Source : Lavie
La sortie du rappeur qui ne veut pas qu’on lui souhaite des vœux de bonne année rappelle que de nombreux artistes urbains d’origine chrétienne se sont convertis à l’islam. Pourtant, les chrétiens ne sont pas absents du rap. Enquête.
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Avec son million d’exemplaires de chaque album vendus, Gandhi Djuna, alias Gims, 35 ans, est l’un des rappeurs les plus en vue de France, et chacune de ses paroles est scrutée par son public. Aussi, quand il s’emporte sur le réseau social Instagram, le 1er janvier 2022, contre le fait de souhaiter les vœux de bonne année, cela ne tombe pas dans l’oreille de sourds : « Les frères, on ne fête pas ça », vitupère-t-il, affirmant que cette tradition du calendrier grégorien est incompatible avec l’islam.
« Est-ce que les compagnons (de Mahomet, ndlr) ont fêté le Nouvel An ? Non. Les gars, s’il vous plaît arrêtez », lâche l’artiste, s’attirant les condamnations politiques d’usage en pleine période électorale, alors qu’il est un soutien déclaré de Valérie Pécresse, candidate LR à la présidentielle.
Au-delà de la polémique, cette sortie rappelle la lutte d’influence qui se joue quotidiennement entre la mosquée et l’église dans les banlieues françaises, en particulier au sein de l’immigration afro-antillaise. Or, à l’instar de la confrontation amicale FC musulman – AS chrétien, organisée à Bondy (Seine-Saint-Denis) en mai 2019 par de jeunes amateurs, gagnée 5 à 3 par le FC musulman, le match tourne souvent à l’avantage de la mosquée.
« Ce que nous apprend l’Islam »
En effet, tout comme les rappeurs Youssoupha, Abd al Malik, Kaaris et Kery James, Gims a grandi dans une famille chrétienne avant d’embrasser l’islam. C’est en discutant avec Barack Adama, son coéquipier du groupe Sexion d’Assaut, que ce fils de Congolais catholiques prend la décision de devenir musulman. « Je me suis toujours posé énormément de questions sur la création, sur Dieu, sur la souffrance des gens. Et en 2004 je me convertis parce que je pense que je vais trouver ces réponses grâce à l’islam », explique Gims à Paris Match, en 2020.
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« Les frères, on ne fête pas ça », vitupère-t-il, affirmant que cette tradition du calendrier grégorien est incompatible avec l’islam.
Si c’est lui qui le dit ! 😂
Parce que le corolaire de cette phrase est bien sûr que Gims et ses frères (en Islam) sont incompatibles avec la France et notre culture !
N’est-ce pas ce que nous dit Zemmour ? N’est-ce pas ce que disent bien d’autres que Zemmour et qui ont été traînés devant les tribunaux pour appel à la « haine » (et parfois condamnés !) ?
Preuve administrée que l’islam crame le cerveau et que le rap en est le symptôme.
Le rap est à la musique ce que le contenu de la fosse sceptique est à la cuisine.
le ressentiment soutendu par diverses raisons dont la perversité peut parfaitement expliquer la politique de la terre brûlée.
Il faut cesser de traîter de connards tous les musulmans.
c’est une projection un peu trop facile.
On l’a vu avec les bolcheviks , les Turcs avec les Arméniens etc
Malheureusement parfois le match se termine par la mort du chrétien. C’est le cas du plus célèbre rappeur suédois assassiné par ses concurrents musulmans, récemment.
Vive le multiculturalisme, le vivre ensemble et la religion de paix et de tolérance !
Le rap est déjà une sous-culture, mais quand il s’allie à l’islam, on a atteint des profondeurs insondables.
J’hésite entre y voir la manifestation d’une intelligence asymptomatique ou le retour à l’animalité.
encore une chance pour la france qui crache dans la soupe, nous insulte (remarquez que notre président use du même langage de charretier)