Initialement publié le 2 octobre 2021 @ 10:11
En découvrant un tweet de Playboy, annonçant que le costume officiel est de retour, porté par un homosexuel, les médias de droite ont titré : “Hugh Hefner doit se retourner dans sa tombe !”
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Oui, il doit se retourner dans sa tombe, mais de joie ! Hugh Hefner était un homme de gauche, un progressiste, qui a plus fait pour détruire les idées traditionnelles de la famille que n’importe quelle organisation politique marxiste au 20e siècle – à l’échelle planétaire.
La blague la plus célèbre concernant le magazine était “je l’achète pour les articles”. Tout n’était pas dans les articles, précisément.
En découvrant le pédé déguisé en Bunny, les journalistes de droite s’écrient “Playboy est devenu Woke”.
Playboy, premier média Woke
Wake up ! Playboy est Woke depuis 60 ans ! Playboy a été le premier média Woke, en faisant passer les idées nobles du mariage, de la famille, de la fidélité dans le mariage, pour des concepts ringards et dépassés. Le message des femmes dénudées de la page centrale était que l’homme moderne et équilibré, vivant avec son siècle, devait être un Playboy, il devait rejeter la société patriarcale pour ne pas passer pour un ringard. Comme les 72 vierges promises au bon musulman, les playmates et les jolies filles pulpeuses se pressant à ses pieds seraient sa récompense.
- Dans une interview de juillet 1986, Arthur C. Clarke, icône de la science-fiction, a admis avoir eu une “expérience bisexuelle”. Il ajoutait même : “Si quelqu’un me disait qu’il ne l’a jamais fait, je lui dirais qu’il ment.” En d’autres termes : soit vous êtes bisexuel, soit vous êtes un crétin attardé.
- Où Martin Luther King a-t-il raconté la première fois qu’il s’est souvenu avoir fait l’expérience du racisme (on l’a forcé à rester debout dans un bus, une histoire qui ressemble au sort de Rosa Parks) et ses réflexions sur le mouvement des droits civiques depuis ce moment-là ? Dans une interview réalisée en 1965 pour Playboy. La classe moyenne n’en aurait probablement pas entendu parler, si elle avait été publiée dans les pages culturelles du NYTimes du week-end.
- Et dans le numéro d’avril 1981 du magazine, Rita Jenrette, l’épouse alors séparée de John Jenrette, un élu Démocrate de la Chambre des représentants, est apparue nue dans le magazine, et a écrit dans un article d’accompagnement que le couple avait un jour fait l’amour sur les marches du Capitole après une session nocturne de la Chambre. Rien ne pouvait si bien désacraliser les institutions – et faire voter pour ces super-hommes, ces success-stories aux femmes superbes, les Démocrates.
La banalisation du divorce
Hefner et Playboy ont provoqué l’explosion, puis la banalisation du divorce dans la société occidentale, ainsi que l’idée d’inutilité de la cellule familiale, rien qu’avec ses photos.
- Auprès des hommes, en offrant des images de la beauté féminine dans les poses les plus sexuellement désirables, de sorte que les attentes de ces jeunes hommes ont atteint des sommets irréalistes, et ont créé des tensions et des frustrations envers leurs épouses, dont l’aspect physique ne se comparait pas aux filles sur papier glacé, les encourageant à aller chercher ailleurs meilleure fortune. Illusions, divorces, vies brisées et âmes errantes.
- Aux jeunes femmes, qui se sont retrouvées en concurrence avec les pages centrales montrant graphiquement ce que de beaux corps pris par des photographes et des maquilleurs experts pouvaient faire, et ont exacerbé des sentiments d’infériorité, un manque de confiance en soi, du ressentiment envers leur mari, lequel, n’ayant pas pu épouser une de ces beautés, développait en retour l’idée qu’il ne valait pas mieux, et n’avait, avec sa femme ainsi dévalorisée à ses yeux, “que ce qu’il méritait”. Amertume, rejet de l’autre, haine de soi, divorce, vies brisées et âmes errantes.
- Pour les célibataires, l’amour romantique et sain était remplacé par le sexe occasionnel, indifférent et sans amour, ce qui conduisit les jeunes, malheureux de cette quête dénuée de sens, vers la tentation de l’alcool et des drogues, et du désintérêt pour la construction d’une cellule familiale vue comme un fardeau et qu’ils ne trouvaient pas la motivation de créer.
Détruire la famille
La gauche a défendu le droit de produire de la pornographie chaque fois que les conservateurs ont essayé de la contrôler. La gauche ne se soucie pas du fait que ces femmes et ces hommes qui déconnectent totalement l’amour des relations sexuelles condamnent ces jeunes à une vie vide. En fait, c’est précisément ce que veut la gauche : des vies désespérées et solitaires, qui ne peuvent trouver de réconfort que dans les “causes” haineuses de vengeance et de règlement de compte, les causes de rejet et de destruction, dont la gauche a besoin pour prendre et conserver le pouvoir – sur eux et sur nous.
Les jeunes hommes ont toujours été sexuellement attirés par de jolies jeunes femmes. Il n’y a rien de mal à cela, c’est même toute l’histoire de l’évolution. Mais l’accomplissement de cet amour se faisait par le biais d’un processus de cour, de mariage et du merveilleux amour romantique qui se poursuit dans l’amour profond entre deux époux.
C’est précisément ce que Hefner a essayé de tuer, et il y est largement parvenu : les enfants naissants de foyers sans père sont de plus en plus nombreux, ils sont condamnés à des vies semi-vides, sans valeur ni but solide, et surtout, à l’absence du père indispensable.
La famille était la première cible de Playboy. Elle est toujours la cible de la gauche. Elle est le dernier rempart traditionnel, le dernier barrage contre l’insanité.
Hugh Hefner ne se retourne pas dans sa tombe, avec les photos du pédé déguisé en Bunny, il se poile.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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Combien de femmes et de concubines avait le roi Salomon ?
Combien manque t’il de femmes en Chine ?
Certainement que Hugh Hefner à contribué aux divorces…,mais il est tout aussi certain qu’il a permis à des millions d’hommes d’évacuer un trop plein de testostérone…
Pas sur que cette «évolution» va augmenter les ventes…
J’aime bien Playboy: Les articles sont intéressants.
régalez vous donc avec les nouveautés!
Je crois qu’il n’existe plus en version papier depuis 2020.
Hélas….
Je pense utile de diffuser la première de couv du numéro un de Playboy en Arabe: 😂 😂
Rien à ajouter 🤣🤣🤣
Pour abonder dans le sens de JPG sur la gauche version Hefner et la destruction de la famille, voici ce qui se disait en 1969 dans les réunions de la « féministe » Katie Millet (rapporté par sa sœur Mallory).
« Nous nous sommes assemblées autour d’une grande table et la présidente ouvrit la séance par une espèce de litanie qui imitait les codes de la pratique religieuse :
— Pourquoi sommes-nous là aujourd’hui ? demandra-t-elle.
— Pour faire la révolution ! répondirent-elles.
— Quel type de révolution ?
— La révolution culturelle !
— Et comment faisons-nous la révolution culturelle ?
— En détruisant la famille américaine !
— Comment détruisons-nous la famille américaine ?
— En détruisant le patriarcat américain !
— Comment détruisons-nous le patriarcat américain ?
— En lui enlevant son pouvoir !
— Comment le faisons-nous ?
— En détruisant la monogamie !
— Comment détruisons-nous la monogamie ?
— En promouvant la promiscuité, l’érotisme, la prostitution et l’homosexualité ! »
Merci Mme Florence Comès, merci infiniment !
Tout cela sent le diable à plein nez.
Et ces femmes sont de vulgaires pions, de vulgaires esclaves entrent ses mains.
Goethe (1749 – 1832): NUL N’EST PLUS ESCLAVE QUE CELUI QUI SE CROIT LIBRE SANS L’ÊTRE.
Merci, merci Mr Grumberg de nous rappeler certains principes pour l’édification d’une société saine.
Dans le même ordre d’idées, voici d’autres principes relevés par l’historien Pierre Chaunu (1923 – 2009) :
— […] « Le concept de liberté est pour lui inscrit dans les premiers mots de la Genèse: “Au commencement Dieu créa”. Cette conception repose sur trois principes: Dieu est liberté _ la Création est issue d’un acte libre de Dieu que ne limite aucune nécessité _ Dieu s’adresse à l’homme comme à l’alter ego (un autre soi) de sa propre liberté. » […]
— […] L’Occident est actuellement atteint dans ses forces vives et menacé dans sa survie par une crise démographique sans précédent. On ne donne la vie que si la vie a un sens, et avec elle la mort. C’est ce que nous enseigne la mémoire millénaire qui a forgé notre civilisation. » […]
— […] Qu’est-ce que la peste blanche ?
La désespérance. L’indifférence à la vie. Le sentiment que seul compte le bonheur immédiat. Le mépris de l’histoire comme de l’avenir. Désespérance qui a des conséquences directes : le déclin démographique accéléré, la résignation anticipée devant les asservissements possibles. » […]
— […] (La décadence objective) se marque par le non-remplacement de la génération au point que soient entravées la transmission et a fortiori l’augmentation quantitative et qualitative de l’information utile. Rien, en effet, n’est plus redoutable que les zones d’ombre dans la transmission de la connaissance car elles comportent un risque majeur : la diminution du volume et de la qualité de l’information effectivement disponible. » […]
Bra-vo !
Prenons le contre-pied de ce que vous écrivez et regardons la société indienne ou les sociétés islamiques : zéro mixité, pas de magazines sexuels, femmes couvertes de la tête au pied, sexe réduit à la seule gratification masculine…Mais tous les principes de la société traditionnelle bien en place : mariage, famille, enfants, autorité paternelle.
Et pourtant, modèles exécrables à fuir.
Donc, à mon avis, ce qui faisait que la société occidentale savait faire cohabiter libertinage et tradition, plaisir et responsabilité, ce sont les principes moraux du judeo christianisme qui étaient encore respectés. Le problème viendrait de l’abandon des normes. C’est comme l’homosexualité : elle a toujours existé. Mais ce qui est nouveau, c’est d’en faire une norme équivalente à l’heterosexualité et même supérieure.
Parfaitement d’accord avec vous. Ce qui est nouveau est que les libertés individuelles terrassent sur les libertés collectives.
Or personne n’est vraiment libre dans une société anarchique, tout comme personne ne l’est en dictature.
Les hommes en général pourraient trouver « moches » les femmes de la vie réelle ? D’après mon expérience, les hommes ne sont pas sélectifs, ils prennent tout. Certains préfèrent les rondes, d’autres les femmes plus âgées, etc., toutes les femmes s’y retrouvent, quelque soit ce que publie tel magazine, et maintenant, grâce à Internet, la diversité est beaucoup mieux représentée. Désormais, tout le monde peut être modèle et faire ses photos/vidéos sexy, moi par exemple j’adore faire cela. Une partie non négligeable des hommes n’a pas accès à tout ce qui concerne l’amour et le sexe, justement à cause de cette différence de sélectivité entre les hommes et les femmes (voir https://www.lepoint.fr/debats/l-inegalite-de-beaute-la-grande-oubliee-25-05-2019-2314995_2.php ). Eux, sans ces magazines et maintenant Internet, n’auraient rien (je suis aussi par ailleurs pour un « service public du sexe », que je pratique, voir https://www.liberation.fr/societe/2012/09/28/pour-un-service-public-du-sexe_849619/ ). D’après mon expérience, les personnes qui ont choisi le modèle traditionnel du couple ne s’y conforment pas (quand je vois tous les hommes mariés ou en couple qui me draguent ou m’écrivent), mais elles jugent très sévèrement les libertins, qui eux ne trompent pourtant personne. La pire situation c’est quand des personnes qui devraient absolument se séparer restent ensemble parce que pour elles le divorce est tabou. Je suis célibataire (je refuse d’être en couple, et si j’y étais obligée ce ne serait pas avec un homme) et je suis très heureuse, ma vie est tout sauf « vide ». Ça ce n’est pas du wokisme, c’est du libéralisme sociétal, je déteste le politiquement correct, je n’arrête pas de choquer et je me fais traiter de facho par les wokes (y compris à cause de mes positions sur la question transgenre).
Ce qui me semble pervers, si l’on admet la thèse de playboy woke, est plus l’utilisation d’un thème attractif dans un but, en réalité, politique.
Les libertés individuelles nécessitent la liberté collective d’une société de choisir des normes cohésives. Dans un état de guerre, personne n’est libre, chacun appartient à un clan. S’il peut avoir une tension entre la liberté de l’individu et celle de la nation de choisir son destin, les deux vont dans une très large mesure dans le même sens.
C’est d’autant plus vrai dans la société européenne non puritaine.
En un mot, le luxe aristocratique de la transgression doit être possible mais ne peut pas être la norme.
Dommage qu’il n’y ait pas un magazine conservateur dont les articles soient aussi intéressants.
Deplayboy.