Publié par Magali Marc le 1 mars 2022

Quand j’ai vu que Volodymyr Zelensky a déclaré être la cible numéro un de Vladimir Poutine, je me suis demandé si Joe Biden ne serait pas plus heureux que le président russe d’être débarrassé du président ukrainien. M. Zelensky est président de l’Ukraine depuis le 20 mai 2019. En septembre de la même année, lors d’un appel pour féliciter le nouvel élu, le Président Trump lui a demandé d’examiner le fait que Joe Biden aurait fait révoquer le procureur général, Viktor Shokin, en mars 2016 parce qu’il enquêtait sur la compagnie Burisma Holdings, cela afin de protéger son fils qui siégeait sur son conseil d’administration. C’est cet appel téléphonique qui a fait paniquer les Démocrates, lesquels ont prétendu que cette demande de Donald Trump était une raison suffisante pour tenter de le destituer. L’Impeachment a échoué, mais Joe Biden, devenu président l’année suivante, a de bonne raison de vouloir la peau de M. Zelensky. J’émets l’hypothèse que c’est la raison pour laquelle il n’est pas pressé d’aider les Ukrainiens ou de sanctionner vigoureusement les Russes, la question de la promotion de l’énergie verte ne viendrait qu’en second.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Monica Showalter, paru sur le site d’American Thinker, le 28 février.

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Slow Joe s’oppose à l’ouverture de la production énergétique américaine pour faire échec à la Russie

C’est la chose la plus facile qui soit : couper les revenus pétroliers de la Russie et regarder sa guerre contre l’Ukraine partir en fumée.

Un embargo pétrolier américain sur la Russie détruirait son flux d’argent liquide qui finance 30 % de son gouvernement, y compris son attaque contre l’Ukraine.

Dans une guerre, du moins une que vous voulez gagner, vous coupez les lignes d’approvisionnement. Grant et Sherman l’ont compris. Mais le général Biden est un peu différent. Il veut que Vladimir Poutine continue de recevoir cet argent jusqu’à ce que la méchante Amérique se réforme et adopte un système d’énergie verte. Il a une guerre en cours devant lui ; il a la solution sur la table ; et au lieu de prendre cette solution, il s’en tient à sa “priorité” pour l’énergie verte.

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Transférer l’ensemble de l’économie américaine vers une énergie verte peu fiable ne se produira jamais.

Scott Johnson, de Power Line, l’a clairement expliqué en 2020 : cela n’arrivera pas parce qu’il n’y a pas assez de minerais rares pour créer toutes les batteries et les adaptations vertes, même si la Chine aimerait bien nous les vendre.
Les Bidenites, cependant, s’en tiennent à leur rêve d’énergie verte, même si cela signifie continuer de financer la guerre de M. Poutine.

Mme Psaki a même qualifié d’« erreur de diagnostic » l’idée d’ouvrir la production nationale d’énergie des États-Unis pour rendre notre pays indépendant sur le plan énergétique.

D’autres Démocrates ont parlé d’ouvrir la réserve stratégique de pétrole, ce que Joe a déjà fait. Qu’est-ce que ça a donné ?

Le simple fait de parler de la restauration de l’indépendance énergétique des États-Unis, obtenue en premier lieu par le Président Trump, de la part d’un clown comme Joe Biden devrait suffire à effacer la colonne Poutine du marché international et à vider son compte en banque.

Les marchés anticipent, et ce genre de discours provoquerait une chute des prix mondiaux de l’énergie. Ce serait une perte immédiate pour M. Poutine.

Nous savons que c’est ainsi que cela se passe, car nous pouvons voir la rapidité avec laquelle les restrictions de SWIFT ont été appliquées : Le rouble russe a pris un coup instantané, chutant de 45 % lundi, et le public a signalé qu’il n’avait aucune confiance dans la monnaie ou le système bancaire.

Des files d’attente serpentaient autour des banques dans toute la Russie, avec des petits déposants désespérés de convertir leurs économies en dollars ou de retirer l’argent et de le mettre sous le lit.

Ces retraits des banques et ces chutes de devises sont pires que ceux observés en 1995 et 1996. La Banque de Russie a annoncé qu’il n’y aurait pas de transactions boursières aujourd’hui dans le pays. L’inflation est d’un peu moins de 70%. « L’enfer se déchaîne à l’ouverture des marchés mondiaux », selon le titre de ZeroHedge.

Un double coup dur pourrait sceller l’affaire si les États-Unis coupaient leurs achats de pétrole à la Russie, ce que Joe Biden n’a pas voulu faire.

Pas de militaire sur le terrain, la guerre est gagnée.

Les États-Unis ont fait cela pour éliminer l’Union soviétique en 1991.

Le premier livre de Peter Schweizer, Victory, décrivait comment le grand Ronald Reagan a détruit les Soviétiques en les frappant à leur point vulnérable : leur dépendance à l’égard de l’Occident pour l’obtention de liquidités provenant des exportations de pétrole.

Ces exportations de pétrole financent l’effort de guerre de la Russie, mais l’argent vient des États-Unis. Le pétrole russe constitue désormais 17 % de nos importations de pétrole, soit quelque 600 000 barils par jour.

La chose logique à faire serait d’arrêter de l’acheter et de remplacer ce pétrole par une production énergétique nationale. La réouverture de l’oléoduc Keystone XL en provenance du Canada renforcerait encore davantage notre indépendance énergétique, en ajoutant à elle seule 800 000 barils à notre approvisionnement.

Mais bizarrement, les Bidenites se retranchent, exigeant que M. Poutine reçoive son argent et que les Américains paient plus cher à la pompe.

Ce n’est qu’une succession d’idioties de la part de ces clowns, qui ont eu sous les yeux un cadeau extraordinaire qui mettrait fin à l’attaque russe contre l’Ukraine et qui s’y sont opposés, misant allègrement sur l’idée que l’Ukraine peut continuer à se battre et que les Américains peuvent continuer à payer.

Le contributeur «Sundance», du site Conservative Treehouse, pense qu’il s’agit probablement d’une tentative de ne jamais gaspiller une crise ( NdT: d’en profiter pour faire progresser l’agenda gauchiste) – dans ce cas, il s’agit d’utiliser la guerre en Ukraine pour imposer aux États-Unis des prix plus élevés pour les combustibles fossiles afin que l’énergie verte devienne une alternative viable.

Joe Biden a demandé aux Américains de faire des sacrifices, exigeant qu’ils paient des prix faramineux pour l’énergie, cela étant leur contribution à l’effort de guerre en Ukraine.

Ce que nous voyons dans cette farce obstinée, c’est qu’en fin de compte, Joe Biden n’est pas vraiment de notre côté, ni du côté de l’Ukraine, alors que le monde se rallie à cet État européen en difficulté.

Joe veut que l’Ukraine, l’Allemagne, le reste de l’Europe et l’Amérique fassent des sacrifices, mais il ne pense pas devoir sacrifier son programme d’énergie verte.

Vous faites des sacrifices, mais pas moi.

Quelque part, Vladimir Poutine, qui a été surpris dans le passé à financer secrètement des projets d’énergie verte pour affaiblir l’Occident, doit avoir le sourire aux lèvres.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Sources :

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