quant à taper sur W, c’est d’un ridicule achevé. Ce fut le seul dirigeant occidental à prendre conscience que nous étions en guerre. En quelques semaines, son action a chassé les Talibans ce qui aurait pu donner une chance à l’Afghanistan de devenir une vraie nation démocratique si ses successeurs avaient eu autant de couilles que lui.
Sans liberté, pas de démocratie. Le tort de W a été de croire que le monde libre et démocratique souhaitait éradiquer le terrorisme en joignant la liberté à l’action punitive nécessaire. Mais l’occident préfère profiter de sa liberté tout en se foutant que des millions de gens vivent dans l’obscurantisme , écrasés par une religion qui se ne veut pas de la liberté pour ses ressortissants.
Il a toujours dit que l’établissement d’un Moyen Orient libre et démocratique prendrait des décennies et que c’était le prix à payer pour vivre en sécurité.
Obama et Trump ont estimé que c’était trop cher. Biden ne fait que payer les pots cassés des erreurs de ces deux prédécesseurs en les aggravant par une politique digne de « Courage, fuyons ».
On peut reprocher des choses à W mais contrairement à ceux qui se succèdent à la maison blanche depuis 2009, il aura tenté et ne s’est pas contenté du « Après moi, le déluge »..
Oui, il a tenté …
Sauf que tenter de transformer l’Afghanistan en démocratie est une utopie. Il n’y a pas de nation afghane, c’est un pays tribal ou on se tape joyeusement dessus depuis des temps immémoriaux. Le tort de Bush n’était pas d’attaquer, mais de faire n’importe quoi après, principalement en poursuivant la vieille chimère qui consiste à vouloir imposer l’état nation et la démocratie dans des régions qui n’en veulent pas et ou c’est impossible.
Bush est un néoconservateur : il veut apporter la démocratie à ceux qui ne l’ont pas, parce qu’il ne comprend pas que certains peuples n’en veulent pas.
Trump est plus intelligent : il propose des partenariats à d’autres pays, et ne se mêle pas de leur mode de vie.
Trump voulait sortir du m…ier afghan, et garder seulement la base de Bagram pour contenir les Taliban, avec la coopération de l’OTAN. En plus, la présence militaire américaine nous coûtait 60 millions de $ par jour, il était temps que ça cesse.
Nous avons près de 700 bases militaires dans le monde. Vous croyez que $60 millions par jour représente quelque chose ?
Si c’est jeté par les fenêtres, oui.
Californienne,
Quand nous avons besoin d’argent nous l’imprimons et relevons le niveau de la dette. Easy. $60 millions, $60,000 millions, $60,000,000 millions, who cares? L’inflation sur laquelle les socialistes comptent bien, s’occupera de reduire une partie de la dette et le reste sera a la charge des enfants de nos petits enfants… Eventuellement. Peut-etre. Maybe.
La question de nos capacites de paiement ne sont pas une question financiere mais de vocabulaire. De semantique. De manipulation des mots et des esprits. Les Dems avec la trahison et les paroles creusent en sont les specialistes. Les 30 cents d’augmentation d’essence existent, le reste n’existe pas, comme les $60 millions par jour, comme les $80 milliards abandonnes sur place. Ils n’existent pas.
O.
(La valeur du cadeau en armament que nous venons de faire a nos nouveaux partenaires talibans represente 45 annees de presence a temps plein…)
Malheureusement, ça entretient la fausse notion que tout va bien, c’est pour ça que les Dems font marcher la planche à billets. Effectivement, tant que ça ne touche pas les gens directement (prix de l’essence à la pompe, prix du pain), dans leur grande majorité, ils ne voient pas le problème, ils ont même l’impression qu’on leur fait des cadeaux, comme Hillary qui avait promis des études supérieures gratuites.
Les cadeaux aux Taliban ne sont pas finis, Blinken parle déjà de leur donner « des aides ». Tant que les électeurs ne comprendront pas que ces cadeaux sortent tout droit de leur portefeuille, ça ne changera pas.
Ne reprochez pas à Trump de vouloir sortir d’Afghanistan. La grande différence avec ce c.. de bidonnettte est qu’il l’aurait fait en ordre et en rapatriant le matériel militaire de Bagram. S’il n’avait pas pu tout rapatrier il aurait rendu inutilisable ce qu’il ne pouvait emporter.
Sa retraite en catastrophe est un échec majeur pour la crédibilité des USA dans le monde. Qui pourrait avoir confiance dans l’Amérique après ce fiasco.
Le retrait du Vietnam a aussi été un fiasco. Mais nous avons toujours confiance en l’Amérique.
Le fiasco vietnamien ressemble étrangement au fiasco afghan. Point commun : un président démocrate.
Gérald Ford était républicain.
Et vous avez raison car la societe americaine continue de produire les anticorps aux cancers que sont nos aspirants totalitaires.
Les protest song de la pop culture des annees ’60 renaissent.
John Ondrasik – “Blood on My Hands”
https://www.youtube.com/watch?v=aBp5xVfMrhE
O.
9/15 – Facebook vient de censurer la chanson de John Ondrasik.
O.
Il en a parlé récemment, il a dit qu’il fallait récupérer jusqu’au dernier clou, jusqu’à la dernière vis, puis bombarder ce qui resterait.
Merci pour la mise au point mais j’ai ce souvenir des médias qui se moquaient de W à un point pas possible: Il était ridiculisé, tourné en bourrique etc:…