Publié par Gaia - Dreuz le 26 octobre 2021

Source : Aleteia

Celle qui a révolutionné l’apprentissage des enfants était une femme de grande foi.

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Née en 1870, Maria Montessori est un médecin italien et pédagogue, dont les travaux furent loués par les papes Paul VI et Benoît XVI. Sa vision de l’enfant comme personne à part entière, complexe et fragile, destinée à s’accomplir, et la méthode qui en découle ont fait sa renommée internationale. Lors de la parution de ses premiers écrits, en 1935, sa pédagogie est remarquée par son originalité imprégnée de sagesse ancienne.

Si la méthode Montessori a été considérée comme novatrice, elle puise ses racines dans la foi personnelle de son auteure. Son idée est celle d’une « éducation des enfants respectueuse et bienveillante », comme elle l’explique dans Dieu et l’enfant, un ouvrage inédit qui revient sur les convictions profondes de la célèbre pédagogue.

L’enfant-messie

Pour Maria Montessori l’enfant est doté d’une grandeur naturelle qui ne demande qu’à s’épanouir dans un environnement propice. Elle est croyante catholique et sa pensée prend l’image du Christ pour doter l’enfant d’une mission divine.

Sa pédagogie suit son propre chemin, mais ce chemin n’est jamais loin des nombreuses paroles du Christ sur les enfants. C’est par une observation de leurs comportements, durant des années, qu’elle en est arrivée à la conclusion qu’ils étaient dotés d’une richesse intérieure inée, qu’ils pouvaient perdre ou ignorer si leur environnement ne leur permettait pas de faire croître.

Un embryon spirituel

Dans L’enfant, on retrouve la métaphore filée de l’embryon lorsqu’elle parle du développement de l’enfant. Il y a en lui un « embryon spirituel » qui, pour s’exprimer, doit passer par une incarnation. À de nombreuses reprises, Maria Montessori exprime son enthousiasme pour le développement de l’enfant et le mystère que celui-ci porte. Le mot miracle revient régulièrement sous sa plume.

Si elle n’expose pas sa foi de façon nette, le caractère chrétien de sa pédagogie ne saurait donner lieu au doute et la façon dont elle achève son chapitre sur le nouveau-né porte une dimension christique sans équivoque :

« Il vint au monde

Et le monde fut fait pour lui.

Mais le monde ne le reconnut pas.

Il vint à sa propre maison

Et les siens ne le reçurent pas… »

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