Publié par Dreuz Info le 18 décembre 2021

Pour son livre Contre Israël*, Albert Naccache se réfère à la définition de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA), adoptée par 31 États, dont la France, dans ses accusations d’antisémitisme.

«L’antisémitisme est une certaine perception des Juifs qui peut se manifester par une haine à leur égard. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme visent des individus, juifs ou non, et/ou leurs biens, des institutions communautaires et des lieux de culte.»

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Le sionisme avait pour objectif la création d’un état où les Juifs pourraient vivre librement en développant leurs valeurs culturelles et religieuses.

Cet objectif a été atteint par la création de l’État d’Israël le 14 mai 1948 malgré les diverses tentatives avortées pour le détruire.

C’est toujours le dessein des antisionistes, qu’ils en aient la possibilité ou pas.

Pourtant, en quelques dizaines d’années Israël a réussi dans de nombreux domaines économiques et technologiques.

Il est devenu le centre de la vie juive. La renaissance de l’hébreu après 2000 ans en est la première illustration.

Ses habitants Juifs chrétiens et musulmans sont heureux d’y vivre.

Les Arabes d’Israël sont heureux dans leur pays et ne souhaitent pas rejoindre un état palestinien s’il était créé un jour.

Toutes les cultures y fleurissent, juive, israélienne, arabe, russe, anglaise, française…

Est-il correct d’affirmer aujourd’hui «L’antisionisme est une opinion, pas un crime» ?

L’antisioniste ne fait pas qu’exprimer une idée philosophique ou politique, il s’engage dans un combat qui vise à détruire un état qui existe et qui est reconnu par la communauté des nations.

Il ne s’agit donc pas simplement d’une «opinion» comme le soutiennent les 400 signataires du texte «L’antisionisme est une opinion, pas un crime», publié par Libération le 28 février 2019. Les auteurs de la pétition prétendent que l’antisionisme est une pensée légitime, et se réfugient sournoisement derrière le fait qu’au début du vingtième siècle, une partie des Juifs étaient opposés au sionisme.

Le sionisme n’est plus un projet. L’État d’Israël existe, il a été créé à la suite du démantèlement de l’Empire ottoman, il n’a pris la place d’aucun autre état et il compte neuf millions d’habitants.

Se dire «antisioniste» aujourd’hui, c’est dire, ce que fait le texte de la pétition, que l’existence d’Israël est un crime, que les Juifs israéliens sont criminels et que les Juifs et non-juifs qui ailleurs dans le monde soutiennent Israël sont complices du crime.

Il y est question de «colonisation», de la «Palestine» et de ses habitants condamnés à l’exode et à la spoliation. C’est, pour quiconque connaît l’histoire, un vocabulaire de falsification de l’histoire. Y sont niés les liens millénaires du peuple juif à la terre d’Israël. C’est donc un vocabulaire négationniste.

Le concept de peuple juif est aussi nié par les antisionistes.

Les Juifs antisionistes

En 2020, des Juifs d’extrême-gauche se déclarent antisionistes non pas «bien que Juifs» mais «parce que Juifs». Ils participent à tous les combats des Palestiniens, aux côtés des islamistes.

Et à ce titre ils bénéficient d’une visibilité exceptionnelle dans les médias.

Ils affirment qu’il serait absurde de les considérer comme des antisémites.

Ils estiment qu’en amenant la violence et l’injustice aux Palestiniens, Israël a trahi le message universaliste et la mission morale du judaïsme.

Leur attitude est surprenante lorsque l’on sait que la quasi-totalité des Arabes et des musulmans défendent les thèses palestiniennes.

Ces Juifs qui cautionnent l’argumentaire pro-palestinien appartiennent le plus souvent à des mouvements de gauche et d’extrême gauche et participent activement au combat antiraciste.

Mais militer contre l’existence, pour la destruction de l’Etat juif, est une marque d’antisémitisme.

Leurs positions sont extrémistes, ils sont en faveur des Palestiniens certes, mais aussi pour le BDS, le Hamas, le Jihad islamique, le FPLP et le Hezbollah.

Ils sont contre un état juif mais pour un état palestinien musulman et islamiste en Palestine.

Très souvent leur engagement est mis sur le compte de la haine de soi, cette explication est souvent appropriée.

Le sionisme est une doctrine juive à l’origine. Les Juifs se sont opposés il y a un siècle sur le bien-fondé de la création d’un état juif. Mais aujourd’hui il ne s’agit plus d’un débat théorique mais une prise de position qui met en cause l’existence d’un état membre de l’ONU !

Si le thème du retour à Sion est essentiel pour le judaïsme religieux, ces Juifs souvent non pratiquants privilégient la composante universaliste du Judaïsme.

Ils se sentent proches des valeurs prônées par les prophètes d’Israël : Amour du prochain, protection de l’étranger, de la veuve et de l’orphelin…) Ils s’engagent dans des ONG pour participer aux actions sociales conformes à leur patrimoine culturel.

Souvent, le judaïsme ne représente qu’un passé pour eux et ils ne savent pas ou ne souhaitent pas le transmettre car ils appartiennent à familles assimilées depuis plusieurs générations qui ont progressivement rompu le lien avec la croyance et la pratique religieuse juive.

Trotskistes, marxistes, communistes, ils prennent la défense de la population des quartiers populaires musulmans qui sont pour eux les nouveaux prolétaires.

Pour prouver leur bonne foi auprès des non-juifs, au-delà de leur engagement pour le triomphe du nationalisme arabo-musulman et islamiste, ils couperont les ponts avec le judaïsme.

Ils rappellent que le sionisme a été longtemps minoritaire parmi les Juifs, cet argument est anachronique, trompeur et démagogique car ce n’est plus la question. Car le sionisme a atteint son but avec la création de l’État juif.

En réalité, leur antisionisme n’est plus une opinion à débattre mais leur volonté de détruire l’État d’Israël.

Il est quand même surprenant que des hommes athées ou agnostiques reprochent aux Juifs d’avoir pris leur destin en main, d’avoir exercé leur droit à l’autodétermination –valeur éminemment de gauche– qui est a été le sésame des indépendances des pays colonisés.

Il est surprenant que ces Juifs progressistes et incroyants soutiennent les positions des rabbins orthodoxes qui reprochaient à Israël de ne pas avoir été créé par une intervention divine.

Cette position des Juifs Haredim était légitime car fondée sur une croyance religieuse forte.

Ces mouvements existent toujours (Neturei Qarta, Agoudat Israël…)

La plupart de leurs membres évoluent vers l’acception d’un état qui leur amène la sécurité physique, économique et religieuse.

Les quelques «idiots utiles» à papillotes –ultra-médiatisés comme nos antisionistes de gauche– qui défilent en compagnie des islamistes sunnites du Hamas ou avec les islamistes chiites à Téhéran ont entonné l’air de la trahison et se sont coupés à jamais du peuple juif.

Les conseils des communautés juives du début du XXe siècle étaient opposés au sionisme qui était perçu par eux comme un mouvement révolutionnaire. Ils appartenaient à la bourgeoisie juive et combattaient un mouvement qui mettait en cause leur pouvoir.

Vladimir Jabotinsky s’était adressé à eux en Pologne, quelques années avant le Shoah, dans des discours aux accents prophétiques.

Il les avait suppliés de quitter la terre d’exil ; il leur disait qu’il fallait qu’ils «liquident» la diaspora sinon c’est la diaspora qui les liquiderait, mais il ne fut point écouté hélas, et les Juifs furent massacrés par millions.

Les Juifs antisionistes considèrent que l’exil et la dispersion constituent le contexte optimal à l’épanouissement des valeurs et de la culture juive.

Ils s’affirment «diasporiques», «marranes» ou «néomarranes».

Pour eux l’antisémitisme dans le monde est en voie de disparition et la notion d’État refuge n’est plus nécessaire.

Ils considèrent que la judéité est «un enjeu personnel», ils ne se reconnaissent pas «dans le discours communautaire», revendiquent le droit de «cheminer en liberté »et cherchent à «annihiler» tout particularisme.

Ils s’affirment non sionistes ou antisionistes car le sionisme n’aurait rien à voir avec le judaïsme et la religion juive.

Gershom Scholem né à Berlin en 1897 et qui émigra en 1923 en Palestine était professeur à l’université hébraïque de Jérusalem.

Il a élaboré une large réflexion sur l’histoire et la philosophie du judaïsme dont il deviendra une grande voix. Dans son livre «Fidélité et utopie» publié aux Presses Pocket Accora en septembre 1992, il juge sévèrement le diasporisme qui n’est pas porteur d’avenir pour le judaïsme.

Il rapporte que de nombreux Juifs, rebutés par la difficulté de la tâche, avaient quitté la Palestine et étaient repartis pour Paris, Londres, New York ou Toronto.

Ces personnes qui avaient quitté la Palestine avant la création de l’état sont sorties de l’histoire et se sont perdues. Seuls ceux qui sont restés ont joué un rôle historique important : «Mais du point de vue historique, la seule réalité existentielle qui ait été forgée par cette génération est ce qui s’est fait en Eretz Israël et non ce qui est reparti vers la diaspora».

Certains des antisionistes sont des Israéliens qui ont quitté leur pays.

Certains Juifs «font tout leur possible pour se faire aimer des pires antisémites, de ceux qui n’ont qu’un rêve en tête, nous détruire jusqu’au dernier».

Ilan Greilsammer, professeur de sciences politique à l’Université Bar Ilan de Tel-Aviv explique qu’il existe bien des Juifs antisémites. Il dit à leur propos : «Il existe des anomalies, même chez les Juifs. Le fait d’être Juif ou d’origine juive n’empêche absolument pas quelqu’un de détester le judaïsme et les Juifs».

Découvrons certains représentants de ce courant et leurs idées

  • Henri Goldman : «Obscène»

Une opinion d’Henri Goldman, membre de l’Union des progressistes Juifs de Belgique. «L’appropriation par Israël de ‘la mémoire de la Shoah’ est pour moi une vraie souffrance”

«Auschwitz. Ma famille a une histoire avec ce camp. Ma mère, Szajndla dite Sonia, y fut déportée de Malines en janvier 1944, avec le 23e convoi.

En 1960, le criminel nazi Adolf Eichmann fut exfiltré d’Argentine par des agents israéliens. Il fut exécuté au terme d’un procès qui s’acheva deux ans plus tard. C’est à partir de ce moment-là qu’Israël élabora une véritable stratégie autour de “la Shoah”, un mot que, dans ma famille qui l’avait pourtant vécue, on n’avait jamais prononcé ni même entendu. Cette stratégie quelque peu anachronique –on est alors plus de quinze ans après la Libération– visait à faire d’Israël le légataire universel de tous les Juifs exterminés entre 1942 et 1945 afin d’en récolter les dividendes politiques auprès d’une opinion occidentale travaillée par la culpabilité. Toute une mythologie fut élaborée pour faire de l’État d’Israël la revanche rédemptrice des Juifs massacrés.

Obscène

L’appropriation par Israël de ce qu’il convient désormais d’appeler «la mémoire de la Shoah» est pour moi une vraie souffrance. Les derniers grands prêtres autoproclamés de cette nouvelle religion civile, les Sharon, Netanyahou et autres Liebermann, ont beaucoup plus de sang sur les mains que nos petits fascistes locaux».

«L’appropriation par Israël de ‘la mémoire de la Shoah’ est pour moi une vraie souffrance» par Henri Goldman –Lalibre.Be– 28 janvier 2020
  • Georges Adda : « Libérer toute la Palestine »

Georges Adda 1916-2008 Tunis est un homme politique et syndicaliste tunisien.

Personnage respecté de l’opposition tunisienne de gauche, George Adda se présente lui-même comme un Tunisien juif antisioniste. Cet homme a ainsi apporté son soutien à la libération de la Palestine, proclamant souvent son appui aux droits du «peuple palestinien martyr». Il s’est battu pour «les libertés et la démocratie et les droits de l’homme, pour la défense des causes justes et en Tunisie et dans le monde». Il s’engage également dans la défense des travailleurs au sein de l’Union générale tunisienne du travail.

Membre dès 1934 du Parti communiste tunisien (PCT), il fait partie du groupe qui continue la lutte clandestine après l’arrestation des dirigeants destouriens et communistes, en septembre de la même année. Il est emprisonné à son tour de septembre 1935 à avril 1936. Il est nommé le 1er juin 1936 comme secrétaire général adjoint du parti et responsable de la Jeunesse communiste à l’occasion de la conférence nationale du PCT.

Membre de la direction du PCT jusqu’en 1957, il reste pendant plusieurs années un membre important de la direction du parti et le directeur de son hebdomadaire en langue française, L’Avenir de la Tunisie. Dans ses articles il milite pour la libération totale de la Palestine.

«La libération totale de la Palestine et le retour de tous les réfugiés sont un droit inaliénable et imprescriptible. Nous les non-Palestiniens nous devons nous opposer de toutes nos forces à toute normalisation de nos relations avec l’état sioniste et empêcher que le drapeau de cet état spoliateur flotte dans le ciel de nos capitales »

«Libérer toute la Palestine» par Georges Adda. ISM suisse.org – août 2006
  • Sion Assidon Maroc : «le sionisme nourrit l’antisémitisme»

Aujourd’hui, «le sionisme nourrit l’antisémitisme» dans les pays arabes, estime le militant marocain des droits humains Sion Assidon, issu de la communauté juive, qui rejette «tout amalgame entre antisémitisme et antisionisme».

«L’antisionisme est une prise de position politique et si se déclarer antisioniste est assimilé à un acte de racisme c’est grave»”, souligne celui qui se définit comme un «marocain arabe berbère issu de la communauté juive».

Le 14 février 2019, il manifestait à Casablanca avec le collectif Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS) contre la tenue d’un concert d’Enrico Macias en dénonçant l’engagement pro-israélien du chanteur français.

Sion Assidon est lui-même «issu d’une famille bourgeoise qui a fait des affaires au Maroc» et si beaucoup de ses proches sont partis, il a choisi, comme ses parents, de rester dans son pays natal. S’il se définit comme un athée, il n’en est pas moins «soumis à la loi des rabbins» qui remplace pour les Juifs marocains le code de la famille lié à la charia.


De ce fait, selon lui, la pensée antisémite est aujourd’hui alimentée au Maroc, comme dans d’autres pays arabes, par le «projet colonial des sionistes» et par la résurgence des théories complotistes nées en Europe au XIX siècle et confortées par «l’impunité totale d’Israël» malgré “sa politique de répression sanglante plusieurs fois condamnée par les Nations unies».

«Sion Assidon : le sionisme nourrit l’antisémitisme» par Assawra 3 mars 2019

  • UJFP «L’antisionisme n’est pas l’antisémitisme»

L’Union Juive de France pour la Paix UJFP est un petit mouvement qui fait beaucoup parler de lui. Il regroupe quelques dizaines de personnes qui se disent d’origine juive et qui participent comme nous l’avons vu à toutes les actions antisionistes aux côtés du NPA du PIR et des islamistes. La Coordination de l’UJFP rappelle sa profession de foi :

«Nous sommes Juifs et nous sommes antisionistes 

Nous sommes Juifs, héritiers d’une longue période où la grande majorité des Juifs ont estimé que leur émancipation comme minorité opprimée, passait par l’émancipation de toute l’humanité.

Nous sommes antisionistes parce que nous refusons la séparation des Juifs du reste de l’humanité.

Nous sommes antisionistes parce que la Nakba, le nettoyage ethnique prémédité de la majorité des Palestiniens en 1948-49 est un crime qu’il faut réparer.

Nous sommes antisionistes parce que nous sommes anticolonialistes.

Nous sommes antisionistes par ce que nous sommes antiracistes et parce que nous refusons l’apartheid qui vient d’être officialisé en Israël.

Nous sommes antisionistes parce que nous défendons partout le «vivre ensemble dans l’égalité des droits».

«Nous sommes Juifs et nous sommes antisionistes» par La Coordination nationale de l’UJFP, le 18 février 2019

Dans l’article «Rappel : l’antisionisme n’est pas l’antisémitisme» publié dans République sociale le 22 février 2019, l’UJFP cultive le mensonge, pratique l’amalgame et use d’un vocabulaire ordurier vis-à-vis d’Israël.

Pour l’UJFP «l’antisionisme désigne, quant à lui, la lutte contre la politique de l’État d’Israël, et de ses pratiques abjectes» et affirme que les «personnes cultivées savent faire la différence entre le gouvernement israélien d’extrême-droite et les Juifs dans leur ensemble». Tout le problème est là !

  • Michèle Sibony féministe antisioniste

Née à Rabat, Michèle Sibony est une militante de l’UJFP. Elle a été vice-présidente de (UJFP) et a signé l’appel lancé dans Le Monde «En tant que Juifs».

Issue d’une famille juive marocaine traditionaliste elle a vécu en Israël où elle a fait des études de lettres et de cinéma dans les années 1972-1977, à l’université de Haïfa. Elle y a maintenu des contacts étroits avec ses amies féministes militantes contre «l’occupation», et les mouvements pacifistes. Elle est aussi membre du bureau de l’Alternative Information Center (Jérusalem Beit Sahour).

  • Pierre Stambul radicalement votre

Pierre Stambul. Professeur retraité. Issu d’une famille de Juifs résistants étrangers. Famille maternelle exterminée, père déporté rescapé du groupe Manouchian est très actif et il s’est radicalisé.

Il va nier l’existence du peuple juif, pourtant ses amis du BDS espagnol ordonneront le boycott du «pueblo judos» du «peuple juif».

Son livre «La Nakba ne sera jamais légitime» est sans surprise un réquisitoire contre Israël : occupation, colonisation, racisme, apartheid, crimes de guerre, crimes contre l’humanité.

Il conteste aux sionistes le droit de parler au nom du judaïsme, qu’il soit laïque ou religieux car «ils salissent en permanence» le judaïsme.

Et veut démonter le «roman national sioniste censé justifier le nettoyage ethnique de 1948 qui se prolonge tous les jours» et refuse une «gigantesque manipulation de l’histoire, de la mémoire et des identités juives».

Et prétend «qu’aujourd’hui, face à l’apartheid, le soutien aux droits des Palestiniens est l’affaire de toute l’humanité».

  • Serge Grossvak : «Tariq est mon ami»


Serge Grossvak Juif «pacifiste», membre de Communistes Unitaires, engagé dans le combat pro-palestinien, membre actif du BDS, est l’archétype du militant juif antisioniste islamogauchiste.

Il est très engagé dans l’action militante de l’UJFP et à l’origine de la manif alternative de Ménilmontant organisée en liaison avec le NPA, le PIR et les islamistes.

Quelques références glanées sur Google permettent de bien situer le personnage :

– Juifautrement sur Facebook

– «Tariq Ramadan est mon ami»…

– À mes sœurs voilées. Samedi 17 août 2013.

– Lettre à Madame Alliot-Marie, ministre de la Justice Je l’avoue, je boycotte les marchandises d’Israël

– Serge Grossvak BDS «Je suis nombreux, il va falloir multiplier les tribunaux et les prisons».

– J’accuse ! — Serge Grossvak– Le Grand Soir 19 févr. 2019 –

  • Dominique Vidal : sophismes

Dominique Vidal, né le 18 juin 1950, est le fils du professeur Haïm Vidal Sephiha, né à Bruxelles en 1923 dans une famille judéo-espagnole d’origine turque venant d’Istanbul qui, arrêté en 1943 est déporté à Auschwitz-Birkenau d’où il revient en 1945. La mort de sa mère, en 1950, le ramène vers ses racines séfarades. Il devient professeur des universités et obtient la chaire de linguistique en judéo-espagnol et fonde Vidas Largas, une association pour la défense et la promotion de la langue et de la culture judéo-espagnole.

Son fils Dominique Vidal prend une tout autre voie et rejoint en 1995, l’équipe du Monde diplomatique, dont il sera rédacteur en chef adjoint, il gère un blog Médiapart chez Edwin Plenel et participe à Orient XXI avec son collègue et ami Alain Gresh, ainsi qu’à l’AFPS Association France Palestine Solidarité.

Il est l’auteur de «Antisionisme = antisémitisme ? Réponse à Emmanuel Macron», où il met en doute l’importance de l’antisémitisme français «Comment [les Français juifs] vivent-ils la résurgence, réelle et exagérée, d’un certain antisémitisme ?» et procède à une critique exacerbée du sionisme en faisant feu de tout bois malgré ou grâce à sa connaissance du sujet.

En voici quelques exemples. Il affirme «La majorité des antisionistes, à travers l’histoire (depuis 1897, date du premier Congrès sioniste), sont des Juifs». Oui, mais depuis la création d’Israël une majorité de Juifs sont favorables à Israël et au sionisme.

Il conclut à l’échec du sionisme «La discussion est tranchée puisqu’il y a 6 millions de Juifs vivant en Israël et dans les Territoires occupés. Presque 9 millions de Juifs n’y vivent pas».

Cet argument est fallacieux, l’objectif du sioniste n’étant pas que tous les Juifs s’installent en Israël, mais de créer un Etat juif.

Le nombre de citoyens juifs de l’Etat d’Israël est en constante croissance et se rapproche de la moitié de la population de juive mondiale, ce qui est un magnifique succès pour un projet auquel personne ne croyait à l’origine.

L’objectif du sionisme a été atteint et le résultat exceptionnel. Cet état a permis la renaissance de l’hébreu après une interruption de 2000 ans et c’est le seul état à réussir de façon si éclatante dans la région, à attirer des talents ; tandis que tous les jeunes des pays alentour n’ont qu’une idée en tête, quitter leur pays. Je n’aurai pas la cruauté de citer le Liban présenté par les antisionistes comme la Suisse et le seul pays démocratique du Proche-Orient, qui est aujourd’hui en cessation de paiements et qui ne survit que grâce à sa diaspora !

Dominique Vidal connaît la blague juive : le sionisme c’est l’histoire d’un Juif qui envoie un deuxième Juif en Israël avec l’argent d’un troisième Juif.

Les 150 000 Français juifs sur une population de 500 000 personnes qui se sont installées en Israël pour échapper à l’antisémitisme –dont l’existence est mise en doute par Dominique Vidal– ont été bien heureux d’y trouver refuge.

Il affirme que «l’antisionisme n’a plus beaucoup de signification» et qu’«Aucun texte antisioniste n’a jamais appelé à détruire l’État d’Israël».

Alors, pourquoi tant de hargne contre le sionisme ? Et un gros mensonge ?

Si Dominique Vidal n’est sans doute pas un lecteur assidu de la Torah, il devrait relire ses classiques de l’antisionisme.

  • Sylvain Cypel : Une valse à 3 temps

Une valse à trois temps pour liquider sa judéité et obtenir les félicitations de Dominique Eddé, ennemi d’Israël ou le dernier des Mohicans.

Le journaliste Sylvain Cypel est le fils de Jacques Cypel lui-même fils de rabbin.

Jacques Cypel, ancien directeur d’Unzer Wort (Notre parole), quotidien de langue yiddish publié à Paris, est mort mercredi 5 janvier 2000 à l’âge de quatre-vingt-huit ans. Fils de rabbin, né le 18 juin 1911 à Vladimir– en Volhynie–, Jacques Cypel se tourne dès l’adolescence vers le sionisme-socialisme, auquel il vouera l’essentiel de sa vie militante. Installé depuis 1938 à Bordeaux, il parviendra à échapper aux rafles du préfet Papon pour se réfugier clandestinement en Suisse, où il sera interné au camp de Sion. Lors de l’extermination collective de la population juive de Vladimir, en 1942, il perdra ses deux parents, trois frères avec leurs femmes et leurs enfants et des dizaines de membres de sa famille, assassinés par les nazis. Membre (travailliste) de la direction mondiale du mouvement sioniste durant un quart de siècle, Jacques Cypel consacrera cependant une grande partie de son temps et le plus profond de son cœur à la préservation de la culture yiddish, après la Shoah.

Sylvain Cypel est titulaire de diplômes en relations internationales, sociologie et histoire contemporaine.

Sylvain Cypel a vécu en Israël pendant 12 ans dans sa jeunesse. Il a étudié à l’Université hébraïque de Jérusalem et a été membre du Matzpen, parti israélien d’extrême-gauche, révolutionnaire, internationaliste et antisioniste, dont il organise la branche trotskiste en 1970.

En 1998, il quitte l’hebdomadaire Courrier international, où il a travaillé pendant cinq ans comme directeur de la rédaction, et intègre Le Monde en tant que chef adjoint de la section internationale puis rédacteur en chef. Il a travaillé au Monde comme correspondant à New York de 2007 à 2013.

Depuis février 2014, il écrit pour le média dirigé par Alain Gresh, Orient XXI, des articles antisionistes.

Sylvain Cypel a publié en février 2020 «L’État d’Israël contre les Juifs» La Découverte.

On peut y lire : «Derrière cette poussée d’adhésion aux thèses suprémacistes blanches, qui restent limitées en Israël aux cercles coloniaux les plus activistes, se profile un phénomène qui, lui, y est en forte expansion : l’idée de la préservation de la pureté raciale… Cette conception est à la source du repli sur soi exclusif de la présence des autres. Elle peut déboucher sur des propensions racialistes puisées à d’autres motifs que le seul besoin de sécurité, et qui sont, la plupart du temps, d’inspiration religieuse et plus encore dérivées de l’intrication entre le mysticisme et le nationalisme».

Son livre est salué par Dominique Eddé, femme de lettres libanaise, dans un article publié par l’Orient-le Jour :

«La démocratie israélienne à l’agonie

«Le travail que vient d’accomplir Sylvain Cypel est exemplaire. On devine l’effort et le courage qu’il lui aura fallu pour le mener à terme. Il y a quelque chose de quasi insoutenable dans ce constat répété de la perversion du pouvoir israélien usant, jour après jour, et chaque jour davantage, de son droit autoproclamé à l’impunité

Son ouvrage aborde la politique ségrégationniste d’Israël, sous tous les aspects, à commencer par le domaine juridique qui perd à toute allure de son intégrité et de son indépendance. Infiltré par la promulgation de lois racistes, soumis aux pressions des partis d’extrême droite, il contribue grandement à laisser faire l’inacceptable. … Cette fin de la culpabilité et de la honte occupe une place centrale dans le livre de Cypel…

Il faut lire ce livre qui est une mine d’informations, si l’on veut s’armer intelligemment contre l’ennemi »

«La démocratie israélienne à l’agonie» par Dominique Eddé L’Orient-Le jour 8 mars 2020»
  • Charles Enderlin : Ah ces “Juifs de France”

Le journaliste Charles Enderlin publie en 2020 «Les Juifs de France entre République et sionisme». Il y décrit comment le «franco-judaïsme», à son apogée sous la Troisième République, se serait transformé aujourd’hui en un «franco-sionisme», marqué par un soutien inconditionnel à la politique israélienne.

France Inter est élogieuse, car les médias français sont dithyrambiques pour les Juifs antisionistes :

«Pas de langue de bois de la part de Charles Enderlin, interviewé sur France-Inter, à l’occasion de la sortie de son livre “Les Juifs de France”. Occupation, Apartheid, démolitions de maisons palestiniennes, arrestations arbitraires, et par ailleurs amalgame grossier entre antisionisme et antisémitisme, le journaliste ne mâche pas ses mots».

Enderlin s’attaque au Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et à ses de ses intellectuels organiques et porte contre les Français juifs l’accusation de «double appartenance» qui est un classique de l’antisémitisme.

De plus le CRIF est la collectivité juive qui représente le mieux les Juifs de France, car il fédère, au sein d’une seule organisation représentative, différentes tendances politiques, sociales ou religieuses présentes dans la communauté juive de France. S’y attaquer c’est nuire à la majorité des Juifs de France.

Il n’est pas surprenant que France Culture et les midis de l’IReMMO publient un article propagandiste aux relents antisémites :

«Les Juifs de France entre République et sionisme »

Du franco-judaïsme dominant sous la IIIe République au virage franco-sioniste d’aujourd’hui, l’histoire des Juifs de France a connu bien des vicissitudes. La voici racontée par le journaliste Charles Enderlin, sur la base d’une documentation exceptionnelle.

La Révolution française les avait émancipés : elle leur avait accordé les mêmes droits civils et politiques qu’aux autres nationaux à condition qu’ils acceptent de reléguer la pratique religieuse dans la sphère privée. Les Juifs de France jouèrent le jeu et se dévouèrent sans compter à la République, apportant leur contribution au développement de la démocratie et de la laïcité. C’est la grande époque du franco-judaïsme. Malgré les persécutions antisémites dont ils sont l’objet sous Vichy, les Juifs de France continuent, après la Libération, d’être animés par l’esprit d’intégration républicaine, en dépit de la création de l’État d’Israël (1948). C’est la vague des rapatriés d’Afrique du Nord, après les indépendances, qui donne la première inflexion : les nouveaux venus n’ont pas la même culture de l’intégration que les Juifs issus de l’Est européen. La guerre de Six Jours (1967) marque le tournant : Israël attend des Juifs du monde entier un soutien sans faille. S’amorce alors la formation du franco-sionisme : fidélité au pays d’appartenance, bien sûr, mais aussi à Israël et à sa politique, quelle qu’elle soit. […] C’est ainsi qu’aujourd’hui les institutions dominantes du judaïsme français s’efforcent de convaincre les Juifs que leur destin est lié non plus au principe d’une République juste et exigeante, mais à un «État-nation du peuple juif» à tendance messianique et qui discrimine les minorités non juives».

«Les Juifs de France entre République et sionisme» France Culture et les midis de l’IReMMO 10/03/2020
  • Rony Brauman l’antisioniste pour les Nuls

Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières (MSF) rejoint Enderlin dans sa critique du CRIF. Il écrivait dans Siné Mensuel :

«Il (le CRIF), ne cesse d’affirmer le soutien inconditionnel des Juifs français à Israël tout en faisant vibrer la corde antisémite jusqu’à l’extrême. Il a franchi un degré supplémentaire en faisant campagne contre l’appel à la reconnaissance d’un État palestinien voté au Parlement français. Soudainement, la reconnaissance d’un État Palestinien était un acte antisémite. Le CRIF vide de son sens, même la notion d’antisémitisme, en l’assimilant à une critique ou à une attitude politique. Ces gens-là mettent les Juifs en danger». «Ces gens-là mettent les Juifs en danger» par Rony Brauman dans Siné Mensuel d’avril 2015 :

«À titre personnel, confie à MME (Middle East Eye) Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières (MSF), je ne me définis pas comme antisioniste mais comme post-sioniste, a-sioniste ou non-sioniste. Je veux dire par là que c’est dans une construction politique post-nationaliste que se trouve à mon sens la solution du conflit. Les deux populations vivent de facto dans un seul État, sous une même autorité, mais l’une a tous les droits, l’autre n’en a aucun. Je pense que c’est le démantèlement de ce système d’apartheid qui est à l’ordre du jour.» 

Et pourquoi pas comme contorsionniste ? Rony Brauman devrait expliquer le fond de sa pensée aux jeunes du 93 et des quartiers Nord de Marseille.

  • Schlomo Sand a franchi le Rubicon

L’antisioniste israélien Schlomo Sand est professeur d’histoire. Il a franchi le Rubicon en mars 2013, en publiant un petit livre intitulé «Comment j’ai cessé d’être juif».

Il fut interviewé dans l’émission l’Humeur vagabonde, toujours sur France Inter, bien sûr, à l’occasion de la parution de ce livre.

Ce ne fut sans doute pas une grande perte pour lui car il avait déjà liquidé le peuple juif dans son livre «Comment le peuple juif fut inventé», publié en 2008.

Schlomo Sand est très perspicace car dans son livre «La fin de l’intellectuel français» publié en 2016 il affirme que : «Le crépuscule de l’intellectuel du début du XXIe siècle s’inscrit sous le signe d’une montée de l’islamophobie». (p. 52)

Et il constate que «La judéophobie et le maoïsme ont régressé» (p. 238).

Conclusion

Je pense avoir dit l’essentiel sur les Juifs antisionistes, du moins dans le cadre de cette étude. Vous pourrez vous faire votre opinion sur leurs parcours, surtout si vous n’êtes pas Juif.

Il semble qu’ils agissent bien «en tant que Juifs» même si ce n’est pour eux qu’un «reliquat».

Alors qui sont-ils ? Des êtres d’avant-garde, des visionnaires inspirés par les prophètes d’Israël ? Des opportunistes, des «idiots utiles de l’antisionisme», des «self-hating Jew» ou «Juifs ayant la haine de soi», des «dhimmis», des «traîtres» ou tout simplement des «Ratés de la Diaspora» selon le titre du roman du beyrouthin Lucien Elia.

Car malgré des carrières individuelles plutôt réussies, ils n’amènent pas grand-chose au judaïsme et vivent à l’écart des collectivités juives.

Ils sont recherchés, hébergés, flattés, applaudis par nos médias de gauche, par tous les anti-Israéliens, agnostiques et croyants, chrétiens et musulmans, marxistes et islamistes.

Dans tous ces milieux porter un nom juif et cogner contre Israël c’est la gloire assurée.

Un Juif peut être antisémite, comme nous l’indiquait Ilan Greilsammer.

Charles Enderlin n’aime pas les Juifs sionistes, les Juifs sépharades trop sionistes, trop à droite, trop religieux. Il n’aime pas les «rapatriés d’Afrique du Nord qui… n’ont pas la même culture… que les Juifs issus de l’Est européen». Il porte contre les Français juifs l’accusation de «double appartenance» qui est un classique de l’antisémitisme.

Il s’attaque au CRIF qui est «l’institution de la communauté juive» de France, ne lui en déplaise.

Il s’attaque à l’«État-nation du peuple juif» à tendance messianique qui discrimine les minorités non juives».

Il n’est pas surprenant que France Culture et les midis de l’IReMMO publient à son sujet un article élogieux aux relents antisémites.

Charles Enderlin est-il antisémite ?

Oui, un Juif peut être antisémite.

Oui, un Juif antisioniste est antisémite selon la définition de l’IRHA reprise dans la résolution Maillard qui a été votée en France. Parce qu’il nie au peuple juif le droit à l’autodétermination.

En s’en tenant à la définition classique, si «en tant que Juif» on a la haine d’Israël, et si cette détestation est due à la «haine de soi», nous sommes bien en présence d’une manifestation d’antisémitisme en mode selfy, d’auto-antisémitisme.

Seraient-ils arrivés à cette extrémité pour avoir refusé de suivre Léon Pinsker, fondateur des «Amants de Sion» ? Dans son livre «Autoémancipation ! Avertissement d’un Juif russe à ses frères» paru en 1882, il préconisait la mise en pratique pour le Juif, du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Leon Pinsker, qui était médecin, écrivait aussi «La judéophobie est une psychose. Comme la psychose, elle est héréditaire et depuis 2 000 ans, c’est une maladie inguérissable». Il semble qu’il soit l’inventeur du terme «judéophobie».

Les Juifs antisionistes combattent le sionisme en tant qu’idéologie «coloniale» ; ils appartiennent pourtant au même camp que Hassan Nasrallah qui ne se bat pas pour les Palestiniens mais pour les Ayatollahs chiites, et qui répète depuis 20 ans pendant la Journée d’Al-Qods, en se fondant sur l’islam qu’«Israël n’a aucune légitimité à exister et doit être détruit». Alors colonie ou Haram ?

Nous abandonnons progressivement le domaine de la géopolitique pour rejoindre celui de la psychologie.

Le problème du peuple juif est cette dichotomie entre aspirer à se fondre parmi les nations et en même temps lutter contre sa disparition en tant que Juif.

Pendant 19 siècles, le peuple juif, qui avait perdu sa terre et son Temple, a tout fait pour se faire accepter parmi les nations. Il a vécu en dhimmi pendant des siècles dans les pays musulmans et ça a dû laisser des traces. On en arrive au fameux syndrome de Stockholm où les otages prennent la défense de leurs agresseurs.

Aimer la France ? Oui. Aimer Israël ? Oui. Aimer l’exil ? Non, car sont effacées ainsi toutes les souffrances subies pendant des siècles et la mémoire est la première vertu juive.

C’est comme si on demandait aux Palestiniens d’aimer la Naqba, leur trou noir.

Je suis médusé par tous les efforts que font les Juifs antisionistes pour «plaire» aux plus grands ennemis d’Israël et du peuple juif.

Un Juif antisioniste c’est du pain bénit pour un Arabe, pour un Turc, pour un Iranien, pour un Algérien, un Tunisien, pour un musulman ou pour un islamiste. Ça fait du monde.

© Albert Naccache

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