L’année 2022 qui commence pourrait être décrite comme l’année de tous les dangers, et sera une année de choix décisifs.
Les dangers qui ont pu grandir pendant la première année de l’effroyable administration Biden (depuis des décennies, quand les Etats-Unis ont une administration faible, les dangers émergent, quand les Etats-Unis ont une administration effroyable, ils grandissent vite) pourraient conduire dans les mois à venir à des destructions et à des affrontements majeurs.
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Du côté des destructions, on peut placer ce qui pourrait résulter de l’abandon de l’Afghanistan aux Talibans et de la possibilité ainsi offerte à al Qaida et à d’autres organisations terroristes djihadistes de retrouver une base arrière : les organisations terroristes djihadistes n’existent que pour semer la terreur et faire le djihad. Il serait surprenant qu’al Qaida et les autres organisations terroristes djihadistes qui ont retrouvé une base arrière restent indéfiniment inertes, et une vigilance extrême devra s’imposer. Les années Obama avaient conduit à un déferlement de terrorisme islamique sur plusieurs continents. La deuxième année de la présidence Biden pourrait conduire à un nouveau déferlement. J’ose espérer que ce ne sera pas le cas.
Du côté des affrontements majeurs, deux zones devront être observées de près. La première est l’Asie orientale, où la Chine communiste entend s’emparer de Taiwan. Rien ne se passera pendant les Jeux Olympiques de Pékin, mais ensuite, tout est possible. La Chine communiste ne procède pas sur le mode de la guerre ouverte, mais utilise en général l’intensification des pressions, suivie par des troubles intérieurs au pays ou au territoire qu’il s’agit de faire tomber. Suit une intervention directe. Taiwan entend se défendre, mais n’est pas en position de force. Seuls les Etats-Unis pourraient préserver Taiwan, mais il est très peu vraisemblable que, si la Chine communiste agit, les Etats-Unis réagissent. Si Taiwan tombait, cela serait une victoire majeure pour la Chine communiste, qui contrôlerait les eaux du commerce maritime passant par la mer de Chine, et le secteur de la production des semi-conducteurs, essentiels pour toute l’électronique mondiale (Taiwan est le principal producteur mondial de semi-conducteurs). Placer le monde occidental en position de dépendance est un rêve ancien de Xi Jinping qui pourrait devenir réalité.
La deuxième zone est le Proche-Orient où l’Iran des mollahs est désormais très proche de l’arme nucléaire, qui lui permettrait de se sanctuariser et d’accentuer ses menaces sur Israël et le monde arabe Sunnite, qui commence à prendre les devants et à se préparer si nécessaire à faire le choix de l’allégeance à l’Iran. Israël, que l’Iran des mollahs voudrait anéantir, n’a pas ce choix et fait des préparatifs de guerre. Si Israël ne voit pas d’autre solution et, le dos au mur doit frapper, l’Iran des mollahs réagira et actionnera sans doute les organisations qui lui sont soumises, Hamas, Hezbollah, milices Houthi, ce qui pourrait aisément conduire à une guerre régionale et au blocage du Détroit d’Ormuz, par lequel passe une large part de la production pétrolière mondiale.
Une troisième zone devra être scrutée : la frontière russo-ukrainienne. J’y reviendrai. Poutine n’est pas communiste, mais il a la nostalgie de l’empire soviétique et de la puissance russe, et il est l’allié de la Chine communiste et de l’Iran des mollahs. Il préserve Israël parce qu’il y a une importante population russe en Israël, mais c’est un ennemi de l’Occident. Il n’envahira pas l’Ukraine: il entend s’assurer qu’aucun rapprochement supplémentaire entre l’Ukraine et le monde occidental n’aura lieu.
Les choix décisifs auront lieu en France et aux Etats-Unis. Comme je l’ai déjà expliqué, l’élection présidentielle française sera l’élection de la dernière chance pour le pays : ou bien un sursaut se produira et un redressement pourra s’enclencher, ou bien le grand remplacement et le grand déclassement deviendront sans doute irréversibles. L’irréversibilité est incarnée par deux candidats, Emmanuel Macron et Valérie Pécresse. La probabilité que ce soient les deux candidats du deuxième tour s’accroit. Et c’est très inquiétant. Marine Le Pen n’incarne pas la possibilité d’un redressement : indépendamment de toute autre élément (et je pourrais développer), le fait qu’elle porte le nom de son père suffit à la rendre inéligible. Éric Zemmour serait le seul susceptible d’ouvrir une perspective et quels que soient mes désaccords avec lui, il pose les questions essentielles et leur apporte des réponses pertinentes, mais ses chances sont infimes, et strictement tout sera fait pour qu’il échoue.
Aux Etats-Unis, les élections de mi-mandat du mois de novembre devraient voir la débâcle des démocrates et la victoire des républicains trumpistes. Si les tendances se confirment, ce sera le signe que les Etats-Unis et le monde libre auront une nette chance de survie. Si elles ne se confirment pas, cela signifiera que la mort de la civilisation occidentale avance. Comme je l’ai déjà expliqué, les démocrates sont des totalitaires qui se donnent pour mission la destruction des Etats-Unis et celle de la civilisation occidentale. Ils sont prêts à tout pour rester au pouvoir et continuer à détruire. Et le combat crucial en 2022 sera celui qui les opposera aux républicains trumpistes. De l’issue de ce combat dépendra le futur des Etats-Unis et, vu le statut planétaire des Etats-Unis, du monde.
Il va de soi que je me situe résolument du côté de la possibilité d’un redressement en France, même si cette possibilité me semble aujourd’hui être quasiment impossible. Et il va de soi que je me situe résolument du côté de la survie des Etats-Unis et du monde libre, même si le combat va être difficile.
Les destructions liberticides résultant de l’utilisation politique de la pandémie joueront, bien sûr, un rôle. Je reviendrai sur elles de manière précise et détaillée. Elles ont affaibli politiquement, économiquement, géopolitiquement, stratégiquement, tous les pays du monde occidental, tout particulièrement les Etats-Unis, où elles ont permis de renverser Donald Trump et de le remplacer par une clique d’extrême gauche, et cet affaiblissement pourrait avoir des conséquences lourdes et durables qu’il importera de regarder en face, de manière lucide.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

Merci infiniment pour cette brillante analyse, comme d’habitude .Je tenais également à vous remercier pour avoir pris du temps pour vous pencher sur l’article d’une de mes professeurs que je vous avais transmis en commentaire sous l’article précédent. Votre avis m’intéressait beaucoup, appréciant votre travail et étant étudiant. Je me doutais bien de votre opinion à son sujet ;). Cet article nous avait effectivement été transmis aux fins que nous le travaillions. En attendant avec impatience de lire votre prochain livre. A ce sujet, est-il déjà pré commandable par Internet sur un site éventuel ? Bien à vous 🙂
Guy Millière ne croit manifestement pas à l’élection d’Eric Zemmour. Voilà qui laisse la place à une belle surprise. Jacques Bainville, l’un des maitres à penser de Zemmour, disait qu’en politique il faut toujours miser sur l’inattendu. Attendons.
A Cameron.
Le regretté Dominique Venner disait à peu près la même chose. Une de ses expressions favorites était: » L’Histoire est le lieu de l’imprévu ».
Non il ne suffit pas d’attendre, la seule petite chance c’est que ceux qui comprennent l’enjeu prennent la parole autour d’eux pour dire ce qui doit l’être
Vous avez raison. En ce qui me concerne, je milite pour la campagne d’Eric Zemmour. Semper Francia
Je parle de chances infimes, pas de chances nulles, et je n’ai pas écrit « impossible », mais « quasiment impossible ».
C’est déjà mieux. Mais attention tout de même aux oiseaux de mauvaise augure. Il y en a beaucoup dans nos rangs.
Excellente analyse
Nous avons le pendant canadien des démocrates au Canada avec les libéraux de justin trudeau, lui a pris de l’avance en désarmant la population qui détenait légalement des armes sous des prétextes fallacieux. Les libéraux préparent le pays a un ÉTAT AUTORITAIRE voir TOTALITAIRE.
Merci beaucoup. Ce qui se passe aux Etats-Unis et au Canada se retrouve en Australie, enNouvelle Zélande et dans la majorité des pays d’Europe occidentale. Un grand danger plane sur les démocraties…
Je me suis souvent dit que lorsqu’une stratégie ne fonctionnait pas, il fallait peut-être, à un moment donné, envisager de faire exactement le contraire de cette stratégie. Et donc, en ce qui concerne la Russie, depuis les émeutes au Kazakhstan, je crois de plus en plus que pour affaiblir la Très Fort Sainte Russie chérie pour longtemps, il faudrait lui rendre ses anciennes colonies, càd. toutes les républiques qui formaient l’ancienne URSS. Ce sont des boulets à court, moyen et long termes. Que Poutine se démerde avec elles. Sinon, nous aurons à l’avenir un chantage permanent à l’Ukraine et autres. C’est pour ça qu’il est permis d’affirmer qu’il n’attaquera pas l’Ukraine. En tout cas, pas tout de suite. De notre côté, nous devons mettre en oeuvre une realpolitik: avons-nous tellement besoin de l’Ukraine, de la Géorgie ou de l’Arménie ? Triste à dire mais NON. Quant aux ressources naturelles, c’est nous qui payons et Poutine a plus besoin de l’Occident que l’Occident n’a besoin de lui. La Russie a été au frigo au sens propre comme au figuré pendant des siècles. Elle a raté les différents trains de l’Histoire. Aujourd’hui, elle veut à nouveau diriger le monde mais nous ne sommes pas prêts à lui laisser jouer le rôle principal, loin de là. Elle se veut grande puissance alors qu’elle n’est qu’une puissance régionale mais avec un fort potentiel de nuisance. Laissons-lui donc son p’tit nonosse à ronger. Nous lui souhaitons également bonne chance avec la Chine communiste qui n’en a rien à faire de la Russie mais qui lorgne par contre sur la Sibérie. Ces deux comparses sont à abattre. Laissons-les jouer ensemble pour mieux les coincer. Ces anciennes rivales finiront bien par, disons, se chamailler. Nous pouvons même les y aider. En ce qui concerne l’Allemagne de Merkel et le fameux Nordstream-2 qui découle de décisions pour le moins étonnantes, je me demande si les analystes ont déjà entendu parler de la corruption internationale. Mutti ne ferait pas exception. L’hommage du vice à la vertu en quelques sortes. Le but de Poutine est de vassaliser l’Europe occidentale et celui-ci est prêt à payer très-très cher pour ça. D’une part, il lui faut casser l’Alliance Atlantique et la confiance entre Occidentaux, Européens et Américains, ensuite il lui faut s’immiscer dans la politique intérieure des pays occidentaux (je serais bien curieux de savoir d’où viennent les fonds du RN par exemple), et enfin exercer un chantage militaire, politique et bien entendu économique. Objectif: déstabiliser. Ceci n’est pas nouveau mais Poutine sent bien que le moment est venu de saisir cette opportunité offerte par un Occident faible et peu visionnaire vu la piètre qualité de ses leaders. Par contre, l’Occident devrait remettre la main sur le Moyen-Orient et l’Afrique. Tout ce qui précède est juste à envisager.
Où avez-vous vu que Poutine veut diriger le monde ? C’est avant tout un pragmatique et avec un PIB au huitième rang mondial il sait bien qu’il n’en a pas les moyens… Poutine a toujours déclaré qu’il est pour un monde multipolaire.
En revanche je suis d’accord avec vous sur le fait qu’il n’a aucun intérêt à coloniser Ukraine, Kazakhstan, etc… Il lui suffit de les garder dans la sphère d’influence russe. C’est le glacis protecteur de la Russie.
Je suis persuadé qu’il ne cherche qu’à se protéger. Que feriez-vous à sa place, face à l’hystérie anti-russe des néo-cons occidentaux ?
Poutine ne veut pas diriger le monde (je n’ai pas parlé de cela) mais mettre l’Occident à genoux. Le monde multipolaire dont vous parlez fait partie de cette tactique, vu que Poutine n’a pas les moyens d’autre chose. Et puis ce Poiutine dit me laisse froid. En effet, jai appris à ne jamais prendre ce qu’un politicien dit pour argent comptant, d’autant plus s’il est russe. La Russie et son glacis protecteur, personne en Occident n’en veut. Selon vous, Poutine ne chercherait donc qu’à se protéger. Mais de qui exactement? Ce que je ferais à sa place, je me méfierais de la Chine qui convoite la Sibérie et me rapprocherais de l’Occident où je ferais profil bas afin de développer le pays et sa population qui en ont bien besoin.
Effectivement, j’ai écrit « diriger le monde », ayant en tête l’Occident car c’est ça le monde qui compte. Cynique ? OUI !
En attendant c’est toujours mieux que le monde unipolaire que nous promeuvent les États-Unis depuis la fin de la Guerre Froide. N’est-ce pas eux qui ont déstabilisé le Moyen-Orient au nom de la démocratie (alors que ce n’était qu’une affaire d’intérêts) ?
Combien de guerres la Russie a-t-elle déclenchée depuis la fin de l’URSS?
La Russie a déclenché plusieurs guerres depuis la fin de l’URSS: Ukraine, Géorgie, Tchétchénie, Transdniestrie, sans oublier ses efforts de déstabilisation dans d’autres pays via son habituel chantage au pétrole et au gaz. Ah si elle avait encore les moyens de sa politique, ce serait pire. Quant aux Etats-Unis, un MO libre serait effectivement désirable pour la paix. Lorsque vous parlez d’intérêts particuliers, vous oubliez la France. Que fait-elle au Mali, au Tchad, au Niger ? Qu’a-t-elle fait notamment en Libye?
Répondre à tous ces commentaires serait très long et impliquerait un article entier. Poutine est fondamentalement un nationaliste russe nostalgique de la puissance soviétique. Il n’est pas communiste, mais est néanmoins anti-occidental et influencé par Alexandre Dugin, et veut une puissance eurasienne autoritaire se confrontant aux puissances maritimes dominees par les Etats-Unis. Il n’a pas les moyens de reconstituer un empire, mais il a des capacités d’intimidation et de nuisance, et il est l’allié de l’Iran des mollahs et de la Chine communiste, et forme avec Iran et Chine une coalition anti-occidentale. Le pipeline Nord Stream 2 est un moyen de placer l’Allemagne en dépendance et d’affaiblir l’Ukraine, et Donald Trump en avait bloqué la construction par diverses sanctions. Biden a levé les sanctions. Le monde occidental et les Etats-Unis ne menacent pas la Russie, et si Poutine voulait s’intégrer au monde occidental, il le pourrait, mais ce n’est pas son intention. L’aspiration de pays et de peuples d’Europe centrale à intégrer pleinement le monde occidental et a ne pas etre assujetti à un axe autoritaire Russie-Chine-Iran est légitime. Poutine est un adversaire, voire un ennemi, et doit. etre vu comme tel. Trump lui montrait du respect, mais lui fixait des limites strictes. L’administration Biden l’insulte et fait preuve de faiblesse avec lui, voire parfois de complicité (pipeline). Insulter depuis une position de faiblesse est lamentable et désastreux. L’administration Biden est sans doute la pire administration de l’histoire des Etats-Unis. Les dirigeants europeens font preuve de faiblesse vis-à-vis de Poutine, et certains d’entre eux sont sans doute sous influence. L’un des reproches majeurs que je peux adresser à Eric Zemmour est son absence de compréhension des enjeux géopolitiques mondiaux. Il y a un monde occidental qui s’est appelé le monde libre, et sa puissance majeure est les Etats-Unis, et il y a un axe autoritaire dont la Russie et l’Iran font partie et sa puissance majeure est la Chine. Par adhésion à l’antiaméricanisme gaulliste, Eric Zemmour ne voit pas l’axe autoritaire et ne comprennd pas le role présent de l’Alliance atlantique, qui est la defense du monde libre dans un monde post-soviétique.
…Du côté des destructions,//
La « politique » de Dieu (celui d’Abraham d’Isaac et de Jacob) a permis la destruction du temple en 70 et environ 700 ans plus tard la construction de la mosquée al-Aqsa !
Pourquoi une telle politique divine ?
(Merci pour les réponses)
Et jusqu’à preuve du contraire, cette mosquée est toujours « assise » sur l’ancien mont du temple !?
Si les politiques tournent en rond (et c’est peut dire) n’est-ce pas parce que Jérusalem est une coupe d’étourdissement pour les nations !?
Vous avez dit : étourdissement…, on est en plein dedans.
Faut-il pour autant en faire journellement un sujet prioritaire (d’épouvante) contrairement à « l’ordre » de Jésus de faire des disciples…!
Selon le psaume 2
Dieu s’occupe de la politique et des politiques, alors…
Il serait peut-être temps d’arrêter de considérer la Russie comme un ennemi non ? Continuer à mener une politique anti-russe ne va que la pousser encore plus à s’allier à la Chine. Un rapprochement avec la Russie ne serait que bénéfique pour l’occident (d’autant que la Russie est un pays très ancré dans l’histoire européenne).
D’abord, ce n’est pas à nous à nous rapprocher de la Russie mais l’inverse.
Ensuite, nous ne sommes pas un ennemi de la Russie mais la Russie se comporte en ennemi de l’Occident. En effet, elle est l’alliée objective de tous nos ennemis: Iran, Chine, Venezuela, Cuba, etc. sans oublier ses bons rapports avec la Corée du Nord.
Enfin, la Russie est selon vous un pays très ancré dans l’Histoire européenne. En fait, la Russie est avant tout un pays péréphérique multiethnique et plurireligieux de culture à peu près européenne et de mentalité asiatique. Aucune confiance ne doit lui être accordée. Celle-ci n’a de grand que son territoire. Ah les Tatars, les Tchétchènes, les Nenets, les Tchouvaches. Que de civilisâââtions ! Mais mélange-t-on les torchons avec les serviettes?
Mais bon, soit, pouvez-vous nous dire en quoi « un rapprochement avec la Russie ne serait que bénéfique – sans blague – pour l’Occident » d’une part et comment faire sans devenir son vassal d’autre part (elle n’accepera jamais de jouer d’égal à égal et ce toujours sans jamais rien vouloir payer) ?
Merci d’avance.
Oui sauf que si on n’arrête pas de la provoquer et tenter de l’isoler, ça ne fera que pousser les Russes à ne pas s’allier avec nous. Et on peut pas dire qu’on s’est montrés amical. Déjà l’OTAN ne devrait plus exister, puisque c’était une force pour combattre l’URSS aujourd’hui disparue, mais on n’a pas cessé de l’étendre de plus en plus aux frontières russes (au passage, c’est l’OTAN qui est responsable la crise ukrainienne et pas la Russie, je me souviens encore des Neo-Nazis qui défilaient place Meidan). Honnêtement, je vois pas en quoi l’Occident n’est pas ennemi de la Russie, au vue de toutes les actions entreprises contre elle depuis 30 ans.
La Russie en tant que pays a des relations avec la France depuis un millénaire et a été son alliée pendant plusieurs guerres (et son ennemie aussi avec Napoléon).
À part ça, il y a un petit détail que vous semblez avoir oublié, un pays dirigé par un homme (ou une femme) sur une longue période est infiniment plus fiable sur le plan diplomatique qu’un pays où le nouveau gouvernement s’empresse de détruire ce que le précédent a fait. C’est un défaut de la démocratie et un avantage de la dictature (bien que, je le rappelle, Poutine soit élu).
Je dis ça aussi parce que les administrations démocrates sont traîtres dans les négociations internationales. Je n’ai absolument pas confiance en les États-Unis démocrates depuis Obama.
Et au passage, je vous rappelle que Trump était favorable à un rapprochement avec la Russie.
« on n’arrête pas de la provoquer et tenter de l’isoler » – Où ça? Quand ça? Vous ne comprenez pas ce que j’ai écrit. La Russie veut jouer le rôle principal mais ne veut pas payer. Elle voulait à un moment faire partie de l’OTAN et de l’UE. Il en fut question. Cette période fut brève car il était très clair qu’une fois entrée, elle allait exiger un poids égal à celui des Etats-Unis mais cela sans payer, ni être à la hauteur. Elle veut juste imposer sa loi et donner des leçons. Nous devrions donc nous incliner devant elle parce qu’attention, ouch, c’est la Grrraaaande Russie. Mais c’est quoi la Russie au juste, M’sieur? Il ne suffit pas d’avoir un grand territoire pour se faire respecter. Les Etats-Unis sont puissants grâce à leur taille certes, mais surtout grâce à leur économie innovante et leur capacité de résilience. L’arsenal militaire est également impressionnant mais il n’est pas la seule carte en mains loin de là. La Russie n’impressionne personne à part elle-même. Elle doit même s’allier avec la Chine qui n’en a pas grand chose à cirer d’ailleurs. Avez-vous vu comme Poutine aime parader en lèchant les bottes de Xi Ping? C’est adorable, cette alliance de façade. Les Russes ne sont pas très heureux de cette alliance avec une Chine bien plus puissante qu’eux. Ils en sont vexés dans leur complexe d’infériorité. Les comparer à des Chinois, ces « petits jaunes inférieurs qui se reproduisent comme des cafards », vous n’y pensez pas. Pourtant, le monde a changé et la Russie n’est qu’un épouvantail qui s’agite beaucoup. La Russie a raté tous les trains de l’Histoire jusqu’à présent. Elle devrait faire preuve d’humilité. Elle devrait surtout apprendre à travailler, à produire quelque chose d’autre que des armements et à faire mieux qu’exploiter des ressources naturelles. Ensuite, on verra. Mais à ce stade, elle n’est en rien une « grande puissance » (« Viélikaya Diêrzhava »). Mais c’est vrai qu’en Russie, on aime rêver tout éveillé.
Ah ben c’est clair qu’on voulait pas de la Russie, la Russie dans l’OTAN ou dans l’UE signe la mort de l’OTAN.
À part ça, c’est quand même sacrément hypocrite d’accuser la Russie de choses dont les États-Unis se rendent eux-mêmes coupables, j’imagine que le neo-conservatisme est quelque chose qui vous parle ? Ils imposent leurs lois partout, qu’ils n’appliquent pas eux-mêmes pour récupérer les clients des autres. Qui s’opposerait aux USA ? Comme vous le faites si bien remarquez, c’est le pays le plus puissant de la planète.
Quand y a un Président neo-conservateur au pouvoir aux USA, ils sont indignes de confiance. Que ce soit commercialement ou militairement, vu que les réfugiés des guerres qu’ils déclenchent au Moyen-Orient c’est les Européens qui les récupèrent.
J’aimerais quand même savoir quels problèmes la Russie a causé aux Occidentaux depuis la fin de la guerre froide au juste ? Moyen-Orient ? Ukraine ? Serbie ? Les Subprimes ? La fin du secret bancaire partout sauf dans les paradis fiscaux américains ? Tout ça c’est l’OTAN et/ou les américains.
Et si vous vous demandez, je suis pro-Trump, pro-Israël et pro-Russe, mais pas particulièrement pro-américain (bien que j’aime beaucoup ce pays).
Non, cela ne signerait pas la mort de l’OTAN, la meilleure orgnisation internationale de tous les temps !
Pour le reste, je vais faire une analogie basée sur votre raisonnement. Cela ne va pas vous plaire. « J’aimerais quand même savoir quels problèmes Marc Dutroux a causé aux Occidentaux depuis la fin de la guerre froide au juste ? Moyen-Orient ? Ukraine ? Serbie ? Les Subprimes ? La fin du secret bancaire partout sauf dans les paradis fiscaux américains ? Tout ça c’est l’OTAN et/ou les américains ». Idem pour Patrick Balkany, Bernard Madoff, la Corée du Nord, l’Irak, le Vietnam, l’ex-Yougoslavie, et bien d’autres. Et alors? Au final, il n’y a que des mecs bien, non? Du moment qu’ils ne ME font pas de tort, où est le problème? Come on.
COMME DISAIT MA GRAND MERE .
TOUT CA FINIRAT MAL
En d’autres temps et ici je fais référence a la fin de la 1ere guerre mondiale a suivis la grippe espagnole comme suite, le crash économique, l’inflation et pauvreté pour ensuite voir la remontée de L’Allemagne a tout les points de vue, a suivis les jeux olympique de 1936 pour après voir ce même pays s’emparer de territoires ex: les sudètes, l’invasion de la Pologne et on connait la suite. REGARDEZ bien ce scénario et la question que je me pose… Serait-ce une répétition de l’histoire qui nous mènera au désastre. L’histoire se venge de L’OUBLI. AVIS AUX INTÉRESSÉS.