Publié par Dreuz Info le 20 décembre 2021

Parfois, aider les gens est la pire chose que vous puissiez faire. Zemmour fait la leçon aux intellectuels progressistes et l’extrême gauche qui n’ont pas appris Buchanan à Science Po.

Le « dilemme du Samaritain » c’est quoi ?

L’économiste James Buchanan a inventé l’expression « le dilemme du Samaritain » pour sa théorie. Il vient de la parabole biblique dans laquelle le marchand généreux a aidé l’homme battu et couché sur la route. Il le voit et paie les factures médicales et le remet sur pied.

Si on s’arrête à cette lecture, c’est une interprétation de gauche, le marchand est bon. Humaniste. C’est une bonne personne. Un « samaritain ».

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Sauf qu’il existe une deuxième partie à l’histoire. La fois suivante le Samaritain emprunte la même route, il rencontre 3 autres personnes qui ont besoin d’argent, de soins médicaux et d’un endroit sûr pour passer la nuit. Il les aide.

Il repasse encore et c’est 10 autres personnes ont besoin d’argent, de soins médicaux et d’un endroit sûr pour passer la nuit.

A chaque voyage, ils se multiplient. Très vite, le problème devient évident. Le Samaritain se retrouve obligé de dire non. Il doit retirer l’aide. Pour aider, il doit arrêter d’aider.

C’est une décision très difficile. L’aide ne peut pas être illimitée et on ne peut s’attendre à ce qu’elle devienne un abus du donateur et contraire aux intérêts du bénéficiaire.

La famille, le lieu de découverte du « dilemme du Samaritain ».

Les parents découvrent cela avec les enfants. À un moment donné, vous devez couper l’aide financière pour les inspirer à l’indépendance. C’est l’un des moments les plus durs de la vie d’un parent: ça va à contre-courant. Les parents doivent mettre fin au soutien afin que l’enfant puisse trouver des façons créatives de vivre de manière autonome. Ils n’aiment pas ça. Les enfants vous remercient plus tard d’avoir fait la bonne chose. Plus tard.

Vous avez 2 enfants frères et sœurs. L’une est bonne avec l’argent, paie ses dettes et a besoin d’un prêt rapide. Aucun problème. L’autre gaspille de l’argent et est en retard sur les factures. Lui prêter de l’argent perpétue le problème. Vous les aimez beaucoup tous les deux, assez pour ne pas permettre de mauvais choix. 

L’aide ne peut pas être illimitée si vous voulez vraiment qu’elle soit utile. Savoir quand et comment le faire est un « art », pas une science.

Cela nécessite une expérimentation minutieuse au cas par cas. Il y a un moment dans le flux d’aide financière où il cesse d’aider et commence à subventionner l’oisiveté et les abus. Pour la maturité, pour la décence humaine, pour le respect de soi, il faut absolument qu’arrive finalement ce point où l’aide doit s’arrêter complètement.

La leçon s’applique à une vaste gamme de raisons.

La politique migratoire est un sujet auquel cette théorie s’adapte.

Le problème des aides aux migrants est précisément un cas de « dilemme du Samaritain »..

Les habitant de notre pays ont découvert qu’essayer de les aider est une bonne chose, mais que trop d’aide attire davantage. Le problème que vous cherchiez à résoudre s’aggrave. Le peuple de France a compris que tous les habitants du monde vient de partout pour vivre de la bienveillance du pays et ds aides sociales.

Ainsi va-t-il. Aider semble bien. Zemmour est le porte parole du « dilemme du Samaritain ».

Pourquoi les intellectuels comprennent moins vite que la population le « dilemme du Samaritain » qu’engendre les politiques d’aides migratoires ?

La théorie du « dilemme du Samaritain » n’est pas apprise à Science Po d’où les contradicteurs de Zemmour sortent majoritairement.

Les intellectuels et politiciens sont sociologiquement des enfants des sciences humaines et sociales. Plus payés en fonction d’un statut, d’une compétence indifféremment de l’encaissement des factures de son travail.

Une personne dans le commerce ou l’entrepreneuriat sociologiquement plus de droite, est bien plus a même de percevoir le « dilemme du samaritain » qu’un intellectuel de gauche. Toutes les serveuses dans un bar on étés un jour confronté au client qui lui a demandé de faire crédit pour un café qu’il paiera demain. Elle sait que même si la majorité est sincère, que même si c’est un voisin ou un client régulier, il arrive parfois que l’un d’entre eux ne revient pas et qu’en conséquence, lorsque qu’elle se trouve confronté à une telle demande, même comprenant, elle ne peut pas toujours aider sans prendre un risque que cela devienne un habitude ou un impayé.

Zemmour radical ou contradicteurs irresponsables ?

Ne pas aider les migrants n’est pas une idée si radicale, encore moins cruelle. 

Si vous nettoyez toujours après vos colocataires, ils ne prendront jamais la responsabilité de leurs propres dégâts. Si les personnes qui prennent des risques irresponsables en escaladant la montagne sont toujours secourues aux frais de l’État, les aventuriers ne calculeront jamais correctement les coûts des risques qu’ils encourent. C’est pourquoi les randonneurs doivent payer leur propre sauvetage.

Cela semble cruel? Pour un irresponsable intellectuel de gauche, mais factuellement pas vraiment. Parfois, vous devez retirer de l’aide pour inciter à une prise de décision appropriée. 

Il n’y a pas de règle absolue sur la quantité d’aide qui est trop d’aide, pas de point précis où vous êtes allé trop loin et avez causé plus du problème que vous essayez de résoudre. 

Pourtant, il est tout à fait insensé de ne pas admettre que le dilemme du Samaritain est réel

Elle fait partie de la vie telle que nous la connaissons et elle apparaît partout. C’est le grand problème auquel est confronté quiconque cherche à faire le bien. 

Ce qui nous amène au penchant des progressistes et de l’extrême gauche à tout promettre gratuitement. Soins de santé gratuits.

Des emplois pour toujours. Jamais aucun problème, grâce aux impôts illimités et à l’emprunt public. Pas de limites. Omniprésent, illimité, à jamais générosité ! 

Si vous êtes contre, comme Zemmour, vous êtes méchant. Cruel. Une mauvaise personne. 

Vous ne l’êtes pas si vous êtes un rationnel qui sait met le contradicteur en face de son « dilemme du Samaritain ».

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