Publié par Christian Larnet le 14 novembre 2021

Une nouvelle variante du coronavirus a été découverte en France, qui ne ressemble pas à toutes les souches connues jusqu’à présent. Elle a déjà été baptisé B.1.640, mais ne s’est pas encore vu attribuer une lettre distincte de l’alphabet grec.

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La nouvelle mutation a été identifiée pour la première fois il y a environ un mois en Bretagne, dans le village de Bannalék, près de la ville touristique populaire de Quimperlé. Là, 24 personnes ont été infectées par ce virus, dont 18 écoliers.

« Cette variante est tellement éloignée des souches connues – alpha, bêta et delta, qu’il a fallu beaucoup de temps pour l’identifier ».

« Nous avons envoyé les résultats au centre du district, mais ils ne correspondaient ni à Delta ni à trois autres mutations connues », a déclaré une source. Ce qui laisse perplexe, car en France, 100 % de la morbidité est due à la variante Delta.

Les scientifiques parlent d’une « souche anormale » présentant de nombreuses mutations inhabituelles, notamment la protéine Spike, un élément d’une importance stratégique par lequel le virus se fixe à la cellule. Une petite fraction de cette protéine a disparu par rapport aux autres protéines Spike.

Un rapport du service épidémiologique de Bretagne indique que 25 à 30 séquences de ce variant ont été trouvées dans le monde entier à l’exception de la France, en Grande-Bretagne, en Suisse, en Écosse, en Italie.

Une étude épidémiologique a montré que le premier porteur de cette souche est venu de Nantes dans le village de Bannalék pour une fête et y a infecté une famille. Leurs enfants ont ensuite propagé le virus dans l’école. Un visiteur nantais s’est récemment rendu en Afrique et semble avoir apporté le virus de là-bas.

Jusqu’à présent, les médecins français affirment que la nouvelle souche n’est pas très contagieuse. Ils rassurent, en soulignant que le faible nombre de personnes infectées jusqu’à présent permet de parler non pas d’un « variant », mais plutôt d’une « mutation sporadique ».

Les biologistes ne partagent pas tous ce calme. Ils estiment que la forte proportion de personnes vaccinées dans le pays crée une pression évolutive sur le virus, qui conduit à la sélection de mutations plus résistantes. Les biologistes soulignent que, jusqu’à présent, on ne sait rien du nouveau venu – ni comment la disparition partielle de la protéine Spike affectera la situation sanitaire, ni s’il aura plus de mal à se fixer à une quelconque cellule, ni à qui il facilitera la tâche.

L’origine africaine de la nouvelle variante souligne le fait que si une partie de la population mondiale est laissée sans vaccination, elle se transformera en un incubateur pour la reproduction de nouvelles souches. Le professeur de l’université Bar Ilan Cyril Cohen l’a rappelé dans une interview accordée au Jerusalem Post.

« Il est possible de tolérer un retard dans la vaccination dans les pays africains, mais à long terme, cela pourrait fournir de nouvelles options problématiques qui se développeront dans un environnement non vacciné. »

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

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