La conférence de Glasgow sur les changements climatiques (COP26 – «Conference of the Parties» ) a été officiellement lancée, dimanche. Lundi matin, le président Joe Biden a eu du mal à rester éveillé lors des discours d’ouverture du sommet. Alors que ses yeux se fermaient pendant plusieurs secondes, un de ses assistants est allé lui parler pour le réveiller. De son côté, l’héritier du trône britannique, le prince Charles a demandé aux gouvernements mondiaux de partir sur un « pied de guerre» afin de résoudre la supposée crise climatique.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de James Delingpole, paru sur le site de Breitbart, le 31 octobre.
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La COP26 – Une tempête de stupidité
Jusqu’à présent, le meilleur commentaire sur le sommet climatique COP26 nous vient de Dieu.
Il a fait connaître son mécontentement en envoyant un vent puissant frapper une église dont le vicaire, bien intentionné mais malavisé, a demandé à ses fidèles de prier pour cette expression diabolique de la domination de l’élite mondialiste qui vénère Gaïa.
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Le révérend Richard Coles, ancienne pop star et présentateur de la BBC devenu prêtre de l’Église d’Angleterre a écrit :
« Nous étions en train de prier à l’église pour la conférence COP26 lorsque nous avons été frappés par ce que je ne peux décrire que comme une tornade, qui a emporté un certain nombre d’arbres, dont cet if datant d’avant la conquête. »
M. Coles est loin d’être le seul ecclésiastique à s’être laissé prendre à cette absurdité verte. La pourriture s’étend jusqu’au sommet.
Mais si Dieu est vraiment un fan du malthusianisme, des éco-crucifix mangeurs de chauve-souris et découpeurs d’oiseaux, de la pauvreté énergétique, des jets privés pour l’élite et des restrictions de voyage pour les masses, de la cupidité des entreprises, du maquignonnage, de la corruption, des mensonges verts et de la propagande, il a une drôle de façon de le montrer.
La COP26 a débuté à Glasgow, en Écosse, comme elle va sûrement se poursuivre pendant les quinze prochains jours : dans le chaos et le désastre. Tout comme la tristement célèbre COP15 de 2009 à Copenhague, qui faisait son prêchi-prêcha sur le «réchauffement climatique» tandis que la ville était recouverte de neige, la COP26 est une parfaite tempête de stupidité.
Tout ce qui aurait pu mal tourner a mal tourné, à commencer par la liste des invités : parmi les dirigeants du monde entier, le seul qui ait pris la peine de venir est le président Joe Biden (qui est arrivé lundi à Glasgow sous la pluie) ; le président chinois Xi, le président russe Poutine et le président brésilien Bolsonaro ont apparemment tous décidé que, durant cette quinzaine de jours, ils avaient des choses plus urgentes à faire comme se laver les cheveux.
Normalement, le Premier ministre britannique Boris Johnson, qui a misé sa réputation sur le succès du sommet, aurait pu jouer sa carte maîtresse : la reine.
Malheureusement, la Reine est indisposée. Âgée de 95 ans et récemment veuve, la monarque, habituellement infatigable, est malade et ses médecins lui ont conseillé de se reposer.
Ce qui laisse à M. Johnson, comme lot de consolation, son fils aîné le prince de Galles pour faire les honneurs. Mais le prince Charles est loin d’avoir le même cachet, la même autorité ou le même prestige que la reine.
En fait, il représente plutôt un handicap.
Comme l’enfant qui criait au loup, le prince Charles a si souvent bêlé sur la menace imminente du « changement climatique » que plus personne ne prend ses rodomontades au sérieux. De plus, en tant qu’habitué du Forum économique mondial de Klaus « Anal » Schwab, il s’est révélé être un défenseur si servile de l’agenda mondialiste « Build Back Better » qu’il n’est plus du tout évident qu’il parle au nom de ses futurs « sujets ».
Le leader politique du pays hôte, l’Écosse, ne devrait pas non plus être d’une grande aide pour Johnson. Nicola « Krankie Woman (femme grincheuse)» Sturgeon est à la tête d’un parti, le Scottish National Party (SNP), qui est en profond désaccord avec les conservateurs de M. Johnson.
Et comme la ville hôte, Glasgow, est contrôlée par le SNP, son parti a l’occasion parfaite de contribuer au sabotage de l’événement.
Une grève des éboueurs de la ville, tombée à point nommé, a fait en sorte que Glasgow est envahie par les rats et par les déchets non ramassés. Le chef du conseil SNP de Glasgow a astucieusement rejeté la faute sur l’ex-première ministre Margaret Thatcher (qui est morte depuis huit ans et qui n’a jamais, même de son vivant, eu son mot à dire sur la collecte des ordures à Glasgow).
La population locale n’est guère impressionnée par les manigances politiques qui se déroulent en son sein.
Mais la COP26 n’a jamais été destinée aux prolos ; les événements de la COP ont toujours été l’expression de la suprématie des élites.
Au cours des deux prochaines semaines, des jets privés atterriront à l’aéroport de Glasgow, accueillies par des flottes de limousines pour transporter l’« élite » milliardaire et ses laquais politiques vers une zone spéciale bouclée où ils feront la leçon aux gens ordinaires sur la façon dont ils doivent vivre leur nouvel avenir « durable ».
« Fais ce que je dis, pas ce que je fais », telle est la devise de l’élite mondialiste.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Sources :
- https://www.breitbart.com/europe/2021/10/31/delingpole-cop26-a-perfect-storm-of-stupid/
- https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1835985/cop-26-limiter-rechauffement-climat-glasgow-ecosse-debut
- https://www.breitbart.com/politics/2021/11/01/watch-sleepy-joe-biden-struggles-to-stay-awake-during-climate-change-summit/
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Chère Magali,
je suis personnellement très réticent à invoquer Dieu pour telle ou telle autre raison. Avant de demander secours à une quelconque intervention divine, essayons d’analyser la situation actuelle.
PS: Il est à remarquer un retour du paganisme qui semble remplacer le
monothéisme dans les pays occidentaux.
La Chine ne fait plus grand mystère de devenir en quelques décennies la première puissance mondiale. Elle aura donc besoin de sources d’énergies peu coûteuses et fiables. Seules les énergies fossiles remplissent ces exigences. Autant plus que la Chine dispose d’importantes ressources en charbon.
L’Inde quant elle est une puissance régionale qui elle a aussi des ambitions. Elle a aussi un conflit territorial avec la Chine.
L’Afrique a d’autres soucis qu’un hypothétique réchauffement climatique qui risquerait de se produire dans quelques dizaines d’années. Il en va de même pour l’Amérique du Sud y compris le Mexique.
La Russie est un producteur et le gouvernement russe ne va pas renoncer à une entrée d’argent dont ils ont besoins pour satisfaire telle ou telle autre angoisse ou lubie de pays occidentaux.
Les gouvernements occidentaux (Europe, USA, Canada) semblent être les plus sensibles à cette prétendue menace. L’immensité du territoire US rend illusoire la suppression des énergies fossiles avant plusieurs décennies.
Les européens quant à eux avancent en ordre dispersés. On voit mal, par exemple, comment l’Allemagne pourrait renoncer aux énergies fossiles si elle refuse le nucléaire. Je ne connais pas la position du Canada (qui est aussi un pays producteur) bien que je ne me fasse aucune illusion quant à Trudeau.
En conclusion le renoncement aux énergies fossiles par les seuls occidentaux serait suicidaire et ça m’étonnerait que leurs gouvernements en aient réellement envie. Alors qu’elle est l’utilité du COP26 hormis un voyage touristique pour « élites »?
Le bonjour vous va.
Cordialemnt
L’if fait partie des plantes toxiques.
Un peuplement d’ifs est appelé ivaie !
Ah tiens…ivaie !
On ajoute un r est ça donne ivraie…
…rassemblement d’iv(r)aie 🤔!?
Bien vu du divin 👍 cet arrachement d’un if 😉
Tout le monde, y compris à la conférence de Madrid de décembre 2019, a reconnu l’échec actuel à relever efficacement le défi du réchauffement climatique. Cet échec est probablement du en bonne partie au fait que l’on a ignoré l’importance de la forme urbaine dans ce combat pour le climat, erreur capitale à un moment ou le monde s’urbanise très fortement.
Au lieu de proposer le libre essor d’une création urbaine de qualité, mixte et dense, qui aurait libéré les populations de la dépendance à la voiture particulière, proposition positive, on a cherché à décréter, à légiférer, à standardiser avec des implications négatives, des interdictions, etc…
On a également ignoré le solaire passif efficace à 99 % contre seulement 15% pour le solaire actif (photovoltaïc, etc..).
Un bref récapitulatif sur l’évolution de la forme urbaine :
Au cours des siècles, la ville s’est faite à l’échelle du piéton, et depuis Pompei et bien avant, jusqu’au Paris d’Haussman ou à Manhattan, la ville a été découpée par des rues, des avenues et des places sur lesquelles les immeubles divers se sont alignés en continu. Le résultat était donc toujours dense et mixte, les fonctions urbaines, habitat, artisanat, commerces, administrations, etc… voisinant dans un ensemble cohérent qui restait accessible et agréable au piéton.
L’invention de l’automobile, au début du 20ème siècle, a mené à une révolution radicale, rationalisée et normalisée lors de la 4ème assemblée des CIAM (Congrès Internationaux d’Architecture Moderne) dans la Charte d’Athènes de 1933. Cette Charte prévoyait de séparer radicalement les fonctions en zonages distincts et d’étendre la ville à l’échelle de la voiture particulière, en supprimant la rue, « chemin des ânes », selon Le Corbusier. Il en est résulté des « villes nouvelles » distendues et éclatées, dépourvues de centralité, des lotissements à perte de vue, avec un « mitage » pavillonnaire oblitérant les terres agricoles et les réserves naturelles, et enfin les fameux « grands ensembles », ghettos locatif sociaux monofonctionnels conduisant à une ségrégation et à un isolement des populations, avec des résultats redoutables, dont l’apparition des « Zones de Non Droit ».
Ces différentes formes urbaines très médiocres du Post Charte d’Athènes ont toutes des conséquences sociales, culturelles et sécuritaires négatives. Les gouvernements du 20ème siècle ont confié, au nom d’une efficacité à courtes vues, l’exclusivité de la décision en matière de conception urbaine à des ingénieurs, approche purement technique et quantitative, cela sans reconnaître que la facture de la ville est une création artistique, plastique, sociale, quasi-musicale, qui doit prendre en compte les spécificités du lieu, du climat, de l’histoire, avec des répercussions fortes sur les équilibres sociaux, culturels et sécuritaires. Qu’est la ville sans beauté ?
L’urbanisation du 20ème siècle représente une régression majeure dans l’art de la conception urbaine, et même une régression honteuse si l’on compare avec la production urbaine des 20 siècles précédents. Elle a rendu les populations entièrement tributaires de l’automobile, dans les migrations quotidiennes d’une « zone » à une autre, aux conséquences environnementales proprement catastrophiques, avec production massive de gaz à effet de serre, CO2, particules fines cancérigènes, etc…
La conception urbaine ne peut pas plus se légiférer, se décréter que la création littéraire, musicale ou picturale : elle doit être soutenue et incitée dans la liberté, sans être soumise à une règlementation rigide et systématique.
A suivre….
La France est un modèle, et les erreurs françaises du développement urbain au 20ème siècle ont été répliquées à très grande échelle dans le monde, en Chine, en Inde, en Amérique du Nord ou ailleurs, car le monde s’urbanise fortement, et cette urbanisation se fait pour la voiture particulière (à l’échelle de la voiture particulière) en urbanisme étalé, avec pollution massive.
« Planet of the Humans » :
La voiture électrique n’apporte pas de solution à cette calamité car elle ne fait que déplacer le problème, avec des centrales électriques nucléaires ou thermiques qui sont loin d’être propres. Le film « Planet of the Humans » produit récemment par Michael Moore
https://www.youtube.com/watch?v=DQ0utEg7vkg
confirme ce que nous avons affirmé depuis 15 ans sur notre site
« Sustainable City Project »
http://www.sustainable-cty-project.com/index.html
sur ces solutions proposées et expérimentées, voiture électrique ou énergies alternatives dites « renouvelables » telles que le photovoltaïc, les biofuels, l’hydrogène, l’éolien, etc… qui sont des leurres, des illusions trompeuses, et ont toutes des conséquences encore plus nuisibles pour l’environnement.
Le bioclimatique (solaire passif) en milieu urbain dense apporte, par contre, des solutions pratiques, applicables sans délai, massivement, mais qui sont encore négligées. Il serait en effet possible d’urbaniser en forme plus dense (à l’échelle du piéton, du vélo et des transports en commun..) mais malgré les déclarations tonitruantes sur « les villes vertes » etc… cela ne se fait pas.
Interdire les lotissements ?
C’est une des propositions irréalisables de la Convention Citoyenne pour le Climat. On ne peut interdire les lotissements, mais on peut, on doit offrir une alternative attrayante au pavillonnaire étalé (deux voitures et demi par famille en moyenne, avec frais afférents), alternative inexistante actuellement, offrant une qualité de vie et des jardins privatifs dans des quartiers avec commerces, bistros, jardins publics, desserte par bus ou tramways. La lutte pour le climat doit se dérouler dans le respect de la liberté de chacun, avec des offres positives attrayantes et non des interdictions jacobines, négatives et autoritaires.
Contradiction entre le souci de protéger l’industrie automobile et la lutte pour le climat :
Les gouvernements successifs proclament leur intention de défendre le climat tout en faisant tout en leur pouvoir pour perpétuer le « tout automobile », pour l’emploi, les taxes sur les carburants, etc… Il serait temps de penser à une conversion du potentiel industriel français de l’automobile particulière vers la production d’autobus à gaz peu polluants, de tramways, d’équipement ménager, de matériaux et de composants pour la construction, de pianos et de lutherie, etc… tous produits présentement importés le plus souvent de la dictature communiste chinoise.
Des lamentations ou des solutions ?
Au delà des plaintes bruyantes exprimées par « Extinction/Rebellion » sur le défaut de progrès dans la lutte pour le climat, se pose le problème des solutions réelles. Nous avons mené une recherche sur la forme urbaine durable, le solaire passif en milieu urbain dense, qui offre ses solutions pour libérer les hommes de la voiture particulière et intégrer effectivement l’énergie solaire.
Jean-Loup Msika Architecte DPLG – urbaniste, chercheur,
fondateur du Sustainable City Project
http://sustainable-city-project.com/
Très intéressant, merci ! Et bravo !
J’avais vu quelque part une étude de forme urbaine à peu près inverse pour se protéger de la chaleur. Je crois (mais pas sûr) que c’est à Abou Dabi, aux EAU, une ville nouvelle qui s’appelle Masdar City.
Bravo bien vu, Magali : « Une tempête de stupidité » , bien rentable pour tous ces gouvernants, qu’ils ronflent ou non, pour tous les milliardaires et leurs entrepreneurs , « scientifiques » , les greti greta, et tutti quanti ..:comme à chaque millénaire depuis des siècles et des siècles:
Hors sujet : virer les premiers intervenants lors de la « pandémie » du covid, ne serait-ce pas la meilleure façon de pouvoir imposer une nouvelle vague obligeant à accepter le vaccin
Au fait ça lui rapporte combien à Joe ?
Ce ne sont pas des imbéciles, ce sont des foutus malins qui jouent sur l’ignorance des gens qui justement ne peuvent pas tout savoir dans les menus détails vu en outre le vague et le manque de preuves de nombreuses autres informations divulguées. Ainsi ils les manipulent….