Éric Zemmour a provoqué un tollé après avoir dénoncé « l’obsession de l’inclusion » des élèves handicapés. L’avocat voit dans cette polémique le symptôme d’un débat médiatique impossible.
J’ai sous-titré mes «Névroses Médiatiques» , essai que j’ai publié chez Plon en 2018 , «Le monde est devenu une foule déchaînée». Reprenant les théories de Le Bon et de Freud, je soutenais que l’univers médiatique électronique affolait le débat en le transformant en univers irrationnel haineux.
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La manière dont Éric Zemmour a été traité depuis samedi, concernant ses déclarations sur les enfants handicapés ne me dément pas cruellement.
J’ai suffisamment critiqué, publiquement, son indulgence excessive à l’égard de Vichy ou ses malheureuses déclarations sur les malheureux enfants Sandler pour ne pas passer pour l’un de ses thuriféraires acquis, encore moins pour un béni-oui-oui.
Je me situerai donc sur le seul terrain du combat contre la déraison.
Je rappellerai donc que le candidat bien à droite a eu le malheur vendredi, en visite dans une école des Hauts-de-Seine où il exposait son programme pour l’éducation, de considérer que des élèves handicapés soient placés dans des établissements spécialisés, «sauf ceux qui sont légèrement handicapés évidemment, qui peuvent rester dans les classes». Cette remarque visait à contester un égalitarisme sacralisé, néfaste aux enfants en grande difficulté.
«Mais pour le reste, oui, l’obsession de l’inclusion est une mauvaise manière faite aux autres enfants, et à ces enfants -là, qui, les pauvres, sont complètement dépassés par les autres enfants».
Qui peut, de bonne foi, et raisonnablement, voir dans cette déclaration, comme toute déclaration soumise à libre débat, un mépris pour les enfants en grandes difficultés ?
Le ban et l’arrière-ban de la classe politique s’en sont donnés à haine joie en hurlant à la chaîne le mot magique : Inclusion ! Inclusion !
Gilles-William Goldnadel
De nombreux psychiatres préconisent de placer les enfants autistes dans des écoles spécialisées où ils peuvent bénéficier de thérapies comportementales performantes. C’est également l’avis d’associations de parents de ces enfants différents et par eux tant aimés.
À quoi avons-nous assisté à peine ces paroles prononcées par le «polémiste» si controversé ? À un déferlement névrotique de haine, de passion et d’excommunication. Le ban et l’arrière-ban de la classe politique s’en sont donnés à haine joie en hurlant à la chaîne le mot magique : Inclusion ! Inclusion !
Dans la presse, la palme de la malhonnêteté intellectuelle revient sans contestation à Libération qui, reconnaissant «qu’il était temps de regarder la réalité en face , et que l’école n’est pas toujours adaptée au handicap», a modifié sur la Toile le titre du même article qui est passé subrepticement de «Scolarisation des élèves handicapés : et si Zemmour posait les vraies questions ?»… au plus conformiste : «Scolarisation des élèves handicapés : si l’école défaille , Zemmour déraille» …
Il est vrai qu’il n’est aujourd’hui de bon lynchage névrotique sans le recours obligatoire à l’antinazisme devenu fou.
Gilles-William Goldnadel
Nous avons même trouvé quelques névrosés électroniques pour reprocher au lynché médiatique d’avoir eu des parents qui l’avaient placé dans une école juive, donc non inclusive. Ou un autre, journaliste de son état, l’accusant de préparer aux enfants handicapés le même sort que les nazis réservaient à ceux-ci. Tant il est vrai qu’il n’est aujourd’hui de bon lynchage névrotique sans le recours obligatoire à l’antinazisme devenu fou.
Quand la raison sera revenue dans quelques jours, on pourra dresser un nouveau gibet faisant feu d’un autre mauvais bois.
Je viens donc de montrer que le monde médiatique était devenu une foule déchaînée.
Mais dans d’autres circonstances idéologiques, il fabrique inversement une foule enchaînée, par voie d’occultation médiatique. Dans mon «Manuel de résistance au fascisme d’extrême-gauche», j’ai livré quelques exemples d’évènements soigneusement dissimulés parce qu’ils ne correspondaient pas au schéma idéologique à l’avance dessiné.
C’est ainsi que le 22 mars, un massacre de masse tel qu’il n’en avait pas été perpétré depuis deux années aux États-Unis a été commis à Boulder (Colorado) et totalement passé sous silence en France.
Dix personnes ont été assassinées après qu’un homme a ouvert le feu dans une grande épicerie. Mais le tireur était Syrien et ses victimes étaient toutes blanches.
Il suffit de comparer ce silence de mort avec le bruit et la fureur qui ont suivi les événements de Charlottesville (Virginie) après qu’une manifestante «antiraciste» a été écrasée par un camion conduit par un blanc nostalgique des sudistes sécessionnistes. Cet événement-là a été commenté pendant plusieurs jours et a déclenché des millions de mots.
On a assisté au même mauvais remake idéologique ce week-end. Samedi soir, un islamiste qui demandait la libération d’une Pakistanaise condamnée à mort pour terrorisme a pris en otage des fidèles et un rabbin dans une synagogue Beth Israel du Texas. Le terroriste a été abattu par la police. Pas un mot, pas une image dans un espace audiovisuel français ordinairement prompt à évoquer ce type d’évènement dramatique sur fond de racisme. C’est ainsi, qu’à 10 heures, le dimanche matin lors du bulletin d’information complet et détaillé de la radio publique progressiste et très antiraciste France Inter, de nombreux sujets ont été évoqués : Taubira, Mélenchon , Trump, Djokovic etc… Mais pas celui-là, pourtant peu ordinaire.
C’est que depuis de nombreux mois, Le Monde, Arte et d’autres médias s’appliquent à expliquer qu’aux États-Unis, les seuls antisémites sont les suprémacistes et non les forcément gentils Black Lives Matter ou certains musulmans…
Gilles-William Goldnadel
Mais c’est que celui-là ne correspondait pas au schéma à l’avance dessiné. C’est que depuis de nombreux mois, Le Monde, Arte et d’autres médias s’appliquent à expliquer qu’aux États-Unis, les seuls antisémites sont les suprémacistes et non les forcément gentils «Black Lives Matter» ou certains musulmans chauffés à blanc par l’extrême gauche démocrate.
Le monde médiatique est une foule déchaînée. Sauf lorsqu’elle est enchaînée.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel pour Dreuz.info
Trop de prétendus “journalistes” ne sont que de piètres larbins, prêts à se soumettre au pouvoir et à participer activement à une entreprise de propagande honteuse.
Ce matin, sur BFM, Apolline de Malherbe, qui s’est déjà exprimée avec insolence face au professeur Raoult, a bien tenté d’interrompre les phrases d’Eric Zemmour pour rendre son message inintelligible, et il a fallu la clarté décisive et l’aplomb remarquable de ce candidat pour la remettre à sa place.
« Les journalistes sont les courtisans de la plèbe. » – Nicolás Gómez Dávila .
À l’appui du développement de Maître Gilles-William Goldnadel, dont je commente rarement les écrits, tant ils sont bien structurés et documentés, … et que j’écoute toujours avec intérêt lorsqu’il intervient sur Cnews, … ces deux citations de Nicolás Gómez Dávila, philosophe et moraliste colombien du siècle passé :
« Celui qui réclame l’égalité des chances finit par exiger que l’on pénalise celui qui est doué. »
« L’égalitariste considère que la courtoisie est un aveu d’infériorité. Entre égalitaristes, c’est la grossièreté qui marque le rang.»
Tout est résumé !
Tous ces tartuffes surjouent l’indignation pour les propos de Zemmour sur la scolarisation des enfants handicapés mais ça cautionne sans restriction l’avortement de ces mêmes enfants jusqu’au dernier jour de la grossesse. Le bal des hypocrites.
Bal des hypocrites effectivement de ces politiciens qui ferment les yeux sur l’exode chaque année de milliers de familles vers les structures privées ou la Belgique pour scolariser leurs enfants.
Dans le même registre, Macron vient de réaliser que de plus en plus de femmes évitent le RER. La solution préconisée ? Doubler les effectifs de police. Z est le seul à vouloir diviser par 2 le flux d’entrée des agresseurs potentiels. C’est toujours la même litanie de dépenses, faute de s’attaquer aux racines du mal.
Pecresse qui poursuit sa campagne elctorale ne se complique pas la vie en abordant les sujets qui fachent, quoique ? elle aborde le probleme de nutri score dans les portions de camembert, ça c’est un vrai programme.
https://twitter.com/jeromegodefroy/status/1483101301076643840
Le pietre Sarkozy , harcelé par la meute mediatique , n a jamais eu le courage de mettre un terme au pouvoir de cette caste de grands bourgeois qui tiennent les redactions subventionnées par nos impots car peu de français achetent les torchons gochos de la ” presse ” française .
il faut juste esperer que Zemmour ou peut etre Pecresse aura le courage d agir …… deja en coupant les subventions ….. on peu rever 🧐
Ayant travaillé en Belgique (bien sûr) dans l’enseignement spécialisé, je suis tout à fait d’accord avec E. Zemmour! D’ailleurs, le nombre de parents français qui franchissent la frontière pour donner une chance à leur enfant handicapé est une belle preuve! Il faut bien entendu un enseignement de qualité avec du personnel formé, motivé et considéré par la hiérarchie et éviter les “classes garderies” où l’enfant n’a aucune chance de progresser!
tous ceux qui hurlent avec les loups pourraient avoir la décence de regarder les chiffres qui ,eux , n’ont pas d’idéologie.
1/ on comptabilise comme scolarisés les enfants qui n’ont que quelques heures d’ AESH par semaine ( 12 H maximum )
2:/ mon fils autiste est incapable de participer à un cours quelconque dans une école et pourtant on le comptabilise dans l’inclusion forcée parce qu’il n’y aucune place en IME avant des années.
Il est accompagné par une AESH dont le seul rôle est de l’empêcher de gêner les autres enfants .
voila le vrai scandale dénoncé par Zemmour
Constat que je partage totalement.
Je suis père d’un enfant autiste qui a aujourd’hui 32 ans ,il est dans un centre spécialisé en banlieue parisienne, si j’avais eut des établissements scolaire spécialisé il y a pres de 25 ans je suis convaincue que mon fils aurait progressé ,et qu’il ne serait pas aujourd’hui dans ce centre ou le personnel fait le maximum pour qu’il.progresse!!
Je suis entièrement d’accord avec les propos de monsieur Zemmour il faut des écoles adaptées pour nos enfants en situation de handicap ensuite on sera comment les diriger vers des écoles dites normales !!!
Je suis très en colère !!envers ces journalistes qui ne font que mentir et tourner en leurs faveurs les propos ou positions de monsieur zemmour..je suis pas toujours d’accord avec lui mais pour ce sujet là il a entièrement mon soutient !!! Et peut-être mon bulletin…jai dit peut-être..la France est tombé bien bas !!!!
Ayant enseigné 35 ans de la maternelle au bac, je peux témoigner qu’Eric Zemmour a raison, il y a des handicaps légers qui permettent l’inclusion en classe ordinaire, et même lourds (élèves en fauteuil, qui ne posent aucun problème en classe), mais d’autres nécessitent un enseignement et un cadre spécialisé : notamment pour les élèves agressifs, ou ayant tendance à se mutiler.
Il est vrai qu’il fut un temps où l’on prônait la réinsertion de certains détenus en les mêlant à la population, on connaît le résultat des violeurs et assassins libérés avant la fin de leur peine, hélas. Loin de moi bien sûr l’idée de comparer un criminel à un élève, mais le principe d’inclusion est complexe et parfois dangereux.
il dit la vérité, il doit être exécuté! le bouc émissaire a délaissé mlp pour zemmour
Ce qui est dramatique ce ne sont pas les propos d’Eric Zemmour, mais que le moindre « mot de travers « tombe sous le coup de la loi. Est-ce vraiment le rôle des tribunaux ? N’ont ils pas mieux à faire ? Je trouve ça très inquiétant pour le niveau de la liberté d’opinion et d’expression en France. Dans une démocratie mature, les dérapages verbaux devraient être jugés rapidement et automatiquement par…leurs auditeurs. Mais ces mêmes auditeurs sont tellement conditionnés par les médias,qu’ils n’ont plus la maturité suffisante. Donc on leur ôte la liberté de juger qu’on leur a soustrait. Cercle vicieux…