Les conclusions de certaines études sur la jeunesse sont préoccupantes. La proportion de mineurs dans les délits violents grimpe en flèche.
Visiblement, les tentatives de prévention revendiquées par les gouvernants ne portent pas vraiment leurs fruits. Le vrai problème est sans doute ailleurs, dans les conditions d’éducation des jeunes générations, smartphone, réseaux sociaux et videos.
Ces fractures dans la transmission des valeurs individuelles et collectives ne concernent pas que les milieux populaires. Même dans les milieux considérés comme favorisés, les dérives multiformes sont également à l’ordre du jour.
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Cette dégringolade correspond à des étapes successives de dégradation :
- les adolescents ne voient plus la différence entre le bien et le mal : l’athéisme, le relativisme et l’individualisme ambiants ont fait leur œuvre.
- les jeunes confondent le virtuel et le réel : les jeux video, le déchaînement sur les réseaux sociaux, la pornoculture font que la violence se banalise.
Tout cela traduit finalement une énorme carence dans l’éducation, et révèle l’absence de modèles éthiquement attractifs. De nombreux rouages de la société expliquent cette démotivation.
Ainsi, le fait que très peu de jeunes ont aujourd’hui accès aux groupes de réflexion spirituelle aggrave l’ignorance abyssale des perspectives d’une vie humaine inspirée par des références bibliques. La culture de l’instant et de l’émotionnel prive les jeunes des perspectives à long terme qu’apporte la tradition judéo-chrétienne.
On dit parfois que la religion a disparu des écrans. Il serait plus juste de dire que le sacré s’est déplacé pour s’investir ailleurs : on sacralise ce qui ne le mérite pas ! Il est cependant possible de constater que certains jeunes, certes minoritaires, découvrent la dimension inégalable que leur offre la foi dans des événements ou des célébrations, en particulier lorsque les temps forts d’Eglise donnent forme à une espérance en créant du lien intergénérationnel et interculturel. Mais le premier lieu d’adhésion reste la famille.
Ce qui illustre bien ce passage du prophète Isaïe (40,29) :
« L’Eternel donne de l’énergie à celui qui perd courage. Il redonne du dynamisme quand les forces s’épuisent. Les adolescents se fatiguent et se replient sur eux-mêmes. Les jeunes gens perdent l’équilibre de leur vie. Mais ceux qui mettent leur confiance en l’Eternel renouvellent leur désir de vivre. Ils prennent leur envol dans l’existence comme les aigles qui voient les choses d’en-haut. Ils peuvent presser le pas sans s’essouffler, ils vont de l’avant et gardent le rythme ! »
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
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Attali c’est Attila, rien ne pousse après son passage.
…certains jeunes découvrent la foi !
Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre; Et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas.
Quand le nombre des fils d’Israël serait comme le sable de la mer, Un reste seulement sera sauvé.
J’appellerai mon peuple celui qui n’était pas mon peuple.
Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume! 21Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux, Et qui se croient intelligents! Esaie 5:20
monsieur l’abbé, je suis sidéré du silence de l’église officielle sur les dérives lgbt , notamment à l’école, sur l’islamophilie de certains évêques,etc. le suicide français a été décrit dans un de ses livres, le suicide de l’église catholique mais également protestante me navre, mais allez vous dire, l’espoir fait vivre, certes, mais en attendant…
Bonsoir mon père,
J’ai été élevé dans tout ce qui est interdit a ce jour….. en 1968 mes parents m’ont envoyés en pension au Collège Cardinal Mercier, a Braine l’Alleud en Belgique….. Des éducateurs durs et justes, des punitions affichées en nombre de coup de cravache; des baffes en aller / retour quand elles étaient méritées; des punitions a n’en plus finir, mais éducatives; des insultes pour une réponse trop politiquement correcte; des fins de semaine éliminées pour mauvaise conduite; des sermons a rallonge a trois heure du matin; du sport a gogo; J’en passe et des meilleures…
Cette éducation a la dure (pour ceux qui la supporte) est le meilleur que j’ai pu recevoir dans ma vie. Souvenirs impérissable de la justesse des jugements, de l’éducation et de la justice immanente. je reconnais que je suis a ce jour ce que je suis grace a cette fabuleuse éducation. Merci mon dieu.
Tant mieux pour vous, mais j’ai éduqué mes enfants sans violence, à part quelques petites tapes, ils sont épanouis, équilibrés, heureux (autant que possible selon les actualités), l’un est même un vrai Saint-Bernard et se fait parfois avoir par sa trop grande générosité.
Comme le dit Lisianthus : tant mieux pour vous si vous en gardez un bon souvenir. Mais pour la mère que je suis, ce n’est pas de l’éducation mais du dressage.
Vous avez raison, mais j’avais vraiment besoin d’un dressage….. cela m’a redressé …..
Juste condensé d’une génération qu’on détruit psychiquement. Heureusement, celle qui était au meeting des jeunes du Z était tout autre : patriote, lucide, engagée, méritante.
Et parmi ces jeunes, beaucoup sont athées !
Franchement Lisianthus, j’espère que non, dans leur intérêt et celui de la France.
Ils étaient en tout cas mignons, attendrissants dans leur relation au Z. Redevables, heureux, nourris des mots et de la culture du Z qui les rendaient rayonnants. Et le Z était dans une démarche qu’on voit rarement chez un candidat, en père respectueux et aimant, fier de leur liberté, de leur insolence, de leur courage. J’encourage tout le monde à voir cette relation qui s’est nouée et qui est totalement inédite.
Oui, et parmi les adhérents de Génération Z, il y a ma fille, alors que j’ai bien insisté pour qu’elle ne se sente pas obligée de m’imiter, mais son frère jumeau ne partage pas cet engagement… Je suis membre pionnier de Reconquête et depuis des semaines j’ai passé des heures à tracter sur les marchés autour de chez moi.
J’ajoute que la proportion d’athées dans les prisons est infime, en France 70 à 80 % sont musulmans, les autres sont croyants, en majorité chrétiens, ce qui prouve que la morale athée est plus efficace.
Non, cela prouve juste que l’islam est intrinsèquement violent !
Exact, mais il y a aussi beaucoup plus de délinquants et criminels chrétiens que non croyants (en gros la moitié des Français), donc…
Je suis d’accord avec la majorité des idées développées dans cet article. Mais une des principales causes de cette violence a été expliqué par le docteur Maurice Berger, c’est l’absence d’empathie, résultant d’un manque d’éducation, de communication et d’affection. La plupart des jeunes violents dont il s’occupe sont d’origine musulmane : leurs parents ne s’occupent pratiquement pas d’eux, à part pour les nourrir, ne jouent jamais avec eux, ne discutent jamais avec eux. Le voile aggrave le problème, ils sont incapables d’identifier les émotions sur le visage des autres.
Le discernement entre le bien et le mal est indépendant de la foi. Le croyant peut faire le bien par idéal, mais ses actions lui seront comptabilisées pour son accès au paradis. Alors que celui qui agit bien sans croire à la “vie éternelle” le fait vraiment sans rien attendre en retour.
…ses actions lui seront comptabilisées pour son accès au paradis !?
FAUX… ce raisonnement est antichrist.
Ah bon ? Expliquez-moi ça s’il vous plaît.
Ephésiens 2.9
Merci.