Publié par Magali Marc le 15 octobre 2021
6 janvier 2021, des partisans de Trump participent à un rassemblement politique à Washington

Selon le chroniqueur de Townhall, Kurt Schlichter, Donald Trump a besoin d’être mis à l’épreuve lors des primaires du GOP.

Il a besoin d’arriver dans l’élection présidentielle de 2024 avec l’élan que l’on obtient en battant ses adversaires lors des primaires. De plus, il va devoir corriger certains défauts dans son discours, comme le fait de revenir sans arrêt sur les fraudes électorales de 2020. Il est à son meilleur lorsqu’il s’en prend à Joe Biden et qu’il évoque ses innombrables échecs, de la crise frontalière à l’Afghanistan en passant par l’inflation. Il doit parler de l’avenir et donner de bonnes raisons aux Américains de voter pour lui.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Kurt Schlichter, paru sur le site de Townhall, le 14 octobre.

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Réjouissez-vous de l’échec (éventuel) de Pompeo contre Trump lors de la primaire

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Soyons francs : la nouvelle selon laquelle l’ex-Secrétaire d’État, Mike Pompeo, a l’intention de se mesurer à l’ex-Président Donald Trump lors d’une primaire en 2024 fait penser non pas à Godzilla contre King Kong, mais plutôt à Godzilla contre Bambi.


C’est Muhammad Ali qui monte sur le ring contre Don Knotts (un acteur comique). Pompeo sera battu à plate couture. Mais nous devrions apprécier le fait qu’il se sacrifie.


De nombreux conservateurs accepteraient de tenir une primaire compétitive du GOP, non pas parce qu’ils n’aiment pas Donald Trump (ils l’aiment bien), mais parce qu’ils veulent s’assurer que nous désignons le candidat le plus fort en 2024. De plus, M. Trump a besoin d’être mis à l’épreuve afin d’être fin prêt au combat des élections présidentielles. Et ça ne l’effraie pas.


Mike Pompeo va-t-il vraiment se présenter à la primaire ? Des journalistes ayant de bonnes sources révèlent qu’il dit à ses donateurs que oui. Et j’ai entendu la même chose de sources internes qui seraient au courant.


Bien sûr, le fait que Mike Pompeo a trouvé des donateurs pour sa campagne présidentielle est un secret de polichinelle.


D’autres candidats potentiels de haut vol du GOP ne sont pas prêts à se jeter à l’eau.

  • Ron DeSantis donne toute son attention à sa famille (nous appuyons tous son épouse qui vient d’être diagnostiquée avec un cancer du sein) et s’occupe de sa réélection (en tant que gouverneur de la Floride).
  • Robert O’Brien, l’ex-(excellent) conseiller à la Sécurité nationale sous Donald Trump, est occupé à contribuer à la reconquête de la Chambre des Représentants et a l’intention d’appuyer le Président Trump le jour où il annoncera sa candidature.
  • Nikki Haley, la chouchou de l’Establishment de Washington, la « Jeb Bush » de 2024, fera tout ce qu’elle peut pour se faire valoir, et pour l’instant elle pense que cela veut dire rester en dehors du jeu si Donald Trump est choisi candidat.


Mais M. Trump se présentera-t-il ?

A priori, je ne m’attendais pas à ce qu’il se présente, mais maintenant si. Entre les chiffres en baisse de Joe Biden dans les sondages et les paroles et actions publiques de Donald Trump, ainsi que les personnes qui sont au courant, il est clair qu’il penche dans ce sens.


Il attend son heure, et il a raison. Il n’a pas intérêt à faire autre chose que de constituer son équipe pour une troisième campagne – et il semble que c’est bien ce à quoi il s’occupe.


Tout cela met en place un choc des Titans… contre Mike Pompeo.


Maintenant, si je souligne que les chances de Mike Pompeo de l’emporter dans les primaires contre Donald Trump sont à peu près les mêmes que celles de Kamala Harris de remporter le titre de « Tsar de la Frontière de l’Année » n’est pas pour le dénigrer.


Mike Pompeo ferait un excellent président. Je l’ai entendu parler de la doctrine Trump, la politique étrangère « America First » qu’il a contribué à mettre en œuvre, et que les échecs en série de l’actuel occupant de la Maison-Blanche ont pleinement justifiée.

Il est excellent, démontrant une compréhension approfondie des défis auxquels nous sommes confrontés, qui – contrairement à l’opinion de notre pseudo-leadership actuel – ne sont pas le changement climatique ou le racisme systémique.

Il est très conservateur. Bien qu’il soit diplômé de West Point, s’il est nommé, nous pouvons tous lui apporter notre appui enthousiaste. Et s’il était choisi comme candidat à la place de Donald Trump, nous pourrons tous chevaucher nos licornes jusqu’aux bureaux de vote afin de voter pour lui.

La pompéomanie n’existe pas et n’existera jamais.

Le meilleur argument en faveur de M. Pompeo est que, contrairement à M. Trump, il n’effraie pas les femmes de banlieue insatisfaites qui constituent la base du Parti Démocrate, mais ne vous en faites pas, il sera décrit dans les médias comme étant semblable à Hitler le moment venu.

L’argument contre lui est qu’il est fade. Donald Trump exsude le charisme (et, pour les gauchistes et les cons des bateaux de croisière, son contraire) tandis que Mike Pompeo inspire, au mieux, la réflexion du genre « Bon, je suppose qu’il est correct. (Bâillement) »

Vouloir un vrai défi aux primaires n’est pas fait pour nuire à Donald Trump. Une campagne l’aiguisera, l’affinera, et le préparera à un vrai combat, que ce soit contre Kamala ou quelqu’un de vaguement compétent.

Il ne faut pas que ce soit un couronnement prévu d’avance. Donald Trump doit gagner son droit de refaire le coup de Grover Cleveland.

Cela signifie une vraie primaire avec un vrai challenger, pas une course médiatique menée par un Never Trump abruti comme Larry Hogan ou la Cowgirl de Washington (Liz Cheney), qui n’aura plus rien à faire après avoir été chassée du pouvoir l’année prochaine.

Nous avons vu ce que l’absence de défi a fait à Hillary. Elle n’était pas en forme, molle, mal préparée. Donald Trump a besoin d’arriver dans l’élection présidentielle avec un élan, l’élan que l’on obtient en battant ses adversaires lors des primaires. Lui est à son meilleur quand il est en compétition – si vous voulez qu’il remporte l’élection générale en 2024, vous avez besoin qu’il se batte à fond lors des primaires.

Donald Trump doit corriger certains défauts dans son discours

Comme l’a fait remarquer Byron York, lors d’un récent rassemblement, il a fait vibrer la foule lorsqu’il s’en est pris au président Biden pour ses innombrables échecs, de la frontière à l’Afghanistan en passant par l’inflation et au-delà. Pourtant, lorsqu’il a commencé à parler de 2020 avec des détails atroces, l’enthousiasme s’est arrêté net.


Si sa campagne consiste à refaire le procès de la dernière, nous perdrons. Nous savons tous que 2020 a été truqué. J’étais dans le Nevada, occupé à défendre les intérêts du Président dans la foulée, j’ai donc vu la fraude traditionnelle, les changements de règles illégaux, les « dons » des zillionnaires aux agences électorales gouvernementales, et le truquage informel des médias et des entreprises en 2020.

Mais ça, c’est le passé ; le combat de 2020 est terminé.

La seule chose que je veux entendre à ce sujet, c’est comment Ronna McDaniel se prépare – avec beaucoup d’avocats et beaucoup d’argent – pour le combat de 2024, parce que son inexcusable manquement à se préparer aux combats juridiques dans la demi-douzaine de villes bleues (acquises aux Démocrates) où les manigances ont eu lieu a causé ce fiasco.

L’audit de l’Arizona a révélé un tas de corruption. Super. Quel est le nom du cabinet d’avocats du GOP qui intente actuellement des procès en Arizona pour régler ces problèmes ? Inconnus au bataillon.

Un Trump ennuyeux est un Trump perdant, et parler de 2020 ne lui fera pas gagner un seul nouvel électeur. Tout comme les Démocrates qui gémissent comme des petites chiennes à propos de la prétendue « insurrection » du 6 janvier, défendent un récit de perdants. Réglez les problèmes de fraude électorale, puis parlez de la façon dont les Démocrates sont nuls. Voilà votre stratégie gagnante. Nous avons également besoin d’avoir l’assurance que Donald Trump a réglé ses problèmes de personnel.

Le fait que Ronna McDaniel soit toujours là après avoir bâclé la lutte pour l’intégrité des élections est troublant. Mais le fait que, vers la fin, il ait engagé des personnes solides, dont Mike Pompeo, est encourageant. Il serait bon de voir M. Pompeo demander à M. Trump, lors d’un débat, pourquoi il n’a pas renvoyé Tony Fauci et Chris Wray – et que Trump réponde « J’aurais dû, et c’est une leçon dont je vais me souvenir. Pas question de faiblir pendant mon deuxième mandat ! »

Oh, bon sang de bonsoir !

Soulever des questions difficiles et faire en sorte que Donald Trump y réponde est la raison la plus importante pour laquelle nous avons besoin d’un défi primaire, même s’il est relativement sans espoir (pour le challenger).

Nous avons besoin qu’il reconnaisse ses erreurs et nous assure qu’il a bien appris ses leçons. Cet homme a accompli des choses étonnantes, même avec l’ensemble de l’Establishment contre lui et malgré les blessures qu’il s’est lui-même infligées.

Nous ne pouvons pas apaiser la fureur de l’Establishment à son endroit, mais imaginez ce dont il sera capable, une fois qu’il aura réglé ses problèmes. Et imaginez à quel point les valets de l’Establishment seront en colère lorsqu’il les battra à nouveau.

Il est probable que Trump finira par triompher, mais il doit aussi être prudent. Il pourrait démolir Pompeo s’il le souhaitait, avec l’invective tranchante qui a mis hors d’état de nuire Jeb Bush en 2016. Mais il n’est pas l’outsider cette fois-ci. Qu’on le veuille ou non, il est l’initié, la voix de la base du GOP, et maintenant il doit construire le mouvement et renforcer le parti plutôt que de simplement l’utiliser. Il doit se frayer un chemin et l’emporter sur Mike Pompeo et tous les autres candidats non-conservateurs sans les démolir. Gardez les armes nucléaires pour les Liz Cheney.

Le fait est que 2024 ne sera ni 2016 ni 2020.

Cette troisième campagne doit être différente. Donc, si vous voulez voir Donald Trump gagner en 2024, amenez-lui des challengers.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : https://townhall.com/columnists/kurtschlichter/2021/10/14/be-glad-about-pompeos-doomed-primary-challenge-to-trump-n2597350


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