Un total de 833 cas de syndrome de Guillain-Barré ont été signalés pour 593 millions de doses administrées.
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Mercredi, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a classé le syndrome de Guillain-Barré parmi les effets secondaires « très rares » du vaccin COVID-19 d’AstraZeneca.
L’EMA, qui est l’organisme de réglementation des médicaments de l’Union européenne, a inscrit le syndrome de Guillain-Barré (SGB) comme un effet secondaire possible du vaccin Vaxzevria d’AstraZeneca, après que 833 cas ont été signalés sur les 593 millions de doses administrées au 31 juillet, rapporte Reuters.
En mai dernier, l’autorité européenne de réglementation des médicaments avait examiné des rapports faisant état d’un trouble rare de dégénérescence nerveuse chez les personnes ayant reçu les vaccins COVID-19 d’AstraZeneca, soulevant des questions sur les effets secondaires potentiels du vaccin.
« Le SGB devrait donc être ajouté à l’information sur le produit comme un effet secondaire de Vaxzevria », a déclaré l’agence basée à Amsterdam.
Le syndrome de Guillain-Barré est une maladie auto-immune rare qui pousse le corps à s’attaquer à lui-même et à endommager ses nerfs.
L’EMA a recommandé qu’un avertissement soit ajouté aux informations sur le vaccin, indiquant aux personnes de consulter un médecin si elles développent une faiblesse et une paralysie des extrémités pouvant s’étendre à la poitrine et au visage.
L’autorité européenne de réglementation des médicaments avait classé en juillet le syndrome de Guillain-Barré comme un effet secondaire « très rare » du vaccin de Johnson & Johnson, qui utilise la même technologie adénovirale que le vaccin d’AstraZeneca.
Les États-Unis n’ont pas approuvé le vaccin d’AstraZeneca pour une utilisation d’urgence.
L’utilisation du vaccin a été suspendue en mars par plusieurs pays européens à la suite d’informations selon lesquelles il pourrait être associé à des caillots sanguins rares, mais elle a repris plus tard dans le mois.
La Food and Drug Administration (FDA) a averti que le syndrome de Guillain-Barré est un effet secondaire très rare du vaccin de Johnson&Johnson, rapporte encore Reuters.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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Merci pour l’info. Une pensée pour les malchanceux qui l’ont eu.
Tous les vaccins, sans exeption, ont des effets secondaires, plus ou moins graves. Au moins, l’AZ se base sur un protocole connu depuis un siecle au moins. Tandis que les Mrna… on sait pas trop… on va voir….
C’est quand même inquiétant ! Je précise que je suis vacciné Astra Zeneca deux doses et que la deuxième injection à causé chez moi les symptômes de la grippe, soit fièvre, courbatures et perte totale d’appétit, le tout durant une semaine. Maintenant tout va bien et je ne regrette rien, mais je peux comprendre que certains hésitent, il suffit de tirer le mauvais billet et c’est la cata, alors qu’on était en parfaite santé !
833 cas, ça paraît peu…sauf quand ça vous tombe dessus !
Oui, je crois que c’est Michel Sardou qui, ayant préféré Pfizer en raison des risques de thrombose avec AstraZeneca, avait dit que même si c’est aussi rare que gagner à la loterie, il n’avait pas envie d’être celui à qui ça arrive.
Le syndrome de Guillain-Barré (SGB) est une maladie auto-immune neurologique aiguë, déclenchée par des infections virales ou bactériennes banales dans au moins 2/3 des cas, et donc parfois aussi par les vaccins (qui miment l’infection sans en comporter les dangers principaux, c’est le principe…).
En Italie dans une petite étude (publiée en 2020 dans le New England Journal of Medicine), sur 1200 patients pris en charge pour une COVID-19, 5 ont développé un SGB, soit 0,4% des patients.
Reste comparer la proportion de patients développant cette maladie après l’infection versus celle la développant après le vaccin. Si elle est plus faible (comme c’est le cas avec la grippe et son vaccin), cela voudra donc dire que le vaccin protège du risque de SGB…
Si je ne me trompe, même si la proportion de gens développant un SGB après un vaccin est plus faible qu’après l’infection, il faut croiser cette proportion avec le fait qu’un vaccin a un « risque d’infection » de 100% puisqu’on l’administre, à contrario d’un virus dont on n’est pas sûr d’être infecté. Il faudrait étudier les statistiques, ce que je ne peux pas faire. Mais au final, pas sûr que la différence soit flagrante…