
Lisa McKnight, vice-présidente exécutive et responsable mondiale de Barbie et des poupées chez Mattel, a déclaré dans un communiqué :
« Nous sommes fiers de souligner l’importance de l’inclusion et de l’acceptation à tout âge et de reconnaître l’impact significatif de Laverne sur la culture avec une Barbie de la collection Tribute » en publiant une Barbie Tribute de l’actrice transgenre Laverne Cox.
Cox, acteur transsexuel nommé aux Emmy Awards et producteur récompensé aux Emmy Awards, est un homme qui a fait des opérations et s’identifie comme une femme. People rapporte que Cox a été « très impliqué » dans la conception de la poupée Barbie.
« Ce qui m’excite le plus à propos de sa sortie dans le monde, c’est que les jeunes transgenres puissent la voir et peut-être l’acheter et jouer avec elle, et savoir qu’il y a une Barbie fabriquée par Mattel, pour la première fois, à l’image d’une personne transgenre », a déclaré Cox, qui ajoute : « Dans cet environnement où les enfants trans sont attaqués … cela peut aussi être une célébration de la transidentité, et aussi un espace pour eux de rêver, de comprendre et de se rappeler que la transidentité est belle. »
« J’ai supplié ma mère pour une poupée Barbie et elle a dit non parce que j’ai été assigné mâle à la naissance », a déclaré Cox. « Et quand j’avais la trentaine, j’étais en thérapie et je disais à mon thérapeute qu’on me refusait la possibilité de jouer avec des poupées Barbie. Et mon thérapeute m’a dit : « Il n’est jamais trop tard pour avoir une enfance heureuse, et ce que vous devriez faire pour votre enfant intérieur, c’est sortir et vous acheter une poupée Barbie ».
« J’ai joué avec ma Barbie, et j’ai dit à ma mère ce que mon thérapeute avait dit. Et le premier Noël suivant, ma mère m’a envoyé une poupée Barbie », raconte Cox. « Et depuis, elle m’envoie des Barbie pour Noël et pour mon anniversaire. »
Quel beau conte de fées progressiste… si ce n’était une incitation criminelle à encourager les enfants à changer de sexe pour la fantaisie d’extrémistes de gauche.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Je pense qu’il n’est pas forcément mauvais que les enfants sachent que cela existe. Et à partir du moment où nous sommes présents tels quels dans la société, inévitablement, certains sont au courant (comme les enfants de certains de mes amis). Par contre, rien de permanent ne devrait être autorisé avant 18 ans. Même après, on devrait encourager les personnes concernées, autant que possible, à ne transitionner que socialement (sans hormones ni opérations), si elles ne sont pas horriblement malheureuses de ne pas aller plus loin (auquel cas il s’agit peut-être en fait d’un mal-être dont la cause n’a rien à voir avec ces histoires de genre). Le simple travestissement fonctionne déjà très bien, et on peut arrêter du jour au lendemain. Moi-même je n’ai transitionné que socialement, fin 37 ans (aujourd’hui 40), et je ne pense finalement pas aller plus loin. Cela marche déjà tellement bien qu’il y a sans cesse des malentendus avec des personnes qui pourtant me voient, m’entendent, et à qui j’explique ma situation (mais qui comprennent mal). Dans le sens femme vers homme, je ne savais pas, mais il est aussi possible de se travestir de manière très efficace. Pas besoin pour les femmes qui veulent vivre en homme d’avoir la voie qui mue, une forte pilosité, une barbe, ainsi que d’être stériles, à vie, ou encore de se faire retirer les seins (ce que personnellement je trouve effroyable). Je pense que c’est même enrichissant de vivre un moment « de l’autre côté » (même si l’on ne vit pas non plus exactement la même chose que l’autre sexe). À mon avis, par exemple, quand on connaît la réalité de la vie pour les deux sexes, il n’est plus possible d’être complexée en tant que femme.
Si l’on cherche aujourd’hui à faire (rapidement) transitionner de manière irrémédiable les personnes qui se disent transgenres, y compris des personnes très jeunes, c’est que la théorie du genre est perçue comme une vérité au sujet de laquelle il n’y a aucun doute (selon cette théorie, en particulier, les personnes qui pensent être transgenres sont réellement de l’autre genre, et l’auto-détermination correspond forcément à la vérité). En fait, il n’est même pas autorisé de nommer cette théorie (officiellement elle n’existe pas, et si on en parle, c’est qu’on est un conspirationniste d’extrême droite). Il y a un discours officiel, récent (il y a seulement quelques années personne n’en parlait), présenté d’un seul coup comme un état de fait, mais il n’est pas autorisé d’utiliser l’expression « théorie du genre » pour le désigner. Il serait malgré tout utile de lui donner un nom, déjà à des fins de débat, pour le comparer aux autres théories/explications (Blanchard…). Dans le passé, Najat Vallaud-Belkacem parlait, en termes positifs, de la théorie du genre. Puis, quelques années plus tard, elle a dit que la théorie du genre n’existait pas, qu’elle n’en avait jamais entendu parler…
Je pense que vous avez raison et votre témoignage est intéressant. Je pense que notre sexe et notre genre sont déterminés par nos chromosomes XX ou XY. Mais je trouve aussi que la fantaisie est bienvenue et trop réprimée, le travestissement ou tout simplement l’originalité vestimentaire, capillaire etc ne sont pas assez bien acceptés, il suffirait peut-être de plus de tolérance dans ce domaine pour satisfaire les envies de changement et d’expériences de personnalité de certains et certaines, sans qu’ils ou elles se lancent dans des démarches médicales dont les conséquences peuvent être affreuses et irréversibles.
Bonjour Monsieur Grumberg,
On comprend assez mal l’enthousiasme qu’auraient certains ukrainiens à rejoindre le monde occidental.
Cordialement
Lenardon
Il y a des personnes LGBT partout. Le problème c’est l’idéologie qui a court ici, mais cela changera (cela prendra du temps vu le blocage intellectuel). J’échange parfois avec une femme transgenre algérienne qui, il se trouve, vivait à Kiev (elle a pu partir au début de la guerre).
où est la barbe?
BARBie !
Un garçon ou une fille peut nier la réalité, devenir schizophrène, se déguiser, se travestir, se bourrer d’hormones, se faire opérer, il ou elle ne pourra jamais changer ses chromosomes XX ou XY.
Si on faisait une simulation en photos de ce que deviendrait L.Cox sans hormones et dans trente ans, ce serait cauchemardesque.
Avec leurs » Barbie transexuelle » ; ils ont vraiement touchés le fond . Grave ,très grave !
Il est bien plus simple de faire l’éloge de l’inclusion, museler les gens à coup de n’importe-quoi-phobie, et de draguer les électeurs/consommateurs de tout bord que de s’en prendre à la prolifération des perturbateurs endocriniens dans l’alimentation. Celà dit, une démarche visant à inclure tout un chacun dans la société n’est pas, en soi, une mauvaise chose, mais peut-être se trompe-t-on parfois de combat.
Le slogan de Mattel est « Tu peux être tout ce que tu veux », une formule pas si anodine.
Comment sait-on que c’est une poupée transgenre, si même les poupées habituelles, femme ou homme ne portent pas de signe génital évident qui démontre leur genre ?