Publié par Dreuz Info le 12 novembre 2021

Apparemment beaucoup de monde ! Et on joue à se faire peur : « attention cet homme met la démocratie en péril ! Il nous mène droit à la guerre civile. Il veut réhabiliter Pétain, et faire étudier Jacques Bainville à l’école, il accélère par la violence de ses propos la dislocation de la Nation… », etc.

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En réponse à une tribune soutenant E. Zemmour dans le Figaro :

« Nous, enseignants, pensons qu’Éric Zemmour peut porter le projet d’une école de l’excellence pour tous1 »,

d’autres prétendent « ne pas jeter au feu l’école de la République. ».

Ils ont allumé un contre-feu2 pour dénoncer Zemmour. Car, nous disent-ils,

« la laïcité est une voie étroite à une époque où l’hystérie identitaire hurle de tous les côtés, chacun annonçant son Apocalypse, chacun implorant son prophète ou son sauveur. »

Il faut reconnaître que cette diatribe de la part du collectif « Nous enseignants, refusons la récupération de nos combats par Éric Zemmour » sent le sauve-qui-peut de certains qui veulent échapper au virus de la droitisation qui pourrait les contaminer.

Zemmour récupérateur?

En général on récupère, pour se l’approprier, ce qu’on n’a pas soi-même. Or qui peut dire honnêtement que Zemmour n’a jamais parlé de la désintégration de l’enseignement, que ce soit dans ses livres ou dans ses interventions sur CNews depuis deux ans et dans ses discours depuis qu’il parcourt la France pour présenter son dernier livre ? C’est à peu près le seul présidentiable à dénoncer, sans langue de bois, la déconstruction de l’école depuis des décennies.

Et la critique du collectif est d’autant plus surprenante que la grande majorité des enseignants ne s’est pas montrée très pugnace dans la révélation d’une école saccagée par les socialistes depuis plus de trente ans (et je dirais plus, depuis la Réforme Haby menée par la droite). Comme on nous disait qu’on ne pouvait plus enseigner comme avant (avant étant l’école rancie de Jules Ferry), on a allègrement opté pour une école non plus de la transmission des savoirs mais de « l’élève au centre » ! Au centre de quoi ? de l’ignorance si l’on en croit les résultats des rapports Pisa.

L’école de la République, dont on se gargarise à satiété est celle de la lutte contre les inégalités. Nous en connaissons le dernier avatar avec l’introduction du « dégenrage » comme le nomme Yves Mamou dans un article (Causeur), cette dernière lubie visant à imposer une idéologie absurde qui n’a pas sa place dans la société et encore moins à l’école. Cela aura au moins ouvert les yeux de ceux qui croyaient encore que Jean-Michel Blanquer se démarquait de ses prédécesseurs de la gauche hollandiste. Il n’en est que le continuateur zélé dans l’art de la démolition. Devrais-je rappeler que dès les années 80, des enseignants courageux tiraient la sonnette d’alarme ? Ceux-là critiquaient déjà le pédagogisme des sciences de l’éducation fort en vogue dans les IUFM créés par Lionel Jospin (afin de mettre l’école à la portée de tous, c’est-à-dire des immigrés !) Ces réformes à marche forcée ont conduit au désastre d’une idéologie égalitariste qui méprise tous les élèves, notamment ceux des « banlieues dites sensibles ».

Oui les « Territoires perdus » courageux ont participé, ont été le révélateur d’une situation beaucoup plus dégradée qu’on ne voulait le voir. Mais depuis, et comme le dit Zemmour, ce ne sont plus des territoires perdus mais des « territoires conquis ! » Conquis par le djihad qui est à l’œuvre dans les zones où les musulmans refusent de se plier aux lois de la République et cela, jusqu’au crime le plus abject : la décapitation du professeur d’histoire-géo Samuel Paty.

Alors, pour conclure sur ce sujet, on se demande bien pour quels « combats » des enseignants seraient récupérés par Éric Zemmour qui, précisément, ne manque jamais de dénoncer l’état de l’école et la nécessité absolue de revenir à la transmission des connaissances avec une vraie discipline, sans laquelle ces efforts seraient vains.

 Du grain à moudre. Tout est bon pour diaboliser Zemmour.

En effet, tous les procès sont bons contre Zemmour ! Qu’ils viennent de la gauche ne surprend pas mais que des enseignants désireux de remettre l’école sur les rails du bon sens, de la fierté d’apprendre, de l’exigence quant aux contenus et aux méthodes, voient en Zemmour un récupérateur pour on ne sait quel funeste projet « identitariste » laisse pantois. J’aimerais qu’on m’explique ce qu’est un « projet identitariste » ? Sans doute ce mot bricolé pour la cause permet-il de dénaturer le mot identité, celle que les Français souhaitent recouvrer dans leur grande majorité. Car c’est bien notre identité que nous sommes en train de perdre !

Je ne reviendrai pas sur les accusations ridicules en pétainisme avéré qui lui sont faites. Il s’agit là d’un problème d’histoire dont on peut débattre, à la lumière de ce qui a été écrit. Il n’y a là rien de sacré ! Le passage sur « Vichy et les Juifs » abordé dans son livre « Le suicide Français », met en opposition deux thèses : celle de Praxton et celle d’Alain Michel, tous deux historiens. Si Zemmour a opté pour la thèse d’Alain Michel, cela ne fait pas de lui un monstre, thuriféraire de Vichy et Pétain. C’est absurde. Un sujet d’histoire, se discute avec des arguments et forcément des contradictions, voire des positions tranchées. Et, comme le rappelle Drieu Godefridi3, Mitterrand, « porteur de la plus haute distinction de Vichy, – la fameuse « francisque » n’a pas reçu de la part de la gauche l’opprobre dont on couvre Zemmour pour avoir donné son avis sur une question d’histoire.

Oui, Zemmour n’est pas parfait et l’on peut être en désaccord avec lui sur certains sujets. Personnellement, j’ai trouvé plus que malheureux son exemple sur « la Terre et les morts4 », concernant l’enterrement des dépouilles de citoyens français de confession juive. Sur cette question, Zemmour choisit un exemple tellement sensible et odieux qu’il dessert sa thèse – dont on doit pouvoir discuter – et le fait passer pour un homme insensible, ce qu’il n’est pas.

Une disqualification abusive qui vise à discréditer la lutte essentielle contre l’immigration et qui discrédite l’opinion d’environ 67 % de la population française.

Car le but est là ! Zemmour martèle avec force et entêtement qu’un problème urgent doit être pris à bras-le-corps si nous voulons rester Français, garder notre culture et notre civilisation. Boualem Sensal ne dit pas autre chose ! Oui, Zemmour a raison de répéter que notre pays est au bord du gouffre si l’on ne met pas un coup d’arrêt drastique à cette immigration de peuplement qui n’est que la reconquête de l’occident par l’islam. Il exprime ce qu’aucun homme politique depuis quarante ans n’a eu le courage de dire ouvertement. Il dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas, car la censure des médias et le politiquement correct recouvrent le pays d’une chape de plomb. Le problème de l’immigration a été un sujet tabou depuis des décennies. Le Président Macron se contente de vœux pieux lançant des formules guerrières qui ne sont que gesticulations verbeuses, tout en laissant les frontières ouvertes. En faisant la distinction entre islam et islamisme il trompe les Français. Sa volonté politique est de la poudre de perlimpinpin. Chaque jour apporte son lot de délits et de crimes. C’est une situation inouïe qui prouve que nous ne sommes plus gouvernés.

Le politique a déserté notre pays.

Depuis des décennies, nous surfons sur les « Droits de l’homme » qui protègent ceux qui nous agressent. Nous avons abandonné le politique à nos ennemis. Eux savent ce qu’ils veulent. Eux ont compris que notre âme est désarmée5, que l’État a renoncé à défendre nos biens, nos personnes, notre civilisation, notre histoire, notre culture. Et il est facile à nos ennemis de s’engouffrer dans ce vide que nous leur abandonnons. Il nous reste la consommation et les loisirs de masse mais pour combien de temps ? Nous avons abandonné nos libertés puisque nous sommes pris en charge, dans tous les domaines de notre vie : la santé avec le passe-sanitaire qui, au prétexte d’une épidémie ni plus grave, ni moins grave qu’une grippe nous tient en laisse (pour notre bien) comme des enfants dociles. On dit que la politique a horreur du vide mais la barbarie advient quand nous abandonnons le politique.

Les invectives contre Zemmour, même de la part des Juifs qui lui dénient le droit de dire ce qu’il voit et pense alors qu’eux, en bons « Juifs de Cour » ne désignent jamais le danger qui pèse de plus en plus lourd sur la France et sur eux-mêmes. Ignorent-ils que l’islam hait les mécréants, les Juifs et les Chrétiens ? Ces Juifs traquent l’antisémite en lorgnant toujours à l’extrême droite qui reste pour eux la valeur sûre du retour aux « heures les plus sombres de notre histoire » ! Mais quand des Juifs sont assassinés ils se taisent et font semblant d’ignorer d’où viennent les coups. Ne pas stigmatiser une communauté, disent-ils… Cette bonté d’âme empêche-t-elle le djihad de commettre ses forfaits ?

Zemmour se réapproprie le politique.

Et c’est bien ce qui dérange la caste politicienne. Zemmour parle d’assimilation, tandis que les adeptes de « l’open society » chantent la richesse et la chance du multiculturalisme. Il revient à la RAISON dans le débat politique alors qu’on nage, depuis des décennies, dans la guimauve des bons sentiments, l’accueil de l’autre à qui l’on chante la berceuse « vous n’aurez pas ma haine » en réponse à leurs assassinats.

Zemmour a compris qu’il faut revenir « au cœur du politique » comme l’indique Pierre-André Taguieff dans son livre sur Julien Freund6. Et la désignation de l’ennemi est un point fondamental dans la thèse de Freund : «… on ne peut pas penser vraiment la paix si on néglige l’ennemi et la guerre7. »

Or, justement la classe politique a oublié, depuis des décennies que nous avons un ennemi qui nous fait la guerre : non pas tous les musulmans en tant qu’individus, car beaucoup veulent vivre pacifiquement, mais l’islam qui arme les fanatiques et qui ne cache pas son projet politique ; celui qui nous désigne, nous les mécréants, comme ses ennemis. Curieusement, « nous sommes en guerre contre un virus » mais nous n’avons pas d’ennemis ! Voilà pourquoi Zemmour dérange tant la classe politique de droite comme de gauche, car il met le doigt sur l’abcès que nos « élites » dirigeantes veulent occulter. En effet, ces élites ne regardent que l’économie, la finance mondialisée, celle qui veut diriger le monde pour un profit démentiel de quelques-uns, au prix de l’asservissement des peuples privés de leur nation donc de leur vocation à conduire le politique.

En donnant à voir l’enjeu décisif de cette prochaine élection, Zemmour oblige les autres concurrents à se positionner sur sa ligne, eux qui, justement, ont tout fait pour évacuer le problème de l’immigration, avec tant de circonlocutions pour ne pas parler des choses qui fâchent, avec les mensonges sur l’islam alors qu’il suffit de lire les textes de l’ISESCO8 pour comprendre que ceux qui veulent garder leur civilisation le disent on ne peut plus clairement.

Dans cette Europe du mensonge qui dépouille les nations de leurs pouvoirs, Zemmour a mis « les pieds dans le plat » et s’attire la haine de tous ceux qui ont peur de la guerre civile, ou ceux qui croient encore à l’angélisme (exterminateur) ou enfin à tous ceux qui tirent leurs propres intérêts d’un mensonge destructeur.

Conclusion

C’est pourquoi la tribune des enseignants contre Zemmour est totalement en porte-à-faux avec les enjeux actuels de notre société. Ceux qui l’on écrite et signée refusent de nommer notre ennemi. Ainsi, Samuel Paty et tant d’autres seront morts pour rien ! Zemmour n’accélère aucune violence : la violence est là et elle ne pourra disparaître – si c’est encore possible – que lorsque des mesures politiques courageuses seront prises pour reconquérir notre souveraineté, c’est-à-dire le droit du peuple à disposer de lui-même et cela passera nécessairement par les choix de ce dernier : « Qui voulons-nous accepter sur notre territoire ? » C’est ce qu’on appelle la souveraineté populaire.

A cela, la tribune des enseignants contre la soi-disant récupération zemourienne des enseignants, répond par le discours éculé à tonalité syndicale et celui du pouvoir qui veut sauver la République (mais pas la France !) Un piteux coup d’épée dans l’eau ! 

Evelyne Tschirhart

Publié dans MABATIM info

  • 1Tribune collective publiée le 15/10/2021, le Figaro
  • 2 Marianne, 4/11/2021
  • 3 Dreuz du 8 novembre 2021 ; Zemmour, stop au lynchage !
  • 4 « La France n’a pas dit son dernier mot » page 151/152 Rubempré 2021
  • 5 En référence au livre d’Alan Bloom : « l’âme désarmée »
  • 6 Pierre-André Taguieff : Julien Freund au cœur du politique – La table ronde 2008.
  • 7 Julien Freund NA p.2019 cité par Taguieff dans son livre p. 101
  • 8 ISESCO : organe culturel de l’OCI (organisation de la coopération islamique) qu’on peut consulter sur internet (voir mabatim.info)

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