Initialement publié le 30 avril 2022 @ 06:31
Lire Dreuz, je l’espère et le souhaite, aide à corriger quelques-uns des préjugés avec lesquels l’Education nationale a empoisonné le cerveau des Français. L’un deux est l’antiaméricanisme primaire – attendez la fin de l’article pour me remercier.
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Un fidèle lecteur de Dreuz commente un de mes articles par les mots suivants : « les usa poussent à la guerre pour avoir un avantage financier, nous fourguer leur gaz de schiste et leur pétrole, ainsi que tous les biens qu’ils produisent ! »
Evidemment, il ne sait pas qu’il diffuse la propagande antiaméricaine qu’on lui a apprise, et je ne lui en fais pas reproche. Beaucoup pensent comme lui en France. Pourquoi ? C’est le poison que l’éducation nationale leur a injecté, et la désinformation que les médias – en qui ils n’ont pas confiance, mais par qui ils se laissent néanmoins influencer – leur ont servie. Sur ces sujets, on leur a appris comment penser et que croire, ils pensent et croient comme on leur a appris, et ne songent pas à le remettre en question.
Je suis heureux qu’il existe un média comme Dreuz, américain en langue française, pour apporter une information basée sur les faits, qui je l’espère aidera ces antiaméricains primaires à découvrir la réalité, et non la loupe déformante des Fake News. Car pour contrer la désinformation, rien ne vaut l’information. Encore faut-il la posséder.
Pour cela, je remercie ce lecteur de m’avoir donné l’opportunité d’aborder le sujet contenu dans son commentaire.
1“Les USA poussent à la guerre”. Non, les USA, en 2022, ne poussent pas à la guerre. La Chine, la Corée du Nord, l’Iran ne sont pas en guerre en ce moment, mais ils poussent à la guerre. Si vous avez lu des informations disant que les USA « poussent à la guerre », elles sont teintées de propagande. Les USA de Donald Trump se sont désengagés des conflits du Moyen-Orient après avoir démantelé l’Etat islamique. Joe Biden, de manière catastrophique certes, s’est retiré d’Afghanistan. Si je me trompe, et que vous avez des informations sérieuses montrant le contraire, merci de me les indiquer.
En attendant, voici les conflits du monde en 2022 – les Etats-Unis ne les ont pas « poussé » :
- Afghanistan Guerre civile/insurrection terroriste
- Algérie Insurrection terroriste
- Burkina Faso Insurrection terroriste
- Cameroun Insurrection terroriste
- Tchad Insurrection terroriste
- Colombie Guerre de la drogue et guerre civile
- RD Congo Insurrection terroriste
- Éthiopie [également concernée : Érythrée] Guerre civile
- Irak Insurrection terroriste et troubles politiques
- Libye Guerre civile & insurrection terroriste
- Mali Guerre civile et insurrection terroriste
- Mexique Guerre de la drogue
- Mozambique Insurrection terroriste
- Myanmar Guerre civile
- Niger Insurrection terroriste
- Nigeria Insurrection terroriste
- Russie Guerre contre l’Ukraine
- Sud-Soudan Violence ethnique
- Syrie Guerre civile [également concernés : Turquie, Iran et Russie]
- Yémen Guerre civile [également impliqués : Arabie saoudite et Iran]
- Tanzanie Insurrection terroriste
- Tunisie Insurrection terroriste
2“Les USA ont besoin de guerre pour avoir un avantage financier”. Je ne sais pas d’où vient cette caricaturale information, mais elle est si loin de la réalité, qu’il est facile d’y répondre, et de vous apporter les indications factuelles. Encore une fois, ce sont des faits, ce n’est pas mon opinion, ce n’est pas partisan, juste des faits.
Voici la liste des exportations américaines :
- Avions commerciaux (132 milliards de dollars) : produits principalement par Boeing
- Machines industrielles (57 milliards de dollars)
- Semi-conducteurs (50 milliards de dollars) : principalement Intel et Texas Instruments
- Appareils électriques (44 milliards de dollars)
- Télécommunications (36 milliards de dollars)
- Équipements médicaux (38 milliards de dollars) : Contrairement à la plupart des autres leaders américains de l’exportation, plus de 80 % des entreprises de matériel médical sont des petites entreprises.
- Fournitures et équipements industriels (531 milliards de dollars) : ce sont les matériaux utilisés par les fabricants étrangers. Il s’agit principalement de dérivés du pétrole.
- Produits chimiques (81 milliards de dollars).
- Fioul (41 milliards de dollars)
- Produits pétroliers (122 milliards de dollars) : Exxon-Mobil, Chevron et Conoco-Phillips sont les plus grands producteurs de pétrole des États-Unis.
- Plastique (38 milliards de dollars)
- La deuxième plus grande catégorie de fournitures industrielles est l’or non monétaire (19 milliards de dollars).
- Biens de consommation : 12 % des exportations américaines (206 milliards de dollars). Il s’agit principalement de produits pharmaceutiques (61 milliards de dollars), de téléphones portables (27 milliards de dollars) et de diamants précieux (20 milliards de dollars).
Par comparaison, le chiffre d’affaires généré par l’exportation d’armes des États-Unis s’est élevé à 47,1 milliards de dollars en 2019, et les exportations aérospatiales en 2020 se montaient à 80,9 milliards de dollars.
Par secteur, cela donne ça :
- Combustibles minéraux, y compris le pétrole : 239,8 milliards de dollars US (13,7 % des exportations totales)
- Machines, y compris les ordinateurs : 209,3 milliards de dollars (11,9%)
- Machines et équipements électriques : 185,4 milliards de dollars (10,6 %)
- Véhicules : 122,2 milliards de dollars (7 %)
- Appareils optiques, techniques et médicaux : 91,7 milliards de dollars (5,2%)
- Aéronefs, engins spatiaux : 89,1 milliards de dollars (5,1 %)
- Pierres précieuses, métaux précieux : 82,3 milliards de dollars (4,7%)
- Produits pharmaceutiques : 78 milliards de dollars (4,4 %)
- Plastiques, articles en plastique : 74,3 milliards $ (4,2 %)
- Produits chimiques organiques : 42,9 milliards de dollars (2,4%)
- Les 10 premières exportations américaines représentent plus des deux tiers (69,3 %) de la valeur totale des expéditions mondiales des États-Unis.
3Ce n’est pas « à vous » que les USA « fourguent » les biens qu’ils produisent. Les dernières données disponibles par pays montrent que 69,3 % des produits exportés par les États-Unis ont été achetés par des importateurs au :
- Canada (17,8% du total mondial),
- Mexique (14,9%),
- Chine continentale (8,7%),
- Japon (4,5%),
- Royaume-Uni (4,1%),
- Allemagne (4%),
- Corée du Sud (3,6%),
- Pays-Bas (3,2%),
- Brésil (2,4%),
- Taiwan (2,1%),
- France (2%) et
- Belgique (1,9%).
Détendez-vous donc, avec 2 %, l’Amérique ne va pas vous manger tout cru !
D’un point de vue continental,
- 33,4 % des exportations des États-Unis en valeur ont été livrées à leurs partenaires commerciaux nord-américains.
- 32,3 % ont été vendus à des importateurs asiatiques et
- 21,2 % à l’Europe.
4 “Les USA veulent nous fourguer leur gaz de schiste et leur pétrole”. Concernant la fourniture de pétrole et de gaz, de schiste ou pas, ce que vous affirmez est plus basé sur une incompréhension des règles de base du commerce et de l’économie qu’autre chose. Là encore, l’éducation nationale française, je regrette de le dire, porte l’entière responsabilité de votre incompréhension.
On n’enseigne pas aux enfants français l’économie. Au lieu de cela, l’éducation nationale, qui est imbibée de socialisme comme un Russe de vodka dès 11 heures du matin, brouille les cartes pour cacher que le socialisme apporte la ruine. C’est ainsi que j’ai pu lire, sur Dreuz, un lecteur écrire que le « libéralisme a tué l’économie de la France » !
Rappelons quelques fondamentaux
- Personne ne « fourgue » rien à personne, en économie : un pays ne vend pas un produit à un autre s’il n’en a pas le besoin ou l’usage. Et ceci est encore plus vrai s’agissant du pétrole ou du gaz !
- Des pays ont besoin de pétrole, d’autres en produisent. Cela noue des rapports, certains sont à risque, d’autres sont plus stables. Ces rapports sous-tendent des alliances à moyen et court termes, des conflits, des guerres et des pressions. Dois-je vous rappeler le chantage que les pays du Golfe, producteurs de pétrole, infligent aux Européens ? Dois-je vous parler du gaz que la France achète à l’Algérie, avec les conséquences que vous connaissez ? Dois-je vous rappeler que la Russie vient de couper le gaz de deux de ses pays clients ? Qu’Israël, devenu producteur et exportateur, est considéré à juste raison comme un fournisseur alternatif fiable et sûr, pour les Européens du sud-est ? Ni le prix d’achat du pétrole, ni le fait d’acheter ou pas, est à la tête du client.
C’est donc de l’antiaméricanisme primaire que d’accuser les USA de vouloir « fourguer » son pétrole, car tout le monde veut « fourguer » son pétrole . Le reprocher seulement aux Etats-Unis relève de l’antiaméricanisme.
Si des pays préfèrent s’approvisionner auprès des fournisseurs islamiques plutôt qu’aux Etats-Unis, grand bien leur fasse. S’ils veulent revenir au chauffage au feu de bois et au moteur au charbon, je n’y vois aucun inconvénient. S’ils veulent attendre 2050 pour que l’énergie renouvelable commence à apporter 10 % de ressources énergétiques, pourquoi pas : on n’a pas besoin de pétrole pour faire des scoubidous. Quoi que…
Quant à « vous fourguer » les biens que produisent les Etats-Unis, là encore, personne n’empêche un pays de les produire lui-même, ou de ne pas les acheter du tout. Si vous pouvez trouver ailleurs mieux et moins cher, qui vous oblige à acheter aux Américains ? Après tout, la France fabriquait de magnifiques magnétoscopes, et les concurrents étaient même bloqués à Poitiers pour aider Thomson à les vendre. Finalement, c’est le fabricant français qui a fait faillite. Je sais, c’est compliqué, l’économie, la géopolitique et le commerce…
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Bonjour Jean Patrick, je n’ai pas trouvé dans votre énumération ci-dessus, le poids cinématographique des exportations américaines, ainsi que l’aide militaire militaire américaine dans le monde, qui est constitué principalement de technologie et d’armement militaire.
Exact, mais vous avez trouvé largement de quoi répondre aux antiaméricains primaires.
Cher Jean-Patrick,
Sur le point 1) votre démonstration ne me paraît pas trop démonstrative et, de plus, il n’y a pas que des Français qui sont persuadés que le Département d’Etat démocrate est un peu pushy :
Ukraine on fire sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=pKcmNGvaDUs
Je rejoins le point de vue ( enfin la remarque ) de C.Hamon a propos de la création cinématographique américaine qui est le fer de lance de l’exportation des idees US a travers le monde.
Et si l’antiamericanisme existe et persiste en France, c’est aussi à cause de cette vision diffusée aux autres depuis plus de 70 ans…( Walt Disney _ Hollywood _ Netflix etc etc ..)
Jalousies très certainement…!!!
D’ailleurs la Russie la parfaitement compris, puis ce que son cinéma singe de plus en plus les idees et les techniques cinématographiques du cinéma US. pour exporter, elle aussi, ses idees copieuses…
——
“Le monde marche sur une sorte d’antiaméricanisme, qui blesse nos idées raffinées.”
D’Ernest Renan ( vous voyez ce n’est pas nouveau ! )
Vos commentaires n’appellent pas de remarques de ma part. Dans les années 50, les voitures officielles russe mimaient la production automobile américaine.
“Et si l’antiamericanisme existe et persiste en France, c’est aussi à cause de cette vision diffusée aux autres depuis plus de 70 ans…( Walt Disney _ Hollywood _ Netflix etc etc ..)”
Je compare avec Israël, que je connais bien. Il n’y a pas, et il n’y a jamais eu d’antiaméricanisme. Ils sont exposés de la même manière, au même Hollywood qui est sensiblement devenu anti-israélien.
Quand Hollywood était de droite, l’antiaméricanisme existait. Maintenant qu’il est très à gauche, l’antiaméricanisme existe encore. J’en déduis que ce ne sont pas les idées avancées par Hollywood qui créent l’antiaméricanisme. Je peux me tromper, je n’ai pas étudié les ressorts de cette jalousie, mais je crois que le problème est ailleurs, probablement en partie dans la grandeur perdue de la France dominant les échanges internationaux, qu’elle a vu l’Amérique capturer, et avec dix fois plus de force.
Un lecteur dit avoir posté une liste de pays bombardés par les Etats-Unis, il n’a pas eu l’idée de comparer avec les faits de la France…
J’en déduis que ce ne sont pas les idées avancées par Hollywood qui créent l’antiaméricanisme. Je peux me tromper, / dixit
Oui, vous vous trompez !
L’usine à rêve ( Hollywood ) peu importe qu elle soit de gauche actuellement et de droite du temps de John Wayne suscite des jalousies dans les anciens pays à rêve ( la France par ex dans les années 1890…)
Vous mésestimez le phénomène de jalousies ou d’envies concernant antiaméricanisme chez certains…
J’apprécie énormément les films américains du 20ème s. mais surtout jusque dans les années 70. La qualité des scénarios, des prises de vue, les thématiques morales, tout était remarquable, avec de grands acteurs mythiques. Ensuite, on a eu un autre style de production, adaptée à l’air du temps, avec de la violence, un réalisme choquant, en bref moins de rêve et de poésie…Les temps changent. Mais les chefs d’oeuvre demeurent.
“mais surtout jusque dans les années 70.”
Désolé d’avoir à vous contredire, mais le cinéma américain le plus “mauvais” c’est justement celui des
années 70…! ( le cinéma italien et français étaient devant )
À de très rares exceptions ! ( Le scénariste et réalisateur américain Sam Pekinpah par ex ), d ailleurs
c’est même Quentin Tarantino qui l’affirme mieux que moi…
Pour ma part, c’était le cinéma des années 40 et 50 qui était le meilleur…
Actuellement, ils sont toujours en tête d’affiche…
Oui, j’ai mis le repère butoir 1970 mais j’apprécie les films des années 60. Chacun ses antennes.
Alors si c’est le cas avec les années 60, il faut que vous regardiez le documentaire fantastique : “the mistery of Marilyn Monroe” de 2022…
Politique américaine / amour / Hollywood / etc… tout étant lie !
« …. Le cinéma américain le plus mauvais, c’était celui des années 70 …. ».
Pas d’accord ni avec vous, ni avec Tarantino qui aime s’écouter parler et dont on peut aimer les films … ou pas.
Le cinéma reflète la tendance de la période de temps dans laquelle il produit et crée ses métrages. Vous pouvez être nostalgique de telle époque plutôt que de telle autre. Mais à chaque époque, il y a eu de TRÈS bons films américains, de très bons réalisateurs américains et de très bons interprètes américains, comme il y a eu de très bons films, de très bons réalisateurs et de très bons interprètes dans de nombreux pays européens.
Pour en revenir aux années 70, le cinéma américain a quand même sorti (je cite dans le désordre) : Le Parrain, Alien, Star Wars, Apocalypse now, Fureur Apache, L’arnaque,Taxi driver, Frankenstein Junior, American Graffiti , etc …
Après chacun a le droit d’avoir des préférences personnelles, mais de là à dire « le cinéma de telle période » était mauvais, c’est excessif et erroné.
Pour ma part, un de mes films préférés est « la prisonnière du désert » (1956) de John Ford.
Merci pour votre commentaire,
j’ai parlé précédemment de très rares exceptions ! La liste que vous donnez est
plus proches des années 80 pour la plupart, au moment du redémarrage d’Hollywood, que des années 70….
STAR WARS :77
Apocalypse now / 79
Taxi driver / 78
Alien : 79
effectivement j’ai le droit d’avoir des préférences personnelles ( comme TARANTINO ), et de dire que le cinéma de telle période était “mauvais” ( entre guillemets ! ), c’est non excessif, et non erroné, car je compare avec d’autres périodes plus créatives… ( pas uniquement américaine ) et peut-être aussi que j’ai un meilleur œil que vous, sauf votre respect…
“Pour ma part, un de mes films préférés est « la prisonnière du désert » (1956) de John Ford.” dixit
excellent choix ! Peut-être le meilleur film de FORD et de WAYNE
Pour ma part, un de mes films préférés est « il etait une fois dans l’ouest » (1968) de SERGIO LEONE un européen qui a réussi à damner le pion aux meilleurs films de western américains !!! ( d’ailleurs il est dans le top ten des meilleurs films de cow boy du
cinéma américain )
…
Taisez-vous tous les trois, l’Abbé, Théodore et Filouthai ! Le meilleur qui n’ait jamais existé est Stanley Kubrick. Suis-je suffisamment clair ?
(Bien aimé vos échanges. Ca donne envie de revoir tout ça. Bravo les gars !)
Stanley Lubrick ( rires ) est justement l’exception des années 70, ( car son cinéma était indépendant de l’usine Hollywood ) il était intemporel…
Nullement représentatif des années 70 pour moi…( même si orange mécanique et barry lyndon sont des chefs d œuvres )
On s’en lasse pas :
https://www.youtube.com/watch?v=tJRcUWO_Rgc
—
Stanley Lubrick ( rires )
Je remarque que vous connaissez celle-là. (Et peut-être bien d’autres).
Pour la petite histoire, Mme sa Mère Perveler et mon arrière grand’mère se fréquentaient… un tout petit court instant.
J’arrive à la rescousse. Je suis un fan du cinéma américain depuis mon plus jeune âge (mais pas n’importe lequel). On va s’entendre sur cette question. Je développerais le pourquoi du comment du pourquoi de la chute du cinéma américain (soutenu par le KGB, et oui…). En attendant : High Noon / Do not forsake me, My Darling.
Le train sifflera trois fois de 1952… effectivement bon choix !
Bon, d’accord, cet article factuel remet quelques pendules à l’heure et il faut en remercier Jean-Patrick Grumberg. Cela étant, je ne vois pas une once d’américanisme primaire à vouloir affirmer que les Etats-Unis, en tant que grand peuple et grande puissance, ont l’ambition de régenter le monde. C’est leur claire visée depuis le fameux discours de Wilson en 1917. On peut soutenir ce dessein ou s’y opposer, c’est selon, mais c’est un fait. Il ne faut avoir peur des mots ou alors l’on ne peut plus rien dire.
Parfaitement d’accord avec vous. L’Amérique est le gendarme du monde, et on a tout à fait le droit d’être contre cette idée. Je n’ose imaginer le monde sans gendarme, ou avec un gendarme totalitaire, communiste ou poutiniste !
Bonjour, on ne trouve pas non plus la liste des pays ayant reçu au moins une bombe américaine, cadeau commercial, ces 50 dernières années.
On ne trouve surtout pas, dans vos commentaires, un mot de remerciement pour vous avoir montré à quel point l’antiaméricanisme s’appuie sur les préjugés négatifs, l’absence d’information, et finalement, le lavage de cerveau de l’Education nationale.
Je vous ai répondu hier avec la liste facilement trouvée sur le net des pays bombardés par les usa. Vous avez refusé de la publier. Dois je y voir la limite de votre déontologie?
1- je ne suis pas le modérateur de Dreuz, donc je n’ai rien refusé de publier.
2- si vous tentez de publier un commentaire antisioniste, anti-chrétien, anti-américain sur Dreuz, alors que Dreuz est un site chrétien, américain conservateur (donc favorable au capitalisme et ultra-libéralisme) et pro-israélien, ce qui est la ligne éditoriale depuis sa naissance en 2007, c’est sur que votre commentaire partira à la poubelle. Si vous appelez ça limite à la déontologie, vous devez revisiter le sens des mots.
3- je n’ai pas de problème avec une liste de pays bombardés par les USA, ce n’est ni un secret, ni un scoop : comme vous le dites, on trouve cette liste partout. C’est le seul argument que vous avez trouvé pour justifier votre antiaméricanisme ? Donc vous êtes un antiaméricain primaire, et dans “antiaméricain primaire”, il y a primaire.
Mais faites-nous cette liste !
Vous verrez, tous des états sympathiques, pacifiques et démocratiques. Je suppose que nous y trouverons la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Autriche, la Suisse, la France, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande, le Canada, la Hongrie, la Suède, la Norvège, Israël, etc…
Bref on attend votre contribution indispensable.
Je l’ai postée deux fois hier, elle a été censurée….
Je vais demander aux modérateurs s’ils peuvent la retrouver. Avez-vous mis en parallèle les bombardements de la France ? Les pays colonisés par la France ?
Bonjour, la liste est facile à trouver sur le net. Je n’y avais qu’ajouté un commentaire, questionnant le fait que ces pays en question n’étaient pas forcément sympathiques, mais n’avaient pas à ma connaissance bombarde les Usa. Et il me semble encore que c’est une vraie question, qui equilibrerait votre article. On peut être pro américain et lucide sur certaines limites et bavures
Voilà, j’ai publié votre liste, et celle qui permet d’équilibrer : Ici
Magistral. Pour “achever” les récalcitrants, il faudrait peut-être leur expliquer de qui, hormis l’Algérie pour le gaz, la France dépend. Mais bon, ils n’ont qu’à chercher.
Est-ce que la Pologne va se fournir auprès d’Israël maintenant ? Ce serait quand même un drôle de symbole.
Du gaz de schiste américain payé 3 fois plus cher, alors que la France dispose de gisements sur son sol, mais dont l’extraction est interdite pour ne pas déplaire électoralement aux “escrologistes” !
“Nemo auditur propriam turpitudinem allegans” : n’accusez pas les autres de votre propre turpitude.
! am so glad that you keep up with your Latin.
Mais le cerveau est cloisonné par deux oreilles !
Merci d’avoir pris le temps de dresser ces listes. Une référence que je vais garder. Pourquoi je ne suis pas étonné de ne retrouver rien d’approchant dans aucun autre média? 🙄
Le commerce ne serait pas si “compliqué” si les états ne s’en mêlaient pas pour le rendre horriblement compliqué car chaque état – en dépit d’accords internationaux – y va de sa propre politique (antilibérale par définition). Chacune de leurs interventions complique, freine, brime, renchérit les coûts et appauvrit toujours, mais ils le font “pour le bien commun” 😅 . Il se peut même que certains le croient vraiment…
Idem pour l’économie.
C’est grâce aux Ricains que vous continuez à parler le Français au lieu de l’allemand
Je ne crois effectivement pas une seule seconde que le commerce du gaz de schiste soit un but des USA, ni qu’ils poussent à la guerre pour cette raison. Et, oui, c’est à raison qu’on détecte là-dessus un anti-américanisme primaire. C’est du fantasme à l’état pur.
Ce qui n’est pas un fantasme, en revanche, c’est le constat qu’une bonne petite guerre à l’extérieur (qu’on y participe activement ou que ce soit par “alliés” interposés) permet une propagande qui renforce la popularité et le pouvoir des gouvernements et des partis en place. On vient de le voir avec Macron, on le verra aux mid-terms: ceux-ci seront, en raison de la guerre en Ukraine, bien moins catastrophiques pour les Démocrates que le désastre électoral qui s’annonçait pour eux avant que commencent les bruits de bottes en Ukraine.
Je n’accuse pas le gouvernement des USA (que je distingue d’ailleurs complètement du peuple Américain), ni Macron d’ailleurs (que je distingue avec dégoût du peuple Français), d’avoir déclenché ce conflit: ça reste la responsabilité de Poutine.
Mais souffler sur les braises pour que cela arrive, par OTAN interposé, ils ne s’en sont pas privés. Par naïveté ou par machiavélisme, c’est l’histoire qui le dira.
Parfait, et merci.
Bonjour Monsieur Grumberg,
voici deux extraits du Discours de Soljenitsyne à Harvard (1978)
“Et beaucoup sont amenés à glisser vers le socialisme, ce qui est une tentation fausse et dangereuse. J’espère que personne ici présent ne me suspectera de vouloir exprimer une critique du système occidental dans l’idée de suggérer le socialisme comme alternative. Non, pour avoir connu un pays où le socialisme a été mis en oeuvre, je ne prononcerai pas en faveur d’une telle alternative. (…) Mais si l’on me demandait si, en retour, je pourrais proposer l’Ouest, en son état actuel, comme modèle pour mon pays, il me faudrait en toute honnêteté répondre par la négative. Non, je ne prendrais pas votre société comme modèle pour la transformation de la mienne.”
“Tout cela est sensible pour de nombreux observateurs partout sur la planète. Le mode de vie occidental apparaît de moins en moins comme le modèle directeur. Il est des symptômes révélateurs par lesquels l’histoire lance des avertissements à une société menacée ou en péril. De tels avertissements sont, en l’occurrence, le déclin des arts, ou le manque de grands hommes d’Etat. Et il arrive parfois que les signes soient particulièrement concrets et explicites. Le centre de votre démocratie et de votre culture est-il privé de courant pendant quelques heures, et voilà que soudainement des foules de citoyens Américains se livrent au pillage et au grabuge. C’est que le vernis doit être bien fin, et le système social bien instable et mal en point. “
https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMDictionnaire?iddictionnaire=1680
Cordialement
Lenardon
“Non, pour avoir connu un pays où le socialisme a été mis en oeuvre, je ne prononcerai pas en faveur d’une telle alternative”
Pouvez-vous me commenter l’immense tendresse de Poutine pour Staline ?
Désolé mais je ne lis pas les magazines féminins même si je suis dans la salle d’attente d’un dentiste ou d’un médecin.
Apparemment, même dans vos médias préférés où c’est mentionné, vous ne voulez pas l’entendre. Soit.
Désolé mais je n’ai aucune connaissance d’une interview de Poutine à ce sujet.
Je ne suis pas étonné : j’ai remarqué depuis longtemps que vous parlez de sujets que vous ne connaissez pas du tout. Et j’ai remarqué que lorsque nous publions des informations factuelles qui ne confirment pas votre biais, vous regardez ailleurs, vous bottez en touche et vous changez de sujet pour ne pas avoir à réfléchir sur vos certitudes. Je ne suis pas étonné.
Aucun problème monterez moi une interview de Poutine dans laquelle il déclare admirer Staline.
J’attends votre réponse. Merci d’avance.
On ne peut pas, à la fois, avoir fait carrière dans une structure criminelle (Tchéka, NKVD, KGB) créée par le fidèle serviteur de Joseph Staline, Félix Dzerjinsky, sans au dictateur en question rester attaché.
En choisissant la carrière dans le KGB, le Tchékiste embrassait les objectifs et les méthodes du Père des Peuples. C’est devant la statue de Dzerjinsky que les élèves du KGB s’agenouillaient en prêtant le serment.
Je pense que c’est suffisant.
En contrepartie, c’est à moi de vous poser une question. Avez-vous déjà entendu parler Vladimir Poutine dire mal de Joseph Staline ?
“Quand un Russe dit qu’il souhaite le retour de l’union soviétique, c’est qu’il n’a pas de cerveau”
(Vladimir Poutine, 2004)
D’accord, Mr l’Abbé. Je n’ai pas les moyens de contester. Mais considérons tout-de-même que le Tchékiste est le pur produit d’un monde soviétique disparu.
Il aurait pu devenir métallurgiste, agronome, ingénieur en avionique… l’URSS, en son temps, était une usine à cerveaux bien calibrés.
Malgré toutes ces opportunités, le Tchékiste a choisi la culture de l’oppression. Car, vous conviendrez certainement avec moi, que le KGB, l’héritier de Dzerjinsky a bel et bien été une structure criminelle.
Je crois qu’il faut éviter l’erreur de confondre par principe la Russie d’après 1991 avec l’Empire soviétique antérieur. Même si des séquelles restent évidentes, la société a changé.
Bonjour M. Grumberg,
Je suis allé à Houston au milieu des années 90 pendant 2 mois en stage d’études ; j’ai gardé en mémoire l’image d’un peuple décontracté. Pour preuve beaucoup de gens que je croisais en marchant dans les rues me disaient simplement “bonjour” (je fis de même quelques jours plus tard quand j’ai compris que c’était un comportement normal), expérience unique jamais revécue par la suite nulle part ailleurs.
Ce que vous dites est la même chose chez moi, à Los Angeles. C’est la mentalité américaine, bienveillante, généreuse et accueillante.
Même constat fin des années 90. Peuple accueillant, souriant, sympathique. La seule chose que je lui reprocherai, c’est de ne pas être très cultivé.
C’est aussi l’impression que j’avais eue pendant mes premiers séjours aux Etats-Unis, jusqu’au jour où j’ai compris que je comparais l’incomparable : je comparais les personnes que je fréquentais à Paris, qui étaient assez cultivées, à des personnes que j’avais rencontrées pendant un petit séjour aux Etats-Unis.
En fait, le citoyen lambda que vous croisez dans les rues de Paris n’est pas plus cultivé que son équivalent américain, et il est beaucoup moins gentil.
C’est vrai. Mais je parlais de la upper class. A part l’Américaine qui enseignait le français dans son pays et était notre référente à tous (jeunes ados français partis 2 mois dans une famille américaine), les autres, qui appartenaient à la classe supérieure, avaient des lacunes dans à peu près tous les domaines, y compris dans leur propre histoire que je connaissais mieux, sauf dans celui que je ne maîtrisais pas du tout : l’économie (et pour cause, les pères de famille avaient tous des fonctions de direction et les épouses restaient au foyer avec leurs jeunes français de passage).
Pour mettre mon grain de sel en tant que Canadienne et Québécoise, je dirais que (pour avoir vécu en France dans ma jeunesse) les Français attachent de l’importance au fait d’être cultivés. À l’école primaire, on apprenait des poèmes qu’on devait réciter devant la classe. Ainsi j’ai du apprendre par cœur le poème de Victor Hugo, Mes deux filles, «Dans le frais clair-obscur du soir charmant qui tombe, l’une pareille au cygne et l’autre à la colombe .. Tandis qu’à l’école secondaire anglophone où j’allais à Montréal, on lisait des poèmes de Léonard Cohen mais on n’était pas obligée de les réciter. Au Québec, on trouve que les Français sont prétentieux et se targuent de leur culture tandis que les Canadiens attachent de l’importance à la vie de tous les jours, aux choses pratiques. L’entraide est très importante surtout l’hiver quand, par exemple, un automobiliste est coincé dans un banc de neige … Les rapports sociaux sont plus égalitaires et plus détendues (la femme du docteur n’est pas servie en premier, comme en France dans les années 60). Quand on se plaint d’une erreur dans un magasin, on le fait avec patience et d’un ton amical. Voilà!
Il y a aussi un rapport différent à la connaissance. Les Français ont une approche très méditéranéenne de la connaissance : artistique, un peu brouillonne, ils se créent une méhode de travail sur le tas, et ils en gardent jalousement le secret.
Les Américains, par contre, apprennent des techniques de travail dans des formations ah hoc, avec une rigueur anglo-saxonne.
Ce qui est amusant, c’est que ces deux approches ont une efficacité similaire.
Puisque vous parlez de l’enseignement, je trouve que l’école primaire française (du moins celle que j’ai connue, ça a baissé depuis) est nettement supérieure à l’école publique américaine, mais les universités américaines sont nettement supérieures aux universités françaises. Non seulement, les étudiants acquièrent une culture générale solide, mais ils sont préparés à leur future profession, ce qui n’est pas le cas en France.
En France, il y a les grandes écoles ou les écoles professionnelles pour ça, et c’est payant comme les facs américaines. La fac française, publique et gratuite, étant un truc d’État, est surtout faite pour vous préparer aux concours de fonctionnaire en fait. Quand j’y étais, une foule d’étudiants voulaient devenir profs. Pas de bol, je suis d’une génération (fin du baby-boom) où les postes venaient d’être pourvus par les gens du début du baby-boom et où les concours se fermaient (et pour longtemps). Les copains ont dû aller vers le privé, avec des bonheurs divers. Pendant ce temps là, dans le public, tout le monde avait le même âge. J’ai eu l’occasion, plus tard au boulot, de rencontrer Pierre-Gilles de Gennes. Il disait qu’au CNRS, c’était un vrai problème pour la recherche : il n’y avait aucune pyramide des âges et tout le monde, façonné par le même contexte historique, avait la même façon de voir les choses.
J’ai commencé mes études supérieures dans une fac publique en France, et c’était bidon, j’ai fini par abandonner. Le community college américain où j’ai recommencé à zero était d’un autre calibre.
Quand j’ai fini mon 3ème cycle universitaire, j’étais fin prête pour commencer ma carrière.
Plus tard, j’ai éré invitée à suivre des cours dans une grande école parisienne qui a beaucoup de prestige, et les cours étaient nullissimes. Je précise que c’était dans mon domaine.
Je crois que l’art d’enseigner se perd, en France.
Sans doute, oui, Californienne. Je pense être d’une génération antérieure à la vôtre et c’était moins moche, quoique difficile pour trouver du travail en raison du goulot d’étranglement générationnel. Toutefois, j’ai trouvé, et dans le privé. Je ne souhaitais pas être prof comme la plupart des copains. Est-ce que mes études ont été utiles pour mon travail ? Oui. C’est en montrant un mémoire réalisé que j’ai décroché une première collaboration dans mon domaine. Ensuite, mon doctorat à joué pour l’obtention du statut cadre. Mais c’était il y a un bout de temps.
Si, en Suisse, c’est la pratique habituelle. On croise un inconnu dans la rue en allant au travail ou en promenant son chien, on se dit bonjour…
Quand je croise quelqu’un avec un chien, le premier à qui je dis toujours bonjour, c’est au chien.
Oui, quand c’est le chien qui promène le maître.
Merci l’Abbé.
Je l’ignorais et pour cause, j’ai jamais mis les pieds en Suisse.
Bien à vous.
Juste rappeler les paroles de Michel Sardou ” si les ricains n’etaient pas la, vous seriez tous en germanie….a saluer etc.
Merci, cela doit être rappelé régulièrement
Bonjour,
Vos listes me conviennent, c’est bon de remettre les choses en place, dans la fonction commerciale, certains achètent et d’autres vendent, c’est simple, les accords sont là pour faciliter les transactions, c’est tout.
Vous avez tout compris, et je vous en remercie : je ne savais pas, et j’en suis déçu pour eux, qu’il y avait tant d’antiaméricains primaires sur Dreuz.
C’est un fait, l’influence socialiste, surtout dans le domaine de l’enseignement a laissé sa griffe et bien motivé l’antiaméricanisme des Français.
Néanmoins, je trouve les Français, de gauche comme de droite, très anti-américains. Chose que je m’explique difficilement. Chez les Français, je vois un antiaméricanisme virulent à droite également.
J’ai du mal à comprendre pourquoi.
Oui, bien sûr, les US ne sont pas parfaits, aucun pays ne l’est, mais de là à faire dans ce dénigrement constant… Franchement, c’est lassant en fait.
J’ai remarqué que Jean Patrick Grumberg a plusieurs fois parlé d’Israël en relation avec l’antiaméricanisme, et les deux choses sont un peu liées. L’antiaméricanisme, tout comme l’antisémitisme, est une forme de racisme bien spécial: il sont basés sur la jalousie plutôt que sur le dénigrement.
C’est peut-être là que le bât blesse: Une jalousie, tout simplement et il est plus facile de descendre “l’adversaire” plutôt que de se hisser à son niveau.
Pathétique.
En tous cas, merci Jean Patrick Grumberg pour cette mise à niveau qui va sûrement vous attirer des commentaires haineux.
“En tous cas, merci Jean Patrick Grumberg pour cette mise à niveau qui va sûrement vous attirer des commentaires haineux.”
Je l’espérais, mais ce sont finalement de piteux péteux : ils n’osent pas, ils savent qu’ils sont cul nu.
Jean-Patrick, pourriez-vous nous faire un article sur l’AMGOT, ou :
” American Money Government Occupied Territories ” ?
Le Général de Gaulle a mis fin à ces billets distribués par les américains sur le sol français …
Les Soviétiques ont laissé quelques 20 millions de morts, ce sont eux qui ont, après le déclenchement de l’opération BARBOSSA, payé le plus lourd tribut en nombre de morts face aux armées nazies…ce qui a précipité la chute du nazisme …
Cela, en aucun cas, ne doit minorer le respect pour l’ensemble des morts lors du débarquement en France, ceux américains notamment …
Quand aux gouvernements américains successifs, seul Donald TRUMP n’a pas déclenché de nouvelles guerres, ni fait faire de coups pourris par la CIA, exemple, la mise en place du zelenski à la tête de l’Ukraine …
Et que pensez-vous des guerres auxquelles la France a participé, et dont j’ai donné la liste ?