Publié par Magali Marc le 15 novembre 2021

Certains prisonnier politiques, des prétendus « insurrectionnistes » détenus sans caution à cause de leur participation à la manifestation du 6 janvier au Capitole, ont du être évacués sur des civières à cause de l’envoi par les gardiens d’une substance toxique qui a infiltré le système de ventilation de plusieurs cellules.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article d’Andrea Widburg, paru sur le site d’American Thinker, le 14 novembre.

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Des prisonniers du 6 janvier évacués sur des civières après que des gardiens les aient gazés

Vendredi, l’avocat de Kelly Meggs, l’un des prisonniers détenus sans caution pour les événements du 6 janvier au Capitole, a déposé une notification informant le tribunal de district des États-Unis pour le district de Columbia d’un rapport selon lequel des gardiens ont, par négligence ou intentionnellement, répandu une substance toxique de manière à envahir les cellules des prisonniers, ce qui a entraîné l’évacuation de plusieurs d’entre eux sur des civières.

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L’avocat de M. Meggs a également mentionné les conditions désastreuses de la prison et a demandé à la cour de libérer sous caution les personnes arrêtées en rapport avec les événements du 6 janvier.

Voici, dans son intégralité, ce que Kelly Meggs a raconté à sa famille au sujet de l’incident lié au gaz dans la prison, tout cela parce qu’un des détenus ne voulait pas porter un masque (qu’ils sont obligés de porter 24 heures sur 24, même lorsqu’ils sont en isolement) :

« Lorsqu’un détenu du 6 janvier au CTF / prison de D.C. a refusé de porter un masque, les gardes ont réagi en répandant une sorte de gaz lacrymogène ou de gaz poivré.
Cela a créé une perturbation et l’aile a été fermée à 10 heures du matin.”Ils ont pulvérisé du gaz lacrymogène ou une sorte de gaz sur un détenu. Le gaz s’est répandu dans une prise d’air qui alimentait d’autres cellules et la dame avec la clé est partie parce qu’elle n’aimait pas l’odeur du gaz, alors les détenus dans les cellules qui recevaient le gaz de cette prise d’air ont été enfermés pendant environ 15 minutes pendant que le gaz allait dans leurs chambres et ils ne pouvaient ni voir, ni respirer.” “J’ai dû emmener des gars sur des brancards aux infirmeries”. Il semble que ce soit le système de ventilation qui ait créé la plupart des problèmes, même si l’on peut se demander si l’action initiale était la bonne. Il se peut qu’il y ait eu une confrontation et des troubles beaucoup plus importants, mais l’avocat n’en a pas eu la confirmation.
D’autres rapports indiquent que trois détenus ont été emmenés sur des civières, mais il n’est pas clair si cela était simplement préventif.
Il n’est pas clair non plus si cela a conduit à ce que plus d’un détenu soit en conflit avec les gardiens.
Kelly Meggs ne se trouvait pas dans l’une des cellules dans lesquelles le gaz était envoyé par le système de ventilation.
»

Le procureur, essaie clairement de ne pas exacerber encore plus les choses en ce qui concerne le traitement des prisonniers par les gardiens, mais nous avons entendu parler de ce qui leur est fait.

C’est complètement anti-américain : c’est une punition cruelle et inhabituelle et le déni du droit à un procès rapide, sans parler de l’exagération des accusations portées contre des prisonniers politiques.

Parlant du 6 janvier, j’aimerais souligner une chose à laquelle j’aurais du penser en janvier dernier.

Retournons dans le passé, en 1381. C’était l’année de la révolte d’un groupe de paysans, dirigé par Wat Tyler, qui s’est rendu de Canterbury à Londres pour exiger des réformes économiques et sociales. L’élément déclencheur était un nouvel impôt locatif imposée de manière égale à chaque citoyen, des paysans aux seigneurs. Le fardeau était évidemment beaucoup plus lourd pour les premiers que pour les seconds.

Lorsque les paysans atteignirent Londres, ils furent violents, ouvrirent des prisons, cambriolèrent des maisons, détruisirent des registres et tuèrent tous ceux qu’ils pensent être associés au gouvernement désormais détesté.

Le 15 juin 1381, au péril de sa vie, le Roi Richard II, âgé de 14 ans, se rendit à la rencontre des rebelles. Cette rencontre difficile s’est terminée par la mort de Wat Tyler. Je ne recommande donc pas cette rencontre comme un modèle de négociation politique. Je tiens simplement à souligner le courage du Roi Richard.

Il y a d’autres exemples de leaders faisant face à des foules exaspérées. Quatre cent deux ans plus tard, en 1783, alors que la Révolution américaine touchait à sa fin, les officiers de l’armée continentale n’avaient pas été payés depuis des mois et ont commencé à préparer un coup d’État. George Washington eut connaissance de la réunion prévue et permit qu’elle ait lieu. Il s’est ensuite présenté pour lire une lettre du Congrès suppliant les officiers de patienter.

M. Washington a regardé la lettre, a plissé les yeux, puis a mis ses lunettes, ce que les hommes étonnés ne l’avaient jamais vu faire. Puis, il a prononcé les mots qui ont fait pleurer beaucoup d’entre eux : « Messieurs, vous me permettrez de mettre mes lunettes, car, au service de mon pays, je suis devenu non seulement grisonnant, mais presque aveugle. »

Ce fut la fin du coup d’État.

Quand le peuple américain est entré au Capitole, pas un seul politicien n’a eu le courage de sortir et de les affronter. Tous les politiciens ont fui et se sont cachés. Aujourd’hui encore, Marjorie Taylor Greene est la seule politicienne à avoir le courage d’entrer de force dans la prison pour parler aux prisonniers.

Quelle bande pathétique de poltrons nous avons placée au sein d’un gouvernement qui a été créé par de grands hommes qui en avaient fait, autrefois, leur demeure.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Americanthinker

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