Source : Hommenouveau
Pascal Ide, prêtre du diocèse de Paris et membre de la communauté de l’Emmanuel, propose dans un nouveau livre intitulé Les Médecines alternatives, des clés pour discerner une réflexion riche sur toutes les nouvelles thérapies qui ne se réclament pas de la médecine classique. Répondant à chacune des questions essentielles, il donne au lecteur tous les éléments pour un choix juste et éclairé.
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Nous connaissons aujourd’hui une grande richesse de moyens thérapeutiques en vue de guérir des maux du corps et de l’esprit. Cependant, nombre d’entre elles sont appelées « médecines alternatives » car ne répondent pas au standard actuels et scientifiques de la médecine classique. Pascal Ide, prêtre du diocèse de Paris et docteur en médecine, philosophie et théologie, propose dans ce petit ouvrage des clés de discernement en vue d’une connaissance et d’un usage juste de ces médecines.
Très clair à la lecture, l’ouvrage se découpe en quatre grandes parties qui répondent chacune à une question précise et essentielle : ces médecines sont-elles contraires à la méthode scientifique, à la foi, au magistère de l’Église ? Ces médecines sont-elles démoniaques ? En suivant une méthodologie rigoureuse héritée de Saint Thomas d’Aquin (on pose une objection qui conduit à une problématique, on répond en distinguant et en détaillant les différentes étapes de l’argumentation), Pascal Ide conduit d’abord le lecteur à sortir de ses peurs et de ses préjugés et le place face à sa responsabilité de chrétien : chercher la vérité.
Si ces médecines ne suivent pas la méthode scientifique, elles ne sont pas à rejeter en bloc. Mais pour savoir si elles sont recevables, les médecines alternatives doivent être conforme à la démarche rationnelle, ne pas entrer en contradiction ni avec la foi ni avec le magistère, et ne pas favoriser d’influence maligne.
L’ambition de Pascal Ide est certainement d’aider tous les catholiques à garder leur liberté dans les choix de traitements. Il conclut en recommandant l’attitude de veilleur vis-à-vis de toutes ces nouvelles sciences et nouveaux moyens de guérir qui se développent. Veilleur attentif et rigoureux, loin des peurs qui enferment psychologiquement et des attitudes trop confiantes qui biaisent la liberté. « Attente », « Vigilance » et « Soin », voici les trois maitres mots pour tout catholique qui souhaite s’ouvrir à la vie et aux soins qui guérissent, vraiment.
Les Médecines alternatives : des clés pour discerner, Artège, 13 octobre 2021, 168 pages, broché
Le pauvre ! L’ignorance auto-satisfaite qui croit savoir, ou quand l’aveugle prétend guider d’autres supposés ignorants.
Et réciproquement!
(Pascal Ide est docteur en médecine, et vous, docteur en quoi?)
Merci pour l’article. Pour moi, un livre à lire car écrit par un médecin chrétien.
Jésus aussi pratiquait des médecines alternatives, plutôt efficaces (!!) et on lui serait tous tombé dessus pour exercice illégal de la médecine !
J’ai souvent imaginé marcher à ses côtés.
Dans Luc 8 : 43-44 il est écrit :
“Or, il y avait une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans, et qui avait dépensé tout son bien pour les médecins, sans qu’aucun ait pu la guérir. Elle s’approcha par derrière, et toucha le bord du vêtement de Jésus. Au même instant la perte de sang s’arrêta.”
Je me serais alors tourné vers Jésus, lui disant qu’on était un peu meilleurs aujourd’hui et qu’on aurait nous aussi pu soigner son très probable fibrome utérin. Soit avec un traitement hormonal, soit avec la chirurgie.
On aurait alors continué notre route.
Luc 8 : 41-42 “À ce moment-là, un homme arrive. Il s’appelle Jaïrus. C’est le chef de la synagogue. Il se jette aux pieds de Jésus et lui demande de venir dans sa maison. En effet, sa fille unique, qui a douze ans, est mourante. Sur la route Jésus est presque étouffé par la foule.Luc 8 : 49-50 “Pendant que Jésus dit cela, quelqu’un arrive de chez Jaïrus, le chef de la maison de prière. Il lui dit : « Ta fille est morte, ne dérange plus le maître ! »”Alors Jésus entre dans la maison et dans la chambre de l’enfant et se tourne vers moi :
“Voilà, maintenant c’est à ton tour. Je te laisse faire” !!
La vraie fin de l’histoire dans Luc 8 : 50-56.