Publié par Gaia - Dreuz le 1 octobre 2021

Source : Sud-Ouest

Lundi, la France avait déjà fermement rejeté les accusations « inacceptables » et « indécentes » d’« abandon » du Mali portées par le Premier ministre malien à la tribune de l’ONU

Devenez « lecteur premium », pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !

En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.

Montant libre







Emmanuel Macron a qualifié jeudi de « honte » les accusations d’« abandon » du Mali par la France portées par le Premier ministre de transition Choguel Kokalla Maïga à la tribune de l’ONU.

« J’ai été choqué. Ces propos sont inacceptables […] Alors qu’hier a été rendu l’hommage national à Maxime Blasco (tué au combat au Mali), c’est inadmissible. C’est une honte et ça déshonore ce qui n’est même pas un gouvernement » issu de « deux coups d’États », a déclaré le chef de l’Était en répondant à RFI en marge du dîner de clôture de la saison Africa 2020 à l’Élysée.

Le Premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga a accusé samedi à l’ONU la France d’un « abandon en plein vol » avec la réorganisation de sa présence militaire au Sahel, et ainsi défendu la décision de Bamako d’engager des discussions avec la société paramilitaire privée russe Wagner.

L’exemple du Niger

« Je sais que les Maliens ne pensent pas ça », a estimé Emmanuel Macron, en soulignant que « la légitimité du gouvernement actuel », était « démocratiquement nulle ». « Nous sommes exigeants parce que nous sommes engagés, nous voulons lutter contre le terrorisme et pour la sécurité », a-t-il ajouté. « Nous sommes là parce que l’État malien l’a demandé. Sans la France, le Mali serait dans les mains des terroristes », selon lui.

Il a dit attendre des dirigeants de la junte « qu’ils respectent leurs engagements : qu’en février il y ait des élections, qu’ils arrêtent de mettre en prison les opposants politiques, qu’ils fassent leur travail, c’est-à-dire le retour de l’État, ce qu’ils ne font pas depuis des mois ». « Nous allons continuer les projets de développement » au Mali aux côtés de la communauté internationale.

« Ce n’est pas une fatalité », a-t-il poursuivi en donnant l’exemple du Niger, pays voisin du Mali, où il y a « un président courageux, le président Bazoum, après un autre président courageux, le président Issoufou, qui font le maximum, se battent pour leur peuple, l’éducation, la santé… Ils font un travail admirable ».

Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous