Initialement publié le 2 octobre 2021 @ 08:07
Vous souvenez-vous d’Oriana Fallaci et de ses prises de position anti-islam plus que jamais d’actualité ? La vérité est rarement agréable à entendre et Oriana Fallaci en paya le prix le plus fort.
Devenez “lecteur premium”, pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !
En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.
Je dédie cet article à notre ami Dreuzien Jacques Bario, qui eut le privilège de côtoyer pendant quelques mois cette grande Dame en Asie dans l’exercice de leur métier de reporter.
Grande journaliste italienne et auteur de renom, Oriana Fallaci décéda en 2006, peu de temps après son inculpation par un juge rouge pour violation des dispositions du Code pénal italien. Quel était son crime ? Avoir «vilipendé» une religion autorisée par l’Etat, en l’occurrence et sans surprise, le doux, tolérant et pacifique islam, la seule religion qu’il soit interdit de critiquer. Cracher sur le Christianisme relève de la liberté d’expression, dire la vérité sur la véritable nature de l’islam devient un délit, passible d’une peine d’emprisonnement.
Sa trilogie d’écrits sur le danger de l’islam commença par ««La Rabbia e l’Orgoglio» en 2001 (La Rage et l’orgueil*), elle continua avec la Forza della Ragione» en 2004 (La Force de la Raison*), puis par «Oriana Fallaci intervista se stessa/L’Apocalypse» en 2004 (Entretien avec moi-même – L’Apocalypse*).
«La Rage et l’Orgueil», écrit sous le choc de l’attentat islamiste du 11 septembre 2001, fut considéré comme un brûlot anti-musulman. Oriana y dénonçait violemment la culture musulmane, jugée comme inférieure à la culture occidentale, ce qui lui valut des poursuites judiciaires.
Le message central des livres de Oriana Fallaci se focalisait, en effet, sur le danger de la colonisation musulmane de l’Europe par l’immigration et la constitution de familles nombreuses. Correspondante de guerre au Moyen-Orient, Oriana Fallaci avait été en contact direct avec la religion d’amour islamique.
Elle avait interviewé le leader de la révolution islamique de 1979, l’Ayatollhah Khomeini, l’homme par lequel l’obscurantisme islamique s’abattit sur l’Iran. Au cours de l’entrevue, Oriana réalisa que l’islam politique était revenu en force sur la scène mondiale. Alors qu’elle s’exprimait sur les droits des femmes en Iran et l’islam politique, elle arracha le tchador qui lui avait été imposé, après avoir entendu Khomeini lui dire qu’elle n’avait pas à le porter.
«C’est très aimable de votre part, imam, lui répondit-elle, je vais donc m’empresser d’ôter ce stupide chiffon médiéval.»
Le terrible attentat du 11 septembre 2001 ne fit que renforcer son opinion négative sur l’islam, ce qui l’inspira pour sa trilogie sur l’islam.
Oriana raconta qu’à la lecture de son inculpation par le juge, elle se mit à rire.
«Oui, j’ai ri, amèrement bien sûr, mais j’ai ri. Pas d’amusement, pas de surprise, car ce procès n’était rien d’autre que la confirmation de la véracité de mes écrits sur l’islam.»
Jamais, elle ne perçut sa critique de l’islam comme une trahison de ses opinions antifascistes de longue date. Elle considérait sa critique de l’islam politique comme une continuation de sa lutte contre le fascisme, car pour elle, l’islam politique était le fascisme. C’est d’ailleurs ce qu’elle dit clairement à Khomeini :
«il me semble qu’il s’agit là d’un fanatisme des plus dangereux. je veux dire un fanatisme fasciste. En fait, nombreux sont ceux qui voient une menace fasciste aujourd’hui en Iran et qui affirment même que le fascisme est déjà en train de se consolider dans ce pays.»
Son respect de la vérité allait au-delà de la critique de l’Islam. En 1973, elle déclara à Dick Cavett, un journaliste animateur d’un talk-show, que Henry Kissinger lui avait reproché de l’avoir cité hors contexte.
«C’était faux, je l’avais enregistré sur bande. Il savait que ce n’était pas vrai.»
Allumant une cigarette à l’antenne (Oriana fumait trois paquets par jour) elle poursuivit :
«La politique et la diplomatie sont la sublimation du mensonge. Parfois, ils doivent mentir, je comprends cela. Mais en tant que journaliste, il doit comprendre que je dois dire la vérité. Si je comprends qu’il doit mentir, alors il doit comprendre que je dois dire la vérité.»
Que serait-il advenu de Oriana si elle avait vécu suffisamment longtemps pour être condamnée par les tribunaux italiens ?
Serait-elle allée en prison ? Si oui, y aurait-il eu un tollé parmi les intellectuels, comme cela fut le cas pour Salman Rushdie, frappé d’une fatwa pour avoir écrit les Versets sataniques* ? Oriana, qui souffrait d’une forme grave de cancer, quand elle fut accusée de clouer l’islam au pilori, serait peut-être morte en prison. Au mieux, elle aurait peut-être été libérée sur parole d’éditeur avec une fatwa de l’UE sur sa tête lui interdisant d’écrire d’autres livres critiques de l’islam. Nous ne saurons jamais comment le scénario aurait été écrit par le tribunal, mais une chose est certaine : Oriana aurait ignoré toute intimation relative à ce qu’elle pouvait ou ne pouvait pas écrire.
Critiquer l’islam a toujours été une tradition classique parmi les grands esprits de la civilisation occidentale. La liste des critiques de l’islam est légion. De Saint-Jean de Damascène (676-749), à Voltaire (qui écrivit une satire sur la vie de Mahomet), en passant par Alexis de Tocqueville «J’ai beaucoup étudié le coran… Je suis sorti de cette étude avec la conviction que, dans l’ensemble, il y a eu peu de religions dans le monde aussi mortelles pour les hommes que celle de Mahomet.»
D’autres écrivains comme Hilaire Belloc, G. K. Chesterton, Winston Churchill, Christopher Hitchens, Daniel Pipes, Geert Wilders, Robert Spencer et David Horowitz ont émis leurs propres critiques sur l’islam et auraient sans doute été jugés coupables par les mêmes tribunaux italiens, s’ils étaient tombés sous le couperet de leur censure. Oriana décéda avant le début de ce «procès de la haine», elle n’eut pas à subir l’indignité des imbéciles, mais en raison de sa position sur l’islam, de nos jours, son héritage est mitigé.
Aujourd’hui, les critiques trouvent soit des excuses à ses livres anti-islam – le 11 septembre l’avait plongée dans une sorte de dépression permanente – soit ils divisent sa carrière en deux parties : la partie gauchiste, principalement antifasciste, et la partie anti-islam en spirale descendante, où la journaliste, autrefois célèbre pour ses interviews de célébrités et ses romans «Un homme et son livre*» et «Lettre à un enfant à naître*» semblait être devenue folle selon certains de ses détracteurs.
Cristina De Stefano – la biographe d’Oriana intitulée «Oriana Fallaci, la Journaliste, l’Agitatrice, la Légende»- admit que la dernière trilogie d’Oriana Fallaci avait presque détruit sa carrière, mais ajouta que Oriana n’était pas une commentatrice politique, mais une romancière, un écrivain. Je pense qu’en parlant de politique, elle posait souvent les bonnes questions, comme par exemple :
«Quelle est la position de l’Europe vis-à-vis de la culture islamique à l’intérieur de ses frontières ? L’Europe est-elle prête à défendre ses valeurs ?»
Si Oriana vivait encore aujourd’hui, il serait hautement probable que les options de publication de ses écrits anti-islam et ses romans seraient proches de zéro. Aux USA, elles auraient été pratiquement nulles. Seuls les sites conservateurs comme Gatestone Institute, Frontpage Mag, Newsmax et «The American Spectator» lui auraient permis de s’exprimer. Quant à la publication de ses livres, quel éditeur américain aujourd’hui accepterait de publier un livre d’un auteur qualifié d’islamophobe ?
La Rage et l’orgueil* (2001), son livre inaugural sur la montée de l’islam, fut publié par Rizzoli International Publications, Inc.
«Les Italiens ne produisent plus de bébés, les idiots», écrivait Fallaci dans «La Rage et l’Orgueil». «Nos travailleurs étrangers, au contraire, se reproduisent et se multiplient glorieusement. Au moins une des femmes musulmanes que vous croisez dans nos rues est enceinte ou entourée de flots d’enfants. Hier, à Rome, trois d’entre elles ont même accouché en public.»
Rizzoli aurait-il continué aujourd’hui à publier les œuvres de Oriana Fallaci ? Comme le monde de l’édition de nos jours s’enfonce de plus en plus dans le terrier de lapin de la censure, par rapport à l’année 2006, une réponse affirmative à cette question serait surprenante.
En outre, si Oriana était vivante aujourd’hui, elle aurait pu subir le même sort que n’importe quel autre auteur malchanceux sur Amazon : voir ses livres, comme des milliers d’autres livres sur l’entretien des voitures, l’astrophysique ou le premier roman d’amour gothique de tante Bertha, être publiés, soit sans aucune promotion ou «marketing» soit «reposer» alignés à perpétuité sur des étagères, comme des rangées interminables de pierres tombales dans un cimetière.
Les «éditeurs» d’Amazon, toujours vigilants, obligent souvent les auteurs à modifier ou à couper des passages qu’ils estiment «offensants» sinon leurs livres risquent «l’exécution» via le bouton «delete». Il est donc raisonnable de supposer que les œuvres de Oriana Fallaci auraient fait réagir les censeurs d’Amazon.
Revenons brièvement sur la vie et la carrière professionnelle de cette journaliste «Supernova» explosive et lumineuse, dont le seul but était de dire la vérité. Si rapporter la vérité la rendait impopulaire, elle était prête à l’accepter.
Née en 1930 à Florence, en Italie, elle fut élevée dans une famille anti-fasciste. Son père était un leader dans la lutte contre Mussolini. À l’âge de 14 ans, Oriana rejoignit la Résistance. Pour son travail pendant la guerre, elle reçut un prix du commandant en chef des Forces alliées en Italie. Elle fréquenta par la suite l’Université de Florence.
Elle effectuait des interviews de personnages puissants à sa façon bien personnelle, ou pour user une terminologie plus colorée, avec «ces salauds qui décident de nos vies» notamment Willy Brandt, Mouammar Kadhafi, Hali Selassie, le Shah d’Iran, Indira Gandhi, Zulfikar Ali Bhutto, Den Xiaoping, Yasser Arafat, etc.
Connue pour ses tactiques d’entrevue provocatrices, Oriana Fallaci aiguillonnait ses sujets pour que ses interlocuteurs fassent des révélations inattendues.
Le «New York Times» assimilait ses questions aux «sondes rectales». Certains critiques n’hésitaient pas à la qualifier de crâneuse et de narcissique.
Oriana Fallaci écrivit pour de nombreuses publications italiennes, européennes et américaines, y compris Il Corriere della Sera, Le Nouvel Observateur, Der Stern, Life, Look, New York Times Magazine, le Washington Post et The New Republic.
En tant que correspondante de guerre, elle couvrit les conflits majeurs de notre temps, notamment l’insurrection hongroise de 1956 à Budapest contre le régime communiste hongrois imposé par Moscou et fut même arrêtée par la même occasion.
Elle passa sept ans sur le terrain au Vietnam, tant au Nord qu’au Sud, et a fini par être expulsée du Sud.
Elle fit des reportages sur les révolutions en Amérique latine : Brésil, Pérou, Argentine, Bolivie.
Au Mexique, elle faillit mourir. Le 2 octobre 1968, plusieurs milliers d’étudiants, qui reprochaient au gouvernement mexicain, entre autres récriminations, sa décision de dépenser énormément d’argent pour les Jeux olympiques de 1968 se rassemblèrent à Mexico sur la place des Trois-cultures dans le quartier de Tlatelolco. La répression par la police, soutenue par l’armée, fut sanglante, afin que les Jeux Olympiques de Mexico, qui devaient débuter quelques jours plus tard, puissent se dérouler dans «la paix»… Elle se solda par des centaines de morts et de disparus. Les survivants furent traqués, arrêtés, torturés. Cette tragédie, rayée de la mémoire officielle, est connue comme « la matanza de Tlaltelolco ». Il s’agissait bien d’un massacre  ;, car les historiens purent prouver que l’opération avait été soigneusement planifiée par les plus hautes autorités, que les militaires avaient eu ordre de fermer les accès, que les francs-tireurs avaient été préalablement placés sur les toits des immeubles qui encadrent la place, que les étudiants étaient sans défense.
Plusieurs envoyés spéciaux de la presse étrangère, présents à Mexico pour couvrir les Jeux, suivirent les mobilisations étudiantes, furent témoins d’exécutions à bout portant et dénoncèrent la répression sanglante, notamment l’Italienne Oriana Fallaci, blessée sur la place des Trois-Cultures. Oriana fut atteinte par les coups de feu de la police et laissée pour morte… Des fragments de balles furent trouvés dans l’épaule, le dos et au genou.
Un black-out total sur l’information fut imposé par le régime, qui s’efforça de faire disparaître toute trace du massacre. Une balle ou la prison était promise à quiconque en parlerait. La «paix» étant revenue, les JO pouvaient commencer… dans la joie, la fraternité et l’amitié.
Elle couvrit également la guerre civile du Liban et la guerre du Koweït.
Dans son roman «La Force de la Raison*», édité par Rizzoli, elle soutint que la chute de l’Occident avait commencé à cause de l’Islam radical. La démocratie de style occidental, avec sa liberté, les droits de l’homme, la liberté de pensée et de religion, ne pouvait coexister avec l’islam. L’un d’eux devait périr. Elle paria sur la chute de l’Occident.
Souvent au cours de sa vie, elle se plaignit de se sentir comme une Cassandre, car les gens ne tenaient pas compte de ses avertissements.
«Cela fait des années, que telle une Cassandre, je m’époumone à crier : «Troie brûle, Troie brûle».
Des années que je hurle au vent la vérité sur le Monstre et ses complices, qui de bonne ou de mauvaise foi, lui ouvrent les portes. Ses serviteurs qui, comme dans l’Apocalypse de Saint-Jean, se jettent à ses pieds et se laissent imprimer sur le front la marque de la honte, la marque de la Bête.»
Bat Ye’or commenta le troisième livre de sa trilogie islamique «Interview de Fallaci par elle-même et l’Apocalypse» sorti en 2004 par ces mots :
«Dans ce bref chef-d’œuvre, Oriana Fallaci nous émeut aux larmes, nous secoue avec le rire, nous éclaire et transmet son amour et son désespoir pour l’Europe qu’elle a servi avec une grande dévotion et qu’elle regarde aujourd’hui avec désespoir partir à la dérive.»
Dans une interview en 2002, on l’interrogea à propos de George W. Bush.
«Nous verrons, c’est trop tôt», répondit-elle. J’ai l’impression que Bush a une certaine vigueur et une dignité qui ont été oubliées aux États-Unis pendant huit ans.»
Mais elle ne supportait pas entendre G.W. Bush dire que «l’islam était une religion de paix.”
«Savez-vous ce que je fais à chaque fois qu’il le dit à la télévision ? Je suis là seule, et je le regarde et dis:«Tais-toi ! Tais-toi, Bush ! Mais il ne m’écoute pas…»
Accusée de diffamer l’islam dans son livre «La Force et la Raison», par Adel Smith, un musulman extrémiste d’origine écossaise et considéré comme l’auteur d’un pamphlet intitulé «L’islam punit Oriana Fallaci» appelant les musulmans à «l’éliminer» et «aller mourir avec Fallaci», elle fut recherchée par la justice italienne pour «crime de diffamation. Elle se réfugia à Manhattan. Ce pieux musulman appela également à la destruction de la fresque médiévale, «Le Jugement Dernier» de Giovanni da Modena, dans la cathédrale de Bologne, car elle représente le prophète Mahomet croupissant en enfer. Mais, la criminelle, selon la «justice» de son pays natal, était Oriana Fallaci !
Ses écrits honnis par certains, mais admirés par d’autres, lui offrirent heureusement d’autres opportunités de rencontres intéressantes. Elle fut parmi les premières personnes invitées par le pape Benoît XVI pour une conversation, une rencontre d’autant plus importante qu’elle s’était déclarée publiquement athée. Avant leur rencontre, voici ce que Oriana Fallaci disait sur le nouveau pape :
«Je me sens moins seule quand je lis les livres de Ratzinger, moi qui suis athée, et si une athée et un pape pensent la même chose, il doit y avoir quelque chose de vrai. C’est aussi simple ! Il doit y avoir ici une vérité humaine qui dépasse la religion.»
Oriana était un écrivain d’une grande diversité. Par moment, elle pouvait ressembler à une collégienne pigiste pour le magazine Cosmopolitan, notamment quand elle écrivait :
«J’ai du mal à écrire quand quelqu’un traîne autour de moi. Les hommes savent comment s’isoler pour écrire, car leurs femmes n’osent pas les déranger. Mais c’est différent pour les femmes, car les hommes les interrompent toujours, soit pour demander un bisou, soit une tasse de café.»
En 1991, après avoir appris qu’elle souffrait d’un cancer, elle déclara :
«Espèce de salaud, ne songe même pas à revenir. Tu as laissé une progéniture en moi ? Je vais de tuer. Tu ne me vaincras pas.» Hélas, le «salaud» revint quelques années plus tard et Oriana perdit sa dernière bataille.
Se sachant mourante, Oriana rentra en Italie. De sa chambre, elle avait une vue sur le célèbre dôme de Brunelleschi au sommet de la cathédrale de Santa Maria del Fiore, tandis qu’un CD diffusait une douce mélodie jouée par les cloches d’une église…
Oui, Oriana Fallaci était une journaliste «Supernova» explosive et lumineuse, dont le seul but était de dire la vérité. Si rapporter la vérité la rendait impopulaire, elle était prête à l’accepter.
Elle était prête à risquer sa vie pour ce en quoi elle croyait. Elle écrivit «La Rage et l’orgueil*» en trois jours à New York, immédiatement après le 11 septembre. Sa défense de notre civilisation et sa description de l’impact de l’islam sur l’Occident sont émouvantes. On a rarement lu quelqu’un d’aussi passionné et d’aussi intrépide dans sa défense de notre mode de vie.
«Folle», c’est ainsi qu’était pourtant décrite cette courageuse et lucide journaliste et essayiste italienne décédée en 2006. L’intelligentsia pro-islam, pro-migration, soutenue par les bisounours «peace & love» était révulsée, choquée, indignée par ses idées, ses textes, ses écrits courageux et lucides.
Un courage qui dérangea l’élite bien pensante de l’époque – n’ayant rien à envier à celle d’aujourd’hui – nourrie au politiquement correct, sans aucun esprit critique, atteinte d’une cécité collective incurable, professant joyeusement et avec conviction un angélisme pro-islam, pro-immigration musulmane, tandis que l’Europe commençait déjà à brûler sous ses pieds.
Ces idiots utiles de l’islam s’imaginent-ils réellement convertir nos ennemis à nos valeurs par l’amour et la tolérance ? Ne comprennent-ils pas que ce sont nos valeurs qui sont leurs cibles ? Quand saisiront-ils que le but ultime des musulmans, à quelques exceptions près, n’est pas de cohabiter en paix parmi nous, mais de nous soumettre, de détruire nos libertés, notre façon de vivre, notre civilisation ?
Relire les écrits d’Oriana aujourd’hui, c’est accomplir un acte de justice envers cette combattante, cette patriote, cette grande amoureuse de la liberté.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.
Sources :
.«Remembering Oriana Fallaci – And How The Truth is Rarely Pleasant to Hear» FrontPage Mag
.«Appreciating Oriana Fallaci» Daniel Pipes (FrontPage Mag)
*En achetant le livre avec ce lien, vous soutenez Dreuz qui reçoit une commission de 5%. Cette information est fournie pour assurer une parfaite transparence des conséquences de votre action, conformément à la recommandation 16 CFR § 255.5 de la Federal Trade Commission.
Merci Rosaly pour cet article opportun, pour avoir rappelé la mémoire de cette grande Dame, cette courageuse journaliste, cette intellectuelle brillante et lucide !
N’oublions pas Oriana Fallaci qui s’est battue pour la Liberté, la Justice, la Vérité, la Paix, la Tolérance, pour l’Europe et sa civilisation irremplaçable. Oriana c’est battue pour NOUS !
N’oublions jamais que l’Establishment politique, médiatique, intellectuel, s’est efforcé de la faire passer pour ce qu’elle combattait justement, une intolérante, une raciste, une violente, une ennemie de nos valeurs occidentales et chrétiennes. Cette gauche mondialisée dans toute sa dimension perverse : ses démarches orwelliennes où la vérité devient le mensonge et dont elle ne se lasse jamais !
Je vais diffuser cet article le plus largement possible.
Merci à vous Barakat.
“L’establishment”, confortablement installé dans la certitude d’appartenir au camp du Bien, n’hésite pas à salir, à vilipender, à ostraciser quiconque ose mettre en garde contre le péril islamique, qui menace l’Occident.
Oriana tenta désespérément d’obliger l’Occident à ouvrir les yeux et à déchirer le voile de l’hypocrisie, afin qu’il admette enfin , ce qui pour Oriana était une vérité indéniable.
« La farce d’un islam de paix, d’un coran prêchant la miséricorde, l’amour et la piété, continue. Comme si Mahomet était né avec une brindille d’olivier dans la bouche et était mort crucifié avec Jésus. Comme si Mahomet n’avait pas aussi été un égorgeur, un coupeur de tête. Comme si Mahomet nous avait laissé Saint- Matthieu, Saint- Marc, Saint- Luc, Saint- Jean en train d’écrire les Evangiles et non les hordes de soldats armés de cimeterres.»
(C’était un extrait de son dernier article, publié par le journal « Il Corriere della Sera » le 16 juillet 2005, intitulé:« L’ennemi que nous traitons en ami»
Il ne faut jamais oublier que les djihadistes divisent le monde en deux sphères : le monde islamique et le monde non islamique. Et si un jour il y a un combat, ce sera entre ceux qui aiment la liberté, la paix et l’humanité et ceux qui veulent imposer l’esclavage, la guerre et la divinité lunaire à toute l’Humanité.
Quand les responsables politiques et hélas une partie du clergé comprendront-ils que le coran est incompatible avec la Liberté, avec la Démocratie, avec les Droits de l’Homme et … avec le concept même de civilisation.
Il n’y a pas un gentil islam de paix et une déviance, l’islamisme, liberticide et belliqueux, mais un seul islam. L’islamisme ou islam radical est le vrai visage de l’islam, il n’est pas une déviation de l’islam, mais la pratique de cette idéologie dans toute son intégralité.
Et ce n’est pas être islamophobe ou extrémiste que de l’affirmer. Il n’y a pas un gentil islam de paix et une déviance, l’islamisme, liberticide et belliqueux, mais un seul islam.
Oriana n’est plus, mais d’autres ont repris son bâton de pèlerin anti-islam.
Votre titre est un résumé parfait de l’impression laissée par la lecture de ses livres : étoile lumineuse et explosive.
Elle manque beaucoup aux débats d’aujourd’hui.
Merci Hagdik. En effet, elle manque, mais il nous reste ses livres.
ne jamais s’avouer vaincu
rester toujours sur de sa vérité
Merci Rosaly pour la publication de cet article .
Je vous souhaite un bon week-end .
Excellent week-end à vous Pierre!
Rosaly
nous revenons au discourt de Ratisbonne…comme par hasard
Bonsoir Gérard,
“Islamoréaliste” : j’adopte! J’aime aussi “islamolucide” :)).
Il est vrai, que les défenseurs de l’islam ne savent pas de quoi ils parlent, n’ayant jamais lu le coran. Ils se contentent de répéter bêtement les mêmes refrains afin de justifier l’injustifiable.
Amitiés!
J’aime bien aussi “islamofuge”.
Ils répètent bêtement ce que les charlatans musulmans leur sereinent de ce mensonge d ‘ un islam de paix et d’amour, sachant très bien que la grande majorité des mécréants que nous sommes ont la paresse intellectuelle et l ‘ ignorance crasse.
A lire et à relire merveilleuse Oriana Fallaci
ROSA
Merci Rosalie d’avoir évoqué le souvenir de cette grande Dame. je l’avoue modestement, j’avais vaguement entendu son nom, sans savoir vraiment qui elle était et quels combats elle menait. Encore une fois grâce à Dreuz nous savons qui est cette belle personne et je comprends pourquoi les medias gauchistes n’en parlaient jamais, ses prises
de position sur l’islam dérangeait leur esprit dihmmisé et totalement acquit à cette religion.
Je vais de ce pas rechercher des livres la concernant.
Excusez moi, j’ai mal orthographié vôtre nom Rosaly.
Pas de problème Maujo et merci à vous!
Elle était, en effet, une personne extraordinaire. Les islamo-gauchistes italiens la détestent aujourd’hui encore. J’aurais bien aimé la rencontrer.
En fait, les médias gauchistes et même ceux “libéraux” n’en parlent plus depuis 2001. Avant elle était admise dans l’espace public.
OK pour votre remarque, et pour l’utilisation de ce terme islamoréaliste!
Merci Rosaly pour ce bel hommage. Le premier livre que j’ai lu d’elle, c’est sa “Lettera a un bambino mai nato”, j’ai lu ses écrits après les attentats, les interview d’hommes célèbres qui avaient été republiées par Il Corriere. Je viens de terminer sa saga, Un cappello pieno di ciliege, non traduit, mais avec la réputation qu’elle a développée depuis 2001, cela ne viendra pas. C’est un chef-d’oeuvre. On pourrait ne pas vouloir le lire pensant que c’est l’histoire de sa famille, mais les tempéraments, les situations historiques qu’elle décrit sont passionnants. On aurait voulu qu’elle continue sa fresque puisque la mort l’a arrêtée à la génération des grands-parents, malheureusement car on aurait voulu connaître ses parents, êtres exceptionnels qui l’ont élevée avec ce sens de la révolte, avec le souci de défendre la vérité et la liberté. Par contre au point de vue littéraire, j’ai nettement moins aimé son Insciallah qui aurait dû être un chef-d’oeuvre également si elle n’avait pas voulu trop en faire au point de vue des langues utilisées dans le bouquin (italien, français, arabe, et les dialectes italiens…) c’est réaliste, mais illisible. Quel dommage parce que ce qu’elle décrit est très philosophique, une réflexion sur la guerre en général, mais aussi sur les “missions de paix”. Un bémol dans ce livre, la présentation un peu caricaturale d’Israël et sa présence au Liban.
Merci Jam. Je n’ai pas encore lu “Un cappello pieno du ciliege”, ni “Inscialla”.
Je me souviens qu’à l’annonce de son décès, la joie avait éclaté au sein de la “meilleure communauté qui soit”.
Sur Israël, je pense que ses sentiments avaient évolué par la suite.Bat Ye’or l’appréciait.
Rosaly, je devrais prendre la peine de partager mes notes sur ce qu’elle a écrit de la présence d’Israël au Liban dans ce Insciallah. En voici un extrait, chapitre 2, p.12 sur 97 (édition électronique), elle vient de dire qu’il y avait la paix au Liban avant l’arrivée des Palestiniens. Elle ajoute: “Qui, usando la medesima logica degli israeliani che gli avevan sottratto la patria, s’erano installati al posto degli sciiti che a Sabra e Chatil e a Bourji el Barajni ci vivevan da sempre.” Je n’accepte pas ce parallélisme. Les Juifs ont toujours vécu en Palestine. Bien à vous Rosaly et merci de participer au forum. (Si j’ai le temps d’autres extraits)…
Pour ceux qui ne comprennent pas l’Italien comme moi, faites la mainipulation suivante: copier le texte + CTRL + F9, c’est valable pour toutes les langues, 1000 mots maximum.
je ne sais pas comment vous contacter pour la question suivante >> si je vous commande les ouvrages d’Oriana Fallaci >> seront ils écrits en français ou en anglais ????
Les livres d’Oriana Fallaci mentionnés dans l’article ont été traduits en français et peuvent être commandés sur Amazon et/ou la Fnac.
Un grand merci à vous Chère Rosaly pour cette dédicace qui me touche énormément, qui me touche au coeur.
Comme vous avez raison d’écrire un article sur elle pour tous les Dreuziens !
Caril ne faut pas qu’on l’oublie, “cette étoile explosive et lumineuse” dont le seul tort a été d’avoir raison sur l’Islam avant tout le monde:
😀
Merci, Rosaly, pour ce bel et effectueux article en mémoire d’Oriana
Fallaci.
Lorsque j’ai découvert son livre, à sa sortie: “La rage et l’orgueil”, j’ai
pensé: enfin une journaliste! enfin un reporter !
Belle, intelligente, courageuse— et même audacieuse—, elle a mis
en évidence le danger que représente l’islam pour notre civilisation
fatiguée. Un reporter et une résistante: voilà bien des qualités qui
suscitent la jalousie chez des journalistes de bureau.
J’ai bien noté les autres livres que vous citez, d’Oriana, et les achèterai.
Bonsoir Saskia
J’ai eu la même réflexion ravie après avoir lu ce livre. Les journalistes d’aujourd’hui, à quelques exceptions près, ont été formatés à servir le Pouvoir en place et non à informer objectivement les lecteurs. Ce sont les petits robots obéissants de leurs maîtres à pense et non pas des journalistes. Oriana, elle, était une véritable journaliste. C’est elle qui devrait être citée en exemple à suivre dans les écoles de journalisme..
Merci, Rosaly. Tout est juste chez vous. Sauf “la seule religion qu’il SOIT interdit de critiquer.” NON, en bon français ! : “La seule religion qu’il EST interdit de critiquer.” 😉
ça se discute, cher Casterman. Tout dépend de l’intention du scripteur. On peut écrire : “la seule chose que je peux faire pour vous” et “la seule chose que je puisse faire pour vous”. Dans le premier cas, avec l’indicatif, j’énonce un fait : oui, je ne peux en faire une autre. Dans le second cas, avec le subjonctif, je laisse un doute : par exemple, parlant au présent, je peux laisser planer l’idée que demain je pourrais faire autre chose pour vous. Dès qu’il y a doute, ou simple prudence, on peut employer le subjonctif, et Rosaly, ne voulant pas asséner une vérité absolue (peut-être que d’autres religions ne seraient pas critiquables), ou désireuse de garder la prudence du journaliste d’investigation, peut user en droit du subjonctif.
Par ailleurs, j’ai beaucoup aimé cet hommage à Oriana Fallaci, la Cassandre de la civilisation occidentale. Je me souviens avoir lu son premier essai sur l’islam d’une traite. A l’époque, ce texte, malgré le 11 septembre, avait encore une certaine étrangeté en France, avant Merah, Charlie Hebdo, le Bataclan, l’Hypercasher, etc. Relu aujourd’hui, il montrerait comme elle voyait loin. Je n’ai pas lu le dernier, l’Apocalypse, j’ignorais son existence et je vais le lire au plus tôt. C’était une grande dame. Merci Rosaly.
Merci pour votre appréciation et votre explication quant à l’utilisation du subjonctif ou de l’indicatif.
Elle était lucide, visionnaire et courageuse, mais elle ne fut pas entendue par ses contemporains. Toutefois, sa voix ne s’est pas perdue dans le désert, elle résonne encore aujourd’hui au travers de ses livres.
😊
Merci à vous! Avant d’écrire la phrase en question, j’ai vérifié: Il est permis d’utiliser soit l’indicatif présent, soit le subjonctif, comme Siloë vous l’a si bien expliqué dans son commentaire.
Bonjour Rosaly
Bel hommage pour une grande dame qui a su décrire l’islam pour ce qu’il est : un fatras d’inepties pour arriérés sanguinaires destructeurs de civilisations. L’islam quand on y songe n’est après tout qu’un immense mépris pour la création de D. Il n’y a qu’à voir le traitement accordé aux dix commandements par momo, l’escroc assoiffé de pouvoir.
Ceci dit question destruction de civilisations, la gauche (socialiste, communiste et variations) n’a rien à envier à l’islam. C’est le même genre de collectivisme qui nie l’Homme…
Bien à vous.
La femme est une fabrique de musulmans.
Larbi Bel Hadj (repris de Benoîte Groult dans CETTE MâLE ASSURANCE p.80)
Oriana Fallaci.
L’Europe s’est offerte à l’islam avec sottise, paresse et lâcheté et voue sa propre culture à la mort.
Oriana Fallaci.
Cette Union européenne moelleuse. Cette Europe clownesque et stupide qui fornique avec les pays arabes et qui pour empocher leurs pétrodollars parle d’« Identité culturelle » avec le Moyen-Orient… Que veulent dire Identité culturelle avec le Moyen-Orient, race d’idiots, espèces de balourds ? Où est l’Identité culturelle avec le Moyen-Orient, race de filous !
Fallaci Oriana. Essayiste et journaliste italienne.
Si tu dis ce que tu penses du Vatican, de l’Église Catholique, du Pape, de la Madone, de Jésus, des Saints, il ne t’arrivera rien. Mais si tu fais pareil avec l’islam, avec le Coran, avec Mahomet, avec les fils d’Allah, tu deviens raciste et xénophobe et blasphémateur et coupable de diffamation raciale.
Orianna Fallaci. Essayiste et journaliste italienne.
Nous pensons vivre en démocratie, mais en fait nous vivons dans des régimes faibles dirigés par le despotisme et la peur. Les élites occidentales sont paralysées par la peur, effrayées de dénoncer l’aspect néfaste de la charia islamique que les djihadistes veulent imposer au reste du monde. Dans leur esprit, la peur de se fâcher avec les musulmans est plus grande que la peur du suicide national ou civilisationnel.
Wafa Sultan. Psychiatre américaine d’origine syrienne.
Oui, le coran est un livre fasciste. Non, l’islam n’est pas compatible avec les valeurs des sociétés occidentales. Et non, il n’existe pas d’islam modéré.
Wafa Sultan. Psychiatre américaine d’origine syrienne.
Le coran est pire que Mein Kampf, car Mein Kampf est un livre politique, alors que le coran est un mélange de politique et de religieux. À mon avis, il est plus facile de surmonter une idéologie politique qu’une idéologie politique emballée dans une idéologie religieuse.
Sultan Wafa.
Le musulman est une créature irrationnelle gouvernée par ses instincts. Les enseignements de l’islam l’ont privé de sa raison, ont attisé ses émotions, et l’ont ravalé au rang d’une créature inférieure incapable de se contrôler ou de réagir rationnellement aux événements.
Nadine Morano. Ancienne ministre UMP. (Sud Radio) 2012
J’ai pas envie que ça devienne le Liban chez moi.
La femme partage avec le Juif le rôle d’incarner l’absolu du négatif et le ferment de la décadence.
Otto Weininger (repris de Benoîte Groult dans CETTE MâLE ASSURANCE p.100)
Son livre Lettre à un enfant jamais né (1975) déclenche une polémique en ce qu’il semble défendre une position peu favorable à l’avortement.
En effet, lors d’une grossesse désirée, Oriana Fallaci a entamé un « dialogue écrit » avec son futur bébé… et elle a fait une fausse couche (au 3ème ou 4ème mois), l’embryon étant mort depuis un moment.
Le fait de parler simplement, avec amour, et en le prenant à témoin comme un petit enfant n’ayant pas encore la parole, a dû déranger+++ bien des féministes.
Entièrement d’accord avec vous ! Surtout le passage de nazisme avec un dieu
Tout est dit 👏👏👏.Je crois que votre excellent texte me servira de modèle pour contrer cette idéologie néfaste.
Elle vit plusieurs mois de l’année à New York, où elle travaille en isolement à son dernier roman, Un cappello pieno di ciliege. Elle sort de son isolement suite aux attentats du 11 septembre 2001. Le 15 septembre 2001 elle publie un article dans le Corriere della sera, intitulé La rabbia e l’orgoglio (« La rage et l’orgueil »), où elle dénonce, en les traitant de « cigales », les Occidentaux qui avaient déclaré que les États-Unis « méritaient » les attentats. À partir de cet article, elle publie deux volumes, La Rage et l’Orgueil et La Force de la raison, où elle se qualifie de « Cassandre » et prédit l’autodestruction de la civilisation occidentale, trop faible devant les coups de l’islam. Elle prend position contre l’islam en le décrivant comme une religion liberticide, et défend le droit à l’existence d’Israël tout en comparant l’islam au nazisme et au fascisme. La rage et l’orgueil est la meilleure vente de l’année 2002 en Italie atteignant le chiffre de plus d’un million d’exemplaires vendus. En France, les éditeurs Gallimard et Grasset refusent de publier l’ouvrage avant que les éditions Plon ne signent7. Dès novembre 2002, les ventes en France dépassent les 160 000 exemplaires8.
Alors qu’elle avait commencé sa carrière dans la presse de gauche laïque, la journaliste se rapproche de l’Église catholique et des positions de la droite. Se définissant comme « une athée chrétienne », elle était avec Giuliano Ferrara une des grandes figures des « athées dévots », un mouvement intellectuel italien qui partage le constat d’une nécessité « vitale » pour l’Europe de renouer avec ses « racines chrétiennes ».
La Rage et l’Orgueil (Plon, 2002) lui sont reprochées, comme « il y a quelque chose, dans les hommes arabes, qui dégoûte les femmes de bon goût », ou encore : « Au lieu de contribuer au progrès de l’humanité, [les fils d’Allah] passent leur temps avec le derrière en l’air à prier cinq fois par jour. » Dans cet ouvrage, les musulmans sont également comparés à des « nouveaux croisés » et elle affirme que les imams sont « d’une manière ou d’une autre les guides spirituels du terrorisme ». À propos des mosquées elle écrit que « surtout en Italie […] elles grouillent jusqu’à la nausée de terroristes ou aspirants terroristes ». Elle affirme enfin que les Arabes sous couvert de migrations envahissent l’Europe pour propager l’islam et elle conclut en affirmant que les musulmans « se multiplient comme des rats. »
De son côté, le sociologue Pierre-André Taguieff écrit : « Fallaci vise juste, même si elle peut choquer par certaines formules. »13
En 2002, lors du Forum social européen à Florence, Oriana Fallaci entre en polémique directe avec le mouvement « No Global ». Elle accuse ses membres d’être des « pacifistes à sens unique », voire des « enfants gâtés », et invite les Florentins à s’enfermer chez eux de peur des violences des Black Blocks.
http://fr.danielpipes.org/8846/oriana-fallaci
[…]
En 2004, elle écrit « La Force de la Raison », édité par Rizzoli et qui sortira ce mois-ci en anglais. Il a également été vendu à 1 million d’exemplaires en Italie. Dans le texte, elle soutient que la chute de l’Occident a commencé à cause de l’Islam radical. La démocratie de style occidental, avec sa liberté, les droits de l’homme, la liberté de pensée et de religion, ne peut coexister avec l’Islam radical. L’un d’eux doit périr. Elle parie sur la chute de l’Occident.
Le troisième livre de sa trilogie islamique, « Interview de Fallaci par elle-même et l’Apocalypse », également sorti en 2004, en italien (et pas encore en anglais). Voici ce que Bat Ye’or avait à dire de celui-ci, écrivant à FrontPageMag.com, une autre activité de notre mécène de ce soir, le Centre pour l’étude de la culture populaire: «Dans ce bref chef-d’oeuvre Oriana Fallaci nous émeut aux larmes, nous secoue avec rire, nous éclaire et transmet son amour et son désespoir pour l’Europe qu’elle a servi avec une grande dévotion et qu’elle regarde aujourd’hui avec désespoir car il va à la dérive. ”
Dans une interview en 2002, on l’interrogea à propos de George W. Bush. “Nous verrons, c’est trop tôt, répondit-elle. “J’ai l’impression que Bush a une certaine vigueur et une dignité qui ont été oubliées aux États-Unis pendant huit ans.” Mais elle avait des différences avec lui, surtout lorsque le président appelle l’islam une «religion de paix.” «Savez-vous ce que je fais à chaque fois qu’il le dit à la télévision? Je suis là seule, et je le regarde et dis:« Tais-toi! Tais-toi, Bush! Mais il ne m’écoute pas.. ”
[…]
https://www.lefigaro.fr/international/2008/03/24/01003-20080324ARTFIG00237-converti-au-catholicisme-magdi-allam-craint-pour-sa-vie.php
https://fr.zenit.org/articles/benoit-xvi-le-pape-du-dialogue-franc-au-dela-des-divisions-de-l-Église/
[…]
La journaliste Fallaci est une autre question. Elle a eu des critiques dures vis à vis de l’Église catholique pour sa position face à l’islam, mais c’est toujours bien de dialoguer. Si nous dialoguons, cela veut dire que nous pensons qu’entre les deux parties, il peut y avoir des progrès, effacer les malentendus, mais c’est aussi obliger l’autre à réfléchir. L’Église catholique, justement en tant que telle, est universelle, et elle pense qu’en tout homme, à quelque culture qu’il appartienne, il y a des germes de bien et parmi eux il y a toujours l’aspiration à la justice et à la paix ».
À propos du dialogue entre la foi et les sciences naturelles, et la « question de Dieu », évoqués lors du dialogue avec Hans Küng (cf. ZF050927), le cardinal Cottier déclare: « Ma pensée est que nous sommes dans la ligne de Jean-Paul II. Nous pensons à deux choses. Avant tout, à un document très important comme Fides et Ratio. Dans cette encyclique, la problématique sur le respect de la raison, qui vient discuter et dialoguer avec la foi, est posée avec une très forte insistance. Il y a ensuite un autre aspect: l’intérêt que Jean-Paul II a eu pour l’Académie pontificale des sciences, naturelles et sociales. N’oublions pas qu’alors le cardinal Ratzinger était membre de cette académie. Tout cela fait que le problème science-raison, se présente à chaque chrétien sur les ponts de rencontre entre la foi et la raison: aujourd’hui, spécialement, la raison scientifique ».
À propos du dialogue entre avec les communautés musulmane et juive, le cardinal Cottier précise: « Il existe un lien spécial entre l’Église et le Peuple d’Israël, le Peuple de la Première alliance. Le pape l’a fait voir lorsqu’il a accepté la proposition des grands rabbins d’Israël, mais aussi lorsqu’il est allé à la synagogue de Cologne. L’islam aussi est une grande religion, et la rencontre entre le christianisme et l’islam est l’un des faits majeurs de notre époque, et là aussi nous devons rechercher le dialogue. Le problème est que l’islam même vit une très grande crise causée par des fauteurs du fondamentalisme, avec lequel certainement tous les musulmans en sont pas d’accord. Je dirais que nous devons aider les musulmans à retrouver, pour ainsi dire, les grandes intuitions de la morale qui se trouvent aussi dans le Coran ».
septembre 28, 2005 00:00Église catholique
https://www.la-croix.com/Archives/2005-09-02/ROME-_NP_-2005-09-02-243759
ROME
La Croix le 02/09/2005 à 00:00
Benoît XVI a reçu Oriana Fallaci. La journaliste italienne, pourfendeuse du dialogue avec l’islam, a été reçue samedi dernier, à sa demande, par le pape à Castel Gandolfo. Oriana Fallaci, qui se définit comme une « athée chrétienne », est poursuivie par la justice italienne pour outrage envers les musulmans. Le 20 août, Benoît XVI avait rencontré en Allemagne une délégation musulmane.
http://fr.danielpipes.org/8846/oriana-fallaci
[…] Pour conclure, voici Oriana Fallaci, pour parler de son héritage: elle l’espère, à travers ses livres, mourir un peu moins quand je mourrai. Pour laisser des enfants que je n’ai pas eus … . Pour faire réfléchir les gens un peu plus, en dehors des dogmes dont cette société nous a nourris de travers les siècles. Pour donner des histoires et des idées qui aident les gens à mieux voir, à mieux penser, à connaître un peu plus. […]
http://fr.danielpipes.org/8846/oriana-fallaci
[…]
Mais les écrits de Mme Fallaci lui ont aussi, bien sûr, donné de nombreuses opportunités. Je voudrais en mentionner une: qu’elle a été parmi les premières personnes invitées par le pape Benoît XVI pour une conversation, une rencontre d’autant plus importante qu’elle s’est déclarée publiquement athée. Avant leur rencontre, voici ce que Mme Fallaci avait à dire sur le nouveau pape:
Je me sens moins seule quand je lis les livres de Ratzinger, moi qui suis athée, et si un athée et un pape pensent la même chose, il doit y avoir quelque chose de vrai. C’est si simple! Il doit y avoir quelque vérité de l’homme ici qui est au-delà de la religion.
[…]
Une CRITIQUE de ce livre :
AlainVera 11 mars 2016
Avec un grand talent, Christina DE STEFANO nous livre la vie professionnelle et personnelle d’ ORIANA FALLACHI qui a été une grande figure du journalisme italien du 20ème siècle, à une époque ou, dans cette profession ,le machisme était installé…
Elle fut également l’un des grands écrivains populaires italiens..
Perfectionniste, maniaque de la précision, ORIANA FALLACI était une femme en avance sur son temps, d’un caractère indomptable, obsédée par le courage, physique comme moral, loyale et douée…
Dans ses fameuses interviews innombrables des hommes politiques importants dans le monde entier, elle savait être agressive avec ses questions…
Par contre, comment comprendre comment cette femme aussi forte devant les puissants, les dangers des guerres et la mort pouvait être aussi fragile en amour ?
Un livre époustouflant…
https://www.babelio.com/livres/De-Stefano-Oriana-une-femme-libre/701533#citations
Oriana Fallaci. Le Sexe inutile : Voyage autour de la femme.
Traduit de l’italien par Frances de Dalmatie – 1961
Oriana Fallaci 1961
Une enquête sur la condition de la femme, résultat d’un voyage d’un mois autour du monde.
« En 1960 elle est envoyée par L’Europeo en Orient pour parler de la condition féminine. Le reportage Viaggio intorno alla donna (“Voyage autour de la femme”) deviendra ensuite le volume Le Sexe inutile2. »
Extraits de ce livres d’Oriana Fallaci (OF):
a) pages 41 à 42 :
[…]
– Non, je (OF) ne comprends pas, répondis-je. N’y a-t-il donc jamais de cas où les couples s’aiment ?
– Quelquefois, dit Tazeen Faridi, mais ils ont honte de le dire, comme si c’était une faute. Voyez-vous, nous n’avons pas d’histoires d’amour, nous.
– Je ne peux pas le croire, protestais-je. Essayez de vous en rappeler une.
Tazeen Faridi appela sa secrétaire.
– Raïssa, tu connais une histoire d’amour ?
– Les Mille et une nuits, répondit Raïssa en riant.
– Non. Racontez-m’en une vraie, insistai-je.
Tazeen riait : « Raïssa, mon amie italienne veut une vraie histoire d’amour. »
– Quelle exigence ! dit Raïssa qui riait toujours. Attendez que je réfléchisse !
– J’ai trouvé ! dit Raïssa Tazeen Faridi. Il y a l’histoire du Sikh.
– Je ne veux pas l’histoire d’un Sikh : je veux l’histoire d’un musulman et d’une musulmane, insistai-je encore.
– Mais le Sikh s’est fait musulman, dit Tazeen Faridi. Du moins, il me semble.
Elle ne parvenait pas bien à se rappeler l’histoire et dut téléphoner à trois ou quatre amies. Toutes, amusées comme s’il s’agissait d’une anecdote comique, finirent par rassembler les détails de cette histoire, et voici ce qui me fut enfin conté, après m’avoir bien fait remarquer que le héros était un homme, Boota Singh (BS), et non une femme. BS était un sikh de trente-trois ans qui vivait à Calcutta. Il s’éprit de Mohinder, une musulmane de onze ans, et l’épousa en payant quinze cents roupies. BS et Mohinder vécurent ensemble six ans et eurent deux filles. Mais c’est alors que parut la loi pakistanaise connue sous le nom de « Recovery of Adducted Women Act » (Loi sur la récupération des femmes) et Mohinder dut retourner au Pakistan sans son BS. Mais celui-ci l’aimait : il se fit musulman et au bout d’un an rejoignit Mohinder à Lahore. Mais entre-temps, Mohinder avait été mariée à un autre contre dix milles roupies au moins et elle ne voulut pas voir BS. Alors lui se rendit à la gare et se jeta sous un train.
Je dis à Tazeen que c’était une très belle histoire.
Mais Tazeen secoua la tête et dit qu’elle était ridicule. Et Raïssa d’ajouter : « Il n’y a qu’un Sikh qui soit assez bête pour se tuer par amour. Il y a tant de femmes sur la terre. Il n’avait qu’à en prendre une autre. »
Je me mis alors à raconter l’histoire à toutes les musulmanes que je connaissais à Karachi, et toutes me répondirent que c’était une histoire stupide. Ce n’est pas pour rien que les Anglais avaient voulu en faire un film intitulé : « Boota Singh » ou l’histoire d’amour du siècle. Mais ils ne l’avaient pas fait à cause de la chaleur.
Ah oui, on manquait d’air à Karachi ! Là où les femmes rient d’une tragique histoire d’amour…
[…]
Magnifique article, bravo! Il y a un film sur Oriana Fallaci qui est pas mal mais qui globalement tait ses positions sur l’Islam sauf la scène où elle retire son voile devant l’Ayatollah Khomeni.
Merci!
On ne perd jamais sa bataille contre le cancer, c’est une victoire à la Pyrhuus.
Bon, merci à elle pour aider les masses à ouvrir les yeux sur ce qu’est l’islam.
En discutant entre amis (parfois parti), j’ai toujours posé la question du modèle de la religion et je mets souvent Jésus et le pédophile misogyne criminel dos à dos et je leur demande de choisir….
Grande dame courageuse que j ‘ admire beaucoup pour son opposition face à cete secte islamique quiveut nous imposer leur ide néfaste. Hélas beaucoup autour de moi par leur ignorance voit l ‘ islam come idéologie comme les autres et pensent que ceux qui commettent des actes terroristes au nom d ‘ allah ne représente pas le véritable islam qui pour eux n ‘ est que paix et amour.Beaucoup pour se donner bonne conscience n osent pas penser comme cette dame lucide.L ‘ islam ce poison qui nous opprime et qui nous est interdit de combattre .