Publié par Guy Millière le 11 janvier 2022

L’année 2022 qui commence pourrait être décrite comme l’année de tous les dangers, et sera une année de choix décisifs.

Les dangers qui ont pu grandir pendant la première année de l’effroyable administration Biden (depuis des décennies, quand les Etats-Unis ont une administration faible, les dangers émergent, quand les Etats-Unis ont une administration effroyable, ils grandissent vite) pourraient conduire dans les mois à venir à des destructions et à des affrontements majeurs.

Devenez “lecteur premium”, pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !

En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.

Montant libre






Du côté des destructions, on peut placer ce qui pourrait résulter de l’abandon de l’Afghanistan aux Talibans et de la possibilité ainsi offerte à al Qaida et à d’autres organisations terroristes djihadistes de retrouver une base arrière : les organisations terroristes djihadistes n’existent que pour semer la terreur et faire le djihad. Il serait surprenant qu’al Qaida et les autres organisations terroristes djihadistes qui ont retrouvé une base arrière restent indéfiniment inertes, et une vigilance extrême devra s’imposer. Les années Obama avaient conduit à un déferlement de terrorisme islamique sur plusieurs continents. La deuxième année de la présidence Biden pourrait conduire à un nouveau déferlement. J’ose espérer que ce ne sera pas le cas.

Du côté des affrontements majeurs, deux zones devront être observées de près. La première est l’Asie orientale, où la Chine communiste entend s’emparer de Taiwan. Rien ne se passera pendant les Jeux Olympiques de Pékin, mais ensuite, tout est possible. La Chine communiste ne procède pas sur le mode de la guerre ouverte, mais utilise en général l’intensification des pressions, suivie par des troubles intérieurs au pays ou au territoire qu’il s’agit de faire tomber. Suit une intervention directe. Taiwan entend se défendre, mais n’est pas en position de force. Seuls les Etats-Unis pourraient préserver Taiwan, mais il est très peu vraisemblable que, si la Chine communiste agit, les Etats-Unis réagissent. Si Taiwan tombait, cela serait une victoire majeure pour la Chine communiste, qui contrôlerait les eaux du commerce maritime passant par la mer de Chine, et le secteur de la production des semi-conducteurs, essentiels pour toute l’électronique mondiale (Taiwan est le principal producteur mondial de semi-conducteurs). Placer le monde occidental en position de dépendance est un rêve ancien de Xi Jinping qui pourrait devenir réalité.

La deuxième zone est le Proche-Orient où l’Iran des mollahs est désormais très proche de l’arme nucléaire, qui lui permettrait de se sanctuariser et d’accentuer ses menaces sur Israël et le monde arabe Sunnite, qui commence à prendre les devants et à se préparer si nécessaire à faire le choix de l’allégeance à l’Iran. Israël, que l’Iran des mollahs voudrait anéantir, n’a pas ce choix et fait des préparatifs de guerre. Si Israël ne voit pas d’autre solution et, le dos au mur doit frapper, l’Iran des mollahs réagira et actionnera sans doute les organisations qui lui sont soumises, Hamas, Hezbollah, milices Houthi, ce qui pourrait aisément conduire à une guerre régionale et au blocage du Détroit d’Ormuz, par lequel passe une large part de la production pétrolière mondiale.

Une troisième zone devra être scrutée : la frontière russo-ukrainienne. J’y reviendrai. Poutine n’est pas communiste, mais il a la nostalgie de l’empire soviétique et de la puissance russe, et il est l’allié de la Chine communiste et de l’Iran des mollahs. Il préserve Israël parce qu’il y a une importante population russe en Israël, mais c’est un ennemi de l’Occident. Il n’envahira pas l’Ukraine: il entend s’assurer qu’aucun rapprochement supplémentaire entre l’Ukraine et le monde occidental n’aura lieu.

Les choix décisifs auront lieu en France et aux Etats-Unis. Comme je l’ai déjà expliqué, l’élection présidentielle française sera l’élection de la dernière chance pour le pays : ou bien un sursaut se produira et un redressement pourra s’enclencher, ou bien le grand remplacement et le grand déclassement deviendront sans doute irréversibles. L’irréversibilité est incarnée par deux candidats, Emmanuel Macron et Valérie Pécresse. La probabilité que ce soient les deux candidats du deuxième tour s’accroit. Et c’est très inquiétant. Marine Le Pen n’incarne pas la possibilité d’un redressement : indépendamment de toute autre élément (et je pourrais développer), le fait qu’elle porte le nom de son père suffit à la rendre inéligible. Éric Zemmour serait le seul susceptible d’ouvrir une perspective et quels que soient mes désaccords avec lui, il pose les questions essentielles et leur apporte des réponses pertinentes, mais ses chances sont infimes, et strictement tout sera fait pour qu’il échoue.  

Aux Etats-Unis, les élections de mi-mandat du mois de novembre devraient voir la débâcle des démocrates et la victoire des républicains trumpistes. Si les tendances se confirment, ce sera le signe que les Etats-Unis et le monde libre auront une nette chance de survie. Si elles ne se confirment pas, cela signifiera que la mort de la civilisation occidentale avance. Comme je l’ai déjà expliqué, les démocrates sont des totalitaires qui se donnent pour mission la destruction des Etats-Unis et celle de la civilisation occidentale. Ils sont prêts à tout pour rester au pouvoir et continuer à détruire. Et le combat crucial en 2022 sera celui qui les opposera aux républicains trumpistes. De l’issue de ce combat dépendra le futur des Etats-Unis et, vu le statut planétaire des Etats-Unis, du monde. 

Il va de soi que je me situe résolument du côté de la possibilité d’un redressement en France, même si cette possibilité me semble aujourd’hui être quasiment impossible. Et il va de soi que je me situe résolument du côté de la survie des Etats-Unis et du monde libre, même si le combat va être difficile.

Les destructions liberticides résultant de l’utilisation politique de la pandémie joueront, bien sûr, un rôle. Je reviendrai sur elles de manière précise et détaillée. Elles ont affaibli politiquement, économiquement, géopolitiquement, stratégiquement, tous les pays du monde occidental, tout particulièrement les Etats-Unis, où elles ont permis de renverser Donald Trump et de le remplacer par une clique d’extrême gauche, et cet affaiblissement pourrait avoir des conséquences lourdes et durables qu’il importera de regarder en face, de manière lucide.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

Les cadeaux parfaits pour commencer l’année en beauté :
les Goodies Dreuz.info

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading