Publié par Guy Millière le 15 septembre 2021

Le procès de l’abominable attaque terroriste perpétrée au Bataclan et dans d’autres lieux à Paris le 13 novembre 2015 s’est ouvert, on le sait. Il va durer neuf mois. Un lieu spécial a été conçu pour qu’il se tienne.  Il est défini comme d’une “extrême importance”.

Je dois le dire : je ne pense pas que ce procès sera d’une importance extrême, et je suis d’un scepticisme extrême face aux procès de ce genre, que je pense inutiles, voire contre-productifs.

Le principal accusé n’est là que parce qu’il n’a pas osé actionner sa ceinture d’explosif. Il devrait être mort. Il mérite la mort. Il ne l’aura pas, puisque la peine de mort en France est abolie. Il continuera à tenir des propos imprégnés de fanatisme et d’abjection. Le tribunal sera un moyen de lui donner la parole et de faire de la propagande en direction d’autres islamistes. Il n’aura ni remords ni regrets. Ce genre de personnage n’a jamais ni remords ni regrets. Les autres accusés sont des sous-fifres, et à la fin, les peines seront ridicules. Et justice ne sera pas rendue.

Devenez “lecteur premium”, pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !

En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.

Montant libre







La façon dont les choses se passent montre une incompréhension de ce qu’est le fanatisme islamique et cette incompréhension est, hélas, omniprésente dans la société française, comme dans la totalité des sociétés occidentales aujourd’hui, ce qui explique pourquoi le monde occidental semble en train de perdre la guerre que les adeptes du djihad (qui, même s’il n’est pas l’un de ses cinq piliers, est un commandement de l’islam) lui ont déclarée.

Il n’est, en supplément, pas du tout certain que toute la lumière sera faite sur ce qui s’est passé, et que des leçons seront tirées de ce qui a été un effroyable échec du gouvernement français. Les services de renseignement français avaient transmis au Premier ministre de l’époque, Manuel Valls, les noms des djihadistes qui préparaient l’attaque. Manuel Valls n’a pas voulu des renseignements qu’on lui donnait parce qu’ils venaient du régime Assad en Syrie : quoi qu’on pense du régime Assad, un renseignement est un renseignement, et l’attaque aurait sans doute pu être évitée si Manuel Valls n’avait pas agi de manière stupide, et, de fait, criminelle.

Le soir de l’attaque, il s’est produit des aberrations extrêmement graves qui ont impliqué l’armée et la police : des soldats qui étaient à proximité ont reçu l’ordre de ne pas intervenir, ce qui est bien au-delà de l’inadmissible. Des unités de police ont reçu des ordres identiques. Les ordres donnes dans ces circonstances relèvent de la non-assistance à personnes en danger.

Les policiers arrivés sur place étaient sous équipés, et il a fallu du temps pour que des policiers équipés d’armes de guerre arrivent, ce qui a donné aux déchets humains, qui ne méritent pas même le nom d’assassins (un assassin est un être ignoble, ce qui s’est passé au Bataclan est au-delà de l’ignoble, et si je décrivais, vous auriez la nausée), le temps de tuer, torturer, éventrer pendant deux heures.

Quand les déchets humains ont été éliminés, une occultation de l’horreur du massacre s’est mise en marche. Au nom du “respect de la dignité des victimes”, a-t-il été dit, mais en réalité parce qu’il y a eu une volonté d’occulter la sauvagerie de l‘attaque, aux fins de ne pas susciter de réactions “islamophobes”.

Des petits cœurs en papier rose, des bougies, des bouquets, ont été déposés sur les lieux du massacre, ce qui a fait sans aucun doute très peur aux terroristes islamiques qui songeaient à commettre d’autres massacres.

Toute parole appelant à combattre la barbarie et à se lever pour que le massacre ne soit pas impuni a été éliminée, et ceux qui auraient pu tenir des paroles de ce genre ont été tenus à l’écart des micros, et traités de suppôts de “l’extrême droite”, et seuls ceux qui pleuraient des larmes de désespoir impuissant ont pu voir des micros se tendre vers eux.

Un homme dont l’épouse a été tuée au Bataclan a écrit une lettre ouverte disant qu’il n’avait ni haine ni colère, et la lettre a tellement plu aux adeptes de la bien pensance soumise qu’elle est devenue un livre appelé “Vous n’aurez pas ma haine”. L’homme a été invité sur tous les plateaux de télévision. Le livre s’est bien vendu et a trouvé des clients parmi les Français anesthésiés qui aiment les petits cœurs en papier rose, les bougies et les bouquets. L’homme viendra au tribunal.

Je pense que quiconque ressemblerait à ce que les adeptes de la bien pensance soumise appellent les suppôts de “l’extrême droite” n’aura guère le droit de parler.

Je doute, oui, que toute la lumière sera faite sur ce qui s’est passé. Et je suis certain qu’aucune leçon ne sera tirée.

Des militaires ont été déployés dans les rues pendant des mois pour donner l’impression que le gouvernement français faisait quelque chose. L’état d’urgence a été proclamé, puis levé (il est revenu sous une autre forme, au nom de la lutte contre la pandémie disséminée par la Chine).

Les policiers sont toujours sous équipés. L’infiltration islamique se poursuit en France et dans d’autres pays d’Europe, mais on parle partout de “séparatisme”, expression vide de sens : les islamistes du Bataclan ne se sont pas séparés de la société, ils ont attaqué, tué, torturé, commis des atrocités indescriptibles, et il y en a des dizaines de milliers comme eux dans toute l’Europe, prêts à agir.

Et on se refuse à voir que les chiffres montrent que la France sera un pays soumis à l’islam dans deux décennies, trois au maximum, sauf si un sursaut que je ne vois pas venir prend forme.  

Lors d’anniversaires des attaques du 13 novembre 2015, la maire qui détruit Paris, et l’inepte résident de l’Elysée ont lâché des ballons gonflés à l’hélium bleus, roses, oranges et verts. Cela aussi a fait très peur aux terroristes islamiques.  Quelle démonstration de force et de détermination ! Sur les plaques posées sur les lieux des attaques, il est question de “victimes assassinées ou blessés”, mais il n’est pas question d’attaque terroriste islamique. Mentionner ce qui s’est passé pourrait vexer ceux à qui les dirigeants français entendent se soumettre et sont, en fait, déjà soumis.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous