
En début de semaine dernière, la Cour suprême a entendu les plaidoiries sur la contestation la plus importante du droit à l’avortement aux États-Unis depuis des décennies.
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Ce sont les questions soulevées par la juge Amy Coney Barrett sur la nécessité de la procédure, compte tenu de la possibilité pour les femmes de faire adopter leur nouveau-né, qui a retenu l’attention. Et elle a relié entre eux l’avortement et le vaccin obligatoire dans sa brillante réponse.
À l’étude, l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, concentrée sur une loi promulguée au Mississippi en 2018 qui interdit presque tous les avortements après 15 semaines de grossesse et constitue une menace directe pour le fameux arrêt Roe v. Wade auquel les progressistes, les Démocrates et la gauche pro-avortement s’accrochent désespérément.
L’affaire pourrait renvoyer les lois sur l’avortement vers les États où, à mon avis, elle n’aurait jamais dû partir – enflammant davantage l’une des questions culturelles et politiques qui divise le plus le pays.
ACB adopte l’argument du Mississippi selon lequel la disponibilité de l’adoption rend l’avortement inutile
En interrogeant Julie Rikelman, une avocate du Center for Reproductive Rights qui représente Jackson Women’s Health – la dernière clinique d’avortement en activité dans le Mississippi – Barrett a attiré l’attention mercredi sur les lois sur les centres d’adoption, qui permettent à un parent de rester anonyme et le protègent de toute responsabilité pénale lorsqu’il confie son nouveau-né à des endroits désignés, c’est la loi “Safe Haven”.
Elle a fait remarquer que tous les États disposent de telles lois permettant aux gens de “mettre fin à leurs droits parentaux en abandonnant leur enfant”. Ces mesures, a-t-elle dit, semblent supprimer les “fardeaux de la parentalité” que règlent l’arrêt Roe et l’arrêt Planned Parenthood of Southeastern Pennsylvania v. Casey, la décision de la Cour suprême de 1992 qui a confirmé le jugement Roe v. Wade décisif.
C’est brillant.
“Dans la mesure où vous et beaucoup de vos amis vous concentrez sur les façons dont la parentalité forcée, la maternité forcée, entraverait l’accès des femmes au travail et à l’égalité des chances [Safe Haven Law] est également axé sur les conséquences de la parentalité et les obligations de la maternité qui découlent de la grossesse”, a expliqué Barrett. “Pourquoi ces “lois sur le refuge” ne sont-elles pas à même de s’occuper de ce problème ? Il me semble qu’elles règlent le problème du fardeau de manière beaucoup plus spécifique.”
Les commentaires de Barrett ne sont pas passés inaperçus, et de nombreux observateurs estiment qu’ACB a tout simplement écarté le fardeau de la grossesse, argument central de Roe v. Wade, et de l’accouchement, en se concentrant sur la faculté donnée aux femmes de choisir l’adoption.
Voici ce qu’elle a dit :
“Pourquoi les “lois sur le refuge” ne règlent-elles pas ce problème [que règle l’avortement] ? Il me semble qu’elles axent la responsabilité de manière beaucoup plus ciblée. Il y a sans aucun doute une atteinte à l’autonomie corporelle, que nous avons dans d’autres contextes comme les vaccins. Cependant, il ne me semble pas que la grossesse, puis la parentalité, fassent partie de la même situation. Il me semble que le choix pour le foyer serait entre, disons, la possibilité d’obtenir un avortement à 23 semaines, ou l’État exigeant de la femme qu’elle poursuive sa grossesse pendant 15, 16 semaines de plus, puis qu’elle mette un arrêt à ses droits parentaux à la fin. Pourquoi n’abordez-vous pas les “lois sur le refuge”* et pourquoi n’ont-elles pas d’importance ?”
ACB s’en prend – à dessein – à l’hypocrisie de ceux qui soutiennent les vaccins obligatoires lorsqu’elle fait référence à “l’autonomie corporelle” en relation avec l’avortement.
L’importance qu’elle accorde aux “lois refuge” découle de ses croyances religieuses catholiques de la vieille école, c’est-à-dire : “pourquoi ne pas faire adopter l’enfant plutôt que l’avorter ?”.
ACB pourrait devenir la meilleure juge à la Cour suprême nommée par Trump, elle a besoin de prendre de la bouteille, et on ne l’a pas beaucoup entendue pour le moment, ou en tous cas, lorsqu’on l’a entendue, elle ne cassait pas la baraque. Si elle indique que le corps humain est autonome, là elle va crever l’écran. C’est en tout cas la direction qu’elle prend avec cette logique.
Si le juge Roberts, président de la Cour suprême, ne met pas son mauvais grain de sel dans l’affaire – chaque fois qu’il veut éviter de prendre une décision qui a un impact politique fort, c’est là qu’il prend la décision la plus politique – attendons-nous à un choc comme nous n’en avons pas connu depuis l’assassinat de Kennedy.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
* La “loi sur le refuge”, (Safe haven Act) est une loi qui permet aux parents – ou à une autre personne ayant l’autorisation des parents – d’abandonner un nourrisson âgé de 30 jours au maximum dans un refuge ou un établissement spécialisé, sans craindre d’être poursuivis pour abandon.
C’est effectivement un point de vue qui a le mérite d’être cohérent !
A mon avis, c’est une réponse de jésuite à des arguments de jésuite. Effectivement, si les défenseurs de l’avortement mettent en avant le fardeau et la carrière, on peut leur répondre que l’adoption est une solution. Mais mettre en avant la gestion de l’enfant n’est qu’un prétexte. Ils veulent aussi éliminer le fait même de la maternité ou de la paternité, et ne pas avoir à se dire qu’ils ont quelque part un gosse dont ils ignorent tout. Évidemment, c’est inavouable. Ce serait drôle que le fait d’user de prétextes se retourne contre eux.
Bravo à Amy Coney Barrett !
Elle fait remonter la Cour Suprême dans mon estime, où elle était tombée bien bas après sa lamentable défausse lors de l’élection présidentielle 2020.
Elle a appliquée le droit.
Et, l’enfant, abandonné par ses parents, il donne son avis ???
Malheureusement, il y aura toujours des parents dans l’incapacité d’élever leurs enfants. Je connais dans mon entourage une dame totalement dépourvue de sens maternel… Est-ce une raison pour tuer ces enfants ?
Non !…mais ni plus ni moins qu’un enfant assassiné dans le ventre de sa mère ! Dans ces tristes situations, il convient d’être au plus près de l’intérêt de l’enfant et ce n’est pas facile de faire la part des choses ! C’est pourquoi, cette proposition est intéressante !
l’enfant est toujours oublié…
le concept de parentalité et de gestation forcées ne sont compréhensibles qu’en cas de contrainte physique (viol) ou psychologique (plus fréquente qu’on ne pense)
Dans les autres cas, la majorité il me semble, il faut bien se dire que si on s’unit, on peut avoir un bébé, et ne pas pleurnicher sur les conséquences de ses actes. Mais cela va à l’encontre de l’idéologie gauchiste, et pire, il ne vient pas à l’esprit à quelqu’un de dire que les bébés ne se conçoivent pas à un mais à deux ?
pourquoi ne pas contraindre le géniteur à assumer, au moins financièrement, comme la génitrice ? il y aurait sans doute moins de papillonnage.
On parle souvent de droit à l’avortement, mais je n’entends jamais parler de contrainte à l’avortement.
C’est surtout l’éducation des hommes qu’il faudrait faire : on assume ce qu’on fait, et si la mère abandonne ses études ou sa carrière pour s’occuper des enfants, ne pas aller voir ailleurs ou critiquer son épouse qui a stagné et n’a plus les mêmes centres d’intérêt.
L’éducation des enfants est une part très importante du foyer mais quel époux reconnaît cela à sa femme au foyer ?
il faut bien avouer que nombre de femmes des années 70 qui ont cessé de travailler pour s’occuper de leurs enfants n’ont pas vraiment eu de reconnaissance et se sont retrouvées seules quand les enfants sont devenus grands.
Dans le problème de l’avortement, il y a une part spirituelle (Satan contre Dieu), une part d’idéologie, et de vrais problèmes souvent occultés auxquels les partisans de l’avortement apportent une mauvaise solution.
Éducation des hommes ? Ces dernières décennies, les femmes ne cessent de dire qu’elles sont géniales en tout et envahissent toutes les sphères d’action, y compris celles traditionnellement dévolues aux hommes. De plus, elles revendiquent l’amour libre, sans lendemain, “comme un homme “. Faut-il s’étonner que l’homme se sente émancipé de tous ses devoirs après ça ? Le féminisme a libéré l’homme à n’en pas douter ! Et pendant longtemps, la mère au foyer était largement valorisée. Avoir du temps libre pour ses enfants était même le signe des classes aisées.
Je pencherais plutôt pour le point de vue de Julie. Vous avez en un sens raison, Fleur de Lys, la femme au foyer a été un temps valorisée. J’ai assez de bouteille pour me souvenir de l’époque où, dans la génération de ma mère, dans les classes moyennes une femme qui travaillait passait pour une mauvaise mère. Mais la valorisation de la femme au foyer était très superficielle. Montrée du doigt si elle sortait de son rôle, ce n’était pas pour autant une reine à la maison, et le mépris masculin qu’évoque Julie était patent. De nombreuses femmes répétaient sans arrêt que la clé du couple durable était la “concession” (traduction savoir fermer les yeux sur les incartades). J’ai vu une copine de classe apprendre à sa mère à faire un chèque, etc. Nous sommes tellement agacés, à juste titre, par les dérives du féminisme, que nous avons oublié la situation précédente. La dépendance féminine créait des situations toxiques même dans les couples durables, et je ne vous parle pas de la situation des divorcées, je crois que vous êtes au courant.
Et je vous donne raison, bien sûr, sur l’égalité des droits qui fut une juste bataille. Ce que je veux dire, c’est qu’on a ôté des servitudes aux femmes pour en rajouter d’autres. De plus, la femme d’aujourd’hui est confrontée à la solitude, la précarité et à l’absence du masculin (je veux parler de l’engagement : je ne suis pas naive, bien des hommes d’autrefois s’engagaient mais, comme vous dites, les femmes fermaient les yeux sur leurs comportements. Mais la sécurité matérielle était là et aujourd’hui, souvent les femmes perdent les deux : la fidélité et la sécurité. Quant aux enfants, inutile de préciser la fragilité de leur éducation). L’époque est en train de demander des choses impossibles aux femmes, souvent contradictoires, et les pousse à se passer des hommes (la tendance générale est de décréter une empathie générale pour les causes lointaines, le migrant en étant l’archétype, et de manquer cruellement d’empathie dans le quotidien réel, non fantasmé : avec son conjoint, ses enfants, ses collègues… Plus personne n’est patient, écoute, pardonne). Quant aux hommes, ils se délient de tout engagement et se méfient des femmes (syndrome de l’enfant dans le dos). Et on en arrive à ce paradoxe absolu : la femme en mal d’amour se jette sur l’arabo africain qu’on fait rentrer en nombre, macho, misogyne, parfois violent.
Remerciements à monsieur Grumberg pour cet article et félicitations à Amy Coney Barrett pour les questions qu’elle souléve au sujet du droit à l’avortement et plus généralement de l’atteinte à l’autonomie corporelle.
On aimerait l’entendre aussi sur la fraude électorale…
Mais ne désespérons pas…
“Forced parenting” vraiment ? Les couples seraient-ils donc forcés d’avoir des relations sexuelles sans utiliser les nombreuses méthodes de contraception existantes?
très bien dit Atikva . Les individus sont responsables de leurs actes contrairement à ce que les gauchistes veulent faire croire .
Quand on décide d’avoir des relations sexuelles , on doit en assumer les conséquences , et ce d’autant qu’en avoir n’est pas une obligation surtout lorsque l’on n’est pas marié .
elles ne sont pas la panacée.La mentalité contraceptive conduit à l’avortement, car le principe est le même : échapper aux conséquences de ses actes. Cela a longuement été démontré par des associations pro-vie.
Allez donc dire à un jeune qu’il peut faire tout ce qu’il veut tant qu’il se “protège” (déjà le mot est révélateur).
Il va considérer comme une injustice si cela n’a pas fonctionné (= bébé) et vouloir réparer cette injustice. D’où certains procès de “réparation”.
Quant à la pilule du lendemain elle est abortive.
“La mentalité contraceptive conduit à l’avortement” – vous plaisantez?
Si les autorités avaient consacré à la généralisation des moyens de contraception pour les deux partenaires le quart de la moitié du tiers des efforts déployés pour faire admettre l’avortement, nous ne serions pas en train d’en parler.
Je me souviens très bien que l’un des arguments avancés à l’époque consistait à dire que de toute façon, le nombre d’avortements deviendrait tout à fait négligeable puisque l’utilisation libre de contraceptifs était désormais légale. C’est même ce qui m’avait convaincue que l’avortement dans ce cadre était acceptable. La suite? Des milliards consacrés à des centres d’avortement comme Planned Parenthood, dont la seule ‘planification’ consiste à effectuer des avortements à la chaîne (et accessoirement, à promouvoir la pornographie, la prostitution ou la vente d’organes des nouveaux-nés avortés).
Personnellement, j’avais dit à mon fils adolescent : “tu fais un enfant ? Tu l’élèves”. Et qu’il ait considéré cela comme une injustice (mais ce n’était pas son genre) n’y aurait rien changé.
Non, c’est délibérement que la clique islamo-communiste a mis en place le package ‘women’s lib/libération sexuelle à tout âge’/avortement’. Assorti du travail des femmes hors de la maison pour que l’Etat puisse prendre en main l’endoctrinement des enfants dès la maternelle. Pour détruire la famille, après la religion. Si vous ne réalisez pas que tout ceci constitue la toile d’araignée dans laquelle nous nous débattons, de grâce ouvrez les yeux.
+1000 je croyais que j ‘étais la seule à penser ça , comme quoi .
Effectivement les gauchistes ont cherché à détruire ce sur quoi la société Américaine et Occidentale reposait au départ : la famille et la religion Judéo Chrétienne .
ben non je ne plaisante pas.
on emmerde les enfants de plus en plus tôt avec la contraception, avant même la puberté. Et à l’école.Plus que ça, c’est quoi ?
Si vous ne voyez pas que contraception et avortement vont ensemble, c’est vous qui avez besoin d’ouvrir les yeux. Et de vous renseigner auprès des associations pro-vie.
“l’un des arguments avancés à l’époque consistait à dire que de toute façon, le nombre d’avortements deviendrait tout à fait négligeable puisque l’utilisation libre de contraceptifs était désormais légale”
ben oui, c’était un des arguments de la gauche, avec le nombre délirant d’avortements cachés. Et bien des gens comme vous ont gobé.
pour le reste je suis d’accord.
package : libération sexuelle à tout âge’/avortement’
qu’est-ce qui la rend possible ? la contraception.
“si on donne la pilule à une fille de 13 ans, c’est pour quoi faire?” disait un pédophile…
au moins, il était logique…
Chère Atikva, je crois qu’ici, ACB se place sous l’angle des arguments de Roe pour les contrer, pas sous l’angle moral ou pratique.
Les gauchiottes tueuses de bébés en série commencent à flipper parce que bientot les meurtres de bébés seront peut etre interdits aux USA .
Toute nation qui accorde du prix à la vie survivra .
C’était interdit avant 1973. Celles qui le pouvaient allaient à l’étranger. Les autres avortaient clandestinement: Avec tous les risques sanitaires que cela comporte
J’ai du mal à comprendre comment tant de femmes se retrouvent enceintes sans l’avoir voulu avec les moyens de contraception de notre époque. On constate aussi que certains jeunes considèrent leur sexe comme un jouet et “oublient” que sa finalité première est la procréation.
C’est parfois un acte manqué. En fait, elles ont un fond d’envie de se rassurer sur leurs capacités de maternité, sans vouloir vraiment aller jusqu’au bout. Il y a aussi, très souvent, la défection de l’homme.
Perso je vois l’avortement comme une question essentielle de la conscience.
Si le coeur bat, la conscience est-elle déjà incarnée ?
Je ne comprends strictement rien à l’enfantement, je suis de l’autre sexe !
Je sais que certaines femmes ne se posent pas trop de questions, une histoire d’ego sans aucun doute.
D’autres affrontent une souffrance inouïe…
Entre les deux, un arc en ciel qui va de l’indifférence à la culpabilité !
Je suis né de l’amour et d’un accident de parcours…
Voulu ou pas, je suis là. Et remercie HM pour ma propre présence.
C’est avant de s’aimer qu’il faut décider en toute conscience…
Sinon le viol affranchit la vie par le meurtre de l’innocence. Ma conscience me dit qu’un crime ne mérite aucune reconnaissance.
Donner naissance c’est porter le monde sur ses épaules. Certaines ne méritent pas un tel fardeau, surtout si ce fardeau résulte d’un crime contre elles.
Cette question est trop complexe pour être décidée uniquement par des hommes.
“Je sais que certaines femmes ne se posent pas trop de questions, une histoire d’ego sans aucun doute.
Pour avoir lu sur un site comment se passaient les avortements aux etats unis dans cetains etats, une horreur en photos et croyez moi, si on les montrait à ces femmes qui veulent avorter, elles changeraient peut etre d’avis, des petits corps dechiquetés par aspiration, une infirmiere racontant anonymement, en pleure, la souffrance d’un petit corps posé nu sur une table en marbre agonisant apres avoir été avorté avant terme, bref un crime, la peine de mort sans jugement pour un petit etre sans defense.
j’ai vu les photos, 2 secondes, insoutenable.
ils sont déchiquetés en France aussi.
C’est malheureux de toute façon qu’on en soit à se battre sur un nombre de semaines. Qu’est ce qu’on sait de la souffrance d’un bébé sachant que sa conscience n’est pas localisable ?
Combien aujourd’hui encore nient la souffrance et l’existence de la conscience de personnes dans le coma, malgré bien des témoignages montrant qu’ils savent ce qui se passe autour d’eux et ressentent des émotions et de la souffrance, même si les machines ne montrent rien ?
Julie, je crois que nous sommes en phase.
D’autres affrontent une souffrance inouïe…
L’avortement est un crime contre l’humanité …voyez le nombre incroyable de morts de bébés chaque année dans le monde GÉNOCIDE …pourquoi n’y a t il pas de cours de prévention….il me semble qu’à l’époque où nous sommes il y a des moyens de ne pas être enceinte …. Réfléchir avant l’acte … mais si la personne est enceinte .. il faut accepter cette âme qui va s’incarner ….