Publié par Gaia - Dreuz le 15 mars 2022

Source : Capital

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal n’a pas exclu mardi que le candidat Emmanuel Macron propose de conditionner le RSA à un minimum d’activité, selon une logique “des droits, des devoirs”, et a renvoyé à la conférence de presse du président sortant jeudi.

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“La logique qu’on porte, c’est celle de dire que les devoirs ouvrent les droits, et non l’inverse. Ce ne sont pas les droits qui ouvrent les devoirs”, a expliqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal sur France 2. Il a rappelé que cette logique sous-tendait depuis le 1er mars le dispositif de “Contrat engagement jeunes” qui prévoit un accompagnement de jeunes en difficultés financières “à condition qu’ils réalisent un certain nombre d’heures de formation”.

“Il y a donc cette logique “des droits, des devoirs”, et évidemment pour le RSA c’est une logique qu’on pourrait suivre”, a-t-il conclu, en insistant sur le fait qu’Emmanuel Macron “présentera son programme jeudi” lors d’une conférence de presse. Le revenu de solidarité active (RSA) assure aux personnes sans ressources un niveau minimum de revenu qui varie selon la composition du foyer. Le RSA est ouvert, sous certaines conditions, aux personnes d’au moins 25 ans, ainsi qu’aux jeunes actifs de 18 à 24 ans s’ils sont parents isolés ou justifient d’une certaine durée d’activité professionnelle.

Fin septembre 2021, le nombre de bénéficiaires du RSA était estimé à 1,91 million de foyers. Le montant total engagé était de près de 2,90 milliards d’euros au troisième trimestre 2021, poursuivant la diminution amorcée à la fin de l’année 2020, selon la Caisse nationale d’allocations familiales. Interrogé par ailleurs sur l’annonce la veille du dégel du point d’indice “avant l’été” pour les 5,7 millions d’agents publics, Gabriel Attal a répondu aux accusations d’électoralisme en défendant “une mesure de responsabilité” et “légitime” visant à “protéger les fonctionnaires de l’inflation” qui accélère.

Il a confirmé qu'”un cycle de négociations” serait lancé entre syndicats et employeurs publics (Etat et collectivités territoriales). Cette revalorisation annoncée marque une rupture avec la politique salariale menée jusqu’ici par le gouvernement, plus favorable à des revalorisations ciblées, alors que les augmentations générales ont été rares depuis une dizaine d’années. Les syndicats se montrent satisfaits d’avoir obtenu gain de cause sur une revendication portée de longue date. Mais ils restent prudents quant à la traduction concrète de cette mesure sur la feuille de paie des agents, notamment en cas d’alternance politique, et certains soulignent le timing de l’annonce, à un mois du premier tour de la présidentielle.

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