C’est un tournant dans la délicate question des disparus de la guerre d’Algérie. En ouvrant au public par arrêté du 9 avril 2020 des dossiers auparavant classés secret-défense, le gouvernement a rendu accessibles à tous les fonds d’archives sur les disparitions survenues pendant la guerre d’Algérie. L’historien Jean-Jacques JORDI a, ainsi, pu constituer un dossier édifiant sur les disparitions d’Européens, civils et militaires.
Après les accords d’Evian et l’indépendance de l’Algérie, de nombreuses disparitions suspectes d’Européens ont lieu dans le pays. Cette étude démontre que le gouvernement français était au courant des exactions perpétrées contre ses ressortissants en Algérie sans intervenir autrement que par de vaines protestations.
Jean-Jacques Jordi, docteur en histoire est spécialiste des migrations en Méditerranée occidentale aux 19e et 20e siècles et spécialiste de l’histoire de la colonisation. Il est actuellement directeur territorial-administrateur des Musées pour la ville de Marseille.
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Durant quatre ans, Jean-Jacques Jordi a pu “fouiller” les archives secrètes de la guerre d’Algérie.
Les résultats de son enquête sont stupéfiants. Extraits.
TORTURE : le FLN Aussi
La torture n’est plus une ” spécialité ” de l’armée française: elle a été largement utilisée pur le FLN et l’ALN. c’est ce qui ressort de ” la quasi totalité des archives consultées ” par l’auteur. Parmi d’autres, le général Gravil, chef du 2e bureau, évoque les ” cas tragiques de ces ressortissants impunément torturés, assassinés, contre tous les termes, tant sur le fond que sur la forme, des accords d ‘Evian ” Un rapport relate le calvaire de Roland Planté, garde champêtre à El Rahel (département d’Oran) : ” le 20 juillet 1962, à 6 heures du matin, quatre hommes du FLN se présentent à son domicile, le ligotent et le jettent dans une voiture. Il est emmené au douar Amadoueh, ou il reste une journée entière, un sac sur la tête et les mains ligotés par du fil de fer. [Le lendemain], il est cravaché par la population musulmane qui l’amène dans une autre mechta à quelques centaines de mètres ou il est alors plus violemment frappé. [Le surlendemain], il est frappé sans discontinuer par deux hommes et deux femmes dont une le brule avec une cigarette. Il s’évanouit. ” Libéré le 27 juillet dans un état ” hagard ” et ” sérieusement ébranlé sur le plan de l’équilibre nerveux “, le médecin militaire qui l’examine constate de ” nombreux traumatismes sur son corps (tronc, bras et tête) avec fractures multiples des cotes, du sternum… “
” Le 8 septembre, rapporte un autre document, une dizaine d’Européens étaient libérés. [. . .] Toutes ces personnes ont été torturées, soit par électricité, soit par noyade, soit par introduction de corps étrangers dans l’anus. ” La découverte de dizaines de charniers confirme ces pratiques. L’un d’eux contient les corps de neuf Français qu'” il ne fut plus possible de reconnaitre tant les personnes étaient affreusement mutilées “. Parmi ces cadavres, ” 2 ont été tués a l’arme blanche, les autres par balles et portent des traces de coups dus a un acharnement sur leur corps ” constate le médecin colonel. Un rapport évoque aussi des ” cadavres ensevelis par la population après avoir été déchiquetés. Le 9 mars 1962, a Eckmühl, ” 16 personnes dont 5 femmes périssent carbonisées dans un garage ou elles s’étaient réfugiées et qui est incendié par un commando FLN “.
Ces tortures, que Jordi qualifie de ” systématiques “, vont durer longtemps après l’indépendance.
Le 30 janvier 1963, le consul général d’Alger attire encore l’attention du ministre algérien des Affaires étrangères, Mohamed Khemisti, sur l’existence de ” locaux de torture dans une villa située chemin Laperlier à El Biar ainsi qu’au cinquième étage de la préfecture d’Alger ” d’ou un Français, M. Bordier, s’est ” suicidé eu se jetant par la fenêtre, pour échapper à sou supplice “.
Plusieurs documents vont jusqu’à relater le cas de personnes enlevées pour ” donner leur sang ” jusqu’à la mort.
Un rapport parle de la découverte des corps de ” 40 Européens séquestrés, jouant le rôle de donneurs de sang pour les combattants FLN “. Le 21 avril 1962, des gendarmes d’Oran en patrouille découvrent ” quatre Européens entièrement dévêtus, la peau collée aux os et complètement vidés de leur sang. Ces personnes n’ont pas été égorgées, mais vidées de leur sang de manière chirurgicale “. Cette collecte de sang se déroule parfois avec la complicité de ” médecins français acquis à l’indépendance. Aucun ne sera inquiété après leur retour en France. “
Travaux forcés et camps a l’étranger
Des centaines de Français détenus ont été envoyés dans des ” camps de travail ” du FLN. Ils sont souvent ” inscrits sous des noms d’emprunt ” afin de ” déjouer les démarches faites par les commissions de contrôle et par la Croix-Rouge “. Un rapport militaire chiffre à 200 le nombre de prisonniers ” occupés à des travaux pénibles dans un camp au sud de Cherchell “. Le fils et la belle fille de Maurice Penniello, prisonniers dans le camp de Tendara, ” sont employés à la construction d’un hôpital pour les blessés du FLN “. Avant l’indépendance, plusieurs ” camps de détention ” étaient installés au Maroc et Tunisie, avec la complicité des deux Etats. ” Certaines des personnes enlevées sont prisonnières [. . .] dans les camps de l’ALN au Maroc et en Tunisie “, écrit Christian Fouchet, le haut commissaire de la République française.
Les bordels du FLN
De nombreux document évoquent des ” viols d’Européennes “, notamment après le ” cessez-le-feu “.
A partir du 19 mars, sont cités des ” dépôts de plainte quotidiens sur tout le territoire de l’Algérie et plus précisément dans les villes “. Les violeurs sont le plus souvent laissés en liberté : ” au soir du 13 septembre 1962, dans Alger centre, trois Européennes sont violées, portent plainte, désignent leurs violeurs qui ne sont pos inquiétés “, expose un rapport.
Le 8 novembre 1962, Amar Oucheur, accuse de Viol et de tentative d’assassinat sur une Française à la fin octobre, est ” remis en liberté sans suivi judiciaire “. Concernant le sort des femmes enlevées, nombre d’entre elles sont “ livrées à la prostitution ” ou ” réduites en esclavage dans le Sud “.
Preuve de l’importance de ce phénomène : en janvier 1963, le ministre algérien de l’intérieur ordonne le recensement des Françaises ” placées ” dans les bordels militaires de campagne (BMC) algériens !
Dans un courrier classé ” secret “, le colonel de Reals, attaché militaire auprès de l’ambassade de France, demande des informations à un officier d’état-major :
” D’après des renseignements récents [13 septembre], mademoiselle Claude Perez, institutrice ai Inkermann, enlevée le 23 avril 1962 par le FLN [. . .] est en ce moment dans un ” centre de repos ” du FLN situé au bord de la mer près de Ténès. Elle est détenue là avec deux autres captives enlevées a Dilian et à Orléansville. ” L’auteur cite aussi le cas de ” Mme Valadier enlevée à Alger le 14juin 1962 par le FLN et retenue dans une maison close de la basse casbah. ” Parvenue à s’enfuir et à rentrer en France, elle sera hospitalisée en neurologie à Nîmes en 1963. Son témoignage, cité à l’époque par plusieurs associations de rapatriés, ne sera jamais reconnu par la France. Il était pourtant vrai !
Avec la caution du pouvoir algérien
Militaires, policiers et proches du pouvoir FLN sont directement impliqués dans nombre d’exactions. Le 12 juillet 1962, la gendarmerie d’Harrach rédige une note indiquant clairement que des ” interrogatoires au moyen de la torture sont menés par le lieutenant Saïd, qui appartient à la ” Commission mixte “, créée dans le cadre des accords d’Evian pour ” gérer ” la transition !
Le 22 janvier 1963, le général de Brebisson avertit l’ambassadeur de France en Algérie de ” brutalités exercées contre les Français arrêtés par la police algérienne “. Il joint a sa correspondance plusieurs dizaines de témoignages. En vain. Selon les documents, “ aucune des plaintes déposées après juillet 1962 par des Européens à l’encontre de musulmans pour des occupations d’appartements, vols, pillages, viols, enlèvements et meurtres n’ont eu de suivi, quand bien même les auteurs de ces crimes étaient identifiés “. C’est notamment le cas de ” deux tortionnaires identifiés d’un certain Giuseppe Vaiasicca soumis a l’électricité le 19 septembre 1962 ” ; deux inspecteurs de la sécurité algérienne faisant office de gardes du corps d’Ahmed ben Bella, nouveau président du gouvernement algérien !
Rendu a ses bourreaux
Le 11 mai à Belcourt, des Européens sont témoins d’un enlèvement, raconte une note. Aussitôt, le sous-officier se présente à l’officier responsable du secteur pour demander son intervention. Il obtient pour toute réponse : ” On en a fini avec le FLN Nous Luttons maintenant contre l’OAS. Oubliez donc ce que vous venez d’apprendre et de voir. ” Histoire édifiante révélée par une autre archive : en 1962, figure parmi les libérés d’un camp de détention un certain Christian Bayonnas, mécanicien auto, que les autorités françaises connaissent bien. Apres avoir été ” torturé a l’électricité et battu “, il était en effet parvenu à s’enfuir et a se ” refugier dans le cantonnement des gendarmes mobiles “, ou il pensait être en sécurité. Mais les inspecteurs algériens le récupèrent sans que les gendarmes s’y opposent ! Ramené a la villa Leperlier, il sera a nouveau battu pendant plusieurs heures.
Barbouzes et Mission C.
Enlèvements de masse
Le premier document retrouvé concernant les ” enlèvements ” perpétrés par le FLN date du 15 décembre 1957. Intitulée ” Note au sujet des personnes enlevées par les rebelles algériens “, elle émane de l’état-major mixte et est remise ” de la main à la main “, est-il précisé, au colonel Magnv. Le but recherche par les ravisseurs y est ainsi résumé : “ affermir par la terreur l’emprise du FLN “.
“L’enlèvement de civils devait devenir une volonté de pression sur les familles touchées par le drame, ajoute Jordi. Quand bien même les personnes avaient été tuées, il fallait faire en sorte qu’on ne puisse les retrouver. ” La plupart des personnes enlevées seront néanmoins découvertes assassinées. Hommes, femmes et enfants sont concernés, ainsi des ” jeunes Jean-Paul Morio (15 ans), Jean Almeras (14 ans) et Gilbert Bousquet (15 ans), enlevés alors qu’ils faisaient du vélo ” et dont ” les cadavres seront retrouvés quelques jours plus tard dans un puits “.
Les autorités françaises fermeront souvent les yeux sur ces enlèvements. Le 13 mai 1962 à Alger, ” 5 fidaynes [sic !] armés s’emparent de l’employé du cinéma le Rex qui se débat “. Une patrouille des forces de l’ordre intervient : l’employé est relâché, ” mais les cinq musulmans ont pu repartir sans ennuis ” ! Quant à l’employé du Rex, il sera enlevé le lendemain dans les mêmes conditions. Au même moment, “ à la hauteur du Monoprix de Belcourt, Félix Croce est enlevé par un groupe de musulmans sous les yeux d’une patrouille militaire des forces de l’ordre. Des civils européens, témoins de l’enlèvement, prennent à partie la patrouille en raison de son attitude passive. Le chef de patrouille répond alors “qu’en exécution des instructions reçues, il lui était impossible de s’opposer à de tels faits” “. Félix Croce sera au nombre des cinq Européens fusillés par le FLN le lendemain rue Albert-de-Mun.
Des dizaines de documents en témoignent : les autorités françaises savent avec précision où se trouvent les principaux lieux de séquestration, mais n’interviennent presque jamais : “ Nous sommes impuissants, nous n’y pouvons rien, nous avons reçu l’ordre de les laisser faire “, regrette un militaire dans une note.
La vague d’enlèvements – plusieurs dizaines de milliers au total – atteint son point culminant après le “cessez-le-feu” et l’indépendance ; ” en deux mois et demi, du 19 mars à la fin mai 1962, écrit Jordi, il y a eu plus d’enlevés et de disparus qu’entre novembre 1954 et le 18 mars 1962. ” A partir d’avril, “ les enlèvements d’Européens par le FLN sont quasi systématiques “, ajoute un rapport. Extraits d’une directive interne du FLN saisie par le renseignement militaire : ” désormais, les enlèvements ne seront plus effectués sur des individus mais sur des familles entières “. Il reste aujourd’hui près de 4 OOO disparus dont les corps n’ont jamais été retrouvés.
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qui a dit à alger, que l’armée française avait commis des crimes contre l’humanité ?
les archives , celles au moins publiées dans cet article va permettre de révéler des dénis, des mensonges d’états (français et algérien) des trahisons , la réécriture de l’histoire officielle sur la guerre d’algérie, comme sur la guerre de vendée sous la révolution fera fois pour la postérité
Lorsque Macron parlait de crimes contre l’humanité à son homologue algérien, il s’est tout simplement trompé de cible, mais ne cherchera probablement pas à rectifier. C’est scandaleux.
Ils ne veulent pas, ni du côté algérien ni du côté français, que soient ouvertes les archives de cette guerre d’algérie.
Ils ont tellement à perdre à révéler les atrocités que le FLN a commis sur les Européens et les arabes pro français.
Quand ils parlent des tortures lors d’interrogatoires “musclés” de l’armée française qui SE DEVAIT d’être renseignée pour éviter les tueries et les embuscades à venir de la part des terroristes…
… ils oublient de montrer – car nous avons des photos – ces “petits militaires français” auxquels ces “bons algé riens” (selon les communistes) avaient découpé au couteau des lambeaux de peaux de bras et de jambes – énucléés – éventrés – émasculés – je n’en rajoute pas :
Croyez-vous qu’ils aient agi sur ces hommes post-mortem ? Non. Ils étaient bien vivants et je prie le ciel pour que ces pauvres torturés aient perdu connaissance bien avant de voir leur fin.
Les FLN torturaient bien plus que notre armée ne l’a jamais fait. Et il se trouve encore aujourd’hui des gens de gauche -roses – rouges – verts- qui accusent la France et l’armée française de méfaits contre ces barbares ?
Que j’aimerais leur dire de vive voix ce que j’ai vécu et raconter ce que d’autres proches ont vécu.
Jamais ils n’ouvriront avec honnêteté les archives de cette sale guerre,sale parce que fratricide, lorsque le fumeux général français a lâché les chiens contre les fils de France et que les chefs d’armée, obéissants, ont vendu ces fils de France chrétiens, juifs ou musulmans aux barbares qui n’attendaient que ça pour procéder à des massacres de grande ampleur. UN GÉNOCIDE.
Qui révèlera cela un jour ? Certainement pas des “archives” qu’eux-mêmes peuvent dissimuler ou proprement faire disparaître.
oui…ça et tellement plus
Mon époux est Présiident d’une association locale d’Anciens Combattants et mon coeur de pied-noir rugit chaque fois que ces “soit disant” anciens combattants” racontent leurs frasques en Algérie pour s’exposer le moins possible et en faire le moins possible.
Vous avez raison madame Journet: Pendant mes 24 mois là-bas j’ai rrencontré beaucoup (trop) d’appelés qui essayaient d’en faire le moins possible, n’avaient aucun esprit combatif et n’attendaient qu’une chose : “la quille”:
Par contre, dans mon unité, composéS uniquement d’appellés volontaires et de plusieurs haarkis, nous en voulions, comme on dit: Au moment du “putsh”, nous avions pris fait et cause pour la révolte et notre unité a été disoute:….Mais ceci est une autre histoire.
Après une carrière à l’étranger, je suis revenu en France pour ma retraite et je me suis inscrit dans une association d’ancienss combattants qui avait une antenne près de chez moi, la FNACA: J’ai décoouvert que c’était en fait un repaire de communistes et de gauchistes: Comme vous le dites, ces “anciens combattants” de pacotille se vantent encore aujourd’hui de eurs ” faits d’armes”:en réalité en faire le moins possible quand ils étaient là-bas: Aucun esprit patriotique:…….. Pas étonnant qu’on ait perdu.
Après avoir quitté la FNACA, j’ai trouvé une autre assoc plus patriotique: Je me suis fait aussi , dans mon Sud-Ouest, des amis parmi les Pieds-Noirs locaux: Je me suis abonné, moi le “metro”, à la revue “L’Algérianiste ”
Pour moi, qu’on ait perdu l’Algérie reste une blessure.
Merci à Dreuz de publier cet article:
La cruauté et la bestialité auxquelles ont éé confrontés plusieurs milliers d’Européens restés en Algérie après l’Indépendance est révélée au grand public par l’ouverture des archives, mais la vérité était déja connue deouis longtemps par certains:: Les Pieds Noirs savaient:
Ces Pieds Noirs, ceux de la région d’Oran en particulier ont énormément souffert, abandonnés et trahis par le gouvernement français: La ffolie meurtrière des soldatsde l’ALN et des civils Algériens ne connaissait pas de limites:
Pzndant que les unités de larmée française restaient l’arme au pied dans leurs casernes malgré les appels au secours, hommes femmes et enfants Européens étaient kidnappés, torturés et tués: Les massacres étaient perpétrés surtout sur les bords du Petit Lac ” d” Oran: Ces “massacres du Petit Lac” sont restés dans la mémoire de tous les Oranais:
Le chef des troupes Françaises était le général Katz: Obéissant à la lettre à de Gaulle, il refusa de porter aide aux gens menacés: Cela lui a valu de la part des Pied Noirs le surnom de ” Boucher d’Oran”
Les histoires terribles sont innonbrables: Des femmes d’officiers ont été kidnappées,violées ouis utilisées ensuite comme prostituées dans les bordels de la nouvelle armée algérienne cCertaines sonr devenues folles:
Une histoire oeu connue est celle de plus de deux mille p¨Pieds Noirs entassés dans la terreur sur les quais d’Oran et attendant sans doute la mort, car de Gaulle se méfiait des Pieds Noirs, les haîssait , les méprisait et avait interdit aux navires français d’aller les chercher: C’est grâce à l’Espagne q’ils ont finalement été sauvés:
Sur l’ordre du général Franco, deux navires de guerre espagnols sont entrés dans le port d’Oran, malgré l’interdiction de de Gaulle et ont ramene ces malheureux en Espagne, ou ils ont pu refaire leur vie:l
Et quand on leur rend tous les prisonniers qu’on reçoit tout les jours encore!
Un exemple de déni de réalité : Vincent Auriol au sujet de l’Algérie en 1949.
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Le 4 février 1949, Vincent Auriol, président de la République française, reçoit le général Adolphe Aumeran, député d’Alger à l’Assemblée nationale, venu lui parler de l’Algérie, et qui déclare : « “Ça va mal, on risque de perdre l’Algérie, l’Assemblée algérienne est une mauvaise chose ; aujourd’hui, il y a un premier collège qui tient la présidence, mais si, demain, c’est un musulman, on sera devant de grandes difficultés.” »
Commentaire de Vincent Auriol :
« Il faut faire confiance à cette Assemblée.
Contrairement à ce qu’il me dit, les renseignements qui me sont donnés sur l’Algérie sont excellents. Quand tout le monde sera au travail et que les colons feront preuve d’intelligence à l’égard des autochtones, on fera de l’Algérie un département calme et prospère. »
(Vincent Auriol, “Mon septennat 1947-1954”, 4 février 1949 ; Éditions Gallimard, coll. Témoins, Paris, 1970, p. 188.)
Moi ce qui m’interpelle également, et en plus de tout ce qui est bien dit ici, c’est l’assourdissant silence de la FNACA qui représente tout de même une masse de gens qui ont été impliqués dans tout ce qui a été désigné comme “crimes contre l’humanité”… et dont ils ne se défendent pas… curieux !…
“La masse” de gens de la Fnaca ne représente absolument pas les vrais combattants de l’Algérie française. Ils ne cessent de faire du démarchage A GAUCHE et inscrire dans leurs listes tous ceux qui pensent que la France n’avait rien à faire en Algérie.
Dans le fond, elle agit exactement comme les algé riens qui, âgés de 40 ans aujourd’hui, te parlent de la guerre qu’ils ont vécue…. il y a 60 ans.
alors les gaullistes on vous écoute , on se référe toujours au plus grand assassin du 20 ème siécle, n’oublions pas son âme damnée le général KATZ qui s’est fait ensevelir en Espagne ,parait il .
j’aimais ce pays, mais ces habitants ne sont pas très francs du collier
Je suis sûr que cet article ne fera jamais la une des journaux bien-pensants : l’Humanité, Libération, le Figaro, le Monde le Point, l’Express, Courrier international…
Il devrait être envoyé à JUPITER pour sa culture personnelle.
Le Livre blanc publié il y a quelques années et signé par une centaine de généraux français donnait déjà tous ces détails, mais a été rapidement ostracisé.
En 1964, le luge de Marseille Margot s´est rendu au ministère de la justice pour y remettre des renseignements sur des disparus de la guerre d´Algérie. Il était l´hôte de mes parents pour une nuit et apportait une serviette contenante des documents.
Je ne l´ai su qu´après son départ de l´appartement.
Ce renseignement pourrait permettre de situer ces documentds en relation avec le juge Margot qui, auparavant, il était juge à Oujda (Maroc) à un moment où les archives s´ouvrent.
Sa femme est morte mais ses trois enfants pourraient fournir des renseignememnts complémentaires. La famille a toujours une maison de vacances à Juan-les-Pins.
Margot, un bon serviteur de la trahison de l´État gaulien.
Mon expérience en Algérie Française (qui aurait toujours dû le rester)
J’avais 7 ans lorsque mon école a été plastiquée par le FLN – Des décennies plus tard, mon ORL a découvert que j’avais le tympan droit traumatisé, comme résultat de l’explosion qui a tué plusieurs gamins d’une classe toute proche et fait sauter la quasi totalité des vitres de ma classe –
Un mois plus tard, un graffiti s’étalait sur toute la longueur du mur de notre immeuble : “Les Arabes au château, les Français au bateau, les Juifs au poteau”:
Encore quelques mois plus tard, ma tante, la jeune soeur de ma mère, est arrivée chez nous avec son chemisier déchiré et en pleurs: Elle venait d’échapper de justesse à un viol avec violence:
Un ou deux ans plus tard, c’est un client de mon père, dentiste, qui nous a gentiment expliqué que si l’on ne quittait pas l’Algérie, ses cousins viendraient violer ma mère, nous égorger mon frère et moi et ensuite s’occuper de lui:
Nous avons laissé, aux Arabes, un pays magnifique, entièrement construit par la France: Mon grand-père était architecte: Il a construit des hopitaux, celui de Blida notamment, et des immeubles prestigieux:
Il est mort de chagrin après avoir tout perdu quand on nous a mis à la porte: Sa villa à Bains Romains, sa maison près du Bvd de Champagne:..
Je suis retourné en Algérie, plus précisément à Tlemcen, en 2005: Ces branleurs hargneux n’avaient rien construit, rien entretenu, à part des mosquées et des bâtiments sociaux pour héberger les marmots qu’ils fabriquent à la pelle:
Que l’on ne vienne pas me réécrire l’histoire de l’Algérie: Les bons étaient français: Les salopards étaient de l’autre côté: Tortures: Attentats: Vols: Mensonges:
Et toujours, les femmes et les enfants visés en premier:
Bien dit Pierre Réhov !
Comment voulez-vous que la France gagne une guerre si ce n est qu avec l aide des U.S.A a Oran je travaillais sur le port et je voyais ces trouffions complètement bourrés et scandant a tue-tête “” la quille viendra ..etc alors qu ils n avaient pas encore fait quelques jours de service militaire .La guerre de 1940- 1945 trahison de communistes( comme en Algérie ) ensuite des fascistes et a présent un Président de la République qui critique la France et qui laisse son pays subir une invasion je crois que tout espoir et perdu avec cette droite molle et surtout avec les gauchistes
il était temps ,j’ai parcouru mais je reviendrai car ici les patos ne sont pas de cet avis et je suis furieuse !