Publié par Magali Marc le 7 décembre 2021

Mercredi, le 1er décembre 2021, l’assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a voté une résolution par 129 voix pour, 11 contre et 31 abstentions affirmant le caractère uniquement musulman du Mont du Temple à Jérusalem. La grande majorité des Nations du Monde n’a pas trouvé meilleure façon de souhaiter Hag Hanouka samea’h aux Juifs du monde entier. La France a voté en faveur de la résolution, tandis que le Canada a voté contre*.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article d’Abraham H. Miller**, paru sur le blogue d’American Thinker, le 6 décembre.

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L’Administration Biden trahit Israël à l’ONU

Dans un geste vulgaire, niant non seulement l’Histoire mais les caractéristiques fondamentales des deux grandes religions occidentales, les Nations Unies ont cru pouvoir réécrire le passé. Elles ont voté pour transformer le Mont du Temple en un lieu saint musulman et nier la relation historique, présente à la fois dans le Pentateuque et les Évangiles, entre les Juifs et Jérusalem.

Le nom de Jérusalem apparaît 806 fois dans les bibles juive et chrétienne et d’autres fois par référence. La ville n’apparaît pas une seule fois dans le Coran. Les Juifs vivaient à Jérusalem depuis des milliers d’années et les chrétiens depuis six siècles avant que le premier cavalier ne sorte du désert d’Arabie et ne la place sous domination islamique.

Mais qu’est-ce que l’histoire comparée à un vote dans un organisme international dominé par des tyrans et des dictateurs cleptomanes ? Leur perfidie n’est pas surprenante.

Il y a plus de musulmans dans le monde que de juifs.

Les tyrans et les dictateurs ne comprennent peut-être pas l’histoire, mais ils savent compter.

Ce qui devrait causer de l’angoisse chez les Juifs, en particulier les Juifs américains, ce n’est pas le vote, car l’ONU ne peut changer l’histoire ni les fondements de l’éthique judéo-chrétienne, mais le comportement de l’Administration Biden.

Face au mal, l’Administration Biden a trouvé le courage de s’abstenir, tout comme la Grande-Bretagne. Pour la Grande-Bretagne, l’un des deux seuls gouvernements au monde – l’autre étant le Pakistan – à avoir reconnu la conquête de la moitié orientale de Jérusalem par la Jordanie, c’était un progrès.

Pour les États-Unis, c’était une autre trahison du peuple juif que les Juifs américains choisiront d’ignorer.

Pour la plupart des Juifs américains, être un démocrate est plus important qu’être juif. J’ai grandi dans un foyer où s’il y avait eu une photo de Dieu et une photo de Franklin D. Roosevelt, la photo de Roosevelt aurait suscité un plus grand respect.

Il s’agit bien du même F.D. Roosevelt, le bigot, dont le Département d’État a délibérément, sans ménagement et avec malice, participé à de prétendues conférences sur le sauvetage des Juifs d’Europe tandis qu’ils étaient assassinés.

L’ouvrage primé de David Wyman, The Abandonment of the Jews***, aurait dû régler une fois pour toute la question de l’antisémitisme de F. D. Roosevelt. Mais n’importe quel démocrate juif ayant la capacité intellectuelle de faire une recherche sur Google, trouvera les articles rejetant ce livre de M. Wyman et les présentera comme importants.

Bien sûr, même si David Wyman n’avait jamais écrit un seul mot, il y aurait des preuves plus que suffisantes de l’antisémitisme et de la phobie asiatique de F.D. Roosevelt.

En tant que membre du conseil d’administration de Harvard, M. Roosevelt a contribué à instaurer un quota limitant les Juifs. Lorsque des pogroms ont éclaté en Pologne en 1938, il a estimé que les Juifs en étaient responsables.

Lors de la libération de l’Afrique du Nord, il voulait que les Juifs soient écartés des professions qu’ils sur-représentaient afin « d’éliminer les plaintes spécifiques et compréhensibles des Allemands à l’égard des Juifs … »

Et si ces exemples ne suffisaient pas, il y a eu l’inoubliable et impardonnable traitement du S.S. St. Louis, un navire chargé de réfugiés juifs dont l’Administration Roosevelt a non seulement empêché le débarquement mais aussi le réapprovisionnement. Le S.S. St. Louis a été renvoyé en Allemagne.

La phobie asiatique de F.D. Roosevelt s’est manifestée par l’incarcération de citoyens américains d’origine japonaise de la côte ouest, dont beaucoup de fils avaient combattu avec un courage exceptionnel lors de la guerre en Europe.

Même J. Edgar Hoover déconseillait l’incarcération des Américains d’origine japonaise. Si l’incarcération était si importante pour la sécurité nationale, pourquoi les Américains d’origine japonaise d’Hawaï, plus vulnérable, n’ont-ils pas été incarcérés ?

Harry Truman a appuyé la création d’un État juif, puis a imposé un embargo sur les armes à destination de cet État, sachant que les Arabes qui comptaient réaliser un nouveau génocide étaient très bien armés.

Hormis F.D. Roosevelt, aucun président n’a fait preuve de plus d’antisémitisme que Barack Hussein Obama, un homme élevé par un beau-père musulman et qui, enfant, a passé des années dans les madrassas.

Pendant la guerre contre Gaza, M. Obama a supprimé les droits d’atterrissage des avions de ligne commerciaux qui se rendaient en Israël, ce qui n’a été fait ni en Syrie ni en Afghanistan, où les problèmes de sécurité publique étaient plus importants.

L’ex-ambassadeur d’Israël aux États-Unis, Michael Oren, a publié le livre « Ally : My Journey Across the American Israeli Divide », dans lequel il décrit en détail l’antipathie croissante entre M. Obama et Israël, une hostilité qui s’est traduite par des insultes calculées à l’encontre du Premier Ministre israélien et de la mission diplomatique d’Israël.

Mais de plus grandes menaces sont apparues lorsque l’Administration Obama a rendu publiques les bases aériennes secrètes d’Israël en Azerbaïdjan et déclassifié un rapport sur le programme nucléaire israélien.

Si l’on voulait un précédent au comportement du président Biden à l’ONU, on le trouverait dans un autre affront délibéré de l’Administration Obama: après que les USA aient opposé leur veto pendant 40 ans à des résolutions déclarant les colonies israéliennes illégales, l’Administration Obama, en guise de coup de pied à l’aine d’Israël, s’est abstenue sur une résolution sévère condamnant toutes les colonies israéliennes comme illégales, même dans la soi-disant « Jérusalem-Est », qui est elle-même une création fictive. Il y a Jérusalem.

Historiquement, « Jérusalem-Est » n’existe pas.

En s’abstenant devant cette effronterie historique, l’Administration Biden a marché dans les pas de son prédécesseur démocrate. Elle a perpétué la tradition antisémite que Franklin Roosevelt a insufflée au Parti Démocrate, qui s’est épanouie avec Obama.

Alors, comme le disent les pontifes démocrates, « F…. les Juifs. Ils voteront pour nous de toute façon ».

Références :

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Americanthinker

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