Publié par Gaia - Dreuz le 7 février 2022

Le monstre a posé avec la tête de sa femme sur la place Kasaei de la ville d’Ahvaz, en Iran, samedi vers 15 heures, et a pris la fuite après avoir été photographié par les personnes présentes sur place.

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Samedi, dans la ville iranienne d’Ahvaz, un homme a décapité sa femme de dix-sept ans devant les gens, sur la place Kasaei. L’horrible action typiquement islamique (les Japonais avaient aussi cette tradition), a eu lieu le 5 février dans l’après-midi, lorsque l’homme accompagné de son frère a décapité sa femme devant de nombreuses personnes sur une place de la ville, puis a défilé dans la ville avec sa tête dans sa main. Sur les images diffusées sur les médias sociaux, on peut voir l’homme tenir la tête de sa femme dans une main et un couteau dans l’autre.

Cet acte choquant, atroce, a été signalé par des femmes journalistes et des défenseurs des droits des femmes sur les médias sociaux. La femme aurait fui d’Iran en Turquie pour éviter le harcèlement, mais elle a été ramenée par son mari. Selon l’agence de presse Rokna, le mari et son frère complice ont été arrêtés par la police locale après l’incident. Reste à savoir s’ils seront punis par la justice.

Après avoir été informée du crime, la police a lancé une opération de recherche et l’homme a été arrêté le jour même, quelques heures plus tard. Selon la police, l’homme a déclaré avoir tué sa femme en raison de “problèmes familiaux”.

La police a également retrouvé le corps de la femme dans une maison.

Parlant de la décapitation, le juge en chef de la province du Khuzestan a déclaré :

“Aujourd’hui, un meurtre a eu lieu à Ahvaz, et après cela, le tueur a essayé de montrer son acte odieux dans l’une des rues de la ville, ce qui a porté atteinte à la sécurité psychologique des citoyens. Grâce aux efforts de la police et à l’émission des ordres judiciaires nécessaires, les auteurs du meurtre ont été identifiés et arrêtés quelques heures plus tard. Le système judiciaire de la province traitera rapidement et de manière décisive les accusés.”

Un groupe indépendant de défense des droits, IranTrue.com, a allégué que les groupes de médias soutenus par l’État se sont livrés à une campagne de dénigrement des victimes après ce crime abjecte.

Selon IranTrue, le réseau médiatique de l’IRGC (le Corps des gardiens de la révolution islamique, une branche des forces armées iraniennes) reproche à l’épouse victime d’avoir pris des “photos provocantes”.

Apparemment, un procureur de la ville est également à la recherche de la personne qui a pris la vidéo et ainsi diffusé la nouvelle, peut-être pour le punir d’avoir nui à l’image impeccable de belle démocratie du pays.

Et sous le hashtag “Let us Talk”, plusieurs femmes journalistes, groupes de défense des droits de l’homme et femmes sur Twitter ont dénoncé l’extrémisme qui prévaut en Iran, en dénonçant le ciblage des femmes et les crimes d’honneur. Les activistes dénoncent le port forcé du hijab, la discrimination à l’égard des femmes et les atrocités soutenues par des politiques islamistes violentes. Tout cela, nous le savons, puisque les journalistes décrivent le régime totalitaire islamiste de “conservateur”, et les conservateurs américains, d’extrémistes de droite.

L’année dernière, en mai, un homosexuel a été décapité par des membres de sa propre famille dans la même ville.

L’augmentation des crimes extrémistes dans la tradition islamique, conduisant à des décapitations, reste une préoccupation en Iran et partout dans le monde musulman. Alors que les activistes de défense des droits des femmes dénoncent la dureté de l’islamisme en Iran en raison de l’augmentation des atrocités commises à l’encontre des femmes, les secousses qu’il provoque en brisant l’ordre social sont également ressenties jusqu’en Inde. Dans le Karnataka, où les autorités demandent de suivre un code égalitaire plutôt que de suivre les uniformes scolaires, ironiquement, les sympathisants islamiques en Inde le dénoncent en qualifiant le “Hijab” de droit individuel personnel et de choix personnel – comme les féministes françaises en somme.

Qu’il s’agisse du meurtre d’honneur d’une épouse adolescente en Iran ou de l’assassinat de Kishan Bharwad pour avoir publié des messages offensants sur les médias sociaux, la subjugation institutionnalisée de l’ordre public par la normalisation de l’extrémisme islamique reste une source de préoccupation dans le monde entier – ce que les médias cachent assez bien, finalement.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Gaïa pour Dreuz.info.

Source : Opindia

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