Qu’on le comprenne bien : il y a «historiens» et «historiens» !
Les «historiens» qui ont vécu ce qu’ils racontent et que l’on peut considérer comme plus ou moins crédibles selon l’idéologie «du moment», et les «historiens» d’une autre génération, qui racontent «ce que d’autres historiens ont vécu, mais également avec leur propre idéologie».
Selon que vous soyez de gauche, ex-Trotkyste, communiste, socialiste, et que vous appreniez l’histoire vécue par des «Gauchistes», ou que vous soyez de droite et même d’extrême-droite, et que vous soyez inspiré par l’histoire vécue par des «Fascistes», vous raconterez ce que vous avez lu selon vos idées et les idées de ceux qui ont écrit, avant vous, vos lectures.
Devenez “lecteur premium”, pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !
En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.
Prenons un exemple
Il est bien évident que les historiens Allemands qui l’ont vécu n’écrivent pas l’histoire de la guerre 39/45 de la même manière que les historiens Français qui l’ont également vécu. Tout comme les historiens Algériens du FLN n’écrivent pas la guerre d’Algérie de la même manière que les écrivains Français d’Algérie.
Et que ce soit les Allemands, les Algériens ou les Français, ceux qui ont vécu ces guerres, ne l’écrivent pas tous de la même manière en fonction de leur idéologie du moment et donc, par conséquent, les historiens qui, par la suite, racontent des évènements qu’ils n’ont pas vécus, nous les racontent selon l’idéologie de ceux qui les ont écrits à l’époque où ils les ont vécus.
Donc, nous sommes bien d’accord : les «historiens» du présent nous racontent l’Histoire vécue par les «historiens» du passé qui, eux-mêmes, racontent les histoires vécues par d’autres historiens avant eux et cela depuis l’Antiquité.
Je prends un exemple actuel
L’historien officiel du président Emmanuel Macron, Benjamin Stora, qui a quitté l’Algérie à six ans, ne raconte les évènements d’Algérie qu’après lecture des écrits d’autres historiens qui ont vécu ces évènements et des archives à sa disposition et comme Stora est un «gauchiste» avéré, vous comprenez parfaitement que ses écrits et ses paroles ne peuvent, en aucun cas, être retenus comme totalement «véridiques» et, par exemple, «totalement contraires» aux écrits et aux paroles qu’un témoin qui les a vécus, moi par exemple, les écrits et les racontent.
Ceci dit, et pour élargir ce débat, prenons pour exemple «l’Histoire de la France», celle que nous apprenons sur les bancs de l’école, je veux dire «que nous apprenions il y a quelques décennies» car, toujours selon ce que j’ai démontré plus haut, celle qui est enseignée depuis quelques années «n’est plus la même», elle a subi quelques coupures et transformations idéologiques.
Donc, cette «Histoire de France» que nous devons en très grande partie à Michelet, et qui est un magnifique roman, une belle histoire, est, en grande partie, une fiction. Certes, tous les «héros» et «héroïnes» ont existé : Bayard «le chevalier sans peur et sans reproche», Du Guesclin «le Connétable», Gilles de Rais, Jeanne d’Arc et des centaines d’autres, mais sans doute pas selon l’imagination contemplative de l’historien officiel du 19e siècle qui a passé sa vie à cette écriture «idéalisée» ou «caricaturée» : Gilles de Rais est-il ce «monstre» inventé par Michelet, qui aurait assassiné plus de 200 enfants ? Et Jeanne d’Arc, cette «bergère» surgit à Domrémy qui, portant une armure de 30 kilos et dotée d’une lance de trois mètres, battait les plus brillants chevaliers du royaume ? Probablement pas.
Pour revenir à nos jours, constatons tout simplement qu’il est déjà bien difficile d’être crédible en «racontant ce que nous avons réellement vécu» pour ne pas croire un seul instant à ceux qui nous racontent «ce qu’ils n’ont pas vécu» !
Fort heureusement «Les paroles s’envolent mais les écrits (Archives) restent… et prouvent» ! Enfin, nous devrions l’espérer ! Mais permettez-moi d’en douter !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.
Merci pour ce rappel salutaire
Il est clair, que ce sont les historiens qui font l’Histoire: Il n’y a donc pas de vérités historiques: Mais il reste des sources, plus ou moins fiables et nombreuses suivant les époques étudiées: D’une manière générale fuyez les études ou essais historiques qui ne citent aucune source précise: Si rien n’est vérifiable, on ne peut pas avoir si cela est du travail sérieux ou bâclé, voire juste de la propagande:
En effet, le plus grand en propagande à l’époque était le KGB, mais à coté d’internet c’est un enfant pauvre.
Personne ne vérifie les sources, donc tout peux passer,le pire c’est le plus invraisemblable qui passe!…misère
Un certain citoyen russe en visite en occident disait ,nous en Russie nous avions la Pravda et nous s’avions tous qu’elle mentait et qu’elle n’était que propagande, mais vous ,vous en n’avez pas une mais plusieurs!
Nous avons qu’a constater ,le travail partisan de nos supposés journalistes, qui bûchent toujours contre Trump!
Notre premier cours d’Histoire de classe de sixième, à la rentrée de septembre 1955, commençait par cette phrase que monsieur Arnould, notre professeur, nous martela afin qu’elle entre bien dans notre vision de cette matière qui allait nous être enseignée sur l’ensemble d’un programme défini pour sept années :
« La chronologie, c’est la science des dates. »
Ce premier cours fut entièrement consacré à l’intérêt qu’il y avait pour nous de bien comprendre que l’Histoire était la narration d’une succession d’événements dont le suivant était toujours plus ou moins en lien avec le précédent !
Au cours suivant, nous abordâmes la préhistoire. Six ans plus tard, les élèves de terminale étaient plus ou moins appelés à survoler la première guerre mondiale, qui ne s’était plus ou moins terminée que quatre décennies auparavant !
Les Poilus étaient alors encore, … pour beaucoup d’entre eux, … de gaillards sexagénaires !
Quinze ans plus tard, discutant à bâtons rompus sur la plage, durant les vacances d’été 1976, avec un ami professeur d’Histoire, il m’expliqua : « Tu dates mon cher ! … aujourd’hui, nous enseignons l’Histoire non événementielle ! … comme les Anglais, qui sont capables de te dire combien coûtait une paire de chaussures à l’époque victorienne et sa valeur d’alors par rapport à maintenant ! … L’Histoire fondée sur la chronologie des grands faits est devenue sans intérêt ! … Il faut à présent que les gosses comprennent comment s’est formée la société ! »
On peut voir, … en 2022, … ce que l’Éducation Nationale leur a permis de comprendre ! … avant d’en faire des électeurs !
J’ai été sidérée quand j’ai découvert la façon dont la première guerre mondiale était enseignée à mes enfants : aucune explication sur les rivalités entre Européens (il ne faut surtout pas que les jeunes comprennent que l’histoire est tragique, qu’il existe des menaces et des nécessités de se défendre), aucune chronologie des batailles ou biographie des généraux (la guerre, c’est mal, par principe, les héros mâles blancs sont mauvais). Donc qu’apprend-on ? Les conditions de vie difficiles des soldats qui manquent de tout et les femmes qui remplacent les hommes à l’arrière dans les usines. Et bien sûr, les mutineries. Donc, en résumé, on n’apprend pas à comprendre les enjeux géopolitiques, les rapports de force et la politique entre nations et empires mais à déplorer la violence dans un pacifisme exacerbé et à célébrer le féminisme. Après ça, il ne faut pas s’étonner de voir une jeunesse soumise prête à capituler.
Très juste, c’est du décervelage. Pauvre jeunesse lessivée aux bobards de la gauche faussement compassionnelle.
Oui, et une gauche qui, au final, bâtit le pire en se réclamant du meilleur !
Bonjour Fleur de Lys.
… (Au passage, j’aime votre avatar. Il me rappelle systématiquement cet emblème que mon épouse et moi-même avons fièrement arboré dans notre jeunesse, plaqué sur une croix potencée rouge, … Elle en tant que cheftaine de louveteaux et moi comme Scout Raider de la grande époque de Michel Menu).
Vous abordez une période de notre Histoire qui m’est particulièrement chère : 1914 / 1919 !
… 1919 et non pas 1918 car, après le 11 novembre 1918, deux cent mille Poilus sous les ordres de Franchet d’Esperey ont continué à se battre dans l’armée d’Orient, en Macédoine, en Bulgarie, en Serbie, en Hongrie, … ceux-là mêmes que le « Perd la Victoire » qualifiait de jardiniers de Salonique, … et ce, pour beaucoup d’entre eux, jusqu’à la fin de 1919.
Je suis de famille lorraine dont la mosellanité est traçable depuis plus de cinq siècles, et, avec le recul, je considère qu’il n’y a eu qu’une guerre franco-allemande, … mais qui a duré 75 ans : de 1870 à 1945, avec des périodes de répit relatif.
Bismarck a admis, dans ses mémoires, avoir tout fait pour déclencher une guerre entre la France et la Prusse à travers la manipulation réussie de sa dépêche d’Ems.
En 1871, Guillaume 1er entra roi de Prusse dans la galerie des glaces du palais de Versailles et en ressortit Empereur d’Allemagne.
Cela valut à l’Alsace (moins le territoire de Belfort) et à la Moselle de devenir terres allemandes. La théorie très en vogue du Lebensraum (espace vital), inventée par des géographes allemands, était très favorable à ce hold-up territorial.
L’expansion coloniale britannique et française, on ne le souligne jamais assez, constituèrent des ferments d’agressivité de l’Empire allemand à nos endroits.
Dès lors, les nations européennes nouèrent entre elles des alliances militaires bilatérales et c’est ainsi qu’un événement local comme l’attentat de Sarajevo, déclencha, … par le simple jeu de la mise en œuvre des alliances, … la première guerre mondiale.
L’immonde Clémenceau, refusant à Joffre de pénétrer en territoire allemand alors que l’Allemagne s’effondrait de l’intérieur, et imposant au vaincu des conditions de paix politiquement et économiquement inapplicables, favorisa ainsi l’esprit de revanche qu’un certain Hitler sut canaliser !
On connaît la suite, et la fin !
Enfin, quand je dis la fin, … espérons le !
Car nous ne devons jamais oublier que les Allemands seront toujours hégémoniques par nature profonde ! … Ce n’est pas un avis, c’est un constat ! … il suffit de voir quelle est leur « attitude européenne » !
Vous rappelez par votre propre histoire personnelle et celle de votre terre à quel point les conflits sont enracinés dans le passé et que l’on ne peut pas comprendre le présent sans cet éclairage. On pourrait même remonter au-delà de 1870, aux guerres de Louis XIV et aux ravages du Palatinat, ou au sentiment national germanique exacerbé sous les guerres napoléoniennes (voir les écrits de Fichte) pour comprendre ce que le mondialisme et l’européisme voudraient effacer : qu’il y a des sentiments nationaux profonds et que Bruxelles masque (difficilement) les ambitions hégémoniques toujours bien vivaces. En l’occurrence, si Macron le naïf béat oublie les intérêts de son pays, les dirigeants allemands, eux, ne les oublient pas.
(La fleur de lys est le symbole de la royauté et de mes préférences monarchiques… bien que Zemmour me semble un digne héritier du trône des Capétiens).
Oui, Eric Zemmour est bien le seul politique actuel à assumer pleinement la dimension monarchique de la France. Ses livres sont un hymne à notre longue histoire, celle d’un vieux pays né d’un acte inouî : le baptème de Clovis. Voilà ce qu’on n’apprend plus aux jeunes générations en leur faisant avaler la pillule d’une France qui aurait commencé en 89. Reconquista Francia.
👍
mr gomez je pense que vous avez travaille avec albert camus qui etait un ami intime de mon oncle footbaleur tres connu a alger a cette epoque son nom sylvestre pasqual mort sur un te
rrain de foot a alger si vous me lisez comment puis je retrouver des articles de presse sur mon oncle par avance recevez cher mr gomez toute ma gratitude
Pourquoi n’y a-t-il pas de places et d’avenues « Charles Martel » en France ? Sans lui la France serait devenue comme l’Algerie, une obscure province de l’Empire Ottoman, nous n’aurions pas connu Pascal Lavoisier Laplace Ampère Cauchy Poincare Champollion ………..Les français n’ont même pas la reconnaissance du ventre ! Plus tu leur fait du mal plus ils t’aiment. Ça s’appelle du masochisme ou le syndrome de Stockholm. L’otage Petronin est très symptomatique de ce mal. Pauvre France !
“L’otage” Pétronin, convertie à l’islam, combien a -telle coûté à la France. Aucune info sur le montant de la rançon qui ferait d’elle une complice de ses ravisseurs.
Autre “libération” celle de 2 touristes qui n’avaient pas respectés les consignes de ne pas se rendre dans des endroits tenus par des jihadistes. Résultat: 2 valeureux militaires français tués par ces jihadistes pour sauver des connards inconscients.
C’est vrai Hervé 1, Charles Martel et ses guerriers Francs ont sauvé la France pès de Poitiers en 732, et sans eux la France telle que nous la connaissons n’existerait peut-etre pas ! Il devrait y avoir des avenues et des statues de Charles Martel partout !
une staue de l’émir abd el kader avait été érigée en tourraine … le héros algérien ! à quand une statue d’hitler?
Merci encore une fois Monsieur Gomez, mais je voudrais rajouter quelques chose: en général, les historiens de tendance droite sont plus fiable que ceux de gôche. Vous avez surement lu “La Psychologie du socialisme” de Gustave le Bon, la lecture de cette “Bible” bien qu’écrite il y a 124 ans est toujours d’actualité, et fera comprendre aux lecteurs ce que je veux dire. Je recommande a tous les Dreuziens qui n’ont pas lus ce monument de le faire. https://academielibre.eu/wp-content/uploads/2016/03/LeBon-socialisme.pdf
MERCI!, livre qui je crois donnerait des lecons de réalités, à mon amie gauchiste.
Autre livre que vous venez de me faire songer, Le livre noir du communiste, qui est évidemment contester par les gauchistes et nous ramènent sans arrêt au Livre noir du capitalisme, les dommages du capitalisme à côté du communiste c
est du pipi de chat!!
Daprès ma cher amie gauchiste, le cannibalisme qu
on pratiquais durant Staline et Mao étaient NORMAL!? ,et que cela n
était quune facon de vivre et de survive !???, EN SOMME L
ENFER SUR TERRE.Bonjour,et merci de toute cette bonne lecture enrichissante,pour changer. Je ne soutien aucun idéal politique, absolument aucun. Simplement l’U.E existante est une mauvaise farce, l’humanité n’est pas au Centre des préoccupations de l’U.E, pas plus que Macron et ces gouvernants, je suis fatiguée de voir des droits acquis parfois dans le sang,en France être foulé comme si de rien n’avait été.j’en resterais la,car on m’a toujours appris à être poli avant d’agresser qui que ce soit.merci à vous.
L’Histoire est loin d’être une science, et encore moins exacte! Déjà que la science flirte souvent avec la fiction, surtout lorsque l’on parle de préhistoire et d’évènements encore plus lointains dans le temps…
je souhaiterais qu’un témoin non historien enquête et nous fasse un papier sur les piednoirs enlevés par le fln et retrouvés le lendemain dans les rues d’alger, vidés totalement de leur sang
personne n’en parle jamais bien sur