Publié par Abbé Alain René Arbez le 8 avril 2022

Les conclusions de certaines études sur la jeunesse sont préoccupantes. La proportion de mineurs dans les délits violents grimpe en flèche.

Visiblement, les tentatives de prévention revendiquées par les gouvernants ne portent pas vraiment leurs fruits. Le vrai problème est sans doute ailleurs, dans les conditions d’éducation des jeunes générations, smartphone, réseaux sociaux et videos.

Ces fractures dans la transmission des valeurs individuelles et collectives ne concernent pas que les milieux populaires. Même dans les milieux considérés comme favorisés, les dérives multiformes sont également à l’ordre du jour.

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Cette dégringolade correspond à des étapes successives de dégradation :

  1. les adolescents ne voient plus la différence entre le bien et le mal : l’athéisme, le relativisme et l’individualisme ambiants ont fait leur œuvre.
  2. les jeunes confondent le virtuel et le réel : les jeux video, le déchaînement sur les réseaux sociaux, la pornoculture font que la violence se banalise.

Tout cela traduit finalement une énorme carence dans l’éducation, et révèle l’absence de modèles éthiquement attractifs. De nombreux rouages de la société expliquent cette démotivation.

Ainsi, le fait que très peu de jeunes ont aujourd’hui accès aux groupes de réflexion spirituelle aggrave l’ignorance abyssale des perspectives d’une vie humaine inspirée par des références bibliques. La culture de l’instant et de l’émotionnel prive les jeunes des perspectives à long terme qu’apporte la tradition judéo-chrétienne.

On dit parfois que la religion a disparu des écrans. Il serait plus juste de dire que le sacré s’est déplacé pour s’investir ailleurs : on sacralise ce qui ne le mérite pas ! Il est cependant possible de constater que certains jeunes, certes minoritaires, découvrent la dimension inégalable que leur offre la foi dans des événements ou des célébrations, en particulier lorsque les temps forts d’Eglise donnent forme à une espérance en créant du lien intergénérationnel et interculturel. Mais le premier lieu d’adhésion reste la famille.

Ce qui illustre bien ce passage du prophète Isaïe (40,29) :

« L’Eternel donne de l’énergie à celui qui perd courage. Il redonne du dynamisme quand les forces s’épuisent. Les adolescents se fatiguent et se replient sur eux-mêmes. Les jeunes gens perdent l’équilibre de leur vie. Mais ceux qui mettent leur confiance en l’Eternel renouvellent leur désir de vivre. Ils prennent leur envol dans l’existence comme les aigles qui voient les choses d’en-haut. Ils peuvent presser le pas sans s’essouffler, ils vont de l’avant et gardent le rythme ! »

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.

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