Publié par Jean-Patrick Grumberg le 25 janvier 2022

Le leader du parti d’extrême gauche espagnol Podemos a été victime d’une crise brutale d’honnêteté.

Devenez “lecteur premium”, pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !

En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.

Montant libre







En mai dernier, après la défaite humiliante de la gauche aux élections régionales à Madrid, le leader de Podemos, Pablo Iglesias, a annoncé qu’il abandonnait définitivement la politique espagnole. Personne ne l’a cru évidemment : un extrémiste de gauche est menteur par idéologie, la fin justifiant les moyens. Aussi, le gauchiste a quitté la fonction publique mais pas la vie médiatique, et il a utilisé tous les micros dont il disposait pour faire des déclarations politiques.

Samedi dernier, en plein pendant la précampagne à Valladolid, il a poussé une gueulante pour évoquer le différend qui oppose Podemos au PSOE de Pedro Sánchez, et a abordé la question de l’invasion possible de l’Ukraine par la Russie.

L’Espagne est membre de l’OTAN, et elle participe activement aux efforts de l’OTAN. Elle a décidé d’envoyer des navires pour rejoindre les forces navales de l’OTAN, et envisage d’envoyer des avions de chasse en Bulgarie. Mais la crise ukrainienne secoue la politique intérieure de l’Espagne, révélant les fissures au sein du gouvernement. Le ministre des Affaires étrangères fait notamment face aux refus de la coalition de gauche Unidas Podemos, qui conteste la décision d’envoyer des avions.

C’est dans ce contexte que le leader extrémiste de gauche a fait cette extraordinaire confession.

“Il y a une situation géopolitique très grave. Il y a une tension militaire entre les États-Unis et la Russie qui est énormément dangereuse, énormément dangereuse”, a-t-il déclaré.

Puis, après une pause, il a s’est laissé aller à une déclaration d’une brutale honnêteté : “Et je ne suis plus un politicien, je peux dire la vérité…”

Bel aveu. Que ceux qui sont surpris lèvent la main. Non, pas vous les communistes, je me fiche de votre opinion : vous appartenez à un parti de criminels contre l’humanité qui a bien navigué pour que le procès du communisme n’ait pas lieu.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous