Publié par Michèle Mazel le 17 février 2022

Pas d’indignation, pas de condamnation, grand silence d’Amnesty, des organisations de défense des droits de l’homme et bien entendu du Secrétaire général des Nations Unies devant les scandaleuses pratiques auxquelles se livreraient les autorités de Moscou.

Et non, il ne s’agit pas de ces bruits de bottes, de ces rangées de blindés et des centaines de milliers de soldats déployés par le Czar du Kremlin le long de sa frontière avec l’Ukraine.

Devenez “lecteur premium”, pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !

En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.

Montant libre






Il ne s’agit pas non plus du nouveau « procès » contre l’opposant Alexeï Navalny, pourtant déjà emprisonné.

Encore moins de la façon inhumaine dont seraient traités les condamnés dans les prisons sibériennes.

En ce qui concerne les grandes manœuvres russes, comme l’Ukraine ne fait pas partie de l’OTAN, cette estimable organisation n’est pas tenue de se battre à ses côtés ; les pays membres se contentent donc de faire des efforts louables pour dissuader le président Poutine en brandissant la menace de sanctions aussi terribles qu’enveloppées dans un flou savant.

Le reste du monde garde un silence prudent tout en observant avec inquiétude les effets pervers de la menace de guerre sur les cours du pétrole. 

Il y aurait certes beaucoup à dire sur les droits de l’homme et leurs violations dans ce qui est le plus vaste état de la planète mais pourquoi le ferait-en alors que d’autres nations- l’Iran ou même la Chine, par exemple – ne sont guère en reste ?

Reste la curieuse, la curieuse affaire de la table monumentale choisie par Vladimir Poutine pour accueillir certains de ses hôtes.

Une merveille cette table.

Toute de chêne massif laqué blanc richement décoré et entouré d’un mince liseré d’or, sa valeur, nous dit-on, est estimé à plus de cent mille euros.

Elle est due à une société italienne de renom qui a compté parmi ses clients Mouammar Khadafi et Saddam Hussein.

Son directeur, Renato Pologna, se souvient for bien de cette commande, faite il y a vingt-cinq ans alors que M.Poutine était encore loin du pouvoir.

Une pièce unique, six mètres de long et deux et demi de large.

Lors de la visite d’Emmanuel Macron, l’image des deux présidents assis aux deux extrémités de la table a fait le tour du monde.

Fallait-il voir là une manifestation de dédain du maître tout puissant de la Russie vers son interlocuteur en fin de mandat ?

Cette hypothèse a été vite écartée, le nouveau chancelier allemand Olaf Scholz ayant reçu le même traitement quelques jours plus tard.

S’agissait-il alors de pousser le distanciel au maximum en cette triste période de pandémie ? 

Messieurs Macron et Scholz auraient tous les deux refusé de faire un test PCR à leur arrivée au Kremlin.

Etonnant tout de même.

Paris et Berlin ne sont qu’à quelques heures d’avion de Moscou et un test fait avant le départ aurait dû suffire.

Pourquoi cet entêtement à procéder à un second test ?

Il se chuchote que dans la meilleure tradition du défunt KGB, les services secrets russes voulaient se procurer l’ADN des visiteurs afin de procéder à son analyse approfondie.

A priori, non seulement une violation des usages diplomatiques, une atteinte intolérable au droit à l’intimité, mais encore une inexplicable manifestation d’hostilité à l’égard des visiteurs.

Tout cela est très vilain mais curieusement ne suscite aucune condamnation, aucune réaction officielle et les médias occidentaux n’y voient rien à redire.

Ah s’il s’agissait d’un logiciel espion israélien….

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Michèle Mazel pour Dreuz.info.

Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.

Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading