Non seulement la Représentante Marjorie Taylor Greene et le Représentant Louis Gohmert ont finalement réussi à visiter les détenus du 6 janvier, mais en plus, Mark Meadows, l’ancien chef de cabinet du Président Trump, intente une action en justice pour annuler l’assignation à comparaître qui lui a été adressée par la Commission spéciale de la Chambre des Représentants concernant le 6 janvier 2021. Si le tribunal lui donne raison, il sera établi qu’une commission du Congrès ne peut fonctionner en l’absence d’un objectif législatif légitime et qu’elle doit se conformer aux termes de la résolution autorisant son existence. Du coup, Nancy Pelosi et consorts en seront réduits à gémir contre Donald Trump et ses partisans.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de David Zukerman, paru sur le blogue d’American Thinker, le 10 décembre.
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Deux développements positifs concernant la Commission du 6 janvier
Plus de onze mois se sont écoulés depuis les événements survenus au Capitole le 6 janvier 2021 – et de nombreuses personnes arrêtées dans le cadre de cette intrusion physique dans le bâtiment du Capitole sont toujours en détention provisoire. La Représentante Marjorie Taylor Greene (Républicaine de la Géorgie) a publié un rapport portant sur sa visite de la prison de Washington avec le Représentant Louis Gohmert (Républicain du Texas) le 4 novembre.
Le Rapport Greene souligne que cette visite a été organisée à la hâte par le bureau du maire après que les tentatives précédentes des Représentants de rendre visite aux détenus du 6 janvier – détenus depuis des mois sans procès – aient été refusées.
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Le 4 novembre donc, les Représentants Greene et Gohmert ont été invités à se joindre à la visite des membres du conseil municipal du District of Columbia, une visite programmée après que le service des maréchaux américains ait constaté que la prison ne répondait pas aux normes minimales de détention et ait organisé le transfert de 400 détenus vers une prison de Pennsylvanie.
Les conclusions du service des maréchaux sont annexées au Rapport Greene.
Même dans la soirée du 4 novembre, après avoir visité d’autres parties de l’établissement, les Représentants Gohmert et Greene ont dû menacer de demander une ordonnance du tribunal afin d’être autorisés à pénétrer dans la zone de la prison où étaient enfermés quelque 40 détenus du 6 janvier, confinés dans leur cellule 19 heures par jour, dont un détenu enfermé depuis le 4 février dernier.
Ce qui suit est un extrait de la Conclusion du Rapport Greene :
« Les détenus provisoires (à cause de l’émeute) du 6 janvier sont traités plus durement que les autres détenus de la prison de D.C., même s’ils n’ont pas encore été reconnus coupables d’un quelconque crime. »
Le Rapport Greene suggère que quatre membres, les Représentants Gaetz et Gosar, en plus de Mme Greene et M. Gohmert, ont exprimé leur intérêt pour le bien-être des détenus du 6 janvier.
On peut se demander où sont les autres membres du Caucus Républicain de la Chambre des Représentants, et où sont les organisations sociales qui s’inquiètent du traitement des détenus.
Mme Greene note dans sa conclusion qu’il existe « un système judiciaire à deux voies aux États-Unis, qui est fondé sur la politique, pas sur la race ».
On ne peut s’empêcher de penser que si les détenus étaient des membres d’Antifa et de BLM, le New York Times hurlerait du haut de son immeuble du 62 de la Huitième Avenue et exigerait la libération immédiate des radicaux de gauche détenus depuis près d’un an en détention provisoire.
En ce qui concerne les détenus du 6 janvier, on ne peut pas écarter l’idée qu’une telle détention provisoire indéfinie et dure pour les partisans de Trump constitue ce que le Times avait en tête lorsqu’il a suggéré, dans un éditorial d’août 2016, qu’après la victoire d’Hillary Clinton à l’élection présidentielle, « les effets toxiques du trumpisme devront être corrigés. »
Le New York Times, à la grande surprise de tous, a ignoré le Rapport Greene.
Le journal a bien imprimé la nouvelle selon laquelle Mark Meadows, ancien chef de cabinet du Président Trump, intentait une action en justice pour annuler l’assignation à comparaître qui lui avait été adressée par la Commission spéciale de la Chambre des Représentants concernant le 6 janvier 2021.
Mais le compte rendu du Times, le 9 décembre, par Luke Broadwater ne donne aucune information sur le contenu de la plainte.
Cette plainte, déposée par M. Meadows, contre la Présidente de la Chambre, Mme Pelosi, les membres individuels de son comité fantoche, et le comité dans son ensemble, exprime ce que tous les membres du GOP de la Chambre, sauf deux, auraient dû dire lorsque Mme Pelosi a refusé les nominations proposées par le leader républicain de la Chambre au comité.
En l’occurrence, le refus de Mme Pelosi de permettre aux candidats du leader de la minorité de la Chambre, Kevin McCarthy, de siéger au Comité restreint a fourni à M. Meadows les raisons de contester l’existence du Comité.
La plainte de M. Meadows allègue que les citations à comparaître émises à son encontre et à l’encontre de Verizon, son opérateur de téléphonie mobile, sont invalides parce que Mme Pelosi a violé les termes de la résolution 503 de la Chambre, qui prévoit, entre autres, que les membres de la minorité seront nommés en consultation avec le leader de la minorité.
La plainte cite un avis judiciaire selon lequel le Congrès ne peut pas violer ses propres règles.
La plainte de M. Meadows souligne également que le Comité restreint lui-même n’a pas d’objectif législatif ; il agit plutôt comme un organe d’enquête et d’application de la loi, et, de surcroît, comme un organe partisan.
Les commissions de la Chambre doivent avoir un objectif législatif.
La résolution établissant le Comité restreint désigne a priori les personnes qui ont envahi le Capitole le 6 janvier comme étant des «terroristes nationaux». Si ce n’est pas là une «justice» imaginaire, c’est bien imité.
Les rapports médiatiques que j’ai vus en ligne font grand cas de la question du privilège de l’Exécutif mentionnée dans la plainte, mais je vois une décision plus essentielle rejetant le comité et ses assignations – comme un cas de référence – sur la nature de notre gouvernement tripartite.
Une décision correcte, établissant qu’une commission du Congrès ne peut fonctionner en l’absence d’un objectif législatif légitime et qu’elle doit se conformer aux termes de la résolution autorisant son existence, serait un coup de poignard dans le cœur de la tentative inconstitutionnelle de transformer les commissions du Congrès en organes inquisitoriaux, ce qui ne peut que mener à un gouvernement tyrannique.
Pourquoi les membres républicains du Congrès n’ont-ils pas poussé des cris d’orfraie lorsque Nancy Pelosi a pris ce virage inquisitorial ? Je n’en sais rien. Ils ne répondent ni à mes courriels ni à mes appels téléphoniques. Peut-être devrais-je leur mentir et dire que je travaille pour le New York Times ou le Washington Post ?
Dans sa plainte, Mark Meadows demande une injonction.
Si elle est accordée, et elle devrait l’être, cela signifierait que l’assignation à comparaître contre lui (et tous les autres assignés par ce Comité restreint irrégulier et inconstitutionnel) serait annulée. Le Comité restreint en serait réduit à proférer des incantations contre Donald Trump et le Trumpisme.
M. Meadows demande également le remboursement de ses frais et honoraires d’avocat – et il mérite amplement une telle compensation, même si les sommes seraient prélevées sur les contribuables, puisque les membres du Comité ne sont poursuivis qu’en leur qualité officielle. (Mais si, comme il est allégué, ils ont agi d’une manière ultra vires, ils devraient payer les frais et les honoraires de leurs poches personnelles – ou, si cela est permis, de leurs Comités d’action politique).
Il me semble que tous les individus qui souffrent aux mains du panel de marionnettes de Nancy Pelosi devraient se joindre au procès de Mark Meadows contre elle – et, enfin, au Caucus du GOP de la Chambre qui devrait évincer le vice-président de la cabale Pelosi, ainsi que le membre qui prévoit de démissionner à l’expiration de son mandat actuel – si ce n’est que pour empêcher Mme Pelosi de crier : « M. Meadows est un menteur ! J’ai bien nommé des membres de la minorité dans mon Comité restreint ! »
D’ailleurs, elle ne peut pas contourner le fait que si son Comité restreint a un vice-président, il n’a pas de membre d’un rang supérieur (du GOP) – et la résolution 503 de la Chambre exige également que participe un membre de rang supérieur de la minorité.
Qu’est-ce que vous dites de ça Mme Cheney ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : Americanthinker

Espérons que Meadows parvienne à faire basculer cette « grosse commission » pour que l’on puisse tirer la chasse…
Depuis que les démocrates sont au pouvoir on assiste à une prolifération de prisonniers politiques.
Au fait l’avocat de la famille de Ashli Babett ne pourrait-il pas obtenir les images du 6 janvier ? Parce que tout de même il s’agit d’un meurtre !
L’émeute du 6 janvier était clairement un piège démocrate exécuté par la police politique qu’est devenu le FBI.