Les Sénateurs canadiens avaient décidé de prendre plusieurs jours pour débattre de l’utilité de la Loi des mesures d’urgences ratifiée à la Chambre des Communes lundi soir, et donc il semblait bien que le premier ministre canadien allait se retrouver dans une impasse. Plusieurs provinces, dont le Québec, ne voulaient pas y avoir recours, mais M. Trudeau a insisté, pour la faire entériner par le Parlement sous prétexte que les camionneurs protestataires à Ottawa créaient une situation d’urgence. Pourtant ces derniers avaient été évacués par la police durant le weekend! Les Sénateurs étaient donc parfaitement justifiés de la remettre en question. Plutôt que de se voir embarrassé par eux, M. Trudeau a préféré y renoncer complètement.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit la chronique de Brian Lilley, paru dans le Toronto Sun, le 23 février.
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Trudeau abandonne les pouvoirs d’urgence moins de 24 heures après les avoir défendus
Moins de 24 heures après avoir défendu la nécessité de conserver tous les pouvoirs d’urgence qu’il avait accordés à son propre gouvernement, le Premier ministre Justin Trudeau les a tous abandonnés.
Pas seulement certains d’entre eux, pas seulement l’interdiction d’emmener des mineurs dans les environs de la colline du Parlement, il les a tous abandonnés à 16 heures mercredi.
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Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est ahurissant.
Deux jours plus tôt, M. Trudeau a fait tenir un vote rapide à la Chambre des Communes, sous la menace d’une élection, afin de prolonger ses pouvoirs d’urgence jusqu’à la mi-mars. Il a invoqué la possibilité d’un retour des manifestants comme l’une des raisons pour lesquelles il devait maintenir les mesures en place, même après que les rues d’Ottawa et les postes frontaliers aient été dégagés.
Lors de sa conférence de presse de mercredi, M. Trudeau n’a pas été très clair sur ce qui avait changé, malgré les questions des journalistes perplexes. Au lieu d’expliquer ce qui l’a poussé à renoncer soudainement à ces nouveaux pouvoirs, M. Trudeau a recommencé à expliquer pourquoi il avait jugé nécessaire d’évoquer cette loi il y a dix jours.
Il a notamment cité le blocus du pont Ambassador à Windsor, un blocus qui a été levé et rouvert à la circulation une journée entière avant que Trudeau n’invoque la loi.
Peut-être que ce sont les mauvaises données dans les sondages qui ont poussé les Libéraux à battre en retraite. Ou c’est peut-être l’imminence d’un vote au Sénat qui les a inquiétés.
Le Sénat aurait probablement adopté la Loi, mais lors du débat préliminaire, les Sénateurs ont posé des questions gênantes et le vote n’aurait peut-être pas été aussi favorable que le gouvernement l’espérait.
Nous savons que M. Trudeau a fait l’objet de moqueries sur la scène internationale pour sa gestion des manifestations, pour avoir dit qu’il s’opposait à l’autoritarisme tout en s’emparant de pouvoirs de type autoritaire et en les conservant une fois l’urgence passée.
« Bien que l’urgence immédiate soit passée, cette question ne disparaîtra pas », a-t-il déclaré mercredi, tout en appelant à un renforcement des institutions canadiennes contre de futures protestations.
Vers la fin de son discours préparé, il a tenté d’adopter un ton différent et d’en appeler à l’apaisement dans tout le pays :
« Rappelons-nous que nous nous battons contre un virus, pas les uns contre les autres . Après deux années douloureuses et difficiles, nous avons beaucoup à faire pour nous en remettre. »
Apparemment, il ignore complètement le rôle qu’il a lui-même joué, suscitant la colère que tant de personnes ont exprimée à travers ces protestations au cours des dernières semaines. Son dédain envers quiconque n’est pas d’accord avec lui et son habitude de recourir aux injures ont contribué à enflammer une situation déjà explosive.
Traiter ses concitoyens de misogynes, de racistes, de minorité marginale aux opinions inacceptables et se demander si nous devrions tolérer que de telles personnes vivent parmi nous n’est pas le langage d’un leader.
Les leaders rassemblent les gens. Lui a passé les derniers mois à diviser les Canadiens pour favoriser ses objectifs politiques.
Le chef libéral est à la tête d’un gouvernement résolument non-libéral.
Bien que je ne sois pas en faveur de l’invocation de la Loi sur les urgences ou de sa prolongation – les lois existantes étaient suffisantes pour faire face aux manifestations – l’abandon de ces pouvoirs était la bonne chose à faire. Outre le vote du Sénat, M. Trudeau allait devoir faire face à un autre vote aux Communes la semaine prochaine.
La chef conservatrice, Candice Bergen, avait déposé une motion pour forcer un autre vote à la Chambre la semaine prochaine, un vote que M. Trudeau aurait vu comme un autre vote de confiance.
Si expliquer aux Canadiens pourquoi il avait besoin de ces pouvoirs extraordinaires était une tâche difficile cette semaine, cela aurait été encore plus difficile la semaine prochaine.
Le pire dans toute cette épreuve, c’est le précédent que lui et son gouvernement ont créé avec la politisation de la Loi sur les urgences. Déclarer une urgence nationale à cause de préoccupations liées à des camions de remorquage et à des services de police locaux inefficaces, c’est bien peu.
Espérons que l’histoire saura juger Justin Trudeau en conséquence.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : Torontosun
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Certains ici qualifiaient Trudeau de dictateur !
Un sacré dictateur qui recule “pour ne pas affronter ses contradicteurs” !
On aimerait que tous les dictateurs soient de ce bois !
A utiliser ce mot à l’emporte pièce on finit par ne plus en comprendre sa signification, jusqu’à ce qu’un vrai nous la rappelle avec brutalité.
Les Ukrainiens eux savent ce qu’est un dictateur: ils en subissent les bombes à leur porte.
Heu … avez-vous entendu l’histoire de l’Ukraine et savez-vous qu’énormement de gens en Ukraine sont super heureux qu’enfin les Russes viennent à leur secours ….pourquoi ne voyez-vous qu’un côté de la medaille et en l’occurence le côté de l’occident …. ceux qui vous font croire ce qu’ils veulent que vous entendiez
Mais bien sûr ! Chacun rêve, et vous le premier à avoir Poutine comme chef d’Etat !
Méfiez-vous, il n’est pas rare que ceux qui soutiennent un dictateur soient les premiers à peupler ses geôles.
bien dit Marlowe .
si vous n’aimez pas l’Occident , allez vivre en Russie . J’en ai assez des traitres comme vous qui crachent sur leur propre civilisation sans avoir le courage d’aller vivre ailleurs .
Dégagez en Russie ou en Corée du Nord . Bon débarras sale dégénérée d’extreme droite ennemie de la liberté .
Cessez de fantasmer sur Poutine . Il n’ a pas besoin de vous , il a suffisamment de maitresses .
Je désapprouve évidemment Poutine, mais ne rêvez-vous pas d’aller vivre en Asie ?
Pendant quelques jours, Justin a copié son Papa (qui faisait face à de vrais terroristes en 1970). Il a quand même défendu l’idée de bloquer les comptes bancaires des donateurs et des manifestants – ce que la Loi des mesures d’urgence autorisait – C’est un dictateur au petit pied!
Peut-être.
J’espère que nous aurons toujours affaire avec des dictateurs de ce calibre.
Poutine nous donne le modèle d’un réel tyran sur lequel je préfère me concentrer.
Encore une fois, vous êtes dans l’incapacité de saisir les niveaux d’intensité d’une même menace.
Je pense surtout que vous manquez de lucidité: à nommer dictateur n’importe qui n’importe quand vous en diluez le mot et sa signification.
Les Ukrainiens savent à quoi s’en tenir et j’espère que vous n’aurez jamais à saisir la réalité du mot dictateur.
“Je pense surtout que vous manquez de lucidité: à nommer dictateur n’importe qui n’importe quand vous en diluez le mot et sa signification.”
On peut prendre le mot dictateur au sens antique du terme… Un dictateur n’est pas forcément un Staline ou un Hitler. La dictature peut également se mettre en place insidieusement, sans passer par des exécutions, des camps, goulags. Il y a le goulag intellectuel qui est une réalité au Canada, en Occident. Vu que l’on ne peut pas vous mettre dans un camp, on va tout faire pour vous détruire socialement. Il n’y a pas un seul et unique type de totalitarisme, et les totalitaires ont avec eux l’histoire. Ils préféreront appliquer du Gramsci, du Saul Alinsky, des idées issues de l’école de Francfort, plutôt que de passer par la révolution violente. Ils vont cacher leur réel agenda politique. Ils vont appliquer petit à petit ce que l’on nomme vulgairement le “totalitarisme soft”, avec la main sur le monde de la cuture (j’en viens, je sais de quoi je parle, le sectarisme issu du marxisme culturel (École de Francfort) y est bien présent, ainsi que tout un tas d’idées issues de ce que l’on nomme le “Postmodernisme néo-marxiste” (la French Theory). Mettre la main sur l’instruction, et en France il y a bien eu du terrorisme intellectuel, idéologique, appliqué dans l’éducation nationale, avec tout un tas d’idées profondément sectaires, écartant toute personne plus conservatrice, de gauche comme de droite par ailleurs. J’ai moi-même été victime du totalitarisme soft, du terrorisme intellectuel. Je sais de quoi je parle, j’ai perdu beaucoup et cela a bien eu un impact très négatif sur ma vie sociale, professionelle. Concernant le Canada, écouter ce que dit Jordan B. Peterson. Il y a bien de la dictature soft, de l’autoritarisme, des comportements fascistoïdes, à caractère totalitaire : totalitaire, qui est liée à la volonté de créer un homme nouveau, donc de type révolutionnaire (comme l’ont été tous les totalitarismes), créer une société nouvelle, réhabiliter le marxisme, réhabiliter le collectivisme, le socialisme, pour arriver à leur paradis terrestre qui ne sera rien d’autre que de la décadence absolue. La fin justifiant les moyens. Bref, le totalitarisme absolu pour se mettre en place petit à petit, n’a plus besoin de la révolution violente, ni de camps, ou de goulag physique.
Merci pour cette brillante analyse, de la part d’un ancien prof contraint à la retraite anticipée car trop politiquement incorrect.
Il y a plusieurs formes de dictatures. Les progrès de l’informatique ont amené la possibilité totalement nouvelle du contrôle absolut de tout le monde, tout le temps et en touts domaines.
A trop attendre le retour des dictateurs des années 30, avec leur bottes qui claquent et leur costumes de carnaval, on finit par ne plus voir ce qui ce déploie en ce moment sous nos yeux.
EXACTEMENT !
Si Trudeau, l’apprentis dictateur, a fait marche arrière, c’est probablement parce qu’il s’est fait taper sur les doigts par les banques.
Ce voleur a provoqué une crise de confiance grave vis-à-vis des banques. Beaucoup de gens se sont précipités pour vider leurs comptes.
M’est avis que c’est la raison majeure qui a fait reculer ce pignouf.
De toute façon sa réputation est faite et il devra certainement en payer le prix politique
C’est fort possible en effet!
Ou qu’il avait l’information qu’une vraie guerre s’en venait et il s’est empressé de changer ses cartes du jeu. Il va certes y revenir un jour ! Dictateur un jour- dictateur toujours. Et dire que les libéraux viennent tout juste de signer un accord avec le NPD pour rester au pouvoir. On est pas sortis du bois et ca ira toujours plus mal.
Trudeau ressemble beaucoup a macron. c’est le même genre d’employé a la solde des lobys. Le même genre de politique, le même mépris et la même lâcheté.
Ce qui a entretenu , entretien Trudeau au pouvoir depuis les 2 derniers scrutins fédéraux , malencontreusement le Vote au Québec (support involontaire au Bloc Québécois) divise le vote franco ici.
Et , le Parti Conservateur du Canada 🇨🇦 devra une fois pour tout 💡💡trouver 🛠️🔐 la clé pour déverrouiller la voûte du Grand Toronto électoralement parlant le point de bascule du pays .
Jean Charest peut être plutôt centriste moins droitiste que Pierre Polièvre , en dépit de ses squelettes sombres politiques , Il demeure une bête politique 🔥 à toute épreuve & rassembleur.
Capitaine Canada 🇨🇦 lors du Référendum de 1995 .
Pour dégager Trudeau , la clé.
Polièvre a déja Québecor contre lui (Mario Dumont) 📺📰 trop le contraste de Trudeau , l’autre sera avantagé .
Stephen Harper , a eu l’intelligence d’avoir réduit le Bloc Québécois à un tiers parti négligeable .
Le “Wokisme* certain de Justin Trudeau noit le nationalisme canadien & narcissique il se sert du Québec français à ses fins , il file doux avec les autonomistes de la CAQ ⚜️.
Dreuz n’étant pas Twitter, je vous prierai de bien vouloir cesser de consteller vos commentaires d’émoticônes.
Trudeau a plutot raté son coup d’état car il y a eu des pressions internationales, Trudeau et le NPD avaient l’intention de prendre le pouvoir, le NPD savait très bien ce que ce vote signifiait réellement (coup d’état prochain) Trudeau aurait ensuite arrêter tous les parlementaires de l’opposition mais il a été pris de revers, s’il ne faisait pas marche arrière immédiatement on le ferait sauter, les lois sur les mesures d’urgences sitot votés ont donc été retirés.
”Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé aujourd’hui la création de la Commission sur l’état d’urgence, une enquête publique indépendante qui fait suite à l’invocation de la Loi sur les mesures d’urgence.”
Il y a actuellement une nouvelle manifestation à Ottawa ! Vous devriez suivre celle ci Mme Marc, on ne sait jamais quoi Trudeau va inventer contre le peuple.