
La police woke – on l’appelait hier la police de la pensée, mais c’était déjà la gauche totalitaire, encore la gauche, toujours la gauche, s’en prend au terme « obésité ».
L’école de santé publique de l’université de l’Illinois à Chicago a publié un article d’une diététicienne affirmant que le terme médical est « raciste » et devrait être remplacé par l’expression baveuse « personnes ayant un corps plus gros ».
L’auteur, Amanda Montgomery, une folle si vous voulez mon avis, soutient que les spécialistes de la race ont utilisé « la corpulence et les différentes caractéristiques corporelles » pour classer les Noirs comme « moins civilisés » et « comme moyen de justifier l’esclavage, le racisme et le classisme, et de contrôler les femmes », selon son mémoire de Santé, intitulé « Addressing weight stigma and fatphobia in public health ».
Montgomery soutient également que perdre du poids « a des effets néfastes sur notre physiologie » et que de nombreuses personnes ne peuvent pas devenir plus minces en raison de « facteurs génétiques ou environnementaux incontrôlables. » C’est sans doute vrai.
L’Organisation mondiale de la santé définit l’obésité comme un indice de masse corporelle supérieur à 30. L’organisation affirme que cette condition peut être « évitée » en mangeant des aliments sains et en faisant de l’exercice régulièrement. C’est sans doute vrai.
Selon les CDC, Centers for Disease Control and Prevention, plus de deux Américains sur cinq – mais un noir sur deux – sont obèses, ce qui entraîne un risque accru de maladie cardiaque, d’accident vasculaire cérébral, de diabète de type 2, de certains types de cancer et de décès précoce. Les États-Unis sont désormais considérés comme le pays le plus obèse du monde occidental. En 1960, seuls 13 % de la population du pays étaient considérés comme obèses, selon les statistiques.
La raison est que la plupart des Américains (pas dans mon coin sur la côte Ouest) se nourrissent très mal, mangent trop sucré, boivent des boissons sucrées, et en fait, se bourrent de sucre, de matières grasses et de ce qu’on appelle ici « junk food ».
Les Français sont toujours l’exemple, la référence, en matière d’alimentation riche, variée et équilibrée.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
« personnes ayant un corps plus gros »
Je trouve que le terme « gros » est également raciste. Ne pourrait-on pas le remplacer par « épanoui » par exemple ?
Non, remplacer par « juste un peu enveloppé ».
Goscinny avait raison 50 ans avant tout le monde.
Remarquez, on pourrait aussi ne rien dire du tout. C’est mal élevé de remarquer les différences entre les personnes. Dr Blups, vous m’avez dit un jour que j’avais le droit de penser à condition que ce soit comme tout le monde. Idem on doit tous être physiquement pareils, et si c’est faux, il faut interdire de le remarquer. Non mais !
Il y a bien sûr des obésités (et des maigreurs) très pathologiques qui mettent la vie des gens en danger et il faut aider ces personnes.
Mais être différent et avoir le droit à la différence est indispensable. On peut être très moche et avoir un charme fou. La beauté intérieure peut exploser dans un regard ou une attitude.
A part les Naomi Campbell, plus bronzées, et les Claudia Schiffer, j’ai toujours été plus ou moins incapables de différencier les mannequins qui se ressemblent tous. On dirait un champ de poireaux. C’est vrai, de très beaux poireaux.
Donc vive la différence, à moi d’apprendre à la respecter et d’aider les gens qui se sentent mal dans leur peau souvent à cause de ces stupides canons de beauté.
Certaines rides ne sont que des traces de sourires, certains kilos ne sont que des souvenirs de bons moments.
Cela ne m’empêchera pas d’avoir un humour discutable, comme me demander pourquoi JPG a mis une baleine (même pas blanche) en photo au début de son article.
La junk-food a parfois bon dos. Il n’y a, que je sache, aucune obligation à consommer ce genre de nourriture.
Il est plus facile de combattre le mot que la chose.
Il est vrai que certaines personnes ont plus tendance à grossir que d’autres, sont naturellement plus enrobées, mais il y a une différence entre se porter bien avec quelques kilos de trop et être énorme.
On ne devient pas obèse en mangeant sain et léger, il faut contrôler les entrées et les sorties par l’alimentation et l’activité physique.
Ayant terminé ma carrière par un burn out, j’ai beaucoup grossi, puis décidé de me reprendre en main et ça a marché, ce n’est pas si difficile ni compliqué.
Félicitations ! C’est du boulot.
Et ouais ! Tout effet a une cause ….Toute l’intelligence du monde est impuissante contre l’idiotie à la mode ……
Moi je suis très obèse, je n’ai aucun problème avec cela, car cela est même volontaire : je suis fétichiste de la rondeur. J’adore les femmes (très) rondes. Et je voulais l’être moi-même. J’assume: il est normal que cela ne plaise pas à tout le monde et qu’il y ait des moqueries, je ne me plains pas des problèmes de santé associés actuels et surtout à venir car cela fait partie du contrat. Par contre, les autres sont obligés de payer à cause de mon choix, c’est un inconvénient de la sécurité sociale monopoliste. Dans un système d’assurances privées, ma communauté pourrait créer ses assurances, avec des cotisations plus élevées pour certains soins de santé (mais moins élevées pour la retraite). J’adore être fétichisée pour mon poids, et je trouve que ce que je vis est une réponse magistrale aux néoféministes et à la grande majorité de femmes rondes qui vivent très mal l’existence des fétichistes de la rondeur et voient en eux des pervers (quand on traîne dans la boue son fan club, il ne faut pas se plaindre, les hommes sont peu sélectifs et leur sexualité est caractérisée par une forte propension au fétichisme, ce qui est un immense avantage, car la conséquence c’est que pour la société il n’y a pas de femme moche [tandis qu’il y a des hommes handicapés]). Avant, je ne pouvais pas être fétichisée pour mon poids (même si je le désirais ardemment), car j’étais parait-il « un privilégié ». Par contre, on me reprochait de fétichiser les femmes pour leur poids, tout comme l’on reproche à la majorité des hommes de préférer les minces, car seule la « beauté intérieure » doit compter, parait-il.
les statuettes de :la préhistoire sont évidemment racistes
Dans les maladies accrues chez les obèses (je ne la vois pas dans la liste): le Covid!
Malheureusement, même en France, la tiers-mondisation du pays entraîne toutes sortes de coutumes nouvelles, y compris culinaires, qui font que les jeunes français sont davantage touchés par la malbouffe. Entre les parents absents pour cuisiner sainement, le manque de sport et le wokisme qui glorifie la laideur, l’incitation au corps sain est de moins en moins en vogue.
« Wokisme qui glorifie la laideur » : comment ça, laideur, l’obésité ? Je suis totalement fan des femmes rondes depuis aussi loin que je puisse me souvenir (en grande section, j’étais « en couple » avec une fille considérée comme obèse, on disait qu’on allait se marier, et à cette époque il n’y avait pas de wokisme). J’étais très maigre mais je voulais grossir moi-même (ça je n’ai commencé à le faire qu’en 2004, quand j’étais étudiante et après avoir découvert la liberté de la consommation). Dans les années 90, les publicités, les films, les reportages, laissaient sans cesse entendre que les femmes rondes étaient répulsives pour les hommes et qu’elles étaient toujours seules (ou, si elles avaient grossi après s’être mis en couple, pas aimées par leur homme). Quand Internet est arrivé, les personnes comme moi ont revendiqué préférer les femmes rondes, des associations ont vu le jour avec des activités, des soirées pour les femmes rondes et les hommes qui les aiment, des actions militantes). Certains d’entre nous sont passés à la télé, par exemple dans « C’est mon choix ». Le phénomène est devenu connu. Puis la plupart de ces associations ont disparu, car il était devenu banal que les hommes (en tout cas certains) aimaient les femmes rondes, pas besoin de se ghéttoïser. Et puis en France il n’y avait pas les mêmes discriminations que par exemple à l’entrée des discothèques américaines. Sinon, en dehors du corps, il est même assez largement reconnu que les femmes rondes sont celles qui ont les plus beaux visages (ça marche aussi avec moi 🙂 ), qui vieillissent d’ailleurs mieux (si l’on compare les femmes rondes et minces notamment dans la cinquantaine, je trouve qu’il n’y a pas photo). Il est normal d’un point de vue Darwinien que la plupart des hommes préfèrent les femmes minces, car la minceur est meilleure pour la santé, pour la reproduction (encore que, cela dépend de l’environnement, dans les régions où il y a souvent des famines, il est avantageux pour la survie de pouvoir stocker facilement). Je suis en obésité morbide et mon poids continue d’augmenter, mais cela ne m’empêche pas d’être hyper coquette, ou encore de m’habiller sexy en public, par exemple en haut court, auquel cas il y a des réactions très négatives (hommes qui se montrent dégoûtés, font comme s’ils vomissaient, etc.), mais aussi très positives (compliments, drague, cadeaux, hommes qui se retournent 10 fois après m’avoir doublée, regards hyper réjouis de conducteurs routiers qui m’ont laissée traverser la route, etc.), dans tous les cas énormément de regards. Quel contraste avec ma vie en tant qu’homme handicapé, où le rejet était général. Il est vrai que le wokisme a une tendance au mauvais goût, mais il me semble que dans le domaine du poids c’est différent, avant le discours médiatique sur ce sujet ne reflétait pas le ressenti de la population (la majorité qui trouve que c’est la minceur qui est belle pensait que c’était « la vérité » et que tout le monde voyait les choses… Lire la suite »