Des dizaines de millions de migrants illégaux n’ont pas accès aux vaccins COVID-19 du programme mondial COVAX, parce que les trois grands fabricants de vaccins craignent les risques juridiques liés aux effets secondaires nocifs, révèlent des documents internes de l’ONG Gavi (1).
La plupart des fabricants de vaccins COVID-19 ont exigé que les pays les indemnisent en cas de procès intentés par leurs citoyens pour tout événement indésirable subi suite aux vaccins. Cependant, là où les gouvernements n’ont pas le contrôle, cela n’est pas possible. Cela concerne les réfugiés et les migrants illégaux venant de pays dont les gouvernements ne sont pas fonctionnels.
- Le programme mondial COVAX a créé une réserve de vaccins administrés par des groupes humanitaires.
- Le programme est géré par l’ONG Gavi, l’alliance pour les vaccins.
- Mais ce programme ne dispose d’aucun mécanisme financier, si un tribunal accorde une indemnité à une personne qui aurait déposé plainte après avoir subi des effets secondaires graves suite au vaccin.
- Gavi, qui gère COVAX avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), affirme que lorsque les ONG qui lui demandent des doses ne peuvent pas supporter les risques judiciaires, il refuse de leur livrer des vaccins, sauf si les fabricants de vaccins acceptent la responsabilité.
Les trois principaux fabricants de vaccins, Pfizer, AstraZeneca et Moderna, ont tous les trois déclaré qu’ils s’engageaient à mettre des doses à la disposition des nations les plus pauvres à des prix relativement bas – et cela, ils peuvent le faire s’ils n’intègrent pas le prix d’une responsabilité en cas de condamnation par des tribunaux. Pfizer et AstraZeneca ont déclaré qu’ils étaient en pourparler avec Gavi pour tenter de sortir de cette impasse. Moderna n’a pas fait de commentaire.
Cercle vicieux
- À moins que tous les fabricants n’acceptent la responsabilité légale, l’accès aux vaccins pour certaines populations (réfugiés, déplacés, migrants illégaux) ne sera pas possible.
- Si les fabricants acceptent la responsabilité légale, le coût du vaccin devient trop élevé, et les vaccins seront trop coûteux à financer pour les populations en question.
En septembre, le PDG de Gavi, Seth Berkley, avait demandé sur Twitter aux fabricants de médicaments qu’ils renoncent à leurs exigences en matière d’indemnisation légale. Sans succès.
Et les autres fabricants de vaccins ?
- Trois fabricants de médicaments chinois ont accepté d’assumer les risques juridiques liés à l’administration de leurs vaccins : SinoVac Biotech Ltd (SVA.O), Sinopharm Group Co. Ltd (1099.HK) et Clover Biopharmaceuticals Co. Ltd, selon le document de Gavi.
- Johnson & Johnson a lui aussi annoncé qu’il renonçait à être indemnisé en cas de procès.
Cependant, moins d’un tiers des stocks de vaccins de COVAX viennent de ces fabricants. Certains ne sont même pas approuvés. Et aucune mention n’est faite au sujet des vaccins russes.
L’envers de la médaille
Un journaliste malhonnête qui veut influencer ses lecteurs à penser comme lui se serait arrêté ici dans son récit. A ce point de mon rapport, la conclusion est facile, et il n’y a pas besoin de beaucoup pousser les gens réticents au vaccin pour la faire : “si le vaccin n’était pas dangereux, les fabricants accepteraient de prendre leurs responsabilités, et ils ne bloqueraient pas les livraisons de vaccin de peur d’être poursuivi en justice.”
Mais je suis un journaliste honnête, et j’ai poussé mon travail un peu plus loin, afin, non pas de vous pousser à penser comme moi, mais à vous donner toutes les informations pour que vous fassiez vous-même votre opinion.
Absence de contrôle
La Fédération internationale de l’industrie du médicament (FIIM), a déclaré dans un communiqué que dans le cas de la livraison de vaccins à des ONG humanitaires qui opèrent sur le terrain dans des conditions incertaines, les laboratoires ont estimé qu’ils ne savent pas exactement où et comment les vaccins sont utilisés.
Ils ne peuvent pas, ou difficilement, contrôler en permanence comment les vaccins sont livrés, stockés et gérés dans les camps de réfugiés.
Les conditions d’hygiène, la précarité de la santé des réfugiés et migrants illégaux et la malnutrition, les rend beaucoup plus vulnérables que les sociétés organisées.
L’exiguïté des locaux médicaux et la faiblesse des soins de santé les exposent à un risque élevé d’infection.
De plus, les migrants peuvent accuser les vaccins d’être à l’origine de problèmes qui apparaissent par la suite, même s’ils n’ont aucun lien avec les vaccins, a-t-elle ajouté. Et l’absence de structure de contrôle, d’hôpitaux de haut niveau et de gouvernement rend difficile, voire impossible, l’examen médical poussé qui permet de déterminer avec précision la cause d’une maladie survenue après la vaccination.
Vaccin développé trop vite
Sous la pression du président américain Donald Trump, les fabricants ont développé le vaccin en un temps record, du jamais vu.
En temps normal, les fabricants de médicaments souscrivent une assurance pour couvrir la responsabilité des effets indésirables potentiels de leurs vaccins.
Mais Trump les a incités à développer des médicaments si rapidement que certains effets secondaires – par exemple, un trouble rare de la coagulation sanguine chez certaines personnes ayant reçu le vaccin d’AstraZeneca – apparaissent au moment où les vaccins sont administrés aux patients.
La préoccupation des services juridiques des fabricants de vaccins trouve donc son origine dans la rapidité sans précédent des efforts déployés pour développer les vaccins COVID.
Conclusion
Les révélations des document internes de Gavi sont importantes. Je ne pense pas que beaucoup de mes confrères en parleront, et s’ils en parlent, ce sera pour vous raconter un roman à l’eau de rose qui cachera certains éléments et insisteront sur d’autres.
Ce n’est pas le genre de la maison.
Je vous ai livré toutes les informations, à vous de tirer vos conclusions et de vous faire votre propre opinion.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
- https://www.gavi.org/vaccineswork/availability-arrival-how-covax-doses-make-it-countries
Autres sources de cet article :
- https://www.insurancejournal.com/news/international/2021/12/16/645981.htm
- https://www.reuters.com/world/refugees-lack-covid-shots-because-drugmakers-fear-lawsuits-documents-2021-12-16/
- https://www.gavi.org
De toute façon, même dans les pays développés et auprès d’une population “classique”, ce n’est pas facile de faire la différence entre les problèmes survenus par coïncidence après le vaccin ou survenus à cause du vaccin. Cher JPG, avez-vous des informations sur la réaction du système judiciaire. Dans les pays développés, les tribunaux se prononcent-ils alors que les médecins ne le font pas ? Le risque judiciaire est-il réel dans le cas que vous décrivez, où les tribunaux auraient encore moins de preuves sous la main ? Peut-on assister à des phénomènes d’intimidation des juges, et par qui ?
taux ou nombre de morts annuels chez les sportifs de moyen et haut niveau, par âge les 5 dernières années.
Si parmi ces personnes il y a une augmentation du taux de mortalité, …….
il semble que les fouteux mais pas seulement, meurent facilement ces derniers temps.
Évidemment, encore faut il que les chiffres ne soient pas truqués
Il est admis chez dreuz que l’élection de biden soit truquée, pratique que l’on peut peut être observer ou supposer dans d’autre domaines
sauf erreur, des malades de sclérose en plaque ont fait condamner le laboratoire ayant produit le vaccin contre l’hépatite B qu’ils avaient reçu, sans que la causalité ait été démontrée
Mais les réfugiés et les migrants illégaux auront-ils la possibilité de porter plainte et de se payer des avocats ? Il semble que les fabricants de vaccins soient plus motivés par les gains et risques financiers que par la santé de leurs clients.
Conclusion : wait and see. N’ayant toujours pas été contaminée au bout de deux ans par ce virus hyper-contagieux, je ne sais toujours pas quelles infos sont fiables ni si ces “vaccins” sont dangereux ou pas, et comme je me porte bien sans, je continue à rester sur ma position : ni vaccinée ni antivaccin par principe, dans le doute je m’abstiens, ce qui ne veut pas dire que je ne changerai pas d’avis par la suite. Prudence est mère de sûreté.
Je suis bien d’accord avec vous et dans le même cas, en plus, hotelier je reçois des clients sans vraiment faire attention aux gestes barrières….. Peut-être que le Rhum Vénézuélien et les fabuleux cigares de Cumana me protègent ???????
Portez-vous bien, je souhaite prospérité à votre hôtel, et à la bonne vôtre ! Avoir bon moral est très important pour l’immunité !
Merci pour cette info qu’il faut hurler sur les toits
et ça n’est toujours pas l’hécatombe prévue pour les non vaccinés
idem d’ailleurs aux antilles , 30% de vaccinés seulement mais pas de morts en masse
Une interview extraordinairement intéressante devrait éclairer
vos lecteurs, Jean Patrick: celle du Dr Stéphane Gayet sur le
site de France Soir. Titre: “Le vaccin ARN messager est une
prouesse…inefficace”.
Parfaitement pédagogue, pondéré, clair et fidèle au serment
d’Hippocrate, ce médecin explique tout ce qu’il faut savoir sur
ledit “vaccin”.
Passé la barrière parfois infranchissable de l’hygiène et d’un minimum de qualité de soins, il ne reste plus qu’à faire signer une décharge au candidat au vaccin.
Le problème est que le migrant illégal doit pouvoir être identifié….
Ce qui me chagrine c’est que la responsabilité des labos est éludée par des politiciens ! Ici on veut nous obliger à être vacciné et si cela foire Big Pharma s’en lave les mains. Finalement je me demande si le migrant illégal n’a pas plus de droits que le citoyen légal. En tout cas il est soumis à moins de contraintes et sa santé comme pour nous tous n’est finalement qu’une question d’argent…