Le président peut-il croire une seule seconde que nous puissions être honorés par son invitation, nous prend-il réellement pour des «Babaos», alors que l’élection présidentielle se présente bientôt ? Peut-il penser que nous pourrions lui pardonner «ses insultes» ?
Qu’il ne nous demande pas ce que nous pensons de lui, car il se sentirait lui-même insulter et cela à juste titre !
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26 mars 1962, l’assassinat d’une centaine de patriotes Français, programmé par le pouvoir gaulliste, «serait impardonnable !». Mais qui l’a pardonné ? Jamais il ne sera pardonné !
«Vous reconnaissez les massacres de juillet 1962 à Oran !» Les plus de trois mille victimes et leurs descendants n’en ont rien à foutre de cette reconnaissance. Cela fait 60 années qu’ils les pleurent et qu’ils maudissent les responsables de l’époque, de Gaulle, Katz, Fouchet et combien d’autres dont les mains baignent dans le sang des Français d’Algérie.
Je regrette infiniment de ne pas avoir été invité par le Président de la République, avec quelques autres Pieds Noirs et quelques associations, cela m’aurait fait tellement plaisir de pouvoir lui «cracher» mon refus en pleine figure et je félicite notamment le Cercle Algérianiste de l’avoir fait, ainsi que toutes les associations et les personnalités qui ont méprisé cette invitation, qui se sont même senties «insultées», contrairement à certains autres.
J’aimerais, oh combien ! ne pas avoir honte de ces Pieds Noirs qui ont accepté d’être reçus à l’Elysée mais, pour cela, il me faudrait savoir s’ils ont accepté de le rencontrer pour lui crier leur mépris, lui crier à quel point certaines de ses déclarations concernant l’Algérie «nous ont fait vomir».
Lui ont-ils crié «qu’il recevait des «criminels», puisque «la colonisation avait été un crime contre l’humanité». Lui ont-ils crié que leurs aïeux n’étaient pas des criminels mais des «colons», des bâtisseurs et que des centaines de milliers étaient morts sur le champ de bataille pour «délivrer la France de l’occupation allemande».
Emmanuel Macron, aurez-vous le courage d’aller plus loin ? Jusqu’à, par exemple, reconnaître le courage, la valeur, l’engagement, l’honneur, de ces Français qui se sont élevés, révoltés, contre la lâcheté de l’abandon gaulliste : Salan, Jouhaux, Zeller, Challe, Godard, Sergent, Lagaillarde, Bidault, Soustelle, Susini, Pérez, le Bachaga Boualam et quelques autres (la liste serait trop longue) de «nos héros», sans oublier ceux qui ont été torturés et assassinés ?
Nous ne vous pardonnerons jamais vos paroles insultantes, le dépôt d’une gerbe, à Alger, sur la stèle des «martyrs algériens de l’indépendance», par votre ministre de l’Intérieur, Darmanin, Maurice Naudin, le soi-disant massacre d’octobre 1961, etc., et nous attendons votre prestation concernant les «Accords d’Evian», ce «Cessez le feu» unilatéral, où l’armée française est restée «l’arme au pied», sur ordre, pendant que «nos ennemis» enlevaient et massacraient des milliers d’innocents dans toute l’Algérie.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
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Honneur au commandant Hélie Denoix de Saint Marc!
Honneur au 1er Régiment étranger parachutiste!
IN MEMORIAM.
Merci Mr Gomez, de traduire mon indignation et ma colère. J’ai eu même peur que la rage m’étouffe lors du dépôt de la gerbe par Mr Darmanin. Quand au président……il n’en est pas à une insulte près.
Il nous faut des sentinelles comme vous pour tenir la mémoire éveillée.
Merci M. Gomez.
À condition d’exclure “nous ne vous pardonnerons jamais”, à un type qui s’en fout
Dommage Mr Gomez, d’entretenir ainsi cette illusion :
sa faculté d’empathie, de remord, de honte, de repentir, de contrition, etc:..
Ça laisse espérer en sa demande – sans masq
ue–de pardonPire que ça : au droit, si pas au devoir, d’y croire
et que dire des piednoirs enlevés dans les rues d’alger entre les accords d’évian et l’exode, retrouvés le lendemain vidés de leur sang, non pas égorgés mais vidés jusqu’à la dernière goute ; faits divers toujours oubliés
Il ne sera jamais pardonné.
Ses déclarations et ses pas de deux avec les égorgeurs du FLN à Alger sont indélébiles. Nous ne les oublierons pas et les rappellerons autant que nécessaire.
Merci M Gomez pour votre article.
Je suis entièrement d’accord avec vous Manuel et suis outré par les propos inconsidérés de M.
J’ai moi-même passé un an de ma vie en Algérie après l’indépendance et j’ai miraculeusement échappé par 2 fois à la mort. Je ne suis pas le seul qui ai connu cette situation et j’aimerai bien communiquer avec des appelés qui ont connus comme moi cette situation. Bravo pour vos éditos.