Depuis la prétendue « insurrection » du 6 janvier 2021, plus de 600 Américains ont été arrêtés par le Ministère de la Justice de Joe Biden et de nouvelles arrestations ont eu lieu chaque semaine. Les procureurs fédéraux ont demandé la détention provisoire pour au moins 100 accusés ; 60 manifestants du Capitole sont maintenant en prison et se sont vus refuser la liberté sous caution. Pendant des mois, les détenus du 6 janvier ont souffert de conditions d’isolement, n’ont été autorisés à sortir de leur cellule qu’une heure par jour, et se sont vus refuser l’accès à un avocat, à l’exercice, à l’hygiène personnelle et aux services religieux. Ils vont rester en prison dans l’attente de procès qui ne commenceront pas avant la mi-2022.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article d’Andrea Widburg, paru sur le site d’American Thinker, le 25 septembre.
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Un regard sur le terrible sort d’un des prisonniers politiques de Joe Biden
Il est devenu évident depuis la manifestation du 6 janvier qu’il n’y a pas une once de vérité dans le récit de la gauche selon lequel une insurrection a eu lieu. Néanmoins, les Démocrates ont utilisé ce mensonge afin de criminaliser les manifestations des conservateurs.
Dans l’Amérique de Biden, les conservateurs sont trop paranoïaques – avec raison – pour exercer leurs droits au titre du Premier Amendement, car ils savent que leurs manifestations seront infiltrées par des agents provocateurs du FBI. Ils savent que s’ils sont piégés illégalement de cette manière, ils deviendront l’ennemi public n° 1 et finiront en tant que prisonniers politiques.
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Nous savons que la prétendue « insurrection » du 6 janvier est un autre canular des Démocrates. Il était clair, immédiatement après l’événement, que très peu de personnes étaient violentes ou avaient pénétré dans le Capitole. La plupart des «manifestants» étaient entrés par des portes que les agents de la police du Capitole ont ouvertes pour eux et ont ensuite déambulé dans les couloirs. Aucun d’eux n’était armé.
La seule personne qui a été victime de violence est une femme non armée qu’un agent de la police du Capitole a abattue, bien qu’il ait admis plus tard ne pas savoir si elle représentait une menace réelle.
Il est à noter que les autres policiers qui ont surveillé la foule n’ont jamais sorti leur arme.
Nous aurions pu en savoir plus au cours des derniers mois si le Ministère de la Justice avait publié les 14 000 heures d’enregistrement de l’événement.
Le Ministère de la Justice a cependant insisté sur le fait que cela constituerait une violation majeure de la sécurité, car les gens pourraient apprendre les tenants et les aboutissants d’un bâtiment que… les gens visitent régulièrement avec des billets de leurs députés.
Cependant, l’autre jour, un juge fédéral – un juge nommé par Barack Obama ! – a finalement dit que c’était assez et a ordonné aux procureurs de commencer à rendre publics les enregistrements.
J’aime particulièrement le compte-rendu qu’en a fait Tucker Carlson de Fox News (https://video.foxnews.com/v/6273946086001#sp=show-clips )
S’il y a eu une insurrection, c’était celle du Deep State (l’État profond) contre les Américains ordinaires.
Et c’est là que nous arrivons à l’article bouleversant de Julie Kelly (du site American Greatness, voir :
(https://amgreatness.com/2021/09/23/an-american-horror-story/ ) concernant l’expérience horrible qu’un vétéran de la Navy (avec 20 ans de service) a vécue aux mains de notre gouvernement parce qu’il a osé communiquer avec les Oath Keepers sur la possibilité d’assurer la sécurité (un projet qui a échoué). Il n’a jamais pénétré dans le Capitole et n’a commis aucun crime grave.
Tout a commencé par un raid nocturne digne d’un baron de la drogue, entouré de dobermans et de gardes armés :
« La femme de Thomas Caldwell l’a réveillé en panique à 5 h 30 du matin le 19 janvier. « Le FBI est à la porte et je ne plaisante pas », dit Sharon Caldwell à son mari. M. Caldwell, âgé de 66 ans, vêtu seulement de ses sous-vêtements, est allé voir ce qui se passait devant sa ferme de Virginie. « Il y avait une équipe complète du SWAT, des véhicules blindés avec un bélier, et des gens qui me criaient après », m’a dit M. Caldwell lors d’un long entretien téléphonique le 21 septembre. « Des gens qui ressemblaient à des stormtroopers pointaient des armes M4 sur moi, me couvrant de points [laser] rouges » ».
Thomas Caldwell a été traîné, jeté sur le capot d’une voiture et menotté. Sa femme, âgée de 61 ans, qui essayait d’enfiler ses chaussettes avant d’être forcée d’aller dans le froid glacial, avait un point rouge sur elle pendant tout ce temps.
Comme beaucoup d’autres manifestants du 6 janvier, M. Caldwell a bêtement accepté de répondre aux questions du FBI sans avocat parce que « je n’avais rien à cacher ». Il n’avait rien fait de mal. Ils ont pris tous les appareils électroniques de sa maison, y compris ses photos de famille.
Les fédéraux ont ensuite accusé M. Caldwell de six crimes fédéraux, affirmant qu’il avait planifié une attaque contre le Capitole. Donc, il est allé en prison :
« Thomas Caldwell a passé 53 jours en prison, dont 49 en isolement. Il n’a pas pu avoir accès à ses médicaments pour soulager les douleurs dorsales atroces causées par les blessures à la colonne vertébrale qu’il a subies lorsqu’il servait dans la marine. Lorsque les gardiens de prison lui ont demandé pourquoi il était incarcéré, il a répondu : «Je suis un prisonnier politique à cause du 6 janvier. »
En prison, M. Caldwell dit avoir subi « une brutalité sadique de la part de certains agents correctionnels et s’il y avait de la chaleur et de la compassion, c’était de la part d’autres employés et des autres détenus. » Sa foi, a-t-il dit, et l’amour de sa femme l’ont soutenu. « Je pensais que j’allais mourir en prison » ».
Tout comme le Premier Amendement a disparu dans l’Amérique de Biden, le Sixième Amendement aussi ( NdT: Le Sixième Amendement garantit les droits des accusés en matière pénale, notamment le droit à un procès public sans retard inutile, le droit à un avocat, le droit à un jury impartial, et le droit de savoir qui sont vos accusateurs et la nature des accusations portées ainsi que les preuves sur lesquelles elles sont fondées )
M. Caldwell a eu la chance d’avoir un bon et nouvel avocat. Il est maintenant en détention chez lui, tout en étant accusé d’être une figure centrale dans une affaire inexistante.
Julie Kelly note, comme d’autres l’ont fait, que le FBI ne semble pas inculper les personnes qui ont été très actives pour faire avancer les choses (le 6 janvier), ce qui amène à la conclusion raisonnable que ces personnes étaient des informateurs et des agents.
Pour ceux qui se demandent pourquoi tant d’entre eux croupissent encore en prison, c’est parce qu’ils n’ont pas l’argent ou les contacts nécessaires pour obtenir les services d’un bon avocat.
Ils ont soit celui que le gouvernement leur donne, soit un nouveau diplômé de l’ « École de droit par correspondance ».
Bienvenue dans l’Amérique de Biden : appelez-la l’Océania du roman 1984 de George Orwell ou l’Union soviétique de 1965. Cela n’a pas d’importance. La seule chose qu’elle n’est plus, c’est l’Amérique de 1776.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Sources :
- https://www.americanthinker.com/blog/2021/09/a_look_at_the_terrible_plight_of_one_of_bidens_political_prisoners.html
- https://amgreatness.com/2021/09/17/joe-bidens-political-prisoners/
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Ce qui m’apparaît d’une remarquable constance chez les convaincus d’appartenir au camp du bien (ou ceux, qui selon mon intuition masculine s’avèrent les plus nombreux et qui par avantages de toutes sortes s’en revendiquent) c’est cette spectaculaire stratégie de fuite en avant. Pathétique, bien des fois ridicule, hélàs si dangereuse!
Ainsi tout obstacle, quelle que soit sa nature, est balayé d’un revers de manche, tu, bailloné, intimidé, menacé, voire détruit d’une manière ou d’une autre. Un rouleau compresseur est en marche…
Le réel, le véridique doivent s’adapter à leurs convictions ou du moins aux critères en vigueur édictés par les médias unilatéraux distributeurs de bons points, manufacturiers en bonnets d’âne et experts pour vous coller une cible dans le dos avec nonchalence et un sourire de VRP irrésistible aux lèvres.
D’où le résultat que les rebelles objectifs d’aujourd’hui, les révolutionnaires, au minimum les trouble-fêtes, les intolérables impolis sont les courageux qui, en public, revendiquent ce que leurs sens captent et qui, associé à un bon sens issu de millions d’années d’évolution, leur traduit en hypothèses ou en conclusions tout à fait aux antipodes de celles qu’on nous intime.
D’aucuns affirment que la religion aurait disparu sous les coups de boutoir d’une science qui n’a que faire du « bien » ou du « mal ».
Grosse erreur: la religion n’a jamais été aussi puissante qu’aujourd’hui! Elle avance sous d’autres formes, c’est tout. Sauf que dans le fond on parle toujours du « bien » et du « mal ». Ce qui implique qu’il y a des « bons » et des « méchants ».
Peut-on expliquer cette tendance parce qu’il est plus facile de manipuler les masses par le truchement des émotions telles la compassion ou la peur, la carotte et le bâton qui font pencher la balance de nos actes d’un côté ou de l’autre?
Cet article illustre la dérive totalitaire de la gauche américaine. Le FBI n’est plus qu’une police politique au service du tyrannique deep state.
Quand on enferme les gens honnêtes, on fabrique via l’injustice une colère populaire qui ne pourra que croître. Tant d’injustice ne pourra que radicaliser le retour du balancier. Cela mènera tôt ou tard à des règlements de comptes parce qu’une démocratie ne peut survivre que sur des valeurs morales qui déclarent la guerre à la corruption…
totalement d’accord avec vous . Et ce retour du balancier dont vous parlez , ce sera la deuxième guerre civile .
Elle est inévitable si on veut empecher les USA de devenir définitivement un pays communiste .