Les mêmes gauchistes sur qui s’indignent que le riche Elon Musk, cherche à promouvoir la liberté d’expression sur Twitter, n’ont aucun problème avec le fait que Bloomberg ou le Washington Post soient contrôlés par des milliardaires. Ils font mine de s’inquiéter pour la «survie de la démocratie» mais, en fait, ils s’inquiètent de ne plus pouvoir censurer les conservateurs. Qui sait peut-être que même Donald Trump pourrait être de nouveau accepté sur cette plateforme !

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Matt Vespa, paru sur le site de Townhall, le 15 avril.

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On se marre de voir la crise de nerfs des gauchistes face à la volonté d’Elon Musk d’acheter Twitter

Elon Musk essaie d’acheter Twitter pour 43 milliards de dollars. Il offre 54,20 dollars par action. Cela a déclenché un crise de nerfs gauchiste comme on n’en avait pas vu depuis longtemps.

Bien sûr, vous pouvez rire un bon coup. Ces gens sont des clowns. Régalez-vous des larmes de ceux qui piquent une crise. Réjouissez-vous que les employés de Twitter soient mentalement anéantis parce que quelqu’un a décidé de faire une offre pour leur société cotée en bourse.

Bienvenue dans le libre marché !

Ce qui rend cela doublement délicieux, c’est que pendant des années, la gauche a dit que Twitter pouvait interdire et censurer qui elle voulait. Elon Musk a détruit cette illusion.

Ces pauvres petits êtres sensibles, facilement offensés, s’inquiètent du fait qu’ils ne vont pas pouvoir censurer les conservateurs si cet achat se réalise.

Ce qui est également remarquable, c’est le niveau de résistance à la liberté d’expression qui s’est installé chez eux. Nous savions tous que c’était grave. Nous savions que c’était systématique chez les gauchistes.

L’idée que les mots peuvent être violents domine la gauche, ce qui est ironique puisqu’elle a applaudi lorsque Will Smith a giflé Chris Rock aux Oscars.

On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre, mais c’est ça les gauchistes. Ils n’ont pas de principe, pas de morale, et ils sont prêts à contredire leurs propres arguments pour défendre leur « cause ».

Ne cherchez pas plus loin que les paroles de certains gauchistes sur Twitter. On y trouve des perles, comme par exemple l’intervention de Max Boot (14 avril) :

« Je suis effrayé par l’impact sur la société et la politique si Elon Musk acquiert Twitter. Il semble croire que sur les médias sociaux, tout est permis. Pour que la démocratie survive, nous avons besoin de plus de modération de contenu, pas moins. »

Ou celle de Defiant L’s (14 avril)

« La tentative d’Elon Musk d’acheter Twitter constitue une nouvelle menace effrayante de la part d’un milliardaire qui veut contrôler les médias sociaux. »

Les gauchistes ont un problème avec la liberté d’expression.

Pourtant, ils tolèrent l’antisémitisme depuis des années.

L’effacement des opinions que vous n’aimez pas est intrinsèquement anti-américain, même si nous savons tous que les gauchistes ne sont pas du tout des patriotes.

Nate Silver, ( NdT: le fondateur et éditeur en chef du site FiveThirtyEight, spécialisé en journalisme statistique) qui n’est pas un conservateur, s’est moqué de la rage de la gauche concernant l’achat éventuel de Twitter par Elon Musk.

Si vous écrivez pour Bloomberg ou pour le Washington Post, épargnez-nous votre indignation face à des milliardaires qui contrôlent le discours.

Ces deux médias sont détenus par des milliardaires, Michael Bloomberg et Jeff Bezos respectivement. Vous le saviez, mais la gauche a souvent besoin qu’on le lui rappelle.

Le manque de conscience de soi de certains auteurs gauchistes sur ce sujet est vraiment comique.

PS: Aux dernières nouvelles, les gauchistes du Conseil d’administration de Twitter ont répondu à l’offre d’Elon Musk de racheter Twitter pour 38 % de plus que sa valeur actuelle, en adoptant une “pilule empoisonnée” qui diluera toute action que Musk tente d’acquérir en permettant aux actionnaires actuels d’augmenter leurs actions à un prix réduit. C’est une très mauvaise décision pour l’entreprise elle-même. Si la «pilule empoisonnée» peut repousser une prise de contrôle hostile (pour un certain temps, du moins), elle réduit également la valeur de chaque action de la société. Cela signifie que beaucoup de personnes qui ont investi leur argent dans les actions de Twitter sont sur le point de se faire avoir. Tout ce fiasco pourrait déclencher une révolte des actionnaires qui aboutirait à la révocation du conseil d’administration de Twitter. À suivre.

Source: Redstate

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Townhall

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