Publié par Jean-Patrick Grumberg le 11 novembre 2021

Je reçois d’un « ami », un anti-américain primaire, un article de BFM évoquant l’inflation galopante aux Etats-Unis. L’ami est content de ça.

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Je suis tenté de le lire, surpris que BFM se soit enfin décidé à fournir une information honnête et dénonce la terrible politique de Joe Biden. Je suis revenu de loin. Laissez-moi vous dire que celui qui regarde BFM pour s’informer n’est pas très inspiré. Je me demande comment cette chaîne arrive à effectuer ce tour de force de fonctionner en continu tout en délivrant si peu d’informations. Une performance.

Et donc, lisais-je dans l’article destiné à faire comprendre en substance que la France de Macron, c’est très bien, mais alors très très bien : « En octobre, l’inflation a atteint un niveau record aux Etats-Unis, au-dessus des 6% sur un an ». Les Français doivent se réjouir – ils ne vivent pas dans cet enfer américain, ils vivent sous une présidence qui marche, celle d’En Marche.

« Par rapport à octobre 2020, les prix augmentent de 6,2% contre 5,4% en septembre. C’est au-dessus du consensus qui tablait sur +5,8%. C’est la plus forte hausse enregistrée depuis fin novembre 1990, précise BFM ».

Plus forte hausse depuis 1990 ! Je cherche la partie qui implique Joe Biden, qui explique que ses mauvais choix politiques sont la cause de cette catastrophe.

Vous savez quoi ? Je pense qu’ils n’avaient pas assez de place pour glisser le mot Biden dans tout l’article. Vous ne trouvez nulle part mention du président américain. Nulle part la moindre explication de cette économie chancelante, alors qu’elle était florissante il y a à peine neuf mois sous le président Trump.

Nulle part il n’est indiqué que Joe Biden a accumulé faute sur faute depuis son élection.

Prenez le prix de l’essence à la pompe par exemple

Avec sa décision de fermer le pipeline Keystone XL dès le premier jour de sa présidence, de restreindre les droits d’exploitations pétrolières sur les terres fédérales, Joe Biden a envoyé un message très clair aux producteurs pétroliers. Le prix de l’essence a immédiatement commencé à monter : les producteurs ont fait des stocks de réserves et anticipé la crise qui se préparait.

À la fin de 2019, les politiques du président Donald Trump ont fait de l’Amérique un exportateur net d’énergie, produisant 13 millions de barils de pétrole par jour. En fait, les Etats-Unis étaient devenus sous Trump pour la première fois un gros exportateur de pétrole.

Maintenant Joe Biden, pour tenter de détendre les prix, a demandé à l’OPEP d’augmenter sa production. Augmenter la production alors que le pays produisait de l’excédent ! Où est la logique ? C’est délirant !

Bien entendu, l’OPEP a rejeté l’appel du président Joe Biden à pomper davantage : c’est par le pétrole que les Arabes tiennent l’occident, Trump l’avait compris en mettant fin à toute dépendance, et ils ne vont certainement pas perdre cette force de pression maintenant qu’ils ont compris à quel point l’administration Biden est stupide.

Tellement stupide, qu’au même moment, la Maison-Blanche a annoncé qu’elle envisage d’annuler le pipeline L5 du Michigan – ce qui aggraverait encore la pénurie, et tuerait des milliers d’emplois dans tout le Midwest – je n’ai pas besoin de vous faire un dessin : chômage, aides-sociales, augmentation des impôts, etc.

Bilan de Biden : le prix de l’essence atteint en moyenne son plus haut niveau depuis 2014.

Vous le savez, je n’approuve pas, et n’ai jamais approuvé les tweets au vitriole du président Trump. L’Amérique était fatiguée de ses tweets.

Mais je préfère de loin me réveiller avec dix méchants tweets et l’essence à 2,25 dollars le gallon, qu’avec ce président gentil en train de manger des glaces, et l’essence qui coûte 1,50 dollar de plus ! Et toute l’Amérique pense comme moi !

Conclusion

La présidence de Donald Trump a été touchée de plein fouet par la pandémie. Sans le coronavirus, malgré la fraude, Trump était réélu. Mais les Américains, grâce aux coups de massue qu’ils recevaient quotidiennement des médias, a fini par en vouloir à Trump pour sa gestion du Covid. Aujourd’hui que Biden gère cela comme un dictateur – sans rien améliorer – les Américains pas trop endormis se mordent les doigts.

Trump a été touché de plein fouet par le coronavirus chinois donc. Le monde entier a été sous le choc, tout s’est arrêté. Et il n’y a pas eu d’inflation sous Trump.

  • Le prix de l’essence était très bas.
  • Il n’y avait pas d’inflation.
  • Trump a abaissé les taux d’imposition (Biden va les remonter, il n’a pas le choix, il en a besoin pour financer ses méga-dépenses, et c’est ce que les socialistes réclament : des impôts très élevés pour que les gens peinent à s’en sortir et dépendent de l’Etat).
  • Les salaires des classes défavorisées ont progressé, à commencer par ceux les Noirs. En fait, les bas salaires étaient ceux qui avaient le plus progressé.
  • Le chômage avait disparu, tout le monde trouvait du travail et l’Amérique avait atteint les taux de chômage les plus faibles jamais enregistrés pour les Noirs, pour les Hispaniques, pour les handicapés, pour les Asiatiques, et le plus faible depuis 50 ans pour les femmes.

Avec la pandémie !

Je comprends que les antennes, les régies, les caméras et les circuits de BFM exploseraient si le journaliste avait évoqué l’excellente économie sous le président Trump, mais pas un mot sur Joe Biden et sa politique dans l’article, c’est tour de force.

Avec le soigneux lavage de cerveau que les médias opèrent sur les Français, il n’est pas surprenant qu’ils changent de président comme de chemise, et qu’à chaque fois, ils prennent deux tailles trop petites.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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