Source : RTS
L’agence helvétique des médicaments Swissmedic a accordé son feu vert au médicament Ronapreve de Roche, une association d’anticorps pouvant être utilisée à des fins de traitement ou de prophylaxie du Covid-19, a annoncé lundi le régulateur.
Le Ronapreve, une combinaison des anticorps casirivimab et imdevimab, a été autorisé pour les patients âgés d’au moins 12 ans dans le traitement du Covid-19 “ne nécessitant ni oxygénothérapie ni hospitalisation et lorsqu’il existe un risque élevé d’évolution vers une forme grave de la maladie”, a précisé Swissmedic dans un communiqué.
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En prophylaxie, le traitement est employé lorsqu’aucune réponse immunitaire satisfaisante n’est possible après la vaccination contre le Covid-19.
Il s’agit du premier médicament autorisé dans la Confédération pour la prophylaxie du Covid-19 chez les personnes ne pouvant développer de réponse immunitaire satisfaisante après un schéma vaccinal complet en raison d’autres pathologies ou traitements.
Ce médicament à base d’anticorps pouvait déjà être utilisé de manière exceptionnelle depuis le 15 avril 2021 en vertu des exceptions prévues dans l’Ordonnance 3 Covid-19, mais son utilisation est désormais généralisée.
Jusqu’ici, le Ronapreve était surtout utilisé en prévention pour éviter l’évolution de la maladie vers des formes graves chez les patients avec des facteurs de risque, a expliqué lundi dans Forum Alexandra Calmy, infectiologue aux Hopitaux universitaires de Genève (HUG) et qui travaille sur des traitements antiviraux contre le Covid-19. Elle évoque un médicament “utile et qui a fait ses preuves”. Environ 1000 doses auraient déjà été utilisées en Suisse.
“Pas utile face à Omicron”
L’autorisation généralisée de ce nouveau traitement arrive toutefois un peu tard: “J’espère qu’il y aura des annonces qui vont se succéder et qu’on aura de nouveaux médicaments à proposer, parce que ce Ronapreve ne sera pas utile face à Omicron, malheureusement”, déplore Alexandra Calmy. “Je ne pense pas qu’il aura sa place dans le traitement et la prévention des patients dans une ou deux semaines, quand on n’aura plus que du Omicron”.
Le Ronapreve ne sera pas utile face à Omicron, malheureusement
Alexandra Calmy, infectiologue aux Hopitaux universitaires de Genève
L’infectiologue compte sur l’arrivée de préparations à base d’autres anticorps qui, elles, pourraient être efficaces contre Omicron, ainsi que de nouveaux antiviraux administrés par voie orale.
Déjà approuvé en Europe
La Commission européenne avait approuvé mi-novembre le Ronapreve dans la même indication. L’approbation du régulateur européen se base sur des données prouvant que le traitement du géant pharmaceutique bâlois réduit le risque d’hospitalisation chez “certains patients présentant des symptômes légers à moyens” de la maladie.
En dehors de l’Union européenne, le Ronapreve est autorisé au Japon pour plusieurs catégories de patients et dans des cas spécifiques au Royaume-Uni. Dans de nombreux pays, comme aux Etats-Unis, en Inde et au Canada, le Ronapreve peut être utilisé en cas d’urgence.

toujours la condition sinequanone des injections.
Espérons qu’un talent suisse proposera autre chose
Donc le problème n’est pas le vaccin, l’ARN, … mais bien l’aiguille ?
Merci de confirmer ce que tout le monde suspectait.
c’était, en quelque sorte une “figure d’atténuation”
Celui qui trouve le prix de ce médicament trop élevé tique
Mr L’abbé, vous etes le Raymond Devos des jeux de mots sur Dreuz toujours autant de talent.
Jeu de mot superbe, merci et bonne année 2022 monsieur Arbez