Publié par Magali Marc le 14 janvier 2022

Donald Trump et la plupart des conservateurs trouvent que l’enquête du procureur Durham traîne en longueur. John Durham, le procureur spécial chargé d’enquêter sur les origines de l’enquête fédérale concernant la prétendue collusion de la campagne de Donald Trump avec la Russie, a inculpé en septembre 2021, l’avocat de Washington, Michael Sussmann, qui a travaillé comme avocat de la campagne d’Hillary Clinton. Certains s’attendent à ce que Mme Clinton soit elle-même éventuellement inculpée. En fait, ce serait la raison pour laquelle Hillary Clinton songe sérieusement à se re-présenter aux élections présidentielles de 2024: elle pourra alors se dire victime d’un complot politique.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Bob Parks, paru sur le site d’American Thinker, le 13 janvier.

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Hillary n’a qu’une seule raison de représenter sa candidature

Pour tous les conservateurs qui se lamentent sur la lenteur apparente de l’enquête Durham, il y a une personne qui sait exactement ce que le conseiller spécial prépare et qui il est sa prochaine cible: Hillary Rodham Clinton, et il semble qu’elle n’aime pas ce qui s’en vient.

Si Hillary était en danger de poursuite juridique, quelle carte jouerait-elle ? Il s’avère qu’elle a déjà emprunté cette voie, en 2017, et ça a marché :

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« L’inspecteur général du Ministère de la Justice a annoncé jeudi qu’il enquêtait sur la gestion par le FBI de l’enquête sur le serveur de messagerie privé de l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton pendant la campagne présidentielle de 2016. Cette décision a ravivé les arguments des Démocrates selon lesquels le directeur du FBI James Comey a contribué à faire basculer l’élection en faveur de Donald Trump, alors qu’il se retrouve une fois de plus à jouer un rôle central dans l’affaire politique la plus sensible du moment : informer le président élu des allégations non fondées selon lesquelles la Russie détient des informations compromettantes à son sujet. » (CNN, 13 janvier 2017)

Tandis que les médias affirment que toute mention de criminalité concernant Hillary est interdite, nous savons également que le Ministère de la Justice et le Federal Bureau of Investigation de Biden ne vont pas s’aventurer sur ce terrain.

Mais vous pouvez être sûrs que Donald Trump, s’il décide de se représenter, évoquera le dossier Steele et la prétendue collusion Trump-Russie, quel que soit son adversaire. Et si les médias pro-démocrates considèrent que c’est de l’histoire ancienne, ce n’est pas le cas de John Durham qui pourrait bientôt commencer à envoyer de mauvaises nouvelles à Mme Clinton.

Alors quel serait l’unique bouclier dont dispose Hillary pour éloigner d’elle les poursuites judiciaires ? Sa candidature à la présidence.

N’oublions pas qu’Hillary n’a pas besoin de se présenter.

Hormis un ego meurtri qui la porte à refuser de renoncer à son sentiment d’avoir été volée en 2016, elle mène une vie relativement agréable. Elle a obtenu des contrats pour des livres et des podcasts et elle a un assortiment de contrats médiatiques potentiels au bout du fil. Elle peut boire tout le chardonnay qu’elle veut sans que personne ne la voit tomber. Elle sait tout ce qu’une autre course à la présidence pourrait apporter. Mais ce qu’elle sait aussi, c’est que John Durham pourrait mettre un sérieux coup de frein à ses finances, voire à sa liberté.

En fait, Hillary est la cible ultime de John Durham, et elle le sait. La recherche d’opposition coordonnée entre sa campagne et le DNC, qui a culminé avec l’accusation bidon de collusion de Donald Trump avec la Russie et qui a causé des enquêtes coûtant des millions de dollars, ainsi que des poursuites en diffamation d’un président des États-Unis, est une chose que seule la candidate aurait pu approuver.

Hillary Clinton était la seule responsable de cette attaque diffamatoire.

Ainsi, lorsque la classe des pontifes spécule sur les motifs d’une nouvelle candidature d’Hillary à la présidence, il y a une autre raison dont il faut tenir compte : elle ne le fera pas pour avoir une deuxième chance de battre Donald Trump ou pour servir les Américains. Ce sera uniquement pour sauver son arrière-train.

Si elle va de l’avant et annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 2024, vous saurez que de très mauvaises nouvelles concernant l’enquête de John Durham vont bientôt suivre.

Elle pourra alors gémir devant ses amis pour obtenir leur sympathie, en insistant sur le fait qu’il s’agit d’une attaque politique visant à l’empêcher d’accéder à la Maison Blanche.

Elle sait exactement comment se monte ce genre d’attaque.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Sources :

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