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Cher Arnaud,
Depuis quelques jours, tu diffuses force messages et commentaires assimilant le sort des non vaccinés contre le COVID à celui des Juifs dans la France de Pétain et l’Allemagne hitlérienne. Voici ce que tu ‘postais’ ce matin ; ce me semble un parfait résumé de ta position, sans qu’il soit dès lors besoin d’en publier l’anthologie :
Nous nous croisons et lisons depuis qu’il y a quelques années nous participâmes tous deux au séminaire organisé par Richard Miller et le Centre Jean Gol sur le thème Martin Heidegger, Carl Schmitt, antilibéralisme et antisémitisme. Souvent, nous divergeons, mais je t’ai toujours lu et écouté avec plaisir.
C’est en raison de l’estime que je te porte que je me permets de te dire, sans détour, que ta comparaison entre les non vaccinés et les Juifs sous Pétain et Hitler est moralement obscène parce que factuellement grotesque. Et d’autant plus regrettable que tu as publié sur cette période de l’histoire, dont la factualité ne t’est pas étrangère.
Les privations et interdictions faites aux Juifs en 1942 par le Statut auquel tu te réfères ne tombent pas du ciel et s’inscrivent, comme tu le sais, dans un processus, dont la finalité est l’extermination du peuple juif en tant que peuple, soit la définition du génocide. Quand, en 1942, le régime de Vichy adopte le Statut des Juifs, la solution finale est déjà largement engagée.
Ce fut d’abord du petit travail d’amateur, abattage de masse sur le mode boucherie, selon la technique qui sera généralisée, notamment à l’Est, par les Einsatzkommandos et Einsatzgruppen. On rassemblait les Juifs, hommes, femmes, enfants puis on les massacrait en les « rafalant ». Hermann Graebe décrivit au tribunal de Nuremberg une exécution massive à laquelle il a assisté :
« Toutes ces personnes avaient les placards jaunes réglementaires sur le devant et le dos de leurs vêtements qui affichaient leur qualité de Juifs. (…) Les gens qui étaient descendus des camions — hommes, femmes et enfants de tous âges — devaient se dévêtir sur les ordres d’un SS (…). Ils devaient poser leurs vêtements à des endroits déterminés (…). Sans crier ni pleurer, ces personnes se déshabillaient, se groupaient par familles (…) et attendaient un signe d’un autre SS qui se tenait près de la fosse (…). À ce moment le SS qui se trouvait près de la fosse cria quelque chose à son camarade. Ce dernier compta environ vingt personnes et leur dit d’aller derrière le monticule de terre. (…) Je tournai autour du monticule et me trouvai en face d’une énorme fosse. Les gens étaient étroitement serrés les uns contre les autres et les uns sur les autres de sorte que seules les têtes étaient visibles. Presque tous avaient du sang qui coulait de leur tête sur leurs épaules. Quelques-uns de ceux qui avaient été fusillés remuaient encore. Quelques-uns levaient le bras et tournaient la tête pour montrer qu’ils étaient toujours vivants. La fosse était déjà aux deux-tiers pleine. J’estimai qu’elle contenait déjà environ 1000 personnes. Je cherchai l’homme qui exécutait la fusillade. C’était un SS qui était assis au bord de la partie étroite de la fosse. (…) Les gens complètement nus descendaient quelques marches taillées dans le mur d’argile de la fosse et grimpaient sur la tête de ceux qui gisaient là jusqu’à l’endroit que leur désignait le SS. Ils s’allongeaient en face des morts ou des blessés, quelques-uns caressaient ceux qui étaient encore en vie et leur parlaient à voix basse. »
Le sort des Juifs en 1942, mon cher Arnaud, git dans cette fosse infernale.
Ce témoignage est issu de l’ouvrage « Le procès de Nuremberg » par Jean-Marc Varaut, que j’ai lu quand j’avais dix-neuf ans. Cette lecture m’a profondément marqué. Je ne sais pas pour toi, mais ce que m’évoque cette description, c’est l’enfer. Pas l’aimable métaphore littéraire, le puits dantesque, l’Enfer des chrétiens ou la demeure d’Hâdès : rien de tout cela, simplement la pureté du mal.
Comme tu ne l’ignores pas, les nazis constatèrent rapidement que la boucherie systématique n’était pas suffisante. Il fallait voir plus grand.
C’est par ce motif que Rudolf Höss fut chargé par Himmler, dès l’été 1941, de bâtir, organiser et diriger ce qui deviendra le plus grand centre de mise à mort jamais conçu par l’homme : le camp d’Auschwitz-Birkenau. « Auschwitz » évoque à la plupart des gens une sorte de large bâtiment avec ses annexes, tout au plus un modeste domaine parsemé de baraques et appentis. En réalité, Auschwitz, c’est 5000 hectares ; cinq mille hectares voués à l’extermination des Juifs. Le secret, expliqua Rudolf Höss à Nuremberg, était de tenir les Juifs le plus longtemps possible dans l’ignorance de leur sort. Peu après leur arrivée, une fois achevé le tri entre les hommes qu’on ferait travailler de force et les autres — vieillards, hommes malades ou rachitiques, femmes et bien sûr enfants —ces Juifs étaient invités à se déshabiller et menés à ce qu’on leur présentait comme des douches pour se désinfecter :
« Lorsque les victimes étaient entrées en bon ordre dans les chambres à gaz, elles s’apercevaient que les douches ne fonctionnaient pas. Toutes les lumières s’éteignaient d’un coup, et une voiture de la Croix-Rouge arrivait avec le Zyklon. Un SS portant un masque à gaz ouvrait le regard en verre situé au-dessus du bâti et vidait une boîte après l’autre dans la chambre à gaz. Quand les cristaux passaient à l’état gazeux sur le sol de la chambre, les suppliciés se mettaient à crier et, les plus forts renversant les plus faibles, tentaient d’atteindre les couches d’air non encore imprégnées de gaz. » Le directeur du camp Rudolf Höss précisera « Il fallait de trois à quinze minutes pour tuer les gens dans la chambre d’extermination (…). Nous savions quand les gens étaient morts car ils s’arrêtaient de crier. » (Varaut, Ibidem).
Le sort des Juifs, en 1942, c’est « s’arrêter de crier », mon cher Arnaud. Ne vois-tu pas l’odieux de ta comparaison ?
Vainement argueras-tu que la comparaison ne porte que sur le statut légal des Juifs. La ratio legis du Statut des Juifs est la haine raciale et la volonté d’exterminer les Juifs. Comme en attestent les récemment publiés carnets de guerre du vichyste Paul Morand, à Vichy en 1942 on savait que les Juifs étaient exterminés ; on savait que ces hommes et ces femmes juives que Vichy se dépêcha de livrer aux Nazis — en insistant pour joindre les enfants, que les Nazis ne demandaient pas — partaient se faire liquider. Prêteras-tu aux restrictions liées à la pandémie des velléités d’extermination ?
Par ces motifs qui sont, tu l’auras noté, factuels et rationnels avant d’être moraux, ta comparaison est abjecte. Tu ne la retireras pas, j’en suis conscient. Puis-je te suggérer humblement de mettre l’affaire en délibéré pendant quelques jours, avant d’y revenir la tête reposée ? Parce que tu es un intellectuel, tu es lu et écouté.
Dans les lettres, comme en tout, le talent est un titre de responsabilité : Charles de Gaulle.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Drieu Godefridi pour Dreuz.info.
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Oui, sauf que votre réponse n’est pas très honnête non plus.
si vous voulez vraiment comparer, il vous faut comparer sur le sort des Juifs entre 33 et 35, et non en 40. Et la, les choses sont très similaires.
Les choses sont très similaires ? L’interdiction faite aux juifs d’exercer leur profession, radiés de tous les postes administratifs ou universitaires, ayant eu leurs entreprises aryanisées, leurs magazins endommagés et pillés, les synagogues incendiées, .simplement parce qu’ils étaient juifs ….
Où voyez-vous matière à comparaison ?
Non, il vaut mieux comparer avec le sort des palestiniens au Liban, et encore, les non-vaccinés s’en sortent tout de même mieux en France, on ne les oblige pas à vivre dans des camps.
Les réfugiés palestiniens au Liban sont traités comme des résidents de seconde zone. Ils sont interdits de travailler dans la plupart des secteurs, interdits de posséder des biens, contraints de vivre dans des camps délabrés et exclus du système éducatif d’État.
Épouvantable.
On touche du doigt l’insoutenable légèreté de tous ceux qui se servent de la Shoa pour étayer leurs préoccupations et propos ordinaires. Cette absence chez eux d’humanité face aux souffrances de tout un peuple survivant d’hommes meurtris est effrayante !
Comparaison intellectuellement malhonnête et éthiquement ignoble.
J ‘ai pu voir dans d ‘ autres manifestations à l ‘ étranger anti-pass vaccinal ,des antivax aborder l ‘ étoile de David.Quelle honte ,ces gens me revulsent.
Si on refuse de voir le parallèle qui existe, alors les victimes du goulag et les victimes de la Shoah seront morts pour rien.
Si on refuse d’apprendre les leçons de l’histoire, celle-ci se répètera.
Bien sûr il n’y a pas de comparaison entre la solution finale en 1943 décrite dans l’article et la situation actuelles des non vaccinés. Ce n’est d’ailleurs pas ce que prétendent les gens qui font ces comparaisons. Ce qui est comparable, c’est le processus de stigmatisation d’une partie de la population.
Comme le dit “Gabriel” ci-dessus, comparons avec la situation en 1933. Aujourd’hui, on interdit aux non-vaccinés certains emplois, on leur interdit l’accès à de nombreux lieux publics, des pays mettent en place une taxation spécifiques pour ces gens, on leur refuse des soins, on veut leur supprimer la sécurité sociale, on les montre du doigt publiquement, on les accuse des maux de la société, certains parlent déjà (même des hommes politiques) de les confiner strictement chez eux….. Et nous serions dans un pays libre qui respecte les droits de l’homme ? La solution finale a mis 10 ans à venir. On peut convenir que notre société n’a pas chomé en 1 ans vis à vis des non vaccinés.
L’idée de discriminer une partie de la population en l’accusant des maux de la société est exactement la même. A l’époque, les nazis utilisaient la race, les communistes utilisait le statut de “bourgeois”, les musulmans s’en prenaient aux chrétiens (comme avec les arméniens), ici c’est le statut vaccinal : le principe reste toujours le même.
Enfin il est capital de remarquer que c’est à la fin de la deuxième guerre mondiale que la déclaration universelle des droits de l’homme s’est répandue, ainsi que par exemple les accords de Nuremberg sur les essais vaccinaux. Pourquoi ? Car on a estimé, à juste titre, que ces libertés fondamentales étaient les seules à pouvoir éviter les horreurs comme la Shoah. Or aujourd’hui on supprime ces libertés au nom d’une crise sanitaire. Où cela s’arrêtera-t-il ? Personne ne peut le dire. Mais supprimer ces garanties est une folie, et à ce niveau la comparaison est juste.
Sinon, on n’aura rien appris de l’histoire et elle pourra se répéter.
Aujourd’hui ? En France, diverses vaccinations sont obligatoires pour le personnel soignant et apparenté, depuis plus de 20 ans. Hépatite B, DTP et BCG entre autres, voir plus pour certaines professions (genre ceux travaillant dans un laboratoire d’analyse médicale, qui doivent en plus être vacciné contre la fièvre typhoïde). On peut aussi parler des militaires, à qui on ne laisse pas le choix non plus.
Aujourd’hui…
Quand à vos tentatives de défendre l’indéfendable, je vais me retenir de commenter, ou ça va encore chouiner parce que j’utilise le ton adapté pour répondre à ceux qui osent tout.
L’auteur de l’article avance des arguments, sans jeter d’anathème ou injurier quiconque. Je réponds avec des arguments, sans injurier quiconque. C’est la base même du dialogue et le seul moyen de faire évoluer les esprits et les idées : dialoguer en donnant des arguments et en respectant l’autre. Dire “le ton adapté pour répondre à ceux qui osent tout” n’est pas du tout respecter les autres. L’emploi de ce genre de ton est en général le signe d’un manque d’arguments. Pourquoi ne pourriez-vous pas commenter en avançant des arguments, comme vous l’avez fait au début de votre commentaire ?
Vous ne répondez pas à mon argument : si nous supprimons ce qui empêche les crimes contre l’humanité, quelle garantie peut-on avoir que cela ne se reproduise pas ?
“sans insulter personne”…en êtes-vous sûr?
Pourriez-vous me dire où vous voyez une insulte dans mes propos ?
Merci Demokratia, d’avoir remis les choses en perspective ! Je suis tout-à-fait d’accord avec vous, il faut remonter aux années 30 pour comprendre le sentiment de malaise des non-vaccinés, mais dès que je vois un article signé Drieu, je sais qu’il vaut mieux le lire “à distance”, ou alors l’ignorer complètement. C’est dommage, je suivais ce monsieur sur Facebook depuis longtemps, jusqu’à ce que ses écrits divergent complètement et qu’il devienne impossible d’avoir une conversation adulte avec lui (en gros, “vous n’êtes pas d’accord avec ce que j’écris, vous êtes un c** et je ne m’abaisserai pas à vous répondre plus longuement” – ceci est ma version polie). Et je ne vois aucune insulte dans vos propos, alors qu’ils sont bien présents dans l’article de “© Drieu Godefridi “.
Merci Demokratia.
Il suffit par ailleurs de collecter, mettre bout à bout les petites phrases, menaces, propositions de lois de personnalités en France et dans le monde.
Et avec le crédit social à la chinoise que certains appellent de leurs voeux, avec les nouvelles technologies, on ne peut ni s’enfuir, ni essayer de passer au travers.
👍👍👍
Oui, et aussi cette comparaison révèle une grande paranoïa. Si les non vaccinés se comparent aux déportés, c’est qu’ils doivent se sentir menacés et impuissants face aux pouvoirs publics dans tout un tas d’autres domaines que la pandémie. Cette indécente comparaison ne se produirait sans doute pas si ceux qui se plaignent avaient davantage l’impression de maîtriser leur vie en général.
Les non vaccinés ne se comparent pas aux déportés dans les camps et ne prétendent pas souffrir comme les déportés dans les camps. Mais nous comparons les méthodes utilisées actuellement avec celles utilisées contre les juifs AVANT la déportation, lorsqu’ils étaient victimes de ségrégation.
Je répète encore, si on refuse de faire ce genre de comparaison, alors les juifs seront morts pour rien, l’humanité refusant de retenir comment on en est arrivé là. Il me semble que nombre de juifs ont dit “plus jamais ça”. Alors il faut être capable d’analyser ce qui amène à une telle situation et de voir, à l’avance, quand l’histoire reprend la même direction.
C’est pas un minuscule chouya exagéré ? Mais juste un très tout p’tit peu, hein, je ne voudrais pas vous contrarier…
Lorsqu’un certain Adolf a écrit que les juifs étaient des Untermenschen (bien avant les camps, il n’était pas au pouvoir), est-ce que cela n’a pas eu une influence sur la suite ? Est-ce que cela n’a pas poussé une partie des gens à regarder les juifs autrement que des citoyens normaux ? Et que les gens aient malgré tout voté pour élire cette personne, n’était-ce pas une mauvaise chose ?
Nous avons un président qui dit aujourd’hui que les non-vaccinés ne sont plus des citoyens. Si on réfléchit, cela veut donc dire qu’ils n’ont plus les mêmes droits que les autres. Vous ne voyez aucun parallèle ? Et si le peuple vote pour ce triste personnage, vous pensez que cela n’a aucune importance ?
Une grande partie de ceux qui ont voté pour Afolf en 1933 n’ont-ils pas pensé que cette idée sur les juifs était une exagération, qu’il ne le pensait pas vraiment, que ce n’était pas une raison pour ne pas voter pour lui ?
Aujourd’hui, est-ce vraiment différent, sur ce point ?
L’exagération est dans l’article, pas dans le commentaire. Mais si vous ne la voyez pas, à quoi bon.
Cerains extremistes antivax me revulsent, utiliser la Shoah en comparant les non-vaccinés aux juif du temps de leur persecution est immonde.
On a eu droit aux mêmes analogies lorsque des voilées manifestaient devant des piscines pour réclamer le droit de se baigner en burkini en invoquant Rosa Parks.
Pour ces femmes, comme pour les non vaccinés, ils sont attaqués pour ce qu’ils font et non ce qu’ils sont.
C’est le Conseil Constitutionnel qu’il faudrait plutôt pointer du doigt : il acceptait le pass sanitaire parce que le test antigenique etait accepté. La validation du pass vaccinal est une atteinte totale aux libertés.
ce que vous ne comprenez pas, FLeur de Lys, c’est que chaque glissement est dans la suite logique de ce qui précède. Vous semblez refuser dans vos commentaires la vaccination quasi forcée des enfants. Mais c’est un package.
Julie, je me souviens d’articles de JPG nous rappelant qu’on voit le totalitarisme soft qui se développe aujourd’hui avec les non vaccinés mais qu’il existe en réalité depuis fort longtemps. Parce que les Français préfèrent la protection à la liberté et cela ne date pas d’hier. Je suis contre le pass vaccinal, tout en étant vaccinée, mais je refuse ces raccourcis indécents pour les victimes de la Shoah. Le problème est dans la vision étatiste des Français qui se laissent volontairement déposséder de leurs droits. Hors pandémie covid, on etait déjà très avancés dans la coercition. Ce n’est pas avec la seconde guerre mondiale qu’il faut comparer notre situation mais avec le socialisme.
Mais Hitler était socialiste…
darwinisme, eugénisme, socialisme, marxisme sont liés.
Oui, nous avons ce problème depuis longtemps, mais ce que vous ne voyez pas, c’est que le problème est mondial, et non seulement français.
Je suis d’accord, c’est mondial. Mais la récupération de la Shoah, c’est sans moi. Faut trouver autre chose. A la manifestation des islamistes dite de l’islamophobie, on nous sort l’étoile jaune. Contre Zemmour également. A toutes les sauces. Ça n’a pas de sens.
Je pense l’inverse. Parce que précisément la gauche a nié et nie toujours qu’elle a produit le nazisme (donc la Shoah), et elle se donne des airs de vertu maintenant. Ces histoires de l’islamophobie, c’est encore la gauche et son inversion accusatoire habituelle. Elle a l’art de se faire passer pour persécutée pour tout démolir.
Je n’ai pas l’intention d’utiliser les morts (un de mes grands-oncles a connu un de ces camps horribles), mais j’ai envie qyu’on comprenne que la gauche, qui accuse sans arrêt le capitalisme, les riches, les bourgeois et autres, a produit des dictatures génocidaires. Elle se donne des airs de vertu avec la Shoah, qu’elle s’étouffe avec. Qu’on la voie comme elle est (la gauche)
La comparaison est bonne car elle démontre une caractéristique de tous les gouvernements totalitaires passés… Soit de trouver des boucs émissaires pour justifier leurs échecs et camoufler leur mensonges ! Regardez la situation actuelle au Québec…
“Quand, en 1942, le régime de Vichy adopte le Statut des Juifs, la solution finale est déjà largement engagée.”
Le problème est que Vichy adopte cela en 1940.
Et 1942 est l’année où la Solution finale est adoptée, donc elle n’est pas largement engagée.
Un texte à la hauteur de son auteur, au ras des pâquerettes.
Vous oubliez la Shoah par balles dès 1941. La Solution Finale est officialisée en 1942 mais le chemin est pris dès 1933.
Pour autant, comme je l’ai dit, la comparaison avec les non vaccinés est indécente.
On sait comment les choses on commencées et on voit de fortes similarités . Stigmatisation, rejet, humiliation, perte d’emploi , interdiction de quitter le territoire
interdictions d’accéder à certaines administrations., refus d’assistance médicale , pénalisation…,
la comparaison est une tentative d’éveil au niveau nationale
une tentative de prise de conscience collective . On connaît l’horreur et la cruauté dont on fait preuve les nazis mais ce qu’on ne sait pas c’est où cette dictature sanitaire peut nous mener
le refus de traitement précoce en début d’infection a coûté la vie à des millions de personnes
n’y a t’il pas des similarités dans cette guerre biologique ?
le dictateur changé de nom et de méthode mais c’est tout de même un genocide
Une armée mondialiste s’est emparée de nos libertés
ses officiers richissimes ont le plus grand mépris pour le peuple
l’argent le pouvoir et la dictature avancent à grands pas
ils sont masqués …. Cela rend donc les choses acceptable!
“la comparaison est abjecte.”
idiote et révoltante
“abjecte, idiote et révoltante”
Les gens qui font cette comparaison (et qui ne comparent pas la situation actuelle avec la Shoah, seulement avec la discrimination des juifs au début du pouvoir nazi) ne minimisent pas la Shoah, ne la justifient en rien. Si vous utilisez de tels adjectifs pour cela, quel adjectif utiliseriez vous pour parler de négationistes qui minimise la Shoah ou la justifie ?
Quelle horreur !
Le problème du traitement de la crise sanitaire c’est qu’il a été pris en charge par les dirigeants politiques et non par les immunologistes
Les politiques n’ont pas les qualités requises pour analyser les risques et prendre les décisions qui s’imposent
Comme le virus est nouveau, au début personne ne savait rien, ni sa consistance, ni comment réagir
Les décisions les plus contradictoires ont été prises à l’emporte-pièce
Soyez tous patients:
1) Israël après avoir fermé l’aéroport à tous et posé des restrictions au retour des Israéliens a du jour au lendemain ré-ouvert l’aéroport
Alors que le pass vaccinal était une nécessité pour accéder à des commerces ou administrations, il n’est plus réclamé!!!
Ces décisions ont été prises après avis des immunologues sur le variant Omicron
La France comme les autres pays suivra rapidement l’exemple israélien comme tous les pays l’ont fait en vaccinant à grande échelle, nous en sommes à la 4ème dose et les gens se sont rués dans les centres vaccinaux lorsqu’on a recommandé la 4ème dose aux plus de 60 ans, mais Israël n’est pas la France
2) Si mes souvenirs sont exacts au mois de Mai les Français auront l’opportunité de choisir leurs nouveaux dirigeants, mais auront-ils le choix? à gauche comme à droite les Candidats sont si nombreux, que les sortants sont quasiment assurés d’être réélus
3) La vaccination est une affaire de choix personnel, si elle n’est pas obligatoire, et si il n’y a pas de contre indication, il faut la considérer comme une assurance vie, dans ce cas, car si le vaccin n’empêche pas la contamination, il assure d’une contamination bénigne, une simple grippette, les non vaccinés risquent une contamination plus lourde avec dans certains cas les soins intensifs et pour certains le décès, chacun peut choisir son risque et s’assurer ou non
4) En Israël, nous sommes restés confinés obligatoirement 200 jours mais en réalité, nous avons choisi de ne pas sortir depuis 730 jours, pendant que les antivax il y en a en Israël comme partout dans le monde voulaient continuer à vivre sans restrictions avec des rassemblements importants alors qu’ils étaient interdits, ces rassemblements ont déclenché l’explosion du nombre des contaminés:
En ce qui concerne la comparaison avec l’étoile jaune, en tant que Juif ayant eu un oncle déporté et non revenu, et un père 2 fois interné en Algérie une fois comme civil juif et une fois comme militaire juif car en 42 il n’était pas question qu’on verse une pension de blessé de guerre à un Juif
je ne pense pas qu’on ait eu les mêmes position, avec les anti pass car être confiné à la maison n’est en rien comparable à un internement dans le désert sud-algérien à 1000 m d’altitude avec 50° le jour et le gel la nuit, avec des travaux forcés très très durs, et encore moins avec une déportation à Auschwitz
Réfléchissez avant d’écrire
Excellente remise au point par rapport à plusieurs commentaires “enflammés”, tout à fait rationnelle, basée sur des faits et non point sur des élucubrations. Merci.
+1000
Au-delà de l’outrance de la comparaison (tout ceci ne sera pas suivi d’un génocide des non-vaccinés), il y a une différence de taille : les Juifs étaient discriminés pour ce qu’ils étaient alors que les non-vaccinés sont actuellement discriminés pour ce qu’ils font. Les Juifs n’ont pas choisi d’être Juifs (même la conversion ne les protégeait pas), les non-vaccinés ont choisi de ne pas être vaccinés.
Je vais essayer d’expliquer pourquoi je ne fréquente absolument pas les non vaccinés fussentils mes amis, et même de ma famille
Tout d’abord je ne fréquente plus personne depuis 2 ans, je suis en prison volontaire en raison du comportement irrationnel de ceux qui veulent continuer à vivre malgré les recommandations
J’ai déjà expliqué plus haut qu’en tant que vacciné, je risquais une contamination faible
Si je suis contaminé, je serais à même de contaminer une personne non vaccinée, pour elle la contamination sera lourde, elle risquera l”hospitalisation en réanimation, voire même le décès
Je ne survivrais pas de chagrin si une telle chose se produisait
Les anti vax ont-ils la même approche sur le sujet?
Quelle perte de temps !!
A quoi bon discuter avec des gens qui ne comprennent que ce qu’ils veulent bien comprendre ou des gens qui ne comprennent rien à rien.
La comparaison ne compare pas des personnes mais des situations, les mécanismes qui l’ont constitués et les résultats qu’elle a engendrés.
L’on parle déjà de camps dans lesquels les non-vaccinés-médicaments seraient enfermés. L’on est sur le chemin!
Cette comparaison ne fait que se servir de l’Hiistoire pour mettre en garde sur ce que les hommes sont capables de faire.