Publié par Magali Marc le 23 septembre 2021

En 2009, Barack Obama est entré en fonction avec une supermajorité de sénateurs (55 Démocrates). À la Chambre des Représentants, il avait 255 Démocrates contre seulement 179 Républicains. Sa tentative de faire passer l’Obamacare lui a coûté sa majorité en 2010. Joe Biden et les Démocrates ne bénéficient pas d’une telle marge d’erreur. Un Sénat à 50-50 et une majorité de seulement trois sièges à la Chambre des Représentants exigent un niveau de cohésion partisane sans précédent. Joe Biden n’est pas assez énergique ou intelligent, pour rallier les gauchistes. Les Démocrates du Congrès commencent à comprendre que Joe Biden n’est pas le genre de leader capable de faire passer le projet de loi de «réconciliation» de 3,5 trillions de dollars dans les deux Chambres.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Monica Showalter, paru sur le site d’American Thinker, le 22 septembre.

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L’agenda de Joe Biden est en train de partir en fumée

Joe Biden a déjà démoli sa présidence avec son retrait désastreux de l’Afghanistan et l’effondrement des frontières. Les électeurs ne pardonneront pas ces échecs, et les Démocrates en paieront le prix en 2022 et 2024.

Mais la défaite qui s’annonce pour son programme national au Congrès – le plan de relance de 1 trillion de dollars, avec son avenant de «réconciliation» de 3,5 trillions – sera tout aussi désastreuse.

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Selon Politico :

« La discorde interne au sein du parti démocrate a mis à mal l’énorme plan de dépenses sociales du président Joe Biden, laissant entrevoir la possibilité d’un blocage, d’une réduction considérable, voire d’un échec total.
Une multitude de problèmes sont apparus. Les Démocrates modérés du Sénat Joe Manchin et Kyrsten Sinema continuent d’être un casse-tête majeur pour atteindre l’objectif de 3,5 trillions de dollars fixé par la direction du parti. Le parlementaire du Sénat vient de mettre un terme aux efforts déployés depuis des années par le parti pour faire adopter une vaste réforme de l’immigration. Les membres de la Chambre des Représentants risquent de faire échouer la réforme des médicaments sur ordonnance sur laquelle le parti s’appuie depuis des années. Et la lutte continue au sujet de la proposition du Sénateur Bernie Sanders qui vise à étendre Medicare
. »

Politico souligne que les Démocrates se chamaillent entre eux sur la manière de passer au vote.

Les modérés, si l’on peut les appeler ainsi, tels que le Sénateur Joe Manchin de Virginie-Occidentale et la Sénatrice Kyrsten Sinema de l’Arizona, ont demandé un vote sur le projet de loi d’infrastructure de 1 trillion de dollars, tout en faisant, comme le demande M. Manchin, une «pause» jusqu’en 2022 sur le projet de loi de«réconciliation» de 3,5 trillions de dollars élaborée par Bernie Sanders, qui comprend des hausses d’impôts monstres pour les «riches», un New Deal vert complet, l’amnistie et la citoyenneté pour des dizaines de millions de clandestins (apparemment annulées par le parlementaire du Sénat car hors de portée d’un projet de loi budgétaire), et une expansion gargantuesque des programmes d’aide sociale du gouvernement pour assurer une dépendance totale des citoyens envers les caprices des dépenses gouvernementales.

C’est beaucoup trop. Le projet de loi d’«infrastructure» de 1 trillion de dollars est trop important, mais à ce stade, les Démocrates ne savent plus combien d’argent ils dépensent.

Les Sénateurs Sinema et Manchin le savent et appellent à un simple vote sur le trillion de dollars pour les «infrastructures», qui pourrait passer, étant donné que les RINO comme le Sénateur Mitt Romney l’adopteraient.

À la Chambre, les Démocrates gauchistes du Squad ne veulent rien entendre. Des membres de la Chambre tels que la Représentante Alexandria Ocasio-Cortez et ses collègues démocrates communistes savent très bien que le projet de loi de Bernie de 3,5 trillions de dollars est voué à l’échec.

Ils ont donc décidé de tenir en otage le projet d’«infrastructures» de 1 trillion de dollars en exigeant d’y joindre le projet de loi de Bernie de 3,5 trillions de dollars.

Ils ne se contenteront pas d’une demi-mesure et de gaspiller 1 trillion de dollars. Pour eux, c’est tout ou rien; ils n’ont jamais entendu parler de compromis ou même de la «tactique du salami» (tranche par tranche). Ils veulent leur révolution totale toute de suite, et c’est là que se trouve l’impasse. L’un d’entre eux a même appelé l’étiquette de prix de 3,5 trillions de dollars «un plancher».

Ce qui veut dire que le programme national de Joe Biden ne verra jamais le jour.

Bien sûr, des personnages tels que la présidente de la Chambre des Représentants, Nancy Pelosi, et le chef de la majorité au Sénat, Chuck Schumer, vont exercer une forte pression dans les deux sens, car ils veulent tous deux éviter la lecture du monstrueux projet de loi.

Mais les politiciens des États rouges (républicains) et violets (mixtes), y compris ceux qui sont moins visibles à la Chambre, savent que les électeurs ne veulent pas de ce projet et qu’ils vont sanctionner les Représentants qui auront voté pour cela.

Cela en fait réfléchir plusieurs.

Le reportage de Politico est agaçant dans la mesure où il semble désigner les Sénateurs Manchin et Sinema comme étant les obstructionnistes. Mais en réalité, ce sont les gauchistes cinglés du Squad et les socialistes de Bernie Sanders qui font obstruction. Si on leur offre une demi-mesure, ils jurent de tout démolir plutôt que de travailler davantage pour obtenir le tout.

Nancy Pelosi a montré à plusieurs reprises qu’elle avait peur d’eux, qu’elle était incapable de les contrôler et qu’elle a tendance à se joindre à eux.

Pour Joe Biden, c’est un désastre. Nous savons tous qu’il n’est pas à la hauteur de la tâche présidentielle, ne serait-ce qu’en raison de son manque d’endurance. Il ne peut travailler que 30 heures par semaine avant d’être épuisé et de partir se reposer à la plage.

Mais il est également significatif qu’il n’a pas le contrôle de son parti, et maintenant les cinglés sont en train de prendre le dessus. Ils se fichent éperdument qu’il se casse le cou. Ils savent qu’il n’est qu’un frêle et pathétique président, mis en place grâce à la fraude et non à cause de sa popularité.

Maintenant que sa popularité a chuté dans les sondages, il a encore moins de pouvoir et d’influence, et les Démocrates se tournent vers les électeurs, et non vers lui, pour assurer leur propre survie.

Tout cela s’ajoute au naufrage d’un projet de loi de dépenses de la taille du Titanic, un gros projet de loi qui ne fait que pelleter de l’argent au lieu d’introduire de nouvelles idées et des gains d’efficacité.

Joe Biden n’a pas l’imagination des Clintoniens ni la force politique des Obamatons.

Alors maintenant, il est dans la tourmente et risque de se faire démolir par ses propres démocrates.

Ça ne pourrait pas arriver à un plus sympathique fraudeur. Si la fraude ne peut pas être révélée dans l’isoloir, elle finit quand même par se retrouver dans le pudding politique.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Sources :

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