Publié par Magali Marc le 24 septembre 2021

Nombreux sont les membres de la communauté juive américaine qui face à la violence croissante, craignent de marcher dans les rues de leur quartier. Ces 20 dernières années, les Juifs américains ont voté en majorité pour les candidats démocrates à la présidence. Il est temps qu’ils se rendent compte que leurs valeurs sont alignées sur celles du Parti Républicain telles que les limites au pouvoir du gouvernement, l’importance des droits de propriété, la croyance dans la Constitution des États-Unis et la Déclaration des droits, la séparation constitutionnelle des pouvoirs et l’arrêt de l’enseignement de la Théorie critique de la race.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Robin M. Itzler, paru sur le site d’American Thinker, le 23 septembre.

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Les Juifs doivent se débarrasser de leurs préjugés à l’égard du Parti Républicain

En novembre 2008, j’ai été catastrophée par l’élection de Barack Hussein Obama à la présidence, mais j’ai accepté sa victoire à contrecœur, pensant que les Américains étaient tellement enthousiastes à l’idée d’élire le premier président biracial de notre pays qu’ils ont béatement ignoré sa filiation idéologique radicale.

Puis j’ai patiemment attendu jusqu’en 2012.

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Il était certain qu’après quatre ans d’une Administration Obama orientée à gauche, les Américains attachés à leur liberté se rendraient compte de leur erreur et renverraient l’organisateur communautaire radical à Chicago (ou à Martha’s Vineyard).

À tout le moins, mes compatriotes juifs mettraient une distance entre Barack Obama et leur bulletin de vote, tout comme M. Obama a voulu mettre une distance entre les États-Unis et Israël. Mais contrairement aux annonces répétées de Dick Morris sur Fox News, M. Obama a été réélu haut la main.

Le jour de son assermentation en 2013, j’avais deux choix : m’ouvrir les veines ou m’impliquer. J’ai décidé de rejoindre une organisation républicaine et, quelques semaines plus tard, j’ai assisté à ma première réunion.

Lorsque j’ai dit à ma mère, qui est née à l’aube de la Grande Dépression, que j’étais désormais membre d’un club républicain, elle a été abasourdie.

Des années auparavant, elle et mon père avaient accepté à contrecœur que mon mari et moi nous «convertissions» au Parti Républicain, mais devenir active en politique républicaine, c’était aller trop loin.

Pour mes parents juifs qui ont atteint leur majorité pendant la Seconde Guerre mondiale, il n’y avait que deux partis politiques : Démocrate ou Démocrate. Perplexe, maman a demandé : « Pourquoi as-tu adhéré à une organisation chrétienne ? »

C’est ainsi qu’elle, et de nombreux juifs aujourd’hui, considèrent le Parti Républicain.

À en juger par mon expérience personnelle, peut-être que maman avait raison.

C’est alors qu’est arrivé le Donald

Le Président «America First», Donald Trump, a respecté avec enthousiasme les promesses les plus importantes de sa campagne électorale. En 2020, il était indéniable que Donald Trump était le président le plus pro-américain et pro-israélien… de tous les temps.

Cela a conduit au mouvement « Jexit » (NdT: Jewish Exit), lorsque des milliers de Juifs démocrates se sont réinscrits comme républicains. Mais il n’aurait pas dû y avoir seulement des milliers de juifs, il aurait fallu une avalanche de millions de juifs se réinscrivant !

Même en ayant des preuves de plus en plus nombreuses de la partialité antisémite du Parti Démocrate, les Juifs américains meshuggeneh* ont fait ce que les juifs américains ont toujours fait et ont voté démocrate.

Un énorme pourcentage d’entre eux a voté pour l’incohérent Joe Biden, qui vivait dans son sous-sol, à l’encontre des meilleurs intérêts des États-Unis et de leur plus proche allié, Israël.

Il suffit de voir ce qui s’est passé le 21 septembre dernier, lorsque l’aile antisémite croissante du Parti Démocrate a insisté pour qu’un milliard de dollars destiné au système de défense antimissile israélien, le Dôme de fer, soit retiré d’un projet de loi visant à maintenir le financement du gouvernement des États-Unis. Les fonds seront probablement approuvés plus tard (très probablement joints au projet de loi sur les crédits de la défense de 2022), mais cela ne change rien au fait que les Démocrates antisémites exubérants du Congrès ont réussi à supprimer un financement important de défense destiné à l’État d’Israël.

Selon la Jewish Virtual Library (NdT: une bibliothèque juive en ligne), 2020 n’a pas été très différent des élections passées lors desquelles les Juifs ont voté massivement pour le candidat démocrate à la présidence :

  • 2000 : 79 % avaient voté pour Al Gore
  • 2004 : 76% pour John Kerry
  • 2008 : 78 % pour Barack Obama
  • 2012 : 69 % pour la réélection d’Obama
  • 2016 : 71 % pour Hillary Clinton
  • 2020 : 76 % pour Joe Biden

Selon le site The Conversation, d’autres minorités religieuses ont également voté pour Joe Biden :

  • Les musulmans : à 85 %.
  • Les Bouddhistes : à 77%
  • Les Hindous : à 78 %.

Les opportunités lors des élections de mi-mandat en 2022

Afin d’éviter d’être un parti minoritaire permanent, le Parti Républicain et les organisations républicaines doivent accueillir – vraiment accueillir – les personnes de toutes les confessions religieuses. Les minorités religieuses ne représentent qu’un faible pourcentage de la population américaine mais sont des électeurs importants dans certains districts, villes et États. Pour paraphraser une célèbre citation attribuée au sénateur Dirksen à propos des dépenses du Congrès, « Quelques électeurs par-ci, quelques électeurs par-là, et très vite on parle d’un nombre réel d’électeurs ».

Les Républicains ne doivent pas perdre cette occasion exceptionnelle d’inscrire les Juifs et les autres minorités religieuses. Appelons-les « Kennedy Démocrates », du nom d’un Démocrate populaire dont les opinions étaient en phase avec le Parti Républicain d’aujourd’hui.

Ces modérés ont observé avec horreur les dirigeants du Parti Démocrate apporter un soutien démesuré à des organisations de voyous telles que Black Lives Matter.

Devant la violence croissante, les sans-abri insouciants et le confinement lié au coronavirus, ainsi que les mandats de masquage, ils se sentent impuissants et ignorés. Beaucoup ne peuvent pas marcher dans les rues de leur quartier sans craindre d’être attaqués.

Ces « Kennedy Démocrates » sont aux prises avec une inflation galopante qui réduit leurs salaires et leurs économies, alors même que les dirigeants démocrates offrent aux étrangers illégaux qui traversent la frontière sud des logements, une éducation et des soins médicaux financés par les contribuables.

De nombreux étrangers clandestins n’ont pas été testés ni vaccinés contre le coronavirus et leur dispersion dans de nombreuses villes éloignées à travers les États-Unis pourrait causer une énorme super-propagation du virus.

Nous ne pouvons qu’imaginer les immenses cadeaux du gouvernement aux réfugiés afghans en raison de l’humiliante capitulation de Joe Biden devant les vicieux talibans.

Même les plus apolitiques de ces modérés sont sidérés lorsqu’ils sont obligés de porter un masque alors que les dirigeants et les artistes démocrates font la fête sans la couverture faciale du Dr Fauci. Ou lorsqu’ils entendent les Démocrates du Congrès crier « définancez la police » tout en engageant leur propre protection personnelle (au frais des contribuables).

De nombreux « Kennedy Démocrates » découragés, en particulier les minorités religieuses que les Démocrates ont toujours prises pour acquises, se rendent compte que leurs valeurs s’alignent sur celles du Parti Républicain :

  • un gouvernement limité;
  • l’importance des droits de propriété;
  • la croyance dans la Constitution des États-Unis et la Déclaration des droits;
  • la séparation constitutionnelle des pouvoirs;
  • l’arrêt de l’enseignement de la Théorie critique de la race;
  • et le droit de porter des armes.

Ce sont d’innombrables domaines où les Démocrates d’hier sont les Républicains d’aujourd’hui.

En supposant que le Parti Républicain et les organisations républicaines souhaitent attirer des personnes de toutes les confessions, des prières sincères et des invocations spirituelles doivent être prononcées afin que chaque personne présente dans la salle puisse dire « Amen ».

Considérez cela comme étant la « culture de confirmation » (l’opposé de la « Cancel Culture », la culture d’annulation marxiste), confirmant que les personnes de nombreuses confessions différentes sont les bienvenues au sein du Parti Républicain.

Il m’a fallu plusieurs années pour passer de la reconnaissance de l’alignement de mes valeurs sur le Parti Républicain à la réinscription, et encore plus longtemps pour rejoindre une organisation et devenir active.

En tant que Républicaine enthousiaste, je veux que les Américains patriotes de toutes confessions crient fièrement : « Que D.ieu bénisse le Parti Républicain et qu’Il bénisse les États-Unis d’Amérique ! »

Bon, alors, tout le monde peut dire « Amen ! » à cela !

* « meshuggeneh » signifie inconscient, insensé, en hébreu.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Americanthinker

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