Publié par Jean-Patrick Grumberg le 16 février 2022
Alors que les pays arabes applaudissent, le Hamas condamne la visite du Premier ministre israélien au Bahreïn

Un nouveau signe que les Palestiniens sont de plus en plus isolés dans leur obsession à détruire Israël, au lieu d’apporter la paix pour leur population, nous arrive de Gaza.

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Le monde arabe rejette de plus en plus ouvertement les Palestiniens. Le président Donald Trump l’avait discerné, et les accords Abraham l’ont exposé au monde – seuls les journalistes, qui ne savent pas s’informer aux bonnes sources (ils ne savent toujours pas que le Hamas est un groupe terroriste et parlent de « militants »), ne le voient pas. Et donc, le Jihad islamique et le Hamas ont condamné la réception par Bahreïn du Premier ministre israélien Naftali Bennett, lors d’une visite qui est la première du genre, et a été entourée de tous les honneurs offerts à un dignitaire étranger.

Cette condamnation a été faite dans deux déclarations distinctes publiées par les deux mouvements.

Le Hamas a exprimé « son profond regret » de voir au Royaume de Bahreïn, le Premier ministre israélien.

Il a répété son mantra habituel, qui ravira les antisémites d’Amnesty International, mais laissera indifférents les dirigeants arabes, ravis du nouveau rapprochement stratégique avec l’Etat juif.

Le communiqué, nous aurions pu l’écrire à l’avance tellement il est banal pour un groupe terroriste, dit ceci :

« Bennett est responsable, ainsi que son gouvernement, des politiques de punition collective et des crimes de déplacement, d’implantation et de racisme, qui sont toujours commis contre notre peuple palestinien à Jérusalem occupée, dans le quartier de Sheikh Jarrah, à Naplouse, à Jénine et à Gaza assiégées. » Bla, bla, bla… air connu, qui sonnait faux hier, et sonne plus faux aujourd’hui (sauf aux oreilles de la gauche et des antisémites, je le répète)

Et comme la frustration du mouvement terroriste islamiste avait besoin d’être ventilée, le communiqué ajoute :

« Ces visites effectuées par les dirigeants de l’occupation dans nos capitales arabes et islamiques, ne lui fourniront pas une prétendue légitimité, et ne couvriront pas ses crimes, son terrorisme et son racisme, et n’apporteront pas le bien, la sécurité et la stabilité à notre région et à ses peuples, qui souffrent toujours de ce projet sioniste colonial. »

Et il poursuit :

« Nous exprimons notre fierté devant les positions du peuple bahreïni frère, qui rejette la normalisation avec l’occupation, et qui soutient et défend les droits de notre peuple et la justice de sa cause nationale. »

Les paroles de terroristes arabes, me direz-vous. Je note cependant que, ne sachant pas que ce sont des terroristes, des journalistes honorables de journaux de référence comme Le Monde les citent sans comprendre qu’ils sortent de la bouche de serpents.

Le Hamas a renouvelé son rejet de la normalisation avec Israël, appelant les pays arabes et islamiques à « inverser cette mauvaise voie ». Sauf qu’avec la signature par le Maroc ce mois-ci d’un contrat de 600 millions de dollars d’armement, qui n’est pas pas passé par des intermédiaires pour cacher honteusement la transaction avec Israël, et les honneurs publics réservés à une ministre israélienne par le président égyptien al-Sissi, dont même le Premier ministre israélien s’est ému, les propos du Hamas, aux oreilles des dirigeants arabes, sont reçu dans le style : « cause toujours coco ».

Pareil pour le Jihad islamique, qui a déclaré :

« Nous considérons la normalisation sous toutes ses formes et la réception des responsables sionistes comme un encouragement à leur agression contre notre peuple, notre terre et nos lieux saints. »

Cause toujours, cause toujours, en attendant, les premières et principales victimes du Hamas et du Jihad islamique sont les Palestiniens de Gaza. Mais ça, ceux qui se prétendent pro-palestiniens s’en fichent : ils ne peuvent pas accuser les juifs.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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