Publié par Guy Millière le 18 janvier 2022

Lorsqu’il s’agit des Etats-Unis dans la presse française, je sais que je trouverai au mieux des articles biaisés, au pire de la désinformation.

C’est logique : les journalistes français viennent presque tous désormais d’écoles de journalisme où on formate les esprits. Ils entrent ensuite dans des salles de rédaction où quasiment tout le monde pense de la même façon, à quelques nuances près, et où ceux qui penseraient différemment apparaitraient très vite comme des moutons noirs à exclure et à éliminer. Ceux d’entre eux qui deviennent correspondants et s’installent à Washington ou à New York restent entre eux, ou nouent des relations avec les journalistes des grands médias américains de gauche ou d’extrême gauche. Ils n’ont aucun contact digne de ce nom avec la réalité américaine et avec le peuple américain. Et il est souvent plus facile pour eux de prendre leurs informations sur CNN ou dans le New York Times et le Washington Post, les deux Pravda américaines, que de mener une enquête scrupuleuse. Cela explique qu’ils aient détesté Trump, et l’aient trainé dans la boue sans jamais évoquer ses accomplissements, pourtant immenses. C’est ce qui explique aussi qu’ils aient salué avec joie et enthousiasme l’installation de Joe Biden à la Maison Blanche (tout cela n’est pas nouveau : selon le prêt à penser journalistique français, tout Président républicain des Etats-Unis est un crétin et un salaud, quoi qu’il fasse ou dise, et tout président démocrate est une incarnation de l’espérance, quoi qu’il fasse ou dise). Quiconque lit ce qu’ils écrivent ou écoute ce qu’ils disent et prend ce qui est écrit et dit par eux comme imprégné d’un milligramme de vérité est sur le chemin de l’essorage de cerveau. 

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Il peut, cela dit, venir un moment où biaiser et désinformer devient difficile. Les dégâts intérieurs provoqués par l’administration Biden deviennent si immenses et provoquent un tel mécontentement au sein de la population américaine qu’il pourrait devenir difficile de cacher les dégâts et le mécontentement. L’inflation s’amplifie et touche très durement les plus pauvres, et elle est en train de devenir stagflation (stagnation en contexte d’inflation), comme c’était prévisible, et des économistes parlent même de slumpflation (récession en contexte d’inflation) courant 2022, ce qui me semble tout à fait possible. Les rayonnages des supermarchés, ici ou là, sont vides, ce qui n’a jamais existé aux Etats-Unis, sinon quelques jours au début de la pandémie. La criminalité monte en flèche, et elle crée une insécurité très perceptible par des millions de gens (à San Francisco et Chicago, les pillages de magasins sont quotidiens, à Los Angeles, il y a des actes de pillage de trains, comme au temps du Far West, et le carjacking, le braquage d’un conducteur à un feu rouge pour lui voler sa voiture, devient fréquent). L’invasion organisée par la frontière Sud crée des situations très difficiles dans de nombreuses villes, en particulier les villes sanctuaires. Traiter ceux qui rejettent l’administration Biden de racistes et d’abrutis se fera dans les médias français, mais combien de temps encore ? 

Cacher les débâcles en politique étrangère provoquées par l’administration Biden pourrait devenir de plus en plus compliqué: les journalistes français les plus désinformateurs n’ont pu dissimuler la dimension de désastre immense en Afghanistan (certes, ils ont réussi à éviter de parler des  85 milliards d’armes sophistiquées offertes par l’administration Biden à la Chine communiste et à l’Iran des mollahs), et je ne sais pendant combien de temps ils vont pouvoir occulter que ce qui se passe à la frontière russo-ukrainienne, alentour de Taïwan, et partout au Proche-Orient où l’Iran des mollahs a de l’influence découle directement de la faiblesse complice de l’administration Biden  (je ferai un article sur ce que je considère être le nouvel axe du mal, Moscou-Pékin-Téhéran): pour le moment, ils occultent avec un certain succès. Pour le moment, ils parlent des tentatives totalitaires de l’administration Biden en disant que tout est normal, et quand on fait lire à Joe Biden un texte qu’il lit en vociférant comme une grand imprécateur surexcité , texte qui dit que les républicains menacent la démocratie et sont des “terroristes intérieurs” à mettre hors d’état de nuire, ils trouvent que c’est un excellent discours, et font comme s’ils ne voyaient pas que ce sont les démocrates qui menacent la démocratie et qui, en traitant quiconque ne partage pas leurs positions, ou ne soutient pas leur action, de terroriste intérieur à mettre hors d’état de nuire,  prennent une voie qui peut conduire à considérer toute forme d’opposition à leur pouvoir comme un crime pouvant envoyer en prison comme en Union Soviétique  autrefois.

Pour le moment, ils soutiennent toutes les violations et tentatives de violation de la Constitution, et ils mentent sur les fraudes de novembre 2020, sur ce qui s’est passé au Capitole à Washington le 6 janvier 2021 et ne disent pas un seul mot sur l’existence aux Etats-Unis sous Biden de prisonniers politiques traités comme les Russes envoyés au Goulag sous Joseph Staline (brutalisations, privations de nourriture, absence d’accès aux médicaments). Ils décrivent la commission sur le 6 janvier mise en place par Nancy Pelosi comme une commission parlementaire normale, pas comme ce qu’elle est : une commission léniniste aux allures de tribunal pour procès de Moscou. Ils disent que la loi HR1 destinée à transformer les Etats Unis en république bananière et à légaliser les fraudes et détruire le suffrage universel est une loi destinée à “sauver la démocratie” : puisque les démocrates le disent, ils disent eux aussi que c’est vrai ! Ils sont prêts à soutenir aux Etats-Unis une loi qu’ils refuseraient en France puisque, si elle était adoptée, elle permettrait de voter sans prouver son identité, sans être citoyen américain, sans être inscrit sur les listes électorales (l’inscription pourrait se faire sans preuve même de présence légale sur le sol américain, quelques instants avant de voter). 

Ce qu’ils se refusent obstinément à voir, écrire et dire est que lorsqu’on prend le pouvoir par la fraude aux fins de détruire un pays, on ne peut se maintenir au pouvoir que par la fraude, l’autoritarisme et des menaces totalitaires.  C’est ce que tentent de faire les démocrates.

Ce qu’ils ne veulent pas voire, surtout, est que, malgré la terreur qu’elle voudrait faire régner, l’administration Biden est en état d’effondrement total : les démocrates d’extrême gauche qui tiennent le parti voulaient détruire, et ils ont beaucoup détruit. Ils voulaient éliminer leurs opposants, d’où le coup monté du 6 janvier (voir le film Capitol Punishment, tout y est), qui a conduit à l’utilisation de la notion de “terrorisme intérieur” et à la transformation du FBI en équivalent américain du KGB.  Ils voulaient éliminer Trump après avoir volé l’élection de novembre 2020 au peuple américain (lire Rigged de Mollie Hemingway et The Deep Rig de Patrick Byrne). Ils espéraient que le peuple américain se résignerait et il y a eu pendant des mois une stupéfaction chez les Américains face à ce qui se passait (en plus de deux cent quarante ans, les Etats-Unis n’ont jamais connu de coup d’Etat, et ce qui s’est passé a été un coup d’État : c’est ainsi qu’on appelle la prise du pouvoir par des moyens non démocratiques dans un pays démocratique). Ils pensaient que la désinformation triompherait.

Ils n’ont pas éliminé Trump. Ils n’ont pas obtenu la résignation. La désinformation ne triomphe pas. Des millions d’Américains n’ont pas accepté le coup d’Etat et ils voteront massivement pour les républicains trumpistes en novembre 2022, et surviendra vraisemblablement une déroute sans précédent pour les démocrates.  La cote de confiance en Joe Biden est à un niveau si bas qu’il faut remonter très loin en arrière pour trouver des chiffres aussi pantelants, et pour Kamala Harris, c’est encore pire. Les républicains trumpistes ont l’ascendant sur le parti républicain qui est désormais le parti de Trump, et les traitres façon Liz Cheney et Adam Kintzinger vont voir leur carrière politique s’achever de manière sordide.   Deux sénateurs démocrates qui veulent sauver leur siège (Kirsten Sinema, Joe Manchin) refusent de voter ce que l’administration Biden leur demande de voter, et une loi jetant des milliers de milliards par les fenêtres (et appelée Build Back Better, le slogan de la grande reinitialization selon Klaus Schwab) n’a pas été votée; ce qui signifie, car c’était le but de la loi, que les Etats-Unis ne deviendront pas un pays à régime socialiste (deux lois précédentes avaient malgré tout été votées, hélas, et avaient déjà jeté des milliers de dollars par les fenêtres, ce qui explique l’inflation, la stagflation et sans doute la slumpflation).   Les deux sénateurs démocrates ont aussi bloqué la loi HR1, appelée à nouveau loi “For the people”, que j’ai décrit un peu plus haut: ils ne veulent pas que le suffrage universel soit détruit aux Etats-Unis et ils pensent que les fraudes massives de novembre 2020 seront mises au jour lorsque les deux chambres du Congrès repasseront à majorité républicaine (les preuves de fraudes sont innombrables, et les preuves que les juges ont refusé de prendre en compte en novembre-décembre 2020 sont toujours là, les témoignages sous serment aussi), et ils ne veulent pas apparaitre comme complices de crime contre la démocratie.   CNN a maintenant perdu 90 pour cent de ses spectateurs et serait en dépôt de bilan si ses propriétaires n’étaient pas les dirigeants d’une grande multinationale financière qui veut que CNN existe quoi qu’il en coûte. Le Washington Post et le New York Times ont connu une chute vertigineuse de leurs abonnés. 

 L’administration Biden et le parti démocrate paniquent. 

Ils pensent de plus en plus qu’en novembre 2022 la déroute sans précédent est désormais inévitable.  Ils pensent à l’élection présidentielle de 2024, et voient qu’ils n’ont personne à présenter. Si le sénile pantin Joe Biden tient jusque-là, il ne pourra être candidat, même depuis le sous-sol de sa maison. Kamala Harris n’est tout simplement pas présentable. Ils en sont réduits à envisager de ressortir Hillary Clinton du formol. Les problèmes de santé dont elle souffrait semblent soignés.

Ce serait la première fois qu‘un parti politique américain présente un candidat qui a déjà perdu deux fois.  Donald Trump, lui, est en pleine forme.  Il a tenu le 15 janvier un meeting en Arizona et a attiré 55.000 personnes enthousiastes : 20.000 personnes supplémentaires étaient sur la route et la police leur a dit qu’ils ne pouvaient entrer, car l’espace était saturé.

Tous les républicains qui ont parlé avant lui ont dit que les fraudes de novembre 2020 seraient mises au jour quand les deux chambres du Congrès seraient à nouveau aux mains des républicains et que les coupables seraient châtiés.  Ils ont tous souligné que Trump avait gagné en 2020. Ils ont tous dit qu’ils faisaient campagne pour que Trump gagne une troisième fois.

Trump a prononcé un discours puissant, et a parlé près de 90 minutes. Il a détaillé tous les dégâts et toutes les débâcles provoquées par l’administration Biden et l’a qualifiée d’administration voulant le communisme, à juste titre. Il a détaillé le coup d’Etat enclenché dès son élection en 2016 et qui a culminé le 6 janvier 2021. Il a critiqué très précisément les multiples violations de la Constitution commises par les démocrates et l’administration Biden. Il a défendu ceux arrêtés après le 6 janvier 2021 et les a définis comme des prisonniers politiques, ce qui est exact (des gens arrêtés pour motif politique, accusés de crimes qu’ils n’ont pas commis et emprisonnés essentiellement parce qu’ils sont des opposants au pouvoir en place sont des prisonniers politiques). Il a évité de parler des vaccins et il a bien fait : les conservateurs américains ont une profonde défiance vis-à- vis des vaccins, ont de l’aversion pour le très frelaté Anthony Fauci et font confiance à de grands épidemiologues très sceptiques sur les vaccins. Il a dénoncé les obligations vaccinales que cherche à imposer l’administration Biden, et dit que des traitements existent et ne sont pas utilisés. Il a détaillé ce qu’il ferait en revenant au pouvoir, et nul de ceux qui l’ont écouté n’a douté de ses mots : il a, pendant quatre ans, fait tout ce qu’il avait dit qu’il ferait.  Sauf s’il a des ennuis de santé, il sera candidat en 2024 et il gagnera.  Il avait perdu beaucoup d’argent pendant sa présidence : il a regagné tout l’argent qu’il avait perdu, en moins d’un an, et il a créé une société de médias qui va bientôt voir le jour. Voilà ce que c’est qu’un grand entrepreneur ! Aucun dirigeant politique américain aujourd’hui n’a la lucidité, le charisme, la solidité et la détermination de Donald Trump.  Cela fait partie intégrante de ce que les journalistes français ne veulent pas voir. Ils ont du mal à expliquer l’effondrement de l’administration Biden après une seule année d’existence.  Que diront-ils en novembre 2022 ? Que diront-ils en novembre 2024 ? Ce sera intéressant à observer. Sans doute insulteront-ils le peuple américain.

Pour ce qui me concerne, j’aurai connu deux très grands Présidents des Etats-Unis au cours de ma vie, Ronald Reagan et Donald Trump.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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