Un coup d’État est en train de se réaliser dans le monde entier, planifié depuis un certain temps par une élite de conspirateurs asservis aux intérêts de la haute finance internationale.
Ce coup d’État a été rendu possible par une pandémie qui repose sur la prémisse d’un virus dont le taux de mortalité est analogue à celui de la grippe, l’interdiction de traitements efficaces, et la distribution d’un sérum génétique expérimental qui est manifestement inefficace, et qui comporte aussi clairement le danger d’effets secondaires graves, voire mortels.
Nous savons tous à quel point les grands médias ont contribué à soutenir le récit insensé de la pandémie. Les intérêts en jeu et les objectifs de ces groupes de pouvoir visent à réduire la population mondiale et à faire de ceux qui sont vaccinés des malades chroniques [1], et d’imposer des formes de contrôle qui violent les droits fondamentaux et les libertés naturelles des citoyens. Et pourtant, deux ans après le début de cette farce grotesque, qui a fait plus de victimes qu’une guerre et détruit le tissu social, les économies, et les fondements de l’État de droit, rien n’a changé dans les politiques des nations et leur réponse à la soi-disant pandémie.
L’année dernière, alors que beaucoup n’avaient pas encore compris la gravité de la menace imminente, j’ai été parmi les premiers à dénoncer ce coup d’État, et j’ai été promptement montré du doigt comme un complotiste. Aujourd’hui, de plus en plus de gens ouvrent les yeux et commencent à comprendre que la pandémie et l’urgence écologique font partie d’un complot ourdi par le Forum Economique Mondial de Davos, l’ONU, l’OMS et une galaxie d’organisations et de fondations qui se caractérisent idéologiquement comme clairement antihumaines et – il faut le dire clairement – antichrétiennes.
L’un des éléments qui confirme sans équivoque la nature criminelle de la grande réinitialisation [great reset] est la parfaite synchronisation avec laquelle toutes les différentes nations agissent, démontrant l’existence d’un scénario unique sous une direction unique. Et il est déconcertant de voir comment l’absence de traitement, les décisions délibérément erronées qui ont été prises afin de provoquer davantage de décès, la décision d’imposer des confinements et des masques, le silence conspirateur sur les effets indésirables des soi-disant vaccins qui sont en fait des sérums génétiques, et la répétition continue d’erreurs coupables ont tous été possibles grâce à la complicité des gouvernants et des institutions.
Les dirigeants politiques et religieux, les représentants du peuple, les scientifiques et les médecins, les journalistes et ceux qui travaillent dans les médias ont littéralement trahi leur peuple, leurs lois, leurs constitutions et les principes éthiques les plus élémentaires.
La fraude électorale de l’élection présidentielle de 2020 contre le président Trump s’est révélé organique à cette opération globale, car pour imposer des restrictions illégitimes en violation des principes du droit, il fallait pouvoir se servir d’un président américain qui soutiendrait la psycho-pandémie et appuierait son récit. Le parti démocrate, qui fait partie de l’État profond, accomplit sa tâche en tant que complice du système, tout comme l’Église profonde trouve en Bergoglio [le pape François] son propagandiste.
Les récents arrêts de la Cour Suprême et l’action autonome de certains États américains – où l’obligation de vaccination a été déclarée inconstitutionnelle – nous donnent l’espoir que ce plan criminel puisse s’effondrer et que les responsables soient identifiés et jugés : tant en Amérique que dans le monde entier.
Comment a-t-il été possible d’en arriver à une telle trahison ?
Comment en sommes-nous arrivés à être considérés comme des ennemis par ceux qui nous gouvernent, non pas pour soutenir le bien commun, mais plutôt pour alimenter une machine infernale de mort et d’esclavage ? La réponse est désormais claire : dans le monde entier, au nom d’une conception pervertie de la liberté, nous avons progressivement effacé Dieu de la société et des lois. Nous avons nié l’existence d’un principe éternel et transcendant, valable pour tous les hommes de tous les temps, auquel les lois des États doivent se conformer.
Nous avons remplacé ce principe absolu par l’arbitraire des individus, par le principe selon lequel chacun est son propre législateur. [La philosophie de l’existentialisme] Au nom de cette liberté insensée – qui est licence et libertinage – nous avons permis de violer la loi de Dieu et la loi de la nature, en légitimant le meurtre des enfants dans le sein maternel, jusqu’au moment même de la naissance ; le meurtre des malades et des vieillards dans les services hospitaliers [l’euthanasie avec l’injection intraveineuse du Rivotril]; la destruction de la famille naturelle et du mariage ; nous avons reconnu des droits au vice et au péché, en faisant passer les déviations des individus [LGBT] avant le bien de la société. En bref, nous avons subverti tout l’ordre moral qui constitue la base indispensable des lois et de la vie sociale d’un peuple.
Déjà au quatrième siècle avant J.-C., Platon écrivait ces choses dans sa dernière œuvre, les Lois, et identifiait la cause de la crise politique athénienne précisément dans la rupture de l’ordre divin – le cosmos – entre ces principes éternels et les lois humaines. Ces principes moraux naturels du monde gréco-romain ont trouvé leur accomplissement dans le christianisme, qui a construit la civilisation occidentale en leur donnant un élan surnaturel.
Le christianisme est la plus forte défense contre l’injustice, l’oppression des puissants sur les faibles, des violents sur les pacifiques et des méchants sur les bons, car la morale chrétienne rend chacun de nous responsable de ses actes devant Dieu. Le Fils de Dieu, dont nous célébrerons la naissance dans quelques jours, s’est incarné dans le temps et dans l’histoire afin de guérir une ancienne blessure et de restaurer par la Grâce l’ordre brisé par la désobéissance. Sa royauté sociale a été le principe générateur de l’ordo Christianus que la franc-maçonnerie combat avec acharnement depuis deux siècles. La révolution qu’elle promeut est le chaos, le désordre, la rébellion infernale contre l’ordre divin pour imposer la tyrannie de Satan.
Maintenant, en voyant ce qui se passe autour de nous, nous comprenons combien étaient mensongères les promesses de progrès et de liberté faites par ceux qui ont détruit la société chrétienne, et combien était trompeuse la perspective d’une nouvelle Tour de Babel, construite non seulement sans égard pour Dieu, mais même en opposition directe avec Lui. Le défi infernal de l’ennemi se répète à travers les siècles sans changement, mais il est voué à un échec inexorable. Derrière cette conspiration millénaire, l’adversaire est toujours le même, et la seule chose qui change, ce sont les individus particuliers qui coopèrent avec lui.
Nous vivons un moment critique pour l’avenir de l’humanité. Mais l’urgence pandémique, la farce du réchauffement climatique et de l’économie verte, et la crise économique délibérément induite par la grande réinitialisation de Davos avec la complicité de l’État profond, ne sont que la conséquence d’un problème beaucoup plus grave, et il est essentiel de le comprendre en profondeur si nous voulons le vaincre.
Ce problème est essentiellement moral ; en fait, il est religieux. Nous devons remettre Dieu à la première place non seulement dans notre vie personnelle, mais aussi dans la vie de notre société. [l’abolition de la laïcité en France] Il faut rendre à notre Seigneur Jésus-Christ la couronne d’épines que la révolution lui a arrachée, et pour cela il faut une véritable et profonde conversion des individus et de la société. Car il est absolument impossible d’espérer la fin de cette tyrannie mondiale si nous continuons à écarter du Royaume du Christ les nations qui lui appartiennent.
C’est pourquoi le mouvement pour l’annulation de l’arrêt Roe versus Wade de la Cour Suprême, en 1973, acquiert une signification capitale, car le respect du caractère sacré de la vie à naître doit être sanctionné par le droit positif pour être le miroir de la Loi éternelle. [Le droit naturel est un ensemble de normes juridiques qui prend en considération la nature de l’homme et sa finalité] Vous êtes animé d’un désir de justice, et c’est un désir légitime et bon. « Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, » dit le Seigneur (Matthieu 5, 6). Mais cette justice doit se fonder sur la conscience qu’il s’agit d’une bataille spirituelle dans laquelle il est nécessaire de prendre parti sans équivoque et sans compromis, en retenant des références transcendantes et éternelles que même les philosophes païens ont entrevues et qui ont trouvé leur accomplissement dans la révélation du Fils de Dieu, le Maître Divin.
Mon appel à une alliance antimondialiste – que je renouvelle aujourd’hui – vise précisément à constituer un mouvement de renaissance morale et spirituelle qui inspire l’action civile, sociale et politique de ceux qui ne veulent pas être réduits en esclavage par le nouvel Ordre Mondial de Davos. Un mouvement qui, au niveau national et local, sera capable de trouver un moyen de s’opposer à la grande réinitialisation et qui coordonne la dénonciation du coup d’État qui est actuellement en cours.
Nous pouvons perturber son action criminelle qu’il entend poursuivre et le forcer à reculer. En cela, l’opposition à la farce de la pandémie et à l’obligation vaccinale doit être déterminée et courageuse de la part de chacun d’entre vous. La vôtre doit donc être une œuvre de vérité, mettant en lumière les mensonges et les tromperies du nouvel Ordre Mondial et leur matrice antihumaine et anti christique. Et en cela, ce sont principalement les laïcs et toutes les personnes de bonne volonté – chacun dans le rôle professionnel et civil qu’il occupe – qui doivent se coordonner et s’organiser ensemble pour opposer une résistance ferme mais pacifique, afin de ne pas légitimer sa répression violente par ceux qui détiennent aujourd’hui le pouvoir.
Soyez fiers de votre identité de patriotes et de la foi qui doit animer votre vie. Ne permettez à personne de vous faire sentir inférieurs simplement parce que vous aimez votre patrie, parce que vous êtes honnêtes au travail, parce que vous voulez protéger votre famille et élever vos enfants avec des valeurs saines, parce que vous respectez les personnes âgées, parce que vous protégez la vie de la conception à sa fin naturelle.
Ne vous laissez pas intimider ou séduire par ceux qui propagent un monde utopique dans lequel un pouvoir sans visage vous impose le mépris de la Loi de Dieu, présente le péché et le vice comme licites et désirables, méprise la droiture et la morale, détruit la famille naturelle et promeut les pires perversions, planifie la mort de créatures sans défense, et exploite l’humanité à son profit. Ne suivez pas ceux de vos pasteurs qui ont trahi le mandat qu’ils ont reçu de notre Seigneur, qui vous imposent des ordres iniques ou qui restent silencieux devant l’évidence d’un crime inouï contre Dieu et l’humanité.
Que ce Saint Noël illumine vos esprits et enflamme vos cœurs devant l’Enfant Roi couché dans la crèche. Et de même que les chœurs des anges et l’hommage des mages s’unissaient à la simple adoration des bergers, de même aujourd’hui votre engagement pour la renaissance morale – une nation placée sous Dieu – aura la bénédiction de notre Seigneur et rassemblera autour de vous ceux qui vous gouvernent. Amen. Que Dieu vous bénisse !
par Monseigneur Carlo Maria Viganò, archevêque et nonce apostolique, le 18 décembre 2021
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Bernard Martoia pour Dreuz.info.

Excellent article Monsieur Bernard Martoia!!! jamais je n’y aurais cru qu’ on peut lire une telle opinion en Dreuz …. et concernant le reset des imbéciles …comment osent-ils reseter un ordinateur/une vie qui ne l’appartient pas ?
rendez à César ce qui appartient à César
je ne suis que le traducteur de cette lettre de Monseigneur Vigano adressée aux Américains.
Joyeux Noel! 🎅
Au nom de la foi judéo-chrétienne, on peut aussi estimer que le seul moyen de protection pour soi et pour les autres est le vaccin, afin d’éviter le formes les plus graves. Etant en lien avec des médecins de l’Hôpital universitaire de Genève, je sais que les non-vaccinés en réanimation sont en surnombre et que le flot ne diminue pas.
Visiblement, la sincérité des uns n’est pas forcément celle des autres. Le fait est qu’on n’est pas face à une simple grippe, et que les moyens de traitement ou de prévention ne sont pas en surabondance. Les responsables de santé font ce qu’ils peuvent avec les moyens dont ils disposent.
Merci, M. l’abbé, de rappeler que la sincérité des uns n’est pas celle des autres. Sur le site, il y a pas mal de gens qui pensent que si on ne pense pas comme eux, c’est parce qu’on est au choix stupide, paresseux pour s’informer, crédule ou autres gracieusetés. C’est l’éternel comportement de l’être humain qui tente de préserver sa santé mentale en justifiant ses positions pour qu’elles quittent le domaine de l’opinion et passent pour des vérités. Malheureusement, poussé à l’extrême, ça donne de vilains totalitarismes qui décapitent les opposants. Heureusement qu’il y a des gens comme vous, qui ont des convictions tout en gardant les pieds sur terre.
On peut aussi dire que le corps humain est un temple, et qu’à ce titre on y réfléchit à deux fois avant d’imposer à tous une prophylaxie expérimentale, avec chantage à la clé.
Les essais d’inoculation ont commencé dès le XVIIIe siècle. les conditions hospitalières étaient bien autres. Les évèques ne se mêlaient pas de dire s’il fallait les prendre ou non. Ils organisaient des processions, triduum, consécrations etc. Tout le monde croyait tellement fort à la présence réelle dans le Saint Sacrement que jamais personne n’aurait mis des jauges dans les églises ou exigé un pass.
Voyez de Claude Mouton « Ils regarderont vers Celui qu’ils ont transpercé ». Comment la peste a-elle été jugulée à Marseille ? .
Il est à craindre qu’un homme d’église dise un jour que ce n’est pas chrétien de refuser cette injection (à répétition) !
quant aux moyens de soigner : je ne sais pas comment c’est en Suisse, mais justement si les responsables laissaient faire les médecins, au lieu d’imposer un protocole et de radier les récalcitrants ?
En tout cas, il ne serait pas chrétien de refuser la prise en compte des risques qu’on impose aux autres sous prétexte de droits individuels. Le pape François s’est exprimé en ce sens, ainsi que les épiscopats de différents pays, ce n’est pas par idéologie! Personne n’a la solution miracle, mais si des moyens existent, la situation d’urgence autorise à les utiliser.
Justement, si le corps est un temple, il faut éviter à tout prix sa destruction par un virus. Les non vaccinés remplissent les urgences de l’Hôpital universitaire de Genève. Laissons faire les médecins, en effet, afin de prévenir les formes graves du virus.
svp l’abbé, laissez le pape actuel dans son palais du vatican, il ne mérite pas qu’on l’écoute
ça dépend sur quel sujet…
J’ai apprécié cette image, elle résume bien que l’amour se donne et ne s’impose pas. C’est le principe de l’Amour de Dieu.
Très bien vu.
Bonjour Julie, je vous rejoins. En réponse à Monsieur Arbez: Premièrement: je le lis: « 1. Au nom de la foi judéo-chrétienne, on peut aussi estimer que le seul moyen de protection pour soi et pour les autres est le vaccin, afin d’éviter le formes les plus graves. 2.Etant en lien avec des médecins de l’Hôpital universitaire de Genève, je sais que les non-vaccinés en réanimation sont en surnombre et que le flot ne diminue pas ». En quoi la foi, qui plus est, judéo-chrétienne a-t-elle à voir avec ce vaccin? Rien! Si j’ai la foi, je vais plutôt être sur cette ligne: Quelqu’un parmi vous est-il malade, qu’il appelle les anciens de l’assemblée, et qu’ils prient pour lui en l’oignant d’huile au nom du Seigneur; et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Jacques 5:14-15 FRDBY. Je rappelle ce qu’est la foi: Hébreux 11.1-2 Or la foi est l’assurance des choses qu’on espère, et la conviction de celles qu’on ne voit pas. Car c’est par elle que les anciens ont reçu témoignage. La foi c’est la ferme espérance. Pas un doute, mais la ferme espérance, la conviction. Jésus avait prévu que la foi sera difficile à trouver dans la fin des temps, car il a dit: Je vous dis que bientôt il leur fera justice. Mais quand le fils de l’homme viendra, trouvera-t-il de la foi sur la terre? Luc 18:8 FRDBY. Le monde parle de foi, mais ne sait pas ce que cela veut dire. Heureusement il est aussi écrit: Car la vive attente de la création attend la révélation des fils de Dieu. Romains 8:19 FRDBY Je peux comprendre que Monsieur Arbez ait eu peur à cause d’une comorbidité, je ne le juge pas. Mais où est sa foi »? Il a, en fonction de ce qu’il a écrit: « foi » dans une thérapie génique expérimentale. Je préfère placer ma foi en Dieu, cf Hébreux 11. J’ai de nombreuses références quant à la peur mise en avant chaque jour par nos gouvernements, soutenus par les médias mainstream. Ceci est digne d’un système mafieux. Deuxièmement: Je le cite: « Etant en lien avec des médecins de l’Hôpital universitaire de Genève, je sais que les non-vaccinés en réanimation sont en surnombre et que le flot ne diminue pas ». A-t-il vraiment « foi », humour, dans ces informations? Je désire des chiffres officiels sur l’état réel de l’hôpital, pas faussés, ce qui est difficile à trouver en ces temps troublés! Monsieur Arbez sait-il que les médecins qui critiquent l’injection sont passibles d’une lourde amende? Monsieur Arbez sait-il que les médecins n’ont pas le droit de prescrire ce qui est contraire à leur serment d’Hippocrate! Monsieur Arbez sait-il que les doubles vaccinés sont comptés dans les non-vaccinés? Monsieur Arbez connaît-il réellement les nombreux effets secondaires de ces injections? Je connais des gens proches qui ne se remettront pas des dégâts dûs à l’injection expérimentale! Monsieur Arbez a-t-il une idée du pourquoi nos… Lire la suite »
Merci.
Ce n’est pas le St Esprit qui va servir de prévention à une telle contamination. La foi, c’est aussi se préoccuper du bien des autres, et aller de l’avant sans se replier sur ses hésitations individualistes.
Mon Pere, parmi les non vaccines qui sont en surnombre a l’hôpital, il y en a probablement qui sont deja affaiblis par une maladie comme le diabete. Et de toutes facons, les hopitaux publics europeens etaient deja en surcharge avant le covid. Personnellement, je ne suis pas contre les vaccins mais je deplore l’ostracisation des traitements existants et l’interdiction faite aux medecins de les utiliser. J’aurais trouve plus juste scientifiquement que les financements aillent aux vaccins ET aux traitements médicamenteux.
C’est précisément parce que j’ai une comorbidité que je n’ai pas attendu pour me faire vacciner!
vous n’avez pas à vous justifier
« La foi judéo-chrétienne » une expression ambigüe. Elle risque de laisser à penser qu’il existe un possible syncrétisme entre le judaïsme et le christianisme.
Une foi chrétienne d’inspiration et d’interprétation biblique et non juive serait plus correcte.
Ainsi par exemple les statuts de la Fédération des associations des Amitiés judéo-chrétiennes précisent au paragraphe 3 de son article 2 :
» Elle exclut de son activité toute tendance au syncrétisme et toute espèce de prosélytisme. Elle ne vise aucunement à une fusion des religions et des Églises. Elle ne réclame de personne aucune abdication ou renoncement à ses croyances ; elle n’exige ni n’exclut aucune appartenance religieuse ou idéologique. Mais elle attend de chacun, dans la conscience de ce qui distingue et de ce qui unit Juifs et chrétiens, et dans un total respect réciproque, une entière bonne volonté, une totale loyauté d’esprit dans la recherche, l’étude des textes et traditions respectifs, en même temps qu’un rigoureux effort de vérité.
Je connais votre raisonnement et j’y ai déjà répondu en d’autres circonstances.
Le christianisme est né du tronc hébraïque commun aux juifs et aux chrétiens, c’est un fait historique. Il est même né avant le judaïsme rabbinique constitué en l’an 90 de notre ère!
Votre interpellation est erronée.
Il n’y a ni syncrétisme, ni prosélytisme dans mon propos, et mes amis juifs vous confirmeront le respect de ma part envers leur tradition.
Dire que la foi chrétienne est d’inspiration non juive est signe d’un aveuglement sectaire. Les documents sont légions à ce sujet.
Approfondir le christianisme n’implique aucunement de votre part de vous convertir! Mais culturellement, ce serait un « plus » pour vous éviter des positions aussi décalées. Lisez Daniel Boyarin ou même Abécassis, ils ne se sont pas convertis au christianisme, mais ils le connaissent et l’estiment!
Venez au groupe de dialogue chrétiens et juifs de Genève, vous verrez qu’il n’y a aucune confusion, mais un intérêt mutuel à comprendre les traditions spécifiques issues d’un héritage commun, et unies face à des défis communs aujourd’hui.
Chasser la théologie de la substitution par la porte et elle semble revenir par la fenêtre. c’est le retour du Verus Israël.
S’agissant d’Armand Abécassis il faudra plus que le nommer pour convaincre quiconque que sa pensée n’est pas orthopraxe et surtout qu’il considère que le judaïsme rabbinique n’est pas l’héritier direct et légitime de la Tradition d’Israël. Mais je vous invite à fournir des citations explicites.
S’agissant de Boyarin il reconnait lui-même que ses thèses, en plus d’être non conformiste (pour ne pas dire farfelue), ne s’appuient sur aucunes preuves historiques. Il est la coqueluche des chrétiens de San Francisco qui ont trouvé un Juif pour combler un vide, un complexe ou une fragilité qui n’a pas cessé de parcourir la théologique chrétienne. Quand il donne des cours sur le Talmud il est le premier à déplorer de n’avoir aucune audience. Je le sais je l’ai rencontré à Berkeley. Un provocateur dont les idées ne font ni école ni disciples au sein du judaïsme ne peut être un rav.
Les contemporains romains du 1er siècle considérait le christianisme comme une superstitio du fait de l’absence d’antériorité historique (une religion nouvelle). Dans le même temps le judaïsme, comme religio licita, bénéficiait de dérogations religieuses multiples depuis Jules Cesar.
Les dogmes du christianisme, particulièrement de la divinité n’a été admis qu’avec les plus grandes difficultés 300 ans après la mort de Jésus.
Marie-Emile Boismard, éminent théologien français (dominicain) et bibliste de grand renom, déclare dans les Origines du christianisme que la plupart des dogmes actuelles du christianisme étaient ignorés des disciples de Jésus… et pour cause.
Si vous cherchez une continuité chrétienne avec le judaïsme ancien chercher la chez les Ebionites qui furent rapidement rejetés par le christianisme.
Vous êtes sur un site chrétien. Gardez votre hargne antichrétienne pour les sectaires de votre genre. Pline et Suetone parlaient de juifs qui s’agitent à Rome au nom d’un certain Chrestos, mais cela ne vous intéresse pas…
Faites semblant de ne pas comprendre que je suis à l’opposé du Verus Israel. Il n’y a aucun intérêt à dialoguer avec quelqu’un comme vous, on perd son temps et sa patience.
Oui je sais Dreuz est un site chrétien qui s’adresse à de nombreux Juifs. Il y a des articles qui, il me semble, prennent parfois des légèretés avec le judaïsme au point d’attirer des reproches des lecteurs Juifs.
Je prendrai pour exemple votre article sur le soi-disant culte des martyrs pratiqué dans le judaïsme ancien. Article que vous avez supprimé du site après de nombreux commentaires de lecteurs Juifs comme moi offensés par vos affirmations.
Attirer l’attention sur l’usage d’une terminologie suffisamment ambigüe (foi judéo-chrétienne) laquelle peut paraître comme une sorte de captation d’héritage ne doit pas faire parti des débats au point où si je le fais je me vois traité d’hargneux antichrétien. Stigmatisation insultante qui ressemble fort à celle faites en matière politique qui, pour couper court à tout débat, abuse des termes de fachiste et d’extrême droite.
Surtout ne pas parler du Concile de Nicée de 325, des constatations historiques du dominicain Besmard, autorité incontestable de son vivant et considéré comme le chef de file des exégètes français, sur la réalité des croyances des disciples de Jésus, ou des seuls judéo-chrétiens dignes de ce nom : les Ebionites. Juifs ayant vécu en Jordanie et dans la Péninsule arabique suivant la loi de Moïse et croyant en la messianité de Jésus, pas en sa divinité, ni en sa résurrection.
Je respecte les croyances chrétiennes (tous les dogmes chrétiens même les plus récents comme l’immaculée conception adopté au XIXè siècle) tant qu’un chrétien ne prétend pas être plus qu’un sémite spirituel (PieXI) et je vous souhaite à vous personnellement et aux lecteurs de Dreuz un joyeux Noël.
Vous me faites penser au « en même temps » d’un certain homme politique.
Non, on n’a pas supprimé d’article, et je suis prêt à le republier si nécessaire. Ce site chrétien travaille au rapprochement entre chrétiens et juifs, pas pour des polémiques injustifiées comme les vôtres qui n’ont aucun intérêt. L’histoire juge les faits et disqualifie certaines affirmations.
Désolé, mais ni Jésus ni ses disciples n’étaient tibétains!
Refuser l’origine juive de la doctrine, des rites et des fêtes chrétiennes est absurde. Les lecteurs en conviendront.
Lectrice, je mets donc mon grain de sel. Vu de l’extérieur (je suis sans religion), Jésus était juif, s’est inspiré de la Torah et a conseillé à ses disciples de respecter cette loi tout en s’inspirant davantage de l’esprit que de la lettre (exemple de la femme adultère). Bien sûr, il n’a pas pu s’inspirer d’évolutions du judaïsme ultérieures à son époque, mais il était bien juif.
Merci pour votre grain de sel qui n’atteint pas au coeur de mon désaccord avec monsieur l’abbé. Joyeux Noël.
Si j’ai bien compris, vous estimez que l’église qui s’est développée à partir de l’enseignement de Jésus ne mérite pas de se proclamer héritière du judaïsme. Cette affirmation suppose que vous pensez, soit que Jésus lui-même n’était déjà au départ pas vraiment dans l’esprit judaïque, soit qu’il l’était mais que ceux qui ont voulu suivre sa parole l’ont déformée. C’est une condamnation du christianisme effectivement, du moins en tant que héritier valide de la pensée juive. Cela pose aussi forcément en parallèle la question suivante : le judaïsme rabbinique actuel est-il oui ou non l’héritier fidèle de la pensée juive de l’époque, et qui est assez savant pour en juger ? Ou bien on peut être plus inclusif et considérer qu’il s’agit de deux branches du même arbre. C’est ce que semble faire M. l’abbé.
Vous avez tout à fait compris les termes du désaccord avec l’abbé Arbez. Il n’a pas été simple de se définir pour les premiers chrétiens. Ainsi le gnosticisme et le marcionisme sont des mouvements chrétiens qui rejetaient le dieu des Juifs parce qu’essentiellement mauvais ce qui a obligé les Pères de l’Eglise à définir leur canon seulement dans la seconde moitié du IIème siècle. Oui le judaïsme rabbinique (ou talmudique) est l’héritier unique direct et authentique du judaïsme ancien. C’est une évidence telle qu’il paraît ridicule pour toute personne de bonne foi et non partisane de la contester. Jésus est un Juif du premier siècle ; il est appelé rabbi. C’est donc un pharisien prêt à condamner toute personne hypocrite se réclamant de ce mouvement synagogal. Les Evangiles mentionnent qu’il porte les franges rituelles (les tsitsit) et qu’il prêche à la synagogue le shabbat. Selon les paroles qui lui sont attribuées dans les Evangiles il n’est venu que pour les brebis égarées de la maison d’Israël et il déclare que celui qui rejette l’application de la plus petite des mitzwot (commandements de Moïse) est appelé le plus petit en Israël. Quand il polémique il le fait suivant les principes et les méthodes des pharisiens. Je ne reviendrai pas dans le détail sur votre remarque sur la femme adultère. La position de Jésus est incontestable et pleinement conforme à la pensée juive. Vous en rapporter la preuve demanderait des développements trop long pour être exposés ici. Même l’Eglise reconnait que Jésus à été exécuté par les Romains avec une certaine complicité de membres du parti sadducéen favorable au pouvoir romain qui voyaient en lui un dangereux agitateur politique. Après le décès de Jésus se sont opérés des dissensions entre ceux que les historiens appellent les judéo-chrétiens, le groupement originel de Jérusalem, et les pagano-chrétiens, des non juif hors d’Israël et n’ayant pas connu Jésus. A la tête de ces derniers Paul, qui lui-même n’avais pas connu Jésus, et qui poussait à des réformes contraires à la Thora en faveur des non Juifs. Lors premier Concile de Jérusalem, Jacques, frère de Jésus et chef de la communauté de Jérusalem (Mt 12, 46; Mc 3, 31; Lc 8, 19) a rejeté la plupart des réformes de Paul. Jacques a été exécuté vers 67 sur un ordre illégal du Grand prêtre. Il a été révoqué par le pouvoir romain pour forfaiture suite à la dénonciation des Pharisiens. Flavius Josèphe mentionne que Jean, chef de la communauté des disciples de Jésus, était un tzaddik ce qui veut dire qu’il faisait preuve d’une extrême rigueur dans l’observance des commandements. L’Eglise a construit des dogmes inconnus des disciples de Jésus. Je vous renvoie à la première page de l’ouvrage de Marie Emile Boismard, A l’aube du christianisme, avant la naissance des dogmes. L’auteur montre comment sont nés et se sont développés les deux principaux dogmes ignorés des disciples de Jésus et objets de la foi actuelle des chrétiens : la divinité du Christ et la Trinité »… Lire la suite »
Jésus était un Juif parfaitement orthodoxe. Il portait les franges rituelles, respectait l’observance du shabbat et faisait des prêches à la synagogue. Ses prises de position sont celles d’un pharisien et il est appelé rabbi. Il dit être venu pour accomplir non pour abolir, que celui qui abandonne le plus petit des commandements de Moïse est appelé le plus petit en Israël et qu’il n’est venu que pour les brebis égarées d’Israël. Jésus est mon frère de sang et de pensée mais pas le christianisme qui a rejeté les lois du Pentateuque et particulièrement nombre des Dix commandements pour substituer des dogmes contradiction avec le judaïsme ancien. Contester ces faits c’est être un ignorant ou d’une pathétique mauvaise foi. Si le christianisme n’est pas une création ex nihilo elle n’est pas non plus une digne héritière de la Thora. Le chrétien lit la Bible sans en suivre les préceptes, il prie au son des Psaumes de David et décalque, par une imitation approximative, nombre de ses fêtes sur celles du judaïsme dans des symboliques différentes. Si le christianisme prétend descendre de la croyance juive de la Bible c’est alors une très mauvaise imitation. Je respecte les dogmes chrétiens comme ceux d’une religion monothéiste pour des paiens qui ont rejeté le polythéisme et l’idolâtrie sans partager toutes les valeurs anciennes et essentielles du judaïsme. Qui peut juger si le judaïsme rabbinique successeur des pharisiens est conforme aux croyances originelles? Toute personne qui constate la continuité historique et compare les pratiques juives synagogales avec la loi de Moïse parfaitement connue et explicite. C’est aussi simple. Non ce ne sont pas deux branches d’un même arbre. Pour reprendre votre image je dirais, qu’au mieux, le christianisme est un greffon étranger qui à partir de la sève de l’arbre qu’il parasite déploie ses propres fruits. Tentative téméraire, audacieuse et pleine de succès mais très loin de l’original. Quant à la question des deux branches on la retrouve bien après la mort de Jésus. D’un côté Jacques, le frère de Jésus et chef de la communauté des disciples de Jésus à Jérusalem. Aussi appelé Jacques le Juste (hatsaddik) pour son respect scrupuleux des lois juives et mort en 61 ou 62. Ceux que les historiens appellent volontiers les judéo-chrétiens qui donneront une secte de Juifs respecteux des lois pour qui Jésus est le Messie, mais n’est pas dieu. Ils subsisteront en Jordanie et en Arabie (les Ebionites) et seront rejetés tant par l’Eglise que par la synagogue. A côté les pagano-chrétiens. Appellation donnée aux non Juifs n’ayant pas connu Jésus et vivants dans la diaspora de l’Empire romain et qui suivront les enseignement réformé d’un Paul n’ayant pas non plus connu Jésus et entré en conflit avec Jacques le Juste (premier concile de Jérusalem). Wikipédia sur Jacques le Juste (Mattieu 13:55). Actif surtout après la fin du ministère de Jésus, il est le chef de l’Église de Jérusalem et le porte-parole du judéo-christianisme, l’épithète « juste » accolée à son nom faisant référence à sa stricte observance de la Loi… Lire la suite »
Je vous remercie pour cette longue réponse très argumentée. Pour pouvoir vous suivre il faudra que je me cultive un peu plus sur l’histoire des religions. Je comprends que les tentatives chrétiennes de se réclamer de votre religion puissent vous agacer si vous estimez que le corpus doctrinal chrétien ne rend pas hommage à vos principes. Je ne suis pas du tout une spécialiste mais il me semble que la résurrection est au centre de la foi chrétienne. Ça lui donne une coloration très différente du judaïsme, où l’accent est plutôt mis sur l’art de vivre de chacun.
Le parasitage supposé que décrit M. Goldmann, il le pratique très bien sur un site chrétien en disqualifiant les positions chrétiennes envers le judaïsme prérabbinique dont il est issu.
Ni Jésus ni l’Eglise n’ont rendu obsolètes les dix commandements, et la voie judéo-chrétienne a été un développement du courant dont Jésus se réclamait en tant que réformateur d’un judaïsme encore très morcelé.
C’est l’académie de Yavné en 90 qui a excommunié les minîm (dissidents) dont faisait partie le mouvement christique. Les deux branches ainsi séparées ont adapté leurs rites et doctrines chacune dans sa propre logique, sans abandonner le même référentiel initial. Accuser le christianisme de parasitisme est absurde puisque ce sont des juifs bien juifs qui ont lancé le mouvement, pas des vikings ou des tibétains.
Merci, M. L’abbé. Je ne connaissais pas l’académie dont vous parlez et vais me renseigner. Que de choses à apprendre !
Je vous remercie d’avoir pris le temps d’une réponse à mon long développement.
J’ai cité à plusieurs reprise le dominicain Marie-Emile Boismard, autorité religieuse et théologique incontestable, pour son ouvrage : A l’aube du christianisme. Avant la naissance des dogmes.
Je me permets de copier des extraits de l’avant propos du livre :
» Aube du christianisme… soit les années 30 à 80.
Les dogmes auxquels nous croyons maintenant ne sont pas nés du jour au lendemain avec le christianisme. Aussitôt après la résurrection du Christ, les apôtres ne croyaient pas encore que Jésus était dieu, ils n’avaient aucune notion du mystère de la Trinité, ils ne soupçonnaient même pas que la mort de leur maître eût une valeur rédemptrice. Ce fait est admis par la quasi-totalité des théologiens modernes… Il est clair que, pour ne citer que le dogme de la Trinité, il aurait fallu… rappeler toutes les controverses qui ont précédé le concile de Nicée, en 325.
Il y a un danger, que nombres d’exégètes ou de théologiens, même chevronnés, n’ont pas toujours su éviter. On a souvent interprété les textes du Nouveau Testament en supposant, a priori, que leurs auteurs partageaient notre foi actuelle… »
La résurrection est effectivement centrale mais comme vous pouvez le constater elle n’était pas comprise par les apôtres (et même par Paul) de la même manière qu’actuellement.
Pour le judaïsme la résurrection est une notion importante. Elle ne peut pas être individuelle (séparée) et ,de plus, celle prétendue de Jésus a, pour les Juifs, été démentie par les faits. La résurrection ce sont les temps du Messie qui entraîne la restauration du Royaume de Dieu sur terre et une période de reconnaissance du Dieu par toutes les nations ainsi que la résurrection des morts. Objectifs eschatologiques (de la fin des temps) non atteints qui ont mené les chrétiens à annoncer l’attente du retour en gloire de Jésus dans les temps futurs, la Parousie.
Dans la doctrine du concile de Nicée, au IVè siècle, les évêques la définisse ainsi : Il est assis à la droite du Père, il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts et son règne n’aura pas de fin.
La plus célèbre citation d’Alfred Loisy (prêtre catholique excommunié puis partiellement réhabilité) au début du XXè siècle fit scandale : « Jésus annonçait le Royaume, et c’est l’Église qui est venue ».
Plus en détail Loisy explique que l’Eglise et ses dogmes sont le fruit d’un long processus et qu’ils ne sont pas sortis avec Jésus tout fait de la cuisse de Moïse.
« Reprocher à l’Église catholique tout le développement de sa constitution, c’est donc lui reprocher d’avoir vécu, ce qui pourtant ne laissait pas d’être indispensable à l’Évangile même. Nulle part, dans son histoire, il n’y a solution de continuité, création absolue d’un régime nouveau; mais chaque progrès se déduit de ce qui a procédé, de telle sorte que l’on peut remonter du régime actuel de la papauté jusqu’au régime évangélique de Jésus, si différents qu’ils soient l’un de l’autre, sans rencontrer de révolution qui ait changé avec violence le gouvernement de la société chrétienne. En même temps, chaque progrès s’explique par une nécessité de fait qui s’accompagne de nécessités logiques, en sorte que l’historien ne peut pas dire que l’ensemble de ce mouvement soit en dehors de l’Évangile. Le fait est qu’il en procède et qu’il le continue. Des objections qui peuvent sembler très graves, au point de vue d’une certaine théologie, n’ont presque pas de signification pour l’historien. Il est certain, par exemple, que Jésus n’avait pas réglé d’avance la constitution de l’Église comme celle d’un gouvernement établi sur la terre et destiné à s’y perpétuer pendant une longue série de siècles. Mais il y a quelque chose de bien plus étranger à sa pensée et à son enseignement authentique, c’est l’idée d’une société invisible, formée à perpétuité par ceux qui auraient foi dans leur cœur à la bonté de Dieu. On a vu que l’Évangile de Jésus avait déjà un rudiment d’organisation sociale, et que le royaume aussi devait avoir une forme de société. Jésus annonçait le Royaume, et c’est l’Église qui est venue. Elle est venue en élargissant la forme de l’Évangile, qui était impossible à garder telle quelle, dès que le ministère de Jésus eut été clos par la Passion. Il n’est aucune institution sur la terre ni dans l’histoire des hommes dont on ne puisse contester la légitimité et la valeur, si l’on pose en principe que rien n’a droit d’être que dans son état originel. Ce principe est contraire à la loi de la vie, laquelle est un mouvement et un effort continuel d’adaptation à des conditions perpétuellement variables et nouvelles. Le christianisme n’a pas échappé à cette loi, et il ne faut pas le blâmer de s’y être soumis. Il ne pouvait pas faire autrement. »
Merci aussi. Je vais m’intéresser aux points que vous citez.
» La particularité du coucou est de ne pas construire de nid pour couver ses œufs : la femelle pond dans le nid d’un autre oiseau. Elle y dépose un œuf dont la coquille prend l’apparence et la taille de ceux déjà présents dans le nid. »
L’oeuf du coucou pondu dans le nid d’un merle ne donnera jamais un oisillon de coucou.
Ne blâmez pas l’abbé pour le terme foi judéo-chrétienne qui est à vos yeux une ambiguïté !
Nous avons besoin de concorde dans un combat contre des forces du mal qui n’ont jamais été aussi fortes dans l’histoire.
Rappelez-vous la prise de Constantinople par les Ottomans. Les chrétiens d’Orient attendaient désespéramment une aide militaire de leurs frères d’Occident.
J’apprécie votre érudition théologique. Mettez votre talent au service de ce qui nous rassemble plutôt que de ce qui nous sépare. Je reconnais humblement tout l’héritage que nous devons au peuple élu de Dieu. Amen !
Alléluia et merci pour vos paroles d’apaisement et de reconnaissance.
Monsieur l’Abbé, vous répondez à Monsieur Goldmann avec arrogance…..n’y a-t-il donc plus d’humanité, de compréhension?
Est-il si difficile de reconnaître que la personne en face s’exprime de manière juste?
L’exemple du « vaccin » est assez révélateur. Je peux comprendre que vous ayez peur de la maladie, de là dire que vous vous avez fait « vacciner » pour protéger autrui….désolée de vous dire mais vous ne protégez personne, bien au contraire vous pouvez contaminer.
Ce n’est pas tant une certaine arrogance qui me gène qu’un manque d’humilité et l’usage répétitif de propos insultants.
La colère que vous exprimez souvent en réponse à certains intervenants sied mal à un homme d’Eglise. Un proverbe juif du Talmud (Pikkei Avot – Traité des Pères) dit que là où se tient un homme en colère Dieu ne peut être présent.
Une remise en place après des propos déplacés n’a rien de l’arrogance. C’est vous qui venez avec votre science faire croire à des chrétiens sur un site chrétien qu’ils sont des imposteurs ou des ignares. N’inversez pas les choses, s’il vous plaît, avec ou sans citations du talmud.
je n’ai pas à « comprendre » l’attitude hautaine et agressive de M. Goldmann. C’est à lui de comprendre et de respecter la posture judéo-chrétienne qu’il réfute par méconnaissance historique et par sectarisme.
S’il avait souhaité un dialogue, il aurait choisi d’autres expressions. Si ce qu’il lit sur ce site ne lui plaît pas, c’est son problème, pas le mien, mais on ne peut tolérer des insultes à la foi où le souci de disqualifier est évident.
Oui, en plus de mon cas médical personnel, j’ai eu le souci de protéger autrui en me vaccinant avec la 3ème dose, c’est ainsi. je sais que la contamination circule, mais le vaccin limite les cas graves, que vous le vouliez ou non, les chiffres hospitaliers le prouvent, et les médecins du terrain le confirment.
Je persiste et signe le christianisme n’est aucunement l’héritier du judaïsme ancien. Il prend beaucoup aux testes comme les Psaumes, les chrétiens lisent la Thora mais n’en observent pas pour autant les lois.
Dire le contraire est un scandal absolu et un manque d’honnêteté intellectuelle.
Méconnaître à ce point que l’Eglise a introduit un nombre considérable de croyances et de pratiques en contradiction complète avec les lois de Moïse n’est pas à votre honneur monsieur l’abbé et je comprend que vous refusez la contradiction sur ce terrain.
De quel droit décidez-vous de ce qui est à mon honneur ou à mon déshonneur. Je suis théologien catholique, expert dans le dialogue judéo-chrétien, mandaté par les évêques et la fédération des communautés israélites. Je collabore avec des rabbins, des juifs orthodoxes, et vos positions agressives et donneuses de leçons sur ce site chrétien ne m’intéressent pas. Je vous invite à stopper ici vos attaques personnelles sans intérêt.
Je stoppe là.
Puisque que vous vous revendiquez des amitiés judéo-chrétiennes et de relations avec des rabbins et des juifs orthodoxes je vous invite à leur transmettre in extinso mes objections pour qu’ils prennent position et qu’ils contredisent mes assertions.
Je me réjouis à l’avance de lire les résultats d’une telle démarche.
Bien sincèrement votre.
J’ai d’autres objectifs plus intéressants.
Chacun a ses priorités.
Monsieur, le ton de vos interventions contre les écrits de l’Abbé Arbez ressemblent trop à une accusation détournée, à un procès d’intention, que Dreuz ne peut accepter. Commenter, enrichir la discussion, échanger des points de vue différent et divergents, oui, assurément. Mais avec plus de respect que vous le faites.
Mettre en cause un auteur, qui intervient ici depuis tellement d’années en ignorant ce fait, s’accrocher à des virgules pour lui faire des critiques à peine déguisées, couper les cheveux en quatre non pas pour débattre, mais pour tenter de le mettre en cause, nous ne l’acceptons pas.
Dreuz est un site chrétien. De nombreux juifs lisent Dreuz, parce que Dreuz n’a pas d’équivalent en langue française concernant la géopolitique, le soutien à Israël, au capitalisme et aux Etats-Unis.
S’il vous plait, à l’avenir, intervenez de manière moins polémique aux écrits de l’Abbé.
« La bête obligeait tous les hommes petits et grands, riches et pauvres, esclaves et libres, à recevoir une marque sur la main droite et sur le front. Personne ne pouvait acheter ou vendre s’il n’avait pas cette marque, c’est à dire le nom de la bête ou le chiffre qui correspond à ce nom (Apocalypse ch.13, v:16-17)
Cette prophétie remonte à la fin du premier siècle. Elle se réalise aujourd’hui.
La bête représente les détenteurs du pouvoir politique et économique. Rien ne peut se faire sans qu’ils soient au courant et sans leur aval.
Les hommes sont marqués par la bête, ils se laissent faire sans réfléchir à la tyrannie à laquelle ils s’habituent.
« Personne ne pouvait acheter ou vendre s’il n’avait pas cette marque… » Hum, cela ressemble à s’y méprendre au passeport vaccinal.
cher Hélios,
Puisse l’Apocalypse être entendue par ceux qui se complaisent dans leur crasse ignorance du danger mortel qui plane sur notre civilisation
Excellent rappel, merci.
Superbe texte!
Je ne suis pas croyant, mais je reconnais et respecte profondément les principes de la loi naturelle qui sont les fondements bafoués de toute société humaine libre et équilibrée.
Puisse le plus grand nombre réaliser les enjeux existenciels auxquels nous sommes confrontés !
il manque un mot dans cet article : Satan !
relisez lentement le texte de l’archevêque et vous verrez que Satan n’est pas oublié
La révolution qu’elle promeut est le chaos, le désordre, la rébellion infernale contre l’ordre divin pour imposer la tyrannie de Satan.
Permetez-moi de laisser ci-après un lien vers une vidéo de l’interview par Me Reyner Fuellmisch de Mme Vera Scharav, ancienne déportée:
Celle-ci fait le parallèle entre les évènements qu’elle a vécu et ceux que nous subissons actuellement: Son analyse est implacable:
https://www.youtube.com/watch?v=H8WdJ7EawQM&t=33s
à voir absolument ce témoignage qui sonne l’alerte
Au cours d’une période effectuée lorsque j’appartenais encore à la réserve opérationnelle de nos armées, un ami d’active, de retour de Sarajevo où il venait de passer quelques mois, me raconta cette anecdote qui l’a marqué à jamais :
Au cours d’une matinée particulièrement calme, se pensant hors de danger, debout, mains dans le dos et jambes légèrement écartées, … tel un « touriste » à l’arrêt devant un site particulier, … il scrutait les immeubles environnants criblés d’impacts, aux murs effondrés, aux balcons affaissés, aux étages confondus, … lorsqu’un coup de feu fut tiré à environ deux cent mètres !
La balle claqua entre ses jambes ! … il se jeta instantanément à l’abri !
Il vit alors un grand écriteau monter très lentement, derrière un muret situé à une distance qu’il ne put apprécier, sur lequel il découvrit progressivement le texte suivant, orthographié comme suit :
nous somme
le dernier rampare
contre l’islam
Le tireur de précision, Serbe, n’avait pas cherché à l’abattre, mais à lui passer un message qui lui paraissait sans doute de la plus haute importance !
Cette anecdote remonte à près d’une vingtaine d’années. Le message n’a-t-il pas, aujourd’hui, toute son acuité ?
Une fois de plus, … là-bas comme ailleurs depuis, … ne nous étions nous pas encore trompés d’ennemi ?
Ce message d’un sniper serbe aurait dû nous alerter quant au danger de l’Islam.
L’Occident vit dans l’utopie du manifeste du nippo-américain Francis Fukuyama The End of History and the Last Man, publié en 1992.
Mais les faits donnent raison à Samuel Huntington avec son manifeste
The Clash of Civilizations.
Merci Mr Martoia, de nous faire connaitre ce texte du cardinal Vigano, que je ressens profondement comme vrai. Maintenant, que pouvons nous faire pour nous organiser et resister? Je suis pret a m’investir illico mais ne sais pas comment
tout chrétien a vocation d’être missionnaire, comme l’a rappelé le pape François.
Approchez vos amis et lisez leur la lettre de ce courageux archevêque.
Lisez et priez beaucoup afin que la divine providence vous montre le chemin à suivre.
Cet ancien diplomate du Vatican n’est plus en service et n’a pas de mission particulière. Ses propos publics sont émis à titre privé et sont à prendre avec les précautions qui s’imposent.
cela donne à Vigano une liberté de parole que n’ont malheureusement pas les prélats, à l’exception notable du cardinal Sarah.
comme Vigano, je suis taxé de complotiste mais les faits nous donnent raison.
« Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende » Marc 4:23
Les propos du cardinal Sarah sont tout de même d’une autre tenue que ceux, pleins d’amertume, de Vigano – diplomate retraité – et c’est un cardinal qui a encore des choses positives et utiles à dire au public chrétien.
le pape actuel chercherait il à convertir ? première nouvelle
cela paraît incroyable mais c’est vrai
Magnifique, tout est dit. Merci de nous avoir transmis ce message.
Joyeux Noël à tous !
le seul qui m’ait donné de l’espoir c’est mathieu bock coté dans un entretien d’une heure qui dit que résister et résister rend plus fort et surtout gagnant
Merci, Monsieur Martoia, pour cette traduction du texte du cardinal Vigano, dont j’avais déjà apprécié la « lettre au Président des USA » adressée à Donald Trump en 2020.
Joyeux Noël à tous.
PS: Je me permets de vous signaler une petite coquille dans le titre de cet article: Le mot « rempart » s’écrit avec un e et non un a.
mea culpa, je confond le mot avec son équivalent en anglais
Vigano n’a jamais été et ne sera jamais cardinal!
C’est un diplomate du Vatican, ayant reçu le rang d’archevêque comme il est de coutume lors de son envoi en service. Mais il est retraité et n’a plus de mission diplomatique et encore moins pastorale. Il règle ses comptes avec l’institution pour des raisons personnelles.
Allons, M. l’abbé, Monseigneur Vigano parle d’or, quel que soit son rang, passé, présent ou futur au sein d’une Eglise en train de s’effondrer en France et probablement en Europe occidentale.
Il suffit de constater que les églises encore debout sont vides tandis que les autres sont mises en vente ; que le Christianisme est depuis des années moqué, combattu et couvert des plus abjectes insultes, sous prétexte d’art, par de prétendues élites, que les Chrétiens d’Orient et d’ailleurs sont tyrannisés et massacrés tandis que l’Eglise continue sa politique d’apaisement envers les coupables.
Quand on en vient à faire appel aux forces de l’ordre, en France, en plein 21ème siècle, pour permettre à quelques familles d’aller assister à la Messe de Minuit sans se faire égorger, il n’y a plus de réfutation possible : le christianisme, donc la civilisation occidentale, sont en grand danger et il est illusoire de compter sur le Vatican pour y porter remède.
Monseigneur Vigano n’est d’ailleurs pas le seul à tirer de cette lamentable situation les conclusions qui recoupent celles des laïcs, Chrétiens ou non, qui tirent la sonnette d’alarme depuis longtemps concernant les dangers menaçant notre civilisation – certains d’entre eux s’expriment d’ailleurs sur Dreuz.
Si Monseigneur Vigano a fait l’honneur d’adresser cette lettre à mes concitoyens américains, c’est peut-être parce-qu’il a constaté que de ce côté de l’Atlantique, nous sommes nombreux à avoir réalisé le danger et fermement décidés à le combattre.
Famille, travail, patrie, respect… Vous faites bien de citer Platon : ces valeurs existaient donc avant le christianisme ?
Merci à Bernard MARTOIA d’avoir traduit en français ce texte que j’avais lu récemment en anglais !
Une chose est frappante ces dernières années: tous les recoins et aspects de notre « culture » et de notre vie sociale semblent dominés par une repoussante « imagerie » ténébreuse: textes des « chanteurs » les plus populaires, mise en avant et quête de reconnaissance de toutes sortes de dérives comportementales, pornographie et dérivés les plus abjects, laïcisation à marche forcée, désacralisation des lieux de culte, cultes déviants ou dévoyés, banalisation de toutes les forces occultes.
Dernière illustration flagrante: l’installation d’une « mise en scène satanique » juste à côté d’une crèche de la Nativité, au coeur même d’un lieu de démocratie aux Etats-Unis:
https://www.thegatewaypundit.com/2021/12/watch-christians-protest-satanic-holiday-display-installed-alongside-nativity-scene-illinois-capitol-video/
C’est à la fois l’illustration de la liberté de religion poussée à son paroxysme, et la plus marquante contestation de nos valeurs judéo-chrétiennes !
Et j’ai l’impression, juste à mon petit niveau personnel, d’être confronté à cette bataille des valeurs au quotidien 🙁
vous ne vous trompez pas, l’attaque des forces du mal est multiforme
Un très grand merci Monsieur Martoia!
A tous ceux que ce texte de Monseigneur Vigano a intéressés je recommande vivement de lire le billet suivant sur le même sujet et SURTOUT de lire avec la plus grande attention tous les commentaires qui le suivent, en particulier ceux d’une certaine MERMAID (numérotés de 4 à 11) que je vous conseille de COPIER et de conserver:
https://blogres.blog.tdg.ch/archive/2021/11/06/complotiste-l-archeveque-318379.html
Joyeux Noël à tous!
L’article démarre très mal: il présente Mgr Vigano comme archevêque de Turin, ce qu’il n’est pas! Mgr Vigano était diplomate, il est maintenant à la retraite et diffuse des réflexions pleines d’amertume en dressant des perspectives effrayantes à la manière des courants apocalyptiques du Moyen Age. Il n’a plus aucune mission officielle et ce qu’il dit ici où là relève des propos privés. A chacun de discerner, mais évitons de donner à cet homme angoissé à la limite de la paranoïa une autorité qu’il ne peut revendiquer.
Un très grand merci Albert. Les commentaires de Mermaid sont en effet une vraie mine de renseignements (toujours avec des sources sérieuses et citées) et prouvent à quel point Monseigneur Vigano a raison. J’ai suivi votre conseil et les ai tous recopiés pour les partager autant que possible. Bien entendu, tous ceux qui cherchent à dénigrer Monseigneur Vigano se gardent bien d’en parler et d’aller au fond des choses, car cela montrerait à quel point ils ont tort. Ils se démènent tels des diables dans un bénitier en le traitant de « paranoïaque », de « complotiste », mais ne discutent JAMAIS du fond, car ils savent bien qu’ils n’ont aucun arguments. Quant au fait que l’article dise par erreur que Monseigeur Vigano était archevêque de Turin, ou le fait que ce dernier soit à la retraite, je ne vois vraiment pas du tout en quoi cela enlève du poids à tout ce qu’il nous révèle. Encore fois, que ses détracteurs discutent du fond et de ses arguments point par point et là on pourra vraiment discuter!
C’est au contraire d’une grande importance et enlève beaucoup de poids à ses propos. Il ne parle pas en tant que pasteur de communauté, mais en tant qu’individu. Son discours alarmiste et paroxystique n’est qu’une opinion personnelle, pas un message magistériel. Le titre d’archevêque est donné automatiquement aux diplomates du Vatican, or il n’exerce plus de fonction représentative. Rien n’oblige à discuter de ses arguments, moi cela ne m’intéresse pas, personnellement.