La conférence de Glasgow sur le “changement climatique” s’est achevée.
Un communiqué final a été publié, avec retard. Le texte parle de la nécessité de limiter le “réchauffement” à 1,5 degrés (le chiffre initialement prévu était 1,8 degrés). Il évoque la fin prochaine de l’utilisation du charbon par tous les pays qui l’utilisent aujourd’hui. Il parle de déforestation, et de “neutralité carbone”. Les écologistes radicaux le trouvent insuffisant, bien sûr….
On aura entendu de jour en jour de bien beaux discours, tels celui du prince Charles qui a parlé d’une action de “guerre” pour “sauver la nature”, ou celui de Jeff Bezos, le fondateur milliardaire d’Amazon, venu en jet privé pour rappeler que “la nature, c’est l’alimentation que nous mangeons et l’air que nous respirons”. Quelle découverte géniale ! Je n’ai pas cherché à savoir quel texte on a fait lire au sénile Joe Biden. Je craignais une surdose d’inepties. Je ne sais ce qu’ont dit Barack Obama et Emmanuel Macron. Je ne sais pas non plus si Greta Thunberg est venue parler : si ce n’est pas le cas, c’est dommage, elle aurait été tout à fait à sa place, et je ne comprends pas pourquoi elle n’est pas membre du GIEC, elle le mériterait. Elle a toutes les qualités “scientifiques” requises.
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Si je devais résumer la conférence, je le ferais en deux mots : l’imposture continue.
Toute personne qui n’est pas dans l’ignorance totale sur le sujet sait que le climat sur la planète fluctue et n’a jamais eu une régularité de métronome. Il a fait bien plus chaud sur terre, et il a fait bien plus froid, et prétendre que des actions politiques peuvent influer sur la température moyenne de la planète est tout simplement grotesque, et fixer un chiffre de température à atteindre est épouvantablement risible.
Il y a, par ailleurs, toujours eu des tempêtes en mer, des ouragans en zone tropicale, des inondations, des cyclones, des orages extrêmes, et évoquer sans cesse tempêtes, ouragans, cyclones, orages pour dire que le climat se dérègle est ridicule.
Le charbon est une source d’énergie qui reste indispensable dans de nombreux pays sur terre qui, sans lui, connaitraient des pénuries d’énergie : et des technologies innovantes permettent une utilisation du charbon suscitant moins d’externalités négatives.
Il y a toujours eu de la déforestation, et il y en a eu davantage au temps où les êtres humains utilisaient partout le bois pour se chauffer et faire cuire leurs aliments. Ce qui freine la déforestation est le développement économique et technologique, que le discours écologiste contribue fortement à entraver. Au nom de la préservation des forêts, on ne les entretient plus, et quand on ajoute d’autres mesures écologistes, cela conduit aux vastes incendies de forêt tels que ceux qui ravagent chaque année la Californie, et y détruisent plus d’arbres à chaque fois qu’une armée de bûcherons. Il y a, de toute façon, malgré les conséquences de mesures écologistes aux Etats-Unis et ailleurs, plus d’arbres sur terre qu’il y a un siècle, donc parler de déforestation est enfoncer une porte ouverte.
Le dioxyde de carbone qu’on diabolise est excellent pour la nature et fait pousser les plantes et les arbres. Et l’essentiel du dioxyde de carbone rejeté dans l’atmosphère vient non pas des activités humaines, mais de la nature elle-même : l’année 2020 a vu pendant des mois l’arrêt presque complet de l’économie de la plupart des pays développés, ce qui n’a strictement rien changé au taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère : un article de Ronald Kessler publié le 9 novembre dans le Washington Times donne tous les détails.
Le dioxyde de carbone a, en outre, un effet extrêmement faible sur la température de l’atmosphère, comme le montrent les livres de François Gervais en France, et de nombreux livres de scientifiques dignes de ce nom en langue anglaise.
Le dioxyde de carbone se trouve diabolisé pour une seule raison : contrôler les émissions de dioxyde de carbone permet de placer sous contrôle gouvernemental quasiment toutes les activités humaines, et c’est là le but fondamental de toutes les réunions organisées sur le climat depuis le sommet de Rio en 1992. Cela permet aussi d’inventer des taxes nouvelles et de prendre de l’argent aux entreprises et aux individus pour davantage les asservir au gouvernement. Cela permet aussi de créer un prétexte pour dire aux pays développés qu’ils mettent le monde en danger et doivent payer pour cela aux pays en voie de développement des milliards qui finissent le plus souvent dans des circuits de corruption.
Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a été fondé en 1988 par les Nations Unies, à l’instigation du socialiste canadien Maurice Strong, un homme d’affaire lié à la Chine, qui est la grande bénéficiaire de toutes les décisions prises dans les pays occidentaux au nom du “changement climatique”.
Pendant que des réglementations proliférantes sont mises en place dans tous les pays occidentaux et y mutilent la croissance et le dynamisme économique, la Chine ne prend aucune décision qui nuirait à sa croissance, et elle n’a envoyé aucun représentant à Glasgow. Elle s’est contentée de dire qu’elle envisageait de prendre des mesures à partir de l’année 2030. Elle ne les prendra, bien sûr, pas, car elle sait que les mesures sont inutiles.
Les dirigeants chinois ne peuvent que se féliciter des rapports alarmistes du GIEC : plus ils sont alarmistes, plus elle y gagne. Et les dirigeants chinois savent que les rapports du GIEC, utilisés comme base de réunions telles celles de Glasgow n’ont rien de scientifique, et ceux qui rédigent les rapports du GIEC sont des imposteurs : le GIEC a été fondé pour “analyser le changement climatique” anthropique, ce qui signifie qu’il repose sur le postulat qu’un “changement climatique” anthropique existe, et qu’il s’agit de l’expliquer. Poser un postulat et demander qu’on montre que le postulat est vrai, sans envisager qu’il puisse être faux est aux antipodes de la démarche scientifique.
Comme Christian Gérondeau, auteur de livres remarquables sur le sujet, l’a dit, la démarche du GIEC est plutôt une démarche religieuse.
La réunion de Glasgow est une réunion religieuse marxiste destructrice et très coûteuse (outre son coût financier et les dégâts économiques à venir qui seront infligés en son nom à tous les pays développés, il y aura l’argent à verser aux pays en voie de développement et aux circuits de corruption).
Il y en aura d’autres, hélas. Quand la gauche a discerné que le vieux discours marxiste parlant de l’exploitation de l’homme par l’homme s’épuisait, elle l’a remplacé par un discours parlant de l’exploitation de la nature par l’homme. Dans le vieux discours marxiste, le capitalisme était incriminé, dans le discours écologiste il est incriminé aussi. Dans le vieux discours marxiste, il s’agissait de supprimer la liberté pour donner le pouvoir à des idéocrates. Dans le discours écologiste, il s’agit de la même chose.
Dans les années 1980, les tenants du discours écologiste disaient que l’apocalypse était pour l’an 2000. Aujourd’hui, ils promettent l’apocalypse pour 2030. En 2030, ils reculeront la date. L’important est de faire peur.
Faire peur, cela marche. Regardez ce qui s’est passé et continue à se passer avec le coronavirus chinois. La peur est un excellent moyen pour obtenir la soumission.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
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Jusqu’à la fin de la COP26, les Nations Unies et la Ville de Genève présentent deux mappings sur les façades du Palais des Nations Unies de Genève et du Muséum d’histoire naturelle.
Un dinosaure à l’affiche
«Frankie» est le nom d’un dinosaure femelle parlant à la tribune des Nations Unies. L’animal prend la parole pour exhorter les décideurs politiques à réagir et éviter l’extinction de notre espèce. Le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) a déjà fait l’unanimité avec cette vidéo sur les réseaux sociaux qui trouve désormais un écran à Genève. Au micro de Léman Bleu, Alexis Laffitan, responsable des partenariats au PNUD révèle que le redacteur des discours de Barack Obama et des voix-off de comédiens en plusieurs langues se sont impliquées dans cette production réalisée à l’ONU New York.
Mercator est une horloge symbolique qui matérialise un compte à rebours le temps restant avant 2030 pour stabiliser le climat à 1,5 degré selon les accords de Paris. Ce visuel signé par le Sablier de Cassandre s’affiche sur la façade du Palais des Nations.
Des rencontres pour mobiliser le public
Une série d’évènements complètent le mapping, notamment des “cafés climat” et des projections de film tels que “Après Demain” et “Animal”.
Ils sont fous. Que vont-ils dire dans 7 ans?
La culture à Genève se passe du réchauffement climatique au palestinisme, tout autre sujet est expulsé de l’espace. Vous aviez vu au jardin botanique le schéma mural de l’évolution terrestre et humaine de l’exposition “le grand bazar de l’évolution”? Nous sommes tous cousins et l’homme est décrit comme celui qui détruit tout depuis qu’il existe et pas le gentil dinosaure qui souffre. Depuis combien de générations est-ce que ces fonctionnaires/marxistes sont entre eux et exposent leur idéologie si “naturellement”? Depuis Hitler ou avant? De plus le canton a les anarchistes les mieux payés du monde oups je veux dire fonctionnaires. J’espère qu’ils auront tous été démis de leurs fonctions bien avant 7 ans.
Entièrement d’accord tout cela n’est que de la science-fiction.
Comme dans le film « Indépendance Day » l’irrationnel prévaut…
Notre génération est droit dans l’axe des prophéties.
ChangementS climatiqueS de la Terre : Il y en a toujours eu depuis sa naissance il y a plusieurs milliards d’années ; voyons le constat de Milankovic .
L’Antiquité et le Moyen-Âge jusqu’aux années 1.250 étaient des périodes plus chaudes que celle dans laquelle nous vivons . Sinon comment Hannibal et ses éléphants auraient-ils pu franchir les Alpes de la Suisse à l’Italie ?
Quelques Hivers “chauds” depuis 1.857 jusqu’à 2.003 en France :
Tempêtes et inondations en France :
Dites-moi Pierre Delmotte, où avez-vous vu qu’on écrivait la numération des années avec un point entre les mille et les cent ?
Le séparateur des milliers est un espace insécable SAUF dans la numération des années qui n’admet aucun séparateur.
Bien à vous.
Merci pour la correction .
La Greta c’est la poupée qui dit “non” et qui nous casse les bonbons.
Avez-vous remarqué dans les pubs télé l’apparition d’une merdeuse insupportable à la tête de greta ?
Je pense en particulier à la machine à faire de l’eau gazeuse. Si on me laissait faire, je l’achèterais pour la tarter !
Bonjour Monsieur Millière,
avec trois prix Nobel sur le changement climatique , avant dire que toute future recherche “dissidente” sera mise aux oubliettes. Je vois mal comment un jeune chercheur recevra des crédits.
L’Europe semble être la seule à poursuivre une voie économiquement suicidaire. Reste à savoir ce qu’il va se décider au niveau européen sur l’énergie nucléaire.
Cordialement
Cher Guy Millière, s’il vous plaît, ne reprenez pas – involontairement, j’en suis certain – les bobards de la propagande des escrologistes. GIEC SIGNIFIE “Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat”. Le mot “expert” NE FIGURE PAS dans l’acronyme GIEC (ni dans IPCC, d’ailleurs). Ce sont des “experts” autoproclamés dont les prévisions sont aussi fiables que celles de Nostradamus. Merci pour votre combat sans relâche contre ces nouveaux gourous du climat !
Sur la page d’accueil du GIEC, on lit ceci: “Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été créé en 1988 en vue de fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies de parade”. Le mot experts figure bel et bien. Je suis d’accord, ce ne sont pas des experts, mais des imposteurs. Je n’adhère à aucun “bobard” écologiste, ce texte le montre. Cordialement.
je chuis 1 croyant du changement de climat la preuve on a spring, summer, fall, and winter en plus on a les soldes faut pas oublier ok lol
le drame de cette excitation à prétendre réduire la température de la planète
a une conséquence bien connue : la redistribution d’inspiration marxiste entre pays riches et pauvres au cours de palabres sous l’égide de la conférence des parties (COP) qui passionnent les journalistes.
Mais la cause de ce fatras est d’essence philosophique et religieuse. Le réchauffement soit disant anthropique place l’homme au centre de notre univers. Les cycles d’activité du soleil n’existent pas pour les progressistes.
Inventé par le danois Soren Kierkegaard puis repris par Friedrich Nietzsche et Jean-Paul Sartre Sartre, l’existentialisme repose sur le postulat que l’homme est responsable de créer sa propre nature. Il ne saurait donc exister des limites aux pouvoirs de l’homme de changer le monde. En plaçant l’homme au-dessus de Dieu ou des lois physiques de l’univers, le réchauffement anthropique est l’avatar de cette meta-religion mondialiste.
…la cause de ce fatras est d’essence philosophique/
Un des grands gourous de cette nouvelle religion c’est :
Bertrand Picard psychiatre et aussi pilote émérite…
Ah…mais au fait, où se trouve son «merveilleux et révolutionnaire» avion à panneaux solaires (une seule place) plus grand qu’un boieng ?
Excellent article de Mr Millière, comme d’habitude.
Monsieur Millière sur tous les fronts.
Merci pour cet excellent article: « Glasgow: une réunion religieuse marxiste destructrice et très coûteuse ». Tout est dit.
et cela conduit à l’eugénisme : l’homme est coupable et fait trop de mal, les humains sont trop nombreux donc…